Je propose aux admins d’épingler ce topic en sujet permanent, qui traite de l’émission La grande Librairie, rendez-vous hebdomadaire, à vocation intellectuelle. 
 

On pourra rebondir sur les propos tenus, les intellectuels en présence. 
 

Je commence, avec la dernière :

Mercredi soir, dans la grande librairie, était invité Marc Dugain (auteur notamment du remarqué roman Transparence). Un extrait de son nouveau roman était : « Nous sommes en train d’échanger notre liberté contre la sécurité ». Je préfère l’aporie de Jean-Christophe Rufin qui écrivait déjà en 2004 dans son fabuleux roman Globalia : « Liberté = Sécurité. Sécurité = Surveillance. Donc, Liberté = Surveillance. » Nous avons de bons penseurs français !

Marc Dugain. 

il y a 46 minutes, Crève a dit :

« Liberté = Sécurité. Sécurité = Surveillance. Donc, Liberté = Surveillance. » Nous avons de bons penseurs français !

Donc les taulards sont libres. Vive la panoptique.

Ce n'est pas une aporie mais un gros sophisme.

il y a 55 minutes, Talon 1 a dit :

 

Ce n'est pas une aporie mais un gros sophisme.

Non. Replacé dans le contexte du roman, c’est une critique sous forme d’aporie, pas un sophisme. 

Il y a 3 heures, Crève a dit :

Je propose aux admins d’épingler ce topic en sujet permanent, qui traite de l’émission La grande Librairie, rendez-vous hebdomadaire, à vocation intellectuelle. 
 

On pourra rebondir sur les propos tenus, les intellectuels en présence. 
 

Je commence, avec la dernière :

 

Mercredi soir, dans la grande librairie, était invité Marc Dugain (auteur notamment du remarqué roman Transparence). Un extrait de son nouveau roman était : « Nous sommes en train d’échanger notre liberté contre la sécurité ». Je préfère l’aporie de Jean-Christophe Rufin qui écrivait déjà en 2004 dans son fabuleux roman Globalia : « Liberté = Sécurité. Sécurité = Surveillance. Donc, Liberté = Surveillance. » Nous avons de bons penseurs français !

Marc Dugain. 

Bravo pour cette nouvelle rubrique - même si, je l'avoue, je ne regarde pas toujours cette émission.

Il y a 8 heures, Crève a dit :

Je propose aux admins d’épingler ce topic en sujet permanent, qui traite de l’émission La grande Librairie, rendez-vous hebdomadaire, à vocation intellectuelle. 
 

On pourra rebondir sur les propos tenus, les intellectuels en présence. 
 

Je commence, avec la dernière :

 

Mercredi soir, dans la grande librairie, était invité Marc Dugain (auteur notamment du remarqué roman Transparence). Un extrait de son nouveau roman était : « Nous sommes en train d’échanger notre liberté contre la sécurité ». Je préfère l’aporie de Jean-Christophe Rufin qui écrivait déjà en 2004 dans son fabuleux roman Globalia : « Liberté = Sécurité. Sécurité = Surveillance. Donc, Liberté = Surveillance. » Nous avons de bons penseurs français !

Marc Dugain. 

Admirable reprise de l'émission pr Augustin Trapenard, sous l'oeil de Busnel, mais il n'empêche que le talent du présentateur n'est pas à remettre en question.

Apprécié Dugain, qui ouvre des horizons sur des questions nécessaires de et sur notre siècle.

Qui a regardé hier ? Monsieur Eric-emmanuel Schmitt, un intellectuel que je considère de très bonne facture.
Toujours plaisant à écouter

Il y a 23 heures, Crève a dit :

Qui a regardé hier ? Monsieur Eric-emmanuel Schmitt, un intellectuel que je considère de très bonne facture.
Toujours plaisant à écouter

J. Traquenard avait réuni judicieusement des écrivains ayant une conception totalement différente de Jésus. Petit instant savoureux lorsque Eric-Emmanuel Schmitt est invité à dire ce qu'il pense du roman de Mettin Arditi "Le Bâtard de Jérusalem": Schmitt avoue, non sans humour et gentillesse, avoir dû faire preuve d'une patience hors du commun pour lire ce livre dont il est en total désaccord de la première à la dernière ligne !

il y a une heure, tison2feu a dit :

J. Traquenard avait réuni judicieusement des écrivains ayant une conception totalement différente de Jésus. Petit instant savoureux lorsque Eric-Emmanuel Schmitt est invité à dire ce qu'il pense du roman de Mettin Arditi "Le Bâtard de Jérusalem": Schmitt avoue, non sans humour et gentillesse, avoir dû faire preuve d'une patience hors du commun pour lire ce livre dont il est en total désaccord de la première à la dernière ligne !

Cette émission était une remise en question de sa propre croyance ou de sa non croyance.

Ou une question tout court.

Je me suis demandé comment j'aurais pu formuler mon ressenti à ce propos si on m'avait demandé de le faire. Il y a parmi d'autres critères une mise en scène dans la (les) religion-s qui au fil du temps me dérange considérablement.

La déclaration d'André Comte-Sponville sur son tourment et son inquiétude d'enfant et d'adolescent relatifs aux penchants suicidaires de sa maman qui a fini par passer à l'acte était émouvant.

J’ai du mal à concevoir comment peut-on être agnostique croyant ou agnostique non-croyant. 

Pour celles & ceux qui ont regardé la grande librairie du mercredi 17 mai, on avait un débat sur la réécriture des livres & la censure. Augustin avait invité plusieurs personnes, soigneusement sélectionnées pour leur divergences d'opinion, une qui était plutôt Woke et se refusait à utiliser le terme de Cancel Culture, et une plus féminine et traditionnelle qui rappelait dès le début du débat que les premiers fait d'arme de la Cancel Culture étaient le refus du débat, on annulait l'invité dans les universités.

Il y avait aussi Douglas Kennedy.

Avez-vous suivi ?

pour celles & ceux qui ont suivi la suivante : houellebecq s'est exprimé, absent depuis huit ans des médias.

Apparemment, la prochaine émission sera consacrée à une pointure de la littérature : le père spirituel de tous les romanciers français, monsieur Honoré de Balzac. 

Réaction après visionnage : je suis mitigé sur le portrait qu’ils ont esquissé de Honoré ; beaucoup d’informations autobiographiques, son avidité, son travail de forcené, sa vie qui était une fuite en avant, son œuvre gigantesque, ses personnages inoubliables, sa volonté de réussir, tant symboliquement que financièrement, la recherche de gloire, sa consommation effrénée de café pour rester éveillé, et qui a dû jouer sur sa santé, ses investissements hasardeux, son amour des femmes, ses positions politiques plutôt royalistes, sa description du monde journalistique véreux, son train de vie au-dessus de ses moyens, ses créanciers qui lui courent après. Etc. 

les témoignages ont beaucoup insisté sur les personnages féminins, faisant de Balzac un féministe abouti, alors qu’il suffit de lire ou relire Petites misères de la vie conjugale pour se rendre compte de l’anachronisme qu’on fait, et qu’il est ancré dans son époque. 

les interviewés étaient Marc Dugain, réalisateur de Eugénie Grandet, film dont le dernier tiers ravit les féministes, Titiou Lecoq, qui a écrit Honoré et moi (où elle se compare au géant)…

Ce soir

La grande librairie Saison 16
Entretien exceptionnel Salman Rushdie

Ce soir :

Mercredi 13 septembre 2023, pour le second numéro de la saison, Augustin Trapenard recevra :

Pascal Quignard, pour son livre « Les heures heureuses » chez Albin Michel.

Cynthia Fleury, pour son livre « La clinique de la dignité » au Seuil.

Maria Pourchet, pour son livre « Western » chez Stock.

Éric Chacour, pour son livre « Ce que je sais de toi » chez Philippe Rey.

Jean-Baptiste Andréa, pour son livre « Veiller sur elle » aux éditions de L'Iconoclaste.

Le 06/09/2023 à 07:03, Axo lotl a dit :

Ce soir

La grande librairie Saison 16
Entretien exceptionnel Salman Rushdie

J'ai lu le roman sulfureux de Salman Rushdie, Les Versets sataniques, et rien ne m'a choqué. J'ai beaucoup plus aimé son roman pour la jeunesse Haroun et la mer des Histoires.

Il y a 6 heures, Axo lotl a dit :

Ce soir :

Mercredi 13 septembre 2023, pour le second numéro de la saison, Augustin Trapenard recevra :

 

Pascal Quignard, pour son livre « Les heures heureuses » chez Albin Michel.

Cynthia Fleury, pour son livre « La clinique de la dignité » au Seuil.

Maria Pourchet, pour son livre « Western » chez Stock.

Éric Chacour, pour son livre « Ce que je sais de toi » chez Philippe Rey.

Jean-Baptiste Andréa, pour son livre « Veiller sur elle » aux éditions de L'Iconoclaste.

"La nuance est une lampe" Maria Pourchet

Le 28/04/2023 à 08:02, tison2feu a dit :

J. Traquenard avait réuni judicieusement des écrivains ayant une conception totalement différente de Jésus. Petit instant savoureux lorsque Eric-Emmanuel Schmitt est invité à dire ce qu'il pense du roman de Mettin Arditi "Le Bâtard de Jérusalem": Schmitt avoue, non sans humour et gentillesse, avoir dû faire preuve d'une patience hors du commun pour lire ce livre dont il est en total désaccord de la première à la dernière ligne !

Je viens seulement de voir un petit extrait...

Mettin Arditi "Le Bâtard de Jérusalem"...

Puis Eric-Emmanuel Schmitt...

Tout cela n'est pas très sérieux... Ce ne sont que des reconstructions après coup... De son vivant il n'était pas question que Jésus soit un bâtard. Ce n'est que par la suite quand ses adeptes de seconde main ont voulu en faire le fils de Dieu et donc pas celui de son père Joseph (ce qu'il était très vraisemblablement) que ses détracteurs ont développé l'idée d'une "Marie cuisse légère" et fille mère et donc de Jésus un bâtard.

Ainsi est apparu le fameux Panthère... son père biologique imaginaire...

Je suis en outre étonné de voir ce bon croyant dévot parler de l'immaculée conception comme s'il s'agissait de la paternité divine du Christ (il lie cette immaculé conception à la virginité de Marie) Alors qu'il ne s'agit que d'un décret a postériori de la conception hors péché de Mare elle-même pour la rendre plus pure que pure... Avant -et afin- que le "Seigneur" s'intéresse à elle...

Je le redis il ne s'agit que de conception, de transformation de la réalité après coup...

L'histoire réelle de Jésus ne commence qu'à son baptême. Son "Ministère" comme disent les bons croyants textuels.

Tout ce qui touche à son enfance, à sa conception à celle de sa mère... a été inventé par la suite "Tout est faux !" 

Le 13/09/2023 à 14:45, Axo lotl a dit :

Ce soir :

Mercredi 13 septembre 2023, pour le second numéro de la saison, Augustin Trapenard recevra :

 

Pascal Quignard, pour son livre « Les heures heureuses » chez Albin Michel.

Cynthia Fleury, pour son livre « La clinique de la dignité » au Seuil.

Maria Pourchet, pour son livre « Western » chez Stock.

Éric Chacour, pour son livre « Ce que je sais de toi » chez Philippe Rey.

Jean-Baptiste Andréa, pour son livre « Veiller sur elle » aux éditions de L'Iconoclaste.

Pas regardé cette semaine, mais j'ai eu le temps de remarquer que A. Trapenard avait fait réaliser quelques "retouches" à sa chevelure.

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Je viens seulement de voir un petit extrait...

Mettin Arditi "Le Bâtard de Jérusalem"...

Puis Eric-Emmanuel Schmitt...

Tout cela n'est pas très sérieux... Ce ne sont que des reconstructions après coup... De son vivant il n'était pas question que Jésus soit un bâtard. Ce n'est que par la suite quand ses adeptes de seconde main ont voulu en faire le fils de Dieu et donc pas celui de son père Joseph (ce qu'il était très vraisemblablement) que ses détracteurs ont développé l'idée d'une "Marie cuisse légère" et fille mère et donc de Jésus un bâtard.

Ainsi est apparu le fameux Panthère... son père biologique imaginaire...

Je suis en outre étonné de voir ce bon croyant dévot parler de l'immaculée conception comme s'il s'agissait de la paternité divine du Christ (il lie cette immaculé conception à la virginité de Marie) Alors qu'il ne s'agit que d'un décret a postériori de la conception hors péché de Mare elle-même pour la rendre plus pure que pure... Avant -et afin- que le "Seigneur" s'intéresse à elle...

Je le redis il ne s'agit que de conception, de transformation de la réalité après coup...

L'histoire réelle de Jésus ne commence qu'à son baptême. Son "Ministère" comme disent les bons croyants textuels.

Tout ce qui touche à son enfance, à sa conception à celle de sa mère... a été inventé par la suite "Tout est faux !" 

Si tu pouvais imaginer à quel point ces questions me passionnent ! 

Alors si d'aventure je tombe sur ce genre de débat je m'intéresse non pas au fond, comme tu l'auras noté, mais à la forme, en l'occurrence la façon courtoise de l'un des intervenants de marquer son total désaccord.