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La liberté est-elle cousue d'impuissance?


sirielle

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 336 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, al-flamel a dit :

La liberté de ceux ou ce qui n'ont ou n'a pas de pouvoir s'épanouit effectivement, celles des autres en pâtit nécessairement. La question classique c'est pourquoi et jusqu'où restreindre ma liberté au profit de celles des autres ? 

Concernant la biodiversité, la nature, je ne sais pas comment l'appeler, je suis d'accord sur un point: c'est qu'il serait souhaitable de constituer une personnalité juridique la "représentant". En revanche, quels droits lui octroyer ? A mon sens la violence est inévitable. Toute la question, c'est d'en trouver une forme institutionnalisée suffisamment épanouissante pour que la nature, le vivant, ne soit pas dévastée par la main humaine et que et que la main humaine ne soit pas broyée par le poids de la nature.

Aussi, il y a deux conceptions rivales de la liberté en philosophie:

une conception négative dans laquelle la liberté s'épanouit par les limites qu'on pose à la liberté de tout un chacun.

Et une conception dite positive dans laquelle la liberté s'épanouit par l'extension du champ des possibles. 

 

On valorise davantage son pouvoir, qui que l'on soit, lorsqu'on l'utilise bien. On a tous une certaine capacité d'actions, mais on a plus ou moins la capacité, le pouvoir, de faire des erreurs en fonction de l'éducation que l'on a reçue, ou en fonction du degré de sécurisation dans lequel on évolue. Avoir moins le pouvoir de se tromper, de faire des erreurs, favorise d'utiliser son pouvoir dans des actions plus valorisantes et ouvre davantage de portes non piégées, valorise leur accès exclusif. Ainsi cette limitation du pouvoir a plutôt tendance à le fertiliser, y compris pour soi-même.

Il existe déjà des lois visant à protéger la biodiversité, mais ce domaine, comme tant d'autres, est en cours d'évolution légalement.

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
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Il y a 18 heures, landbourg a dit :

Ouais mais si tu changes de costumes c que tu te sens étriqué dans celui que tu as. Et tu cours tu cours tu changes tu changes... Ce que tu comprend surtout c l'impossibilité d'être soi. Et là ta liberté, ben c pas la joie!

Impossibilité d'être soi ?

Un "soi" tout nu, sans costume ?

Je vois le "soi" comme ce mannequin de bois, un soi construit pour porter costume.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 37 minutes, Don Juan a dit :

Impossibilité d'être soi ?

Un "soi" tout nu, sans costume ?

Je vois le "soi" comme ce mannequin de bois, un soi construit pour porter costume.

Tu veux dire que nous ne sommes que des costumes? Des êtres vides animés par un conditionnement? Mais est ce que ces gens qui nous conditionnent (parents, amis, collègues, patrons, employés, étrangers etc.) sont aussi des êtres vides animés par un conditionnement? Est ce que le monde entier est peuplé de 7 milliards de costumes? Le plus grand dressing de l'univers ;) 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 965 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Don Juan a dit :

Impossibilité d'être soi ?

Un "soi" tout nu, sans costume ?

Je vois le "soi" comme ce mannequin de bois, un soi construit pour porter costume.

 

Oui, un soi modelé et remodelé sans cesse, tout au long de son chemin de vie, avec changement de "costumes" selon les circonstances afin d'adapter sa façon d'être en fonction des personnes tout en restant soi-même.

 

Un caméléon change de couleurs selon le sol sur lequel il est et pourtant il reste le même ,eh bien pour soi c'est du même ordre d'idée.

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Membre, 58ans Posté(e)
landbourg Membre 2 397 messages
Mentor‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Passiflore a dit :

 

Oui, un soi modelé et remodelé sans cesse, tout au long de son chemin de vie, avec changement de "costumes" selon les circonstances afin d'adapter sa façon d'être en fonction des personnes tout en restant soi-même.

 

Un caméléon change de couleurs selon le sol sur lequel il est et pourtant il reste le même ,eh bien pour soi c'est du même ordre d'idée.

L'adaptation peut aussi être vu comme une perte de liberté., Une perte de soi. 

Je ne mélange pas l'individu social et l'individu intime. Pour moi il y a dualité.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 965 messages
Maitre des forums‚
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il y a 14 minutes, landbourg a dit :

L'adaptation peut aussi être vu comme une perte de liberté. Une perte de soi. 

 

Il y a adaptation et... adaptation. Si elle est empreinte de faux-semblants et d'hypocrisie, c'est effectivement une "perte de soi".

 

il y a 14 minutes, landbourg a dit :

Je ne mélange pas l'individu social et l'individu intime. Pour moi il y a dualité.

 

On est forcément obligé de revêtir divers "costumes" en fonction des personnes avec qui l'on est car on ne parle pas de la même façon à telle personne et à telle autre; il nous faut bien nous adapter afin de nous en faire correctement comprendre. Ce n'est pas pour autant que l'on renonce à qui l'on est, que l'on n'est pas soi-même (la "perte de soi" pour reprendre vos termes) non, on s'adapte juste momentanément à la circonstance.

Telle circonstance, tel "costume".

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Membre, 40ans Posté(e)
NonoLeRobot Membre 387 messages
Forumeur accro‚ 40ans‚
Posté(e)

L'impuissance, étant une force centrifugeuse bétonnée, en impliquant le principe d'inertie, c'est la pierre philosophale, présenté comme du plomb, quoi ... En impliquant un potentiel le plus étendu du monde, c'est à l'opposé et au sens contraire même de la pensée libre . Tu confonds l'improductif .

Potentiel d'intelligence de vie (paradoxe) Potentiel Supérieur, primauté 
Intelligence (x) réalité de l'univers intérieur 
Nature(x)monde


Transcendantal(comme paradoxe) Potentiel Terrien, ou Sous-Terrien .
Nature (x)monde


Sous-Terrien(antagonisme ambulant) Être inférieur, primitif
Nature morte(x)monde du vivant 
Humanité(x) monde des morts 

_---------------_

Trinité
SEXE

666(Sensitif/Transcendantal/Anusien)Le trio infernal

 Ça tire 

HADÈS ET PERSEPHONE
Pourquoi le diable est toujours présenté avec des seins, une paire de c-ouille et une queue, selon toi ...?

Mais ...Qui à ouvert la boîte de Pandore ...?
Et qui fait la popote, pendant ce temps-là ...?

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Membre, 40ans Posté(e)
NonoLeRobot Membre 387 messages
Forumeur accro‚ 40ans‚
Posté(e)

... La haine du genre humain, et le négationnisme du droit naturel, par la haine des femmes, la première .

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Crabe_fantome a dit :

Tu veux dire que nous ne sommes que des costumes? Des êtres vides animés par un conditionnement? Mais est ce que ces gens qui nous conditionnent (parents, amis, collègues, patrons, employés, étrangers etc.) sont aussi des êtres vides animés par un conditionnement? Est ce que le monde entier est peuplé de 7 milliards de costumes? Le plus grand dressing de l'univers ;) 

Attention à la confusion des mots que nous employons.

L'être est quelque chose que nous n'avons pas essayé de définir, histoire de s'assurer que nous voulons parler de la même chose.

Mais pour moi, l'être est bien une chose qui ne peut être vide, l'être est ce qu'il y a de plus plein.

Oui, le monde entier, ou du-moins, la part avec laquelle nous entrons en relation est peuplé de personnages ou de costumes.

Mais si tu penses que nous communiquons avec quelque chose d'autre qui pourrait s'apparenter à ce que beaucoup appellent le "soi", je te demanderais un exemple de cette communication, un petit récit de cette expérience de "soi à soi".

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Passiflore a dit :

 

Oui, un soi modelé et remodelé sans cesse, tout au long de son chemin de vie, avec changement de "costumes" selon les circonstances afin d'adapter sa façon d'être en fonction des personnes tout en restant soi-même.

 

Un caméléon change de couleurs selon le sol sur lequel il est et pourtant il reste le même ,eh bien pour soi c'est du même ordre d'idée.

Donc si le costume est ce qui recouvre le soi" il est peut-être le "moi", avec toutes ces variantes.

 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 965 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Don Juan a dit :

Donc si le costume est ce qui recouvre le "soi" il est peut-être le "moi", avec toutes ces variantes.

 

En quelque sorte, oui. Il "habille" qui l'on est, on est connu grâce aux "habits" que l'on revêt.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Don Juan a dit :

Attention à la confusion des mots que nous employons.

L'être est quelque chose que nous n'avons pas essayé de définir, histoire de s'assurer que nous voulons parler de la même chose.

Mais pour moi, l'être est bien une chose qui ne peut être vide, l'être est ce qu'il y a de plus plein.

Oui, le monde entier, ou du-moins, la part avec laquelle nous entrons en relation est peuplé de personnages ou de costumes.

Mais si tu penses que nous communiquons avec quelque chose d'autre qui pourrait s'apparenter à ce que beaucoup appellent le "soi", je te demanderais un exemple de cette communication, un petit récit de cette expérience de "soi à soi".

On est pas vraiment sur une communication, plutôt sur des sensations... c'est assez nouveau pour moi mais je cherche à savoir si je suis à ma place et pour le savoir, communiquer avec moi même ne m'apporterait rien de sûr...

Mais le corps, lui, ne ment pas: si je suis tendu, triste, effrayé, en colère, alors je ne suis pas à ma place. Si au contraire je suis bien, paisible, à la fraiche, décontracté du gland... alors je suis avec Miou Miou, Dewaere et Depardieu...

Patrick-Dewaere-La-verite-de-Depardieu-s

 

Oh mieux !!! je suis Philippe Noiret dans Alexandre le Bienheureux !!!

Philippe-Noiret-campe-Alexandre-flemmard

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

La liberté  c'est  prendre des risques.

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Crabe_fantome a dit :

On est pas vraiment sur une communication, plutôt sur des sensations... c'est assez nouveau pour moi mais je cherche à savoir si je suis à ma place et pour le savoir, communiquer avec moi même ne m'apporterait rien de sûr...

Mais le corps, lui, ne ment pas: si je suis tendu, triste, effrayé, en colère, alors je ne suis pas à ma place. Si au contraire je suis bien, paisible, à la fraiche, décontracté du gland... alors je suis avec Miou Miou, Dewaere et Depardieu...

Oh mieux !!! je suis Philippe Noiret dans Alexandre le Bienheureux !!!

 

La sensation est un message émis par le préconscient que le subconscient confie au corps pour réaliser une validation, une confirmation. Une des sources en est souvent notre "conscient courant"  avec toutes les pensées qui le traversent, il est donc difficile de se fier à elles en les considérant comme des valeurs sûres.

Le corps ne ment pas mais il peut se tromper, parce qu'il est influencé par les pôles de la conscience ordinaire et par le préconscient.

Peut-on considérer que le "soi" est atteint par la conscience ordinaire lorsque un sujet traverse un moment de non-conflit en lui-même ?

https://www.facebook.com/watch/?v=1282470602330990

 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

La sensation est un message émis par le préconscient que le subconscient confie au corps pour réaliser une validation, une confirmation. Une des sources en est souvent notre "conscient courant"  avec toutes les pensées qui le traversent, il est donc difficile de se fier à elles en les considérant comme des valeurs sûres.

Le corps ne ment pas mais il peut se tromper, parce qu'il est influencé par les pôles de la conscience ordinaire et par le préconscient.

Peut-on considérer que le "soi" est atteint par la conscience ordinaire lorsque un sujet traverse un moment de non-conflit en lui-même ?

https://www.facebook.com/watch/?v=1282470602330990

 

Oui et non. Là le gars se fait tromper son cerveau, son corps réagi suite à cette tromperie. Mais dès lors où il n'y a pas un professeur qui fait des expériences sur moi, où je suis seul, tranquille, à l'écoute, peu de chance (mais je ne dis pas que c'est impossible) que mon corps me mente.

Reste que si je ne peux pas me fier à mes propres sensations, alors je ne peux me fier à rien. En suivant Descartes (je peux douter de tout sauf que je doute) on pourrait nier le reste comme ce qu'il y a dans ma tête, ce que ressent mon corps... que le monde est une invention de mon imagination, qu'on vit tous dans la Matrice... A un moment donné il faudra bien avancer; et où avancer? Mon corps est un premier élément de réponse... Sinon je reste au lit pour être sur de ne rien faire et de ne pas me tromper. 

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui et non. Là le gars se fait tromper son cerveau, son corps réagi suite à cette tromperie. Mais dès lors où il n'y a pas un professeur qui fait des expériences sur moi, où je suis seul, tranquille, à l'écoute, peu de chance (mais je ne dis pas que c'est impossible) que mon corps me mente.

 

Ce qu'il faut retenir de cette vidéo et cela me semble important, c'est le pouvoir de la pensée sur le corps.

Il n'y a pas besoin d'un professeur pour vivre cette expérience, à un niveau plus discret chacun de nous la vit des dizaines de fois par jour sans s'en rendre compte.

Je le redis, le corps ne ment pas, il transmet ce qu'une voix parlant d'ailleurs lui dit, et comme il est docile, il le croit. De toutes façons il n'est pas "équipé" pour remettre en question les messages "qu'on" lui demande de transmettre.

il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

Reste que si je ne peux pas me fier à mes propres sensations, alors je ne peux me fier à rien. En suivant Descartes (je peux douter de tout sauf que je doute) on pourrait nier le reste comme ce qu'il y a dans ma tête, ce que ressent mon corps... que le monde est une invention de mon imagination, qu'on vit tous dans la Matrice... A un moment donné il faudra bien avancer; et où avancer? Mon corps est un premier élément de réponse... Sinon je reste au lit pour être sur de ne rien faire et de ne pas me tromper. 

Évidement que je ne peux pas être d'accord avec ces mots mis en gras.

je ne peux pas me fier à mes sensations sans les vérifier, c'est une des fonctions de la conscience.

Les animaux savent le faire et le font, une sensation n'est pas une "vérité", la vérité est ailleurs, et il faut aller la chercher.

Je ne vois pas d'autre chemin qui me promette d'avancer que celui de la conscience.

Celui de la croyance me fait toujours reculer.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Don Juan a dit :

Ce qu'il faut retenir de cette vidéo et cela me semble important, c'est le pouvoir de la pensée sur le corps.

Il n'y a pas besoin d'un professeur pour vivre cette expérience, à un niveau plus discret chacun de nous la vit des dizaines de fois par jour sans s'en rendre compte.

Je le redis, le corps ne ment pas, il transmet ce qu'une voix parlant d'ailleurs lui dit, et comme il est docile, il le croit. De toutes façons il n'est pas "équipé" pour remettre en question les messages "qu'on" lui demande de transmettre.

Je crois qu'il y a une interdépendance, je ne suis pas mon esprit contre mon corps, et mon esprit n'est pas le seul à avoir du pouvoir sur mon corps... Je ne crois pas au dualisme, je crois que le corps aussi a son pouvoir et on commence à parler d'un second cerveau en parlant du ventre et des bactéries qui y vivent. Plusieurs expériences mettent en avant un comportement qui serait lié à ces bactéries plutôt qu'au cerveau... Je pense encore à notre instinct qui nous pousse à vouloir manger tel ou tel produit dont notre corps a besoin. 

il y a 12 minutes, Don Juan a dit :

Évidement que je ne peux pas être d'accord avec ces mots mis en gras.

je ne peux pas me fier à mes sensations sans les vérifier, c'est une des fonctions de la conscience.

Les animaux savent le faire et le font, une sensation n'est pas une "vérité", la vérité est ailleurs, et il faut aller la chercher.

Je ne vois pas d'autre chemin qui me promette d'avancer que celui de la conscience.

Celui de la croyance me fait toujours reculer.

Ok, scientifiquement dans ce cas... Imaginons qu'après un deuil tu décides partir en voyage au Sri Lanka, sur place tu te sens bien. Comment tu vérifie si tu es en accord avec toi même? Es tu en fuite ou es tu vraiment à ta place? 

On est pas vraiment dans une quête de vérité, juste une vérité de soi même... J'aime le riz, j'aime le ski, j'aime nager... Est ce que mon corps me mens?

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je crois qu'il y a une interdépendance, je ne suis pas mon esprit contre mon corps, et mon esprit n'est pas le seul à avoir du pouvoir sur mon corps... Je ne crois pas au dualisme, je crois que le corps aussi a son pouvoir et on commence à parler d'un second cerveau en parlant du ventre et des bactéries qui y vivent. Plusieurs expériences mettent en avant un comportement qui serait lié à ces bactéries plutôt qu'au cerveau... Je pense encore à notre instinct qui nous pousse à vouloir manger tel ou tel produit dont notre corps a besoin. 

Oui, il y a bien une interdépendance. Le capitaine d'un navire a besoin de toutes ses facultés mentales pour trouver la bonne route, mais il doit aussi pouvoir compter sur un corps répondant à ce qu'il attend de lui, le corps ne trouvera pas la route, ça c'est clair. Cette interdépendance n'est pas égale, un corps ne rendra pas un esprit malade si l'esprit veut et sait lui résister, un esprit rendra un corps malade, celui-là ne saura pas lui résister.

il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ok, scientifiquement dans ce cas... Imaginons qu'après un deuil tu décides partir en voyage au Sri Lanka, sur place tu te sens bien. Comment tu vérifie si tu es en accord avec toi même? Es tu en fuite ou es tu vraiment à ta place? 

On est pas vraiment dans une quête de vérité, juste une vérité de soi même... J'aime le riz, j'aime le ski, j'aime nager... Est ce que mon corps me mens?

Franchement ? On est presque toujours en fuite et cela ne pose pas de problème. Ce qui peut poser un problème est la négation dans laquelle on s'installe pour ne pas voir que c'est une fuite.

Une fois que l'on sait que l'on fuit, que l'on sait pourquoi l'on fuit, que l'on sait ce à quoi l'on veut échapper, à cet instant même on tient les cartes de la décision unifiée en nous-même.

 

Rajout : à cet instant où nous parlons, tout ce que je vais pouvoir exprimer se fera au cœur d'une fuite éperdue.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 24 minutes, Don Juan a dit :

Oui, il y a bien une interdépendance. Le capitaine d'un navire a besoin de toutes ses facultés mentales pour trouver la bonne route, mais il doit aussi pouvoir compter sur un corps répondant à ce qu'il attend de lui, le corps ne trouvera pas la route, ça c'est clair. Cette interdépendance n'est pas égale, un corps ne rendra pas un esprit malade si l'esprit veut et sait lui résister, un esprit rendra un corps malade, celui-là ne saura pas lui résister.

Le corps ne trouvera pas sa route, cependant la tête est aussi au service du corps... C'est lui qui a faim, qui a soif, qui a besoin de sexe ou de sentiments, et c'est une demande faite au cerveau: voilà où on veut aller, débrouille toi pour y arriver. Ainsi le cerveau est aussi subordonné aux besoins corporels... "Demande à la dame où sont les toilettes sinon je relâche tout... et demande lui son numéro de téléphone pour ce soir." 

Et lorsque le corps n'a pas ce qu'il veut, et lorsque le cerveau ne lui trouvé ni son objet original (du sexe avec la jolie blonde) ni son objet secondaire (une photo de la jolie blonde, du sport, de la musique...) L'esprit tombe malade: je suis nul, je sais rien faire, je ne plais à personne, personne ne veut de moi... 

 

il y a 29 minutes, Don Juan a dit :

ranchement ? On est presque toujours en fuite et cela ne pose pas de problème. Ce qui peut poser un problème est la négation dans laquelle on s'installe pour ne pas voir que c'est une fuite.

Une fois que l'on sait que l'on fuit, que l'on sait pourquoi l'on fuit, que l'on sait ce à quoi l'on veut échapper, à cet instant même on tient les cartes de la décision unifiée en nous-même.

 

Rajout : à cet instant où nous parlons, tout ce que je vais pouvoir exprimer se fera au cœur d'une fuite éperdue.

Je crois que la fuite est un point de vu... Prenons la mythologie bouddhiste: Siddhârta découvre le vrai monde et quitte le simulacre de sa vie, il quitte son royaume, ses parents, femme et enfants pour rejoindre les ascètes... fuite ou réconciliation avec soi même? 

Puis en écoutant un musicien jouer il quitte les ascètes pour trouver la voix du milieu... fuite ou réconciliation avec soi même? 

 

J'avais cette pensée sur une passerelle un jour... la rivière filait en dessous. En amont je regardais les choses qui m'arrivaient, en aval je regardais les chose qui me quittaient... Il n'y avait en réalité ni fuite ni avancée, ou plutôt les deux en parfaite et paradoxale fusion.

On échappe au connu, mais on avance dans l'inconnu. N'est ce pas tout simplement vivre? Que dirait on d'une personne qui n'a jamais fuit? Qu'il est courageux? Qu'il est courageux de rester avec cette femme qu'il n'aime pas, de perdre son temps avec des amis qui n'en sont pas, de faire un métier qu'on a choisi pour lui? 

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 937 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Le corps ne trouvera pas sa route, cependant la tête est aussi au service du corps... C'est lui qui a faim, qui a soif, qui a besoin de sexe ou de sentiments, et c'est une demande faite au cerveau: voilà où on veut aller, débrouille toi pour y arriver. Ainsi le cerveau est aussi subordonné aux besoins corporels... "Demande à la dame où sont les toilettes sinon je relâche tout... et demande lui son numéro de téléphone pour ce soir." 

Et lorsque le corps n'a pas ce qu'il veut, et lorsque le cerveau ne lui trouvé ni son objet original (du sexe avec la jolie blonde) ni son objet secondaire (une photo de la jolie blonde, du sport, de la musique...) L'esprit tombe malade: je suis nul, je sais rien faire, je ne plais à personne, personne ne veut de moi... 

 

Je crois que la fuite est un point de vu... Prenons la mythologie bouddhiste: Siddhârta découvre le vrai monde et quitte le simulacre de sa vie, il quitte son royaume, ses parents, femme et enfants pour rejoindre les ascètes... fuite ou réconciliation avec soi même? 

Puis en écoutant un musicien jouer il quitte les ascètes pour trouver la voix du milieu... fuite ou réconciliation avec soi même? 

 

J'avais cette pensée sur une passerelle un jour... la rivière filait en dessous. En amont je regardais les choses qui m'arrivaient, en aval je regardais les chose qui me quittaient... Il n'y avait en réalité ni fuite ni avancée, ou plutôt les deux en parfaite et paradoxale fusion.

On échappe au connu, mais on avance dans l'inconnu. N'est ce pas tout simplement vivre? Que dirait on d'une personne qui n'a jamais fuit? Qu'il est courageux? Qu'il est courageux de rester avec cette femme qu'il n'aime pas, de perdre son temps avec des amis qui n'en sont pas, de faire un métier qu'on a choisi pour lui? 

Je pense qu'on touche à une limite, alors je vais décider de fuir.

Juste une chose, le corps n'a pas besoin de sexe ou de sentiment.

Merci pour cet échange.

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