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Belgique. Victime de viol, elle obtient l’accord de médecins pour être euthanasiée

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January

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Le 02/03/2023 à 10:18, jacky29 a dit :

si elle souhaite mourir, elle peut... le suicide est admis en Belgique... et en France.

Oui, pourquoi a t-elle besoin de recourir à quelqu'un qui le fera pour elle?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 02/03/2023 à 15:31, Demsky a dit :

@uno Au cas où certains y verraient le crime organisé il me semble que c' est 1 suicide assisté. Probablement moins violent pour les victimes,  probablement moins choquant pour les  familles, qu' 1 suicide tout court. 

C'est tout aussi violent...quelqu'un qui se suicide le fait volontairement...mais laisser la responsabilité de sa mort à quelqu'un d'autre est tout aussi violent...

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 02/03/2023 à 20:31, Danoketian a dit :

Oui c'est comme quand des médecins annoncent qu'il n'y a plus rien à faire pour un malade et que le malade décide de partir. 

C'est un échec devant des souffrances qu'ils ne peuvent soigner. 

 

Devant la mort qu'il ne peuvent pas soigner plutôt...quand c'est la fin c'est la fin...il y a des "remèdes" à la souffrance et même le coma artificiel jusqu'à la fin!

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 683 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 29 minutes, Out of Paprika a dit :

En tout cas je n'aimerais pas avoir à prendre cette responsabilité. 

Je me suis posée la question. Et je crois que le pire, pour moi, serait de m’acharner à vouloir « sauver » à tout prix. C’est cette responsabilité là, qui me serait insupportable… 

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 584 messages
104ans‚ Piment doux,
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Il y a 1 heure, Mite_Railleuse a dit :

Cautionner, c’est se positionner en décideur de la vie de l’autre. Mettre en parallèle une décision personnelle du droit à disposer de soi et la peine de mort, ça n’a effectivement pas grand chose à voir. 

Pour moi on cautionne des 2 côtés, le résultat est le même. À la différence que j'aurais 1000 fois préféré voir les têtes de Fourniret et de son ogresse valser plutôt que celles de leurs petites victimes, même à leur demande. 

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je me suis posée la question. Et je crois que le pire, pour moi, serait de m’acharner à vouloir « sauver » à tout prix. C’est cette responsabilité là, qui me serait insupportable… 

Ni l'une ni l'autre pour moi. Si la personne souhaite réellement partir en général elle s'en charge sans prévenir. 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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il y a 37 minutes, January a dit :

Il fut un temps où je disais "mais s'il n'y a qu'une chance sur des milliards, une seule chance de se remettre, il faut la tenter". Je ne le dis plus. 

J'en suis sans doute à ce niveau là dans le raisonnement.

Mais surtout, je donnais davantage mon avis sur le suicide assisté que sur son cas personnel que je ne connais pas : peut etre sa souffrance est incurable, mais je reste circonspect sur le principe de suicide assisté qui envoie de fait un signal qui pourrait faire basculer des gens qui eux auraient davantage de chance. Bref, comment décider quand l'autoriser ? Pour tous, selon quels critères objectifs, etc ...

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 012 messages
108ans‚ ©,
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il y a 1 minute, Pheldwyn a dit :

Bref, comment décider quand l'autoriser ? Pour tous, selon quels critères objectifs, etc ...

Oui c'est ce qui fait débat dans le cas qui nous occupe, uniquement parce-qu'il est question de psychiatrie. On n'entend pas parler des patients qui demandent le suicide assisté parce-qu'atteints de pathologies incurables, là, on accepte plus facilement. 

[...] Car la loi belge n'autorise le suicide médicalement assisté qu'à trois conditions strictes : « Il faut déjà que le médecin dispose d'une demande écrite de la personne concernée, énumère Yves de Locht. Ensuite, il faut être atteint d'une maladie grave et incurable certifiée par des documents médicaux. La troisième condition est de présenter des souffrances physiques ou psychiques inapaisables malgré tous les traitements disponibles. »

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Le 03/03/2023 à 23:11, cheuwing a dit :

Faux, dans l'un il y a un produit qui provoque l'addiction et qui peut être un danger pour la société,  donc ta comparaison ne tiens toujours pas.

L'un est un potentiel danger pour la société pas l'autre. Tu auras beau essayer de te mentir, c'est ça qui fait la différence 

 

Bingo, tu ne rappels rien, tu anones quelque chose,  ça n'en fait pas une vérité. En psychiatrie,  l'état dépressif et l'état suicidaire sont 2 choses différentes,  qui peuvent se rejoindre dans certains cas. 

je te montre 2 critères qui changent totalement la donne vis à vis de la société mais toi tu permets qu'un dépressif c'est comme un drogué. 

 

Idem à partir de quand on décide qu'une personne suicidaire ( qui est différente de dépressive) doit être internée de force contre sa volonté parce que des bigots veulent mettre le précepte de vie sacré avant tout ? 

 

Bravo champion,  à quel moment je sors un argument d'autorité ? Je n'ai cite aucune autorité , respecter le choix d'une personne n'est pas un argument d'autorité.  

Ta valeur selon tes critères propres.  Tu démontrés encore une fois tes belles tendances fascisantes qui cherche juste à imposer sa conception sans respect des choix des personnes.

 

 

Mais c'est toi qui sacralise la vie sans être incapable de citer autre chose que d'un sophisme d'appel à la nature. C'est toi qui est incapable de comprendre que d'autres personnes voient différemment que toi. Toi qui te caches derrières des phrasés abscons incapables de les assumer. 

Guignol,  tu ne sais même pas citer correctement les sophismes, alors que toi tu les multiplies 

 

C'est l'équivalent d'un sophisme d'appel à la nature. Tu es incapables de définir ce que sont des valeurs fondamentales. Sur quoi tu te bases pour affirmer ce que sont ces valeurs fondamentales ?  sur quels critères ? Sur quel loi ? Sur quel tradition ?

 

J'avais un autre exemple celui où tu explicites clairement la guillotine vis à vis de Roselyne Bachelot. Une personne qui a dit une connerie mais que toi tu as envie de tuer. Donc ne te caches pas sur ce procès d'intention à mon égard pour masquer tes propos 

 

Voilà point à la ligne,  merci de démontrer que tu es incapable de voir des autres points de vue.  Seul le tien est juste et ce n'est pas discutable.  Mais merci de montrer ton hypocrisie sur le concept de vie ( où je répondais à un autre forumeur)

 

 

Tu t'empetres en beauté.  Donc tu reconnais que d'autres personnes ont d'autres valeurs,   mais pour toi ce ne sont pas celles de la société . Ça montre encore une fois que tu refuses toute vision différente . Que tu crois que tes valeurs sont universelles et qu'elles sont justes 

Non connard,  je respecte son choix.Je ne l'ai jamais traité de boulet. Cet usage de ce terme montre que tu n'as aucune considération pour cette personne.

Veannt du gars qui veut l'interner de force et aimer la vie coûte que coûte tu es vraiment très mal placé , tu t'en fous d'elle,  tu es juste là par idéologie pour imposer ta vision de la société 

 

Sauf que moi, je ne blâme pas cette personne en la traitant de boulet. Je rappel que c'est une victime avant tout

Ma formulation va à ton encontre qui ne respecte pas cette personne,  juste pour assener ton idéologie. Tu es encore incapable de saisir la différence.

La dépression non soignée ou mal soignée peut conduire au suicide et quelques fois mettre la vie des siens ou autres en danger...on ne doit donc pas soigner ces personnes?

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Un viol n’est pas une vision de l’esprit, et encore moins de l’inconscient. C’est un cancer qui détruit. Y en a qui sont résilients et d’autres non. Pourquoi s’acharner à vouloir qu’ils vivent alors qu’ils sont au bout.  Au nom de quoi ?

Mais ce n'est pas le viol qui la détruit, ce sont les séquelles de celui-ci.

Et si le viol a été un acte concret, ce qui la ronge reste une construction psychique.

Attention (avant que tu sur-réagisse), je ne veux absolument pas dire "c'est juste dans sa tête", comme si ce n'était pas grave ou ne tenait que de la simple volonté.

Ce que je veux dire c'est que le mal qui la ronge, qui lui apporte cette douleur quotidienne est d'ordre psychique. Que d'autres face aux mêmes types évènements ont réussi à se reconstruire, sans gommer quoi que ce soit, mais en se raccrochant à autre chose.

Effectivement, cette résilience ne se décide pas. Et personne n'est égal.

Mais c'est le fait de décréter qu'elle est impossible... C'est vrai que j'ai plutôt tendance à penser que "tout" n'a jamais été fait dans ce domaine, et je ne pense pas que "tout" consiste dans de la chimie ou des psychiatres. Mais je conçois que je puisse totalement me fourvoyer 

 

Après je dois avouer que l'exemple dans un autre topic de la femme qui avait tué ses enfants, si elle a fini par prendre conscience de son geste puisse finir par être submergée par une culpabilité, une haine d'elle même, qui soit inacceptable pour son esprit, etc ... Et que j'ai sans doute plus de mal à l'accepter dans ce cas où la femme n'est coupable de rien, où elle est victime et où tu te dis qu'il est toujours possible qu'elle finisse par surmonter un drame dont elle n'est que la victime.

 

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Quoi de plus terrible que de voir souffrir  une personne que l’on aime ? Jour après jour, heure après heure, minute après minute, seconde après seconde… 

Je n'ai jamais dit le contraire.

Mais dans le même temps, entre voir disparaitre cette personne ou la voir se reconstruire... Comme le disait January, tout l'enjeu tourne autour de l'espoir, que l'on a ou non.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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il y a 18 minutes, January a dit :

On n'entend pas parler des patients qui demandent le suicide assisté parce-qu'atteints de pathologies incurables, là, on accepte plus facilement. 

Bah selon moi pour les raisons que j'ai développées.

A savoir que l'on a bien plus de mal lorsque l'on sait qu'une voie de résilience, même relative, pourrait exister.

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 957 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Pheldwyn a dit :

Bah on ne sait pas, à vrai dire.

C'est quoi "tout", dans un avenir qu'on ne connait pas ?

 

Sans doute. Mais j'avoue que j'ai du mal.

Autant je suis pour l'euthanasie parce qu'elle est lié à une irremédiabilité de la souffrance ou de l'état lorsqu'il s'avère invivable.

Autant, je suis bien plus circonspect pour le suicide assisté.

Le débat est plus difficile à trancher, l'irrémédiabilité de la souffrance moins objectivable.  Je suis sans doute un grand optimiste dans mon pessimisme ambiant, et je ne suis certainement pas à la place de cette dame.

Mais j'ai du mal, car l'on se retrouve dans un cas où sa souffrance alimenté sa subjectivité sur un avenir qu'elle ne connait pas. Je ne sais pas, mais la naissance d'un petit enfant ou autre, beaucoup de choses peuvent nous raccrocher au final à la vie, certaines douleurs physiques, certaines douleurs mentales peuvent être à terme surmontées, et.ce n'est certainement pas lorsque tu les subis de plein fouet que tu peux t'en rendre compte.

Bref, je ne suis pas forcément pour que l'état appuie ou encadre ces phases là, car ce faisant il participe à façonner cette voie (pour elle, mais pour d'autres aussi), lorsque son rôle devrait plutôt être de tout tenter pour apporter autre chose, de tout faire pour que des gens ne reste pas enfermés dans leurs propres intrications.

Combien de gens se sont suicidé par la souffrance de leur environnement immédiat parce qu'ils etaient dans l'incapacité d'imaginer d'autres possibles à leur vie ? Et combien ne sont pas passé à l'acte ou ont survécu, et ont pu revivre par la suite ?

C'est le problème selon moi du suicide : c'est que c'est un choix rarement éclairé, même lorsque l'auteur pense en être convaincu.

 

Quand le temps est très long de par une souffrance énorme sur plusieurs années malgré des soins de professionnels et le soutien de proches, la seule délivrance de cette souffrance est qu'ils l'aident à partir.

Certes, on pourrait la laisser souffrir en lui refusant ce droit mais qui nous dit qu'elle ne passera pas à l'acte du suicide d'elle même comme on l'apprend chez certaines personnes . J'ai connu des personnes retrouvé pendu découvert par leur proches. La violence d'une telle vision de proches doit être aussi difficile. 

Quoi qui en soit, c'est un sujet très délicat comme l'euthanasie pour des malades où tout espoir n'est plus là. 

Combien de personnes ont souffert horriblement jusqu'à leur dernier souffle car l'euthanasie n'était pas autorisé. 

 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 012 messages
108ans‚ ©,
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il y a 5 minutes, Pheldwyn a dit :

Effectivement, cette résilience ne se décide pas. Et personne n'est égal.

C'est surtout que ça n'existe pas. On en a fait des tonnes autour de cette "résilience", cette espèce de mousse à mémoire de forme qui reprend sa forme initiale après s'être pris une bonne râclée, peu importe. Mais ça n'existe pas. Maintenant pour déconstruire cette croyance on va mettre des années, merci cyrulnik, andré, salomé et avant, Bowlby. 

Vous la voyez cette mousse, qui revient en place ? Retirez cette image de vos têtes, définitivement. Après une agression sexuelle, vous ne serez plus jamais, JAMAIS la même personne. Vous ne "reviendrez" pas en place non. Jamais. Vous serez une autre personne, ou vous ne serez pas. Ca n'existe pas la résilience. C'est bien le problème, aujourd'hui des tas de victimes culpabilisent parce-qu'elles ne sont pas résilientes ! Ca les fragilise, elles se disent qu'elles ne sont pas à la hauteur, et alors c'est sûr, elles ont vraiment besoin de ça ! Quand on sait à quel point une victime se déteste, bravo..  Et il faut leur expliquer encore et encore combien le concept est fumeux, que ce n'est pas comme ça que ça se passe, encore et encore remplacer cette image, réinitialiser, en créer d'autres..

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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 890 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
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il y a 13 minutes, Morfou a dit :

La dépression non soignée ou mal soignée peut conduire au suicide et quelques fois mettre la vie des siens ou autres en danger...on ne doit donc pas soigner ces personnes?

On essaie...mais on n'y arrive pas toujours

 

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 957 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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il y a 44 minutes, Morfou a dit :

Devant la mort qu'il ne peuvent pas soigner plutôt...quand c'est la fin c'est la fin...il y a des "remèdes" à la souffrance et même le coma artificiel jusqu'à la fin!

Oui mais est-ce nécessaire de laisser vivre artificiellement un être humain jusqu'à la fin, tel est la question. 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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il y a 1 minute, Danoketian a dit :

Certes, on pourrait la laisser souffrir

Ce n'est évidemment pas ce que je suggère.

 

il y a 1 minute, Danoketian a dit :

 Quoi qui en soit, c'est un sujet très délicat comme l'euthanasie pour des malades où tout espoir n'est plus là. 

Combien de personnes ont souffert horriblement jusqu'à leur dernier souffle car l'euthanasie n'était pas autorisé. 

Je trouve l'euthanasie moins délicate comme sujet : car comme tu le dis, ce n'est que de l'acharnement qui est dès le départ vain.

 

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 957 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Pheldwyn a dit :

Ce n'est évidemment pas ce que je suggère.

 

Je trouve l'euthanasie moins délicate comme sujet : car comme tu le dis, ce n'est que de l'acharnement qui est dès le départ vain.

 

Pour moi le problème est similaire mais je respecte ton raisonnement. 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 012 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Danoketian a dit :

La violence d'une telle vision de proches doit être aussi difficile. 

Et toute la violence avant. Combien de proches cherchent du soutien, des conseils, ou viennent juste hurler : j'en peux plus je veux qu'il/qu'elle meure... C'est horrible. Des enfants, des maris, des soeurs, qui disent : c'est mieux si il/elle meurt. En parlant d'un proche ravagé par la dépression/psychopathologie, qui se fait du mal, qui leur fait du mal.

Quand on entend ces gens-là ça calme aussi.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 3 minutes, January a dit :

C'est surtout que ça n'existe pas. On en a fait des tonnes autour de cette "résilience", cette espèce de mousse à mémoire de forme qui reprend sa forme initiale après s'être pris une bonne râclée, peu importe. Mais ça n'existe pas. Maintenant pour déconstruire cette croyance on va mettre des années, merci cyrulnik, andré, salomé et avant, Bowlby. 

Vous la voyez cette mousse, qui revient en place ? Retirez cette image de vos têtes, définitivement. Après une agression sexuelle, vous ne serez plus jamais, JAMAIS la même personne. Vous ne "reviendrez" pas en place non. Jamais. Vous serez une autre personne, ou vous ne serez pas. Ca n'existe pas la résilience. C'est bien le problème, aujourd'hui des tas de victimes culpabilisent parce-qu'elles ne sont pas résilientes ! Ca les fragilise, elles se disent qu'elles ne sont pas à la hauteur, et alors c'est sûr, elles ont vraiment besoin de ça ! Quand on sait à quel point une victime se déteste, bravo..  Et il faut leur expliquer encore et encore combien le concept est fumeux, que ce n'est pas comme ça que ça se passe, encore et encore remplacer cette image, réinitialiser, en créer d'autres..

Je suis sans doute moins informé que toi, mais je n'ai jamais perçu la résilience comme une mousse qui reprend sa place encore moins comme un oubli ou un effacement, ou une quelconque guérison.

Je vois plutôt cela comme une réadaptation, un reformatage. Comme tu peux réapprendre à vivre, autrement, lorsque tu subis l'ablation d'un membre, la perte, d'un sens ou que sais-je encore (oui, bon, c'est juste une analogie).

Il s'agit pas de redevenir ce que l'on était, mais de devenir autrement et de pouvoir continuer. De surmonter, malgré tout.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Le 04/03/2023 à 10:43, jacky29 a dit :

il faut faire ses choix dans la vie et dans la mort, ouest! elle peut se pendre par exemple, une fois la pendaison effective, cela va vite. je sais, je suis d'un humeur chagrine ce matin! sourire.

Et choisir la bonne corde...mon fils avait préparé une grosse corde, mais pour être plus sur de ne pas se rater, il a choisi ces "cordelettes nylon" de camping...même en le trouvant  à temps, son frère n'aurait pu le sauver...aussi efficace qu'une corde de violon!

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 04/03/2023 à 12:18, cheuwing a dit :

Le fait de vivre en société pour l'humain existe depuis la sédentarisation. Une des bases de l' être humain à été de s'affranchir des contraintes naturelles et de ce fait de la "vie" . On le voit dans ton utilisation très large de ce problème.

 

Sauf que chez certaines espèces animales ceux qui sont defaillants sont soient abandonnés voir aussi tué, pourtant ils n'ont pas de société organisées comme les humains. Ça montre que ta conception de ma vie n'est que du point de vue humain et non à l'entièreté des espèces vivantes.

 

 

 

Mais fut un temps, pas si lointain, l'on se débarrassait de ses infirmes et "mal nés"...

C'est justement le jour où la société a pris conscience du prix de la vie, que les choses ont commencé à changer...

On ne cache plus depuis longtemps ceux qui ont échappé "au tri", par la médecine ou par les familles!

Bien sur il y a toujours un certain tri possible avant la naissance...pas vu pas encore né!

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