La liberté est-elle cousue d'impuissance?

La liberté se trouve-t-elle dans la limitation du pouvoir individuel en faveur du bien-être collectif? 

Si oui, ce collectif ne se cantonne-t-il qu'à l'humanité?

Oui ou non, pourquoi?

il y a 21 minutes, sirielle a dit :

La liberté se trouve-t-elle dans la limitation du pouvoir individuel en faveur du bien-être collectif? 

Pour vous liberté, pouvoir individuel, bien-être collectif, qu’elle est votre définition et votre perception de ces trois adjectifs ?

Si vous ne précisez pas exactement votre pensée sur ce que vous entendez vous-mêmes par l’usage de ces mots, vous risquez de ne pas avoir beaucoup de réponse à vos interrogations ?

il y a 4 minutes, Enchantant a dit :

Pour vous liberté, pouvoir individuel, bien-être collectif, qu’elle est votre définition et votre perception de ces trois adjectifs ?

Si vous ne précisez pas exactement votre pensée sur ce que vous entendez vous-mêmes par l’usage de ces mots, vous risquez de ne pas avoir beaucoup de réponse à vos interrogations ?

Pour clarifier: La liberté passe-t-elle à votre avis par l'interdit? Et par extension la liberté non-humaine est-elle secondaire?

il y a 2 minutes, sirielle a dit :

Pour clarifier: La liberté passe-t-elle à votre avis par l'interdit? Et par extension la liberté non-humaine est-elle secondaire?

C'est selon ta perception en fait... C'est un peu comme si tu te demandais ce qu'était une seconde dans un univers où il n'y a pas de temps ou personne ne compte le temps. Peut être que là maintenant tu "utacrines" c'est un mot nouveau pour exprimer un concept qui n'existe pas sans son opposé "l'otacrine". Tu es sans doute libre aujourd'hui parce que tu n'as ni contrainte ni interdit, mais tu ne le sais pas. 

il y a 6 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est selon ta perception en fait... C'est un peu comme si tu te demandais ce qu'était une seconde dans un univers où il n'y a pas de temps ou personne ne compte le temps. Peut être que là maintenant tu "utacrines" c'est un mot nouveau pour exprimer un concept qui n'existe pas sans son opposé "l'otacrine". Tu es sans doute libre aujourd'hui parce que tu n'as ni contrainte ni interdit, mais tu ne le sais pas. 

Je suis pourtant à présent libre d'obéir à mes propres interdits (Ce qui n'est pas si évident que l'on pourrait en préjuger.)... Car ces interdits sont assez raisonnables et adaptables pour baliser mes actions, et ainsi les valoriser.

Je suis libre aussi de pouvoir réaliser ce à quoi je me dois, aussi pénible que ce soit...

La liberté est-elle cousue d'impuissance ? 

Oui c bien ça le drame. Je ne suis pas le maître du monde. Juste un voleur anonyme qui use de son petit pouvoir circonstanciel  sur l'être. Un jouisseur limité de naissance et qui pourtant veux tout  La castration  une absence encombrante et incompréhensible pour le bébé à maman.  Et j'en passe des meilleurs. Je ne dirais pas que la liberté c de la merde mais je dirais que ça participe bien. Mais c le chemin. Amen. 

Je ne suis pas dieu. Et merde! 

il y a 49 minutes, sirielle a dit :

Je suis pourtant à présent libre d'obéir à mes propres interdits (Ce qui n'est pas si évident que l'on pourrait en préjuger.)... Car ces interdits sont assez raisonnables et adaptables pour baliser mes actions, et ainsi les valoriser.

Je suis libre aussi de pouvoir réaliser ce à quoi je me dois, aussi pénible que ce soit...

Et en même temps "ses propres interdits"... tu as à la base la liberté de fabriquer tes propres interdits. Tu t'interdis de manger des bonbons la semaine, tu t'interdis d'aller faire du shoping seule, tu t'interdits d'utiliser le wok pour faire cuire des steaks hachés... Autant ne pas se mettre d'interdit tout court, tu en es libre aussi. 

C'est toi qui décides de ta vie et de la pénibilité que tu es prête à y mettre... 

il y a une heure, sirielle a dit :

Pour clarifier: La liberté passe-t-elle à votre avis par l'interdit? Et par extension la liberté non-humaine est-elle secondaire?

S’il y a pas d’interdit la liberté n’existe plus.  la liberté permet justement de faire un choix ,  le choix de ne pas faire Peut il être  appelé interdit ? . Si oui elle passe par l’interdit.

il y a 54 minutes, Crabe_fantome a dit :

Et en même temps "ses propres interdits"... tu as à la base la liberté de fabriquer tes propres interdits. Tu t'interdis de manger des bonbons la semaine, tu t'interdis d'aller faire du shoping seule, tu t'interdits d'utiliser le wok pour faire cuire des steaks hachés... Autant ne pas se mettre d'interdit tout court, tu en es libre aussi. 

C'est toi qui décides de ta vie et de la pénibilité que tu es prête à y mettre... 

Non je ne suis pas libre de ne pas me mettre d'interdit car mon psychisme me contraint au filtrage. 

Je ne suis pas libre non plus de me passer d'interdits nécessaires, car sans eux, je nuis à mon progrès, je le détruis. 

Me détruire n'est pas ma liberté contextuellement, ce n'est qu'un pouvoir. Un pouvoir m'étant pourtant accessible à moi aussi, mais qui n'est non pas ma liberté, seulement ma capacité d'anéantir ma liberté. 

Si je choisis de m'adapter, d'une façon ou d'une autre, à un monde imparfait c'est parce que c'est ça ou pire. Le choix reste donc limité.

Je ne suis pas libre de détruire une vie animale ou végétale à mon gré. La bêtise n'est pas la liberté, elle est la faiblesse et l'abus de pouvoir.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

La liberté se trouve-t-elle dans la limitation du pouvoir individuel en faveur du bien-être collectif? 

Si oui, ce collectif ne se cantonne-t-il qu'à l'humanité?

Oui ou non, pourquoi?

Bien souvent, ce qui se fait au nom d'un bien être collectif se fait en réalité pour le bien être de quelques uns, et ce qui se fait au nom du bien être individuel permet souvent d'accroître le bien être collectif. Ma conviction, c'est qu'on discerne mieux la collectivité dans la singularité que dans la globalité. Et cette singularité n'est pas humaine à mon sens, c'est la singularité du monde.

il y a 46 minutes, sirielle a dit :

Non je ne suis pas libre de ne pas me mettre d'interdit car mon psychisme me contraint au filtrage. 

Je ne suis pas libre non plus de me passer d'interdits nécessaires, car sans eux, je nuis à mon progrès, je le détruis. 

Me détruire n'est pas ma liberté contextuellement, ce n'est qu'un pouvoir. Un pouvoir m'étant pourtant accessible à moi aussi, mais qui n'est non pas ma liberté, seulement ma capacité d'anéantir ma liberté. 

Si je choisis de m'adapter, d'une façon ou d'une autre, à un monde imparfait c'est parce que c'est ça ou pire. Le choix reste donc limité.

Je ne suis pas libre de détruire une vie animale ou végétale à mon gré. La bêtise n'est pas la liberté, elle est la faiblesse et l'abus de pouvoir.

 

Ton psychisme n'est pas un petit bonhomme qui vit dans ta tête, ton psychisme est toi, il fait parti de toi...

C'est toujours ta liberté qui te fait d'abord croire et ensuite choisir qu'il te faut progresser et comment progresser à travers des interdits que tu te mettrais toi même... Une drôle de manière de progresser mais c'est finaud: je vais m'interdire de mettre ma chaussette gauche avant la droite, et ainsi j'aurais l'impression de progresser en respectant mon interdit... C'est finaud mais fourbe parce que tu ne progresses pas en réalité.

Mon impression est que tu te mets beaucoup trop la pression avec des concepts et qu'ensuite tu n'arrives plus à les gérer et tu finis par te laisser déborder. 

Le monde n'est pas imparfait, le monde est telle qu'il est. Ni toi ni moi n'avons la sagesse requise pour juger le monde. Il y a des Hommes qui tuent, il y a des Hommes qui sauvent des vies... il y a des Hommes qui font ce qu'ils peuvent en attendant leur mort. Ton adaptation est purement sociale: accepter les codes "bonjour, une baguette s'il vous plait, merci, bonne journée"... ce n'est pas très difficile. Une fois chez toi tu es libre de mépriser ta boulangère imparfaite et sa petite vie minable à faire du pain pour un monde de merde. Mais qui serais tu si tu étais vraiment comme ça? 

Viens te vautrer dans un peu de bêtises, portes des crocs pour le fun une fois par an, arrêtes de te raser le minou pendant les prochaines semaines, accepte cette part de médiocrité qu'on a tous en nous parce que tu vas nous faire un burn out avec tes principes qui te bouffent la vie. 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ton psychisme n'est pas un petit bonhomme qui vit dans ta tête, ton psychisme est toi, il fait parti de toi...

C'est toujours ta liberté qui te fait d'abord croire et ensuite choisir qu'il te faut progresser et comment progresser à travers des interdits que tu te mettrais toi même... Une drôle de manière de progresser mais c'est finaud: je vais m'interdire de mettre ma chaussette gauche avant la droite, et ainsi j'aurais l'impression de progresser en respectant mon interdit... C'est finaud mais fourbe parce que tu ne progresses pas en réalité.

 

Mon impression est que tu te mets beaucoup trop la pression avec des concepts et qu'ensuite tu n'arrives plus à les gérer et tu finis par te laisser déborder. 

Le monde n'est pas imparfait, le monde est telle qu'il est. Ni toi ni moi n'avons la sagesse requise pour juger le monde. Il y a des Hommes qui tuent, il y a des Hommes qui sauvent des vies... il y a des Hommes qui font ce qu'ils peuvent en attendant leur mort. Ton adaptation est purement sociale: accepter les codes "bonjour, une baguette s'il vous plait, merci, bonne journée"... ce n'est pas très difficile. Une fois chez toi tu es libre de mépriser ta boulangère imparfaite et sa petite vie minable à faire du pain pour un monde de merde. Mais qui serais tu si tu étais vraiment comme ça? 

Viens de vautrer dans un peu de bêtises, portes des crocs pour le fun une fois par an, arrêtes de te raser le minou pendant les prochaines semaines, accepte cette part de médiocrité qu'on a tous en nous parce que tu vas nous faire un burn out avec tes principes qui te bouffent la vie. 

Ma liberté se trouve dans la répression. Je suis une femme haineuse, très attachée à ses valeurs, à l'innocence. Si je refuse cet état de fait je me détruis bêtement et attise les conflits. Si l'on me met trop de batons dans les roues la rancoeur a des conséquences. Je dois favoriser la paix par l'autodiscipline.

Je n'accepte pas les codes sociaux trop complaisants, associés par exemple à la malnutrition et son industrie, à la rigueur, je les tolère ou pas.

J'aime l'esthétique, c'est essentiel, je fais de mon corps une oeuvre, aucune négligence n'est souhaitable.

il y a 47 minutes, sirielle a dit :

Ma liberté se trouve dans la répression. Je suis une femme haineuse, très attachée à ses valeurs, à l'innocence. Si je refuse cet état de fait je me détruis bêtement et attise les conflits. Si l'on me met trop de batons dans les roues la rancoeur a des conséquences. Je dois favoriser la paix par l'autodiscipline.

Je n'accepte pas les codes sociaux trop complaisants, associés par exemple à la malnutrition et son industrie, à la rigueur, je les tolère ou pas.

J'aime l'esthétique, c'est essentiel, je fais de mon corps une oeuvre, aucune négligence n'est souhaitable.

 

Si tu veux vraiment être libre demandes toi d'où viennent tes colères et tes peurs. Là tu te fabriques une panoplie que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi... Tu fais de ton corps une oeuvre sans négligence, et tu t'appliques quand tu fais l'amour ou quand tu manges des gambas? C'est quoi cette vie d'hyper controle à te faire du mal pour rien (et à mon humble avis, mais je peux me tromper, à casser les couilles des gens autour de toi parce que tu ne peux pas te permettre d'avoir des gens médiocres à coté de toi)? 

Tu veux la vérité? Tu es attaché à un costume. La femme haineuse attachée à ses valeurs c'est ton costume de superhéros que tu t'es fabriqué pour tenter de cacher tes peurs. La vérité c'est que tu n'as plus besoin de ce costume, tu as besoin de lâcher prise et de vivre sans cette étau qui te sert le coeur 24/24.

Maintenant tu fais ce que tu veux, c'est ta liberté... souffrir avec tes fausses conventions ou être toi même le coeur léger. 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Si tu veux vraiment être libre demandes toi d'où viennent tes colères et tes peurs. Là tu te fabriques une panoplie que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi... Tu fais de ton corps une oeuvre sans négligence, et tu t'appliques quand tu fais l'amour ou quand tu manges des gambas? C'est quoi cette vie d'hyper controle à te faire du mal pour rien (et à mon humble avis, mais je peux me tromper, à casser les couilles des gens autour de toi parce que tu ne peux pas te permettre d'avoir des gens médiocres à coté de toi)? 

Tu veux la vérité? Tu es attaché à un costume. La femme haineuse attachée à ses valeurs c'est ton costume de superhéros que tu t'es fabriqué pour tenter de cacher tes peurs. La vérité c'est que tu n'as plus besoin de ce costume, tu as besoin de lâcher prise et de vivre sans cette étau qui te sert le coeur 24/24.

Maintenant tu fais ce que tu veux, c'est ta liberté... souffrir avec tes fausses conventions ou être toi même le coeur léger. 

Je ne mange pas de "gambas". Je suis végane. Je suis empathe. Je ne peux pas supporter trop de souffrance interne ou externe. Je favorise mon bien-être par une vie aussi saine que possible, sans trop de cruauté. C'est la seule voie envisageable pour moi. Ce n'est pas un choix, c'est une réalité. Je ne peux pas vivre autrement.

il y a 4 minutes, sirielle a dit :

Je ne mange pas de "gambas". Je suis végane. Je suis empathe. Je ne peux pas supporter trop de souffrance interne ou externe. Je favorise mon bien-être par une vie aussi saine que possible, sans trop de cruauté. C'est la seule voie envisageable pour moi. Ce n'est pas un choix, c'est une réalité. Je ne peux pas vivre autrement.

Du coup tu vis ultra bien ta vie, tu es heureuse, zen du matin au soir, le coeur léger H24, tes convictions te comblent de bonheur... tu vois, c'est pas compliqué le bonheur. Bonne continuation et je suis content pour toi que tu aies trouvé une voix pour être enfin heureuse  

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

Du coup tu vis ultra bien ta vie, tu es heureuse, zen du matin au soir, le coeur léger H24, tes convictions te comblent de bonheur... tu vois, c'est pas compliqué le bonheur. Bonne continuation et je suis content pour toi que tu aies trouvé une voix pour être enfin heureuse  

Merci, si j'étais malpolie je dirais que s'il n'y avait pas autant de rabat-joie, tout irait très bien, mais comme je ne le suis pas, je dirai que c'est déjà bien.

il y a 11 minutes, sirielle a dit :

Merci, si j'étais malpolie je dirais que s'il n'y avait pas autant de rabat-joie, tout irait très bien, mais comme je ne le suis pas, je dirai que c'est déjà bien.

Fais autre chose de ta vie que de chercher les rabats joie... tu ne changeras pas le monde, tu ne changeras pas les gens... Dans le dernier Spielberg le héros demande à un personnage ça lui fait quoi de fumer... l'autre lui répond que ça nous rappelle que tout est hors de contrôle, qu'on ne dirige rien et que ça n'a aucune importance. 

C'est ça la vie, ça n'a aucune importance... Je vais mourir, tu vas mourir, on va tous mourir... ça va rendre les gens qui restent un peu malheureux... et puis ces gens qui restent vont mourir et il n'y aura plus personne ni pour nous pleurer, ni pour se souvenir de nous... nous ne seront plus rien... Maintenant que ça ne t'empêche pas de continuer de te mettre des bâtons dans les roues... 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Fais autre chose de ta vie que de chercher les rabats joie... tu ne changeras pas le monde, tu ne changeras pas les gens... Dans le dernier Spielberg le héros demande à un personnage ça lui fait quoi de fumer l'autre lui répond que ça nous rappelle que tout est hors de contrôle, qu'on ne dirige rien et que ça n'a aucune importance. 

C'est ça la vie, ça n'a aucune importance... Je vais mourir, tu vas mourir, on va tous mourir... ça va rendre les gens qui restent un peu malheureux... et puis ces gens qui restent vont mourir et il n'y aura plus personne ni pour nous pleurer, ni pour se souvenir de nous... nous ne seront plus rien... Maintenant que ça ne t'empêche pas de continuer de te mettre des bâtons dans les roues... 

"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas." Charles Baudelaire

J'ai une incidence, aussi infime puisse-t-elle paraître, sur les évènements, sur les comportements et les idées, sur les destins, commme tant d'autres. Je m'efforce à ce qu'elle soit bénéfique au fond. La fausse modestie n'est pas l'humilité.

il y a 6 minutes, sirielle a dit :

"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas." Charles Baudelaire

J'ai une incidence, aussi infime puisse-t-elle paraître, sur les évènements, sur les comportements et les idées, sur les destins, commme tant d'autres. Je m'efforce à ce qu'elle soit bénéfique au fond. La fausse modestie n'est pas l'humilité.

 

Ni toi, ni moi, ni personne n'a d'incidence sur rien... T'as l'impression d'être balaise parce que tu as conseillé un pote? aidé une amie? changé une roue d'une grand mère en panne... dans 500 ans il n'y aura aucune trace de ça... C'est super que tu aies fais ça parce que ça aide les gens à l'instant T, mais n'en fais pas une montagne non plus. 

En fait je t'invite à emprunter un autre point de vu, celui où tu lâches un peu le guidon pour te laisser porter au grès du vent. Mais je vais m'appliquer le même conseil et accepter l'idée que je n'ai aucune incidence sur toi et que tu resteras accroché à ta panoplie pleine de valeurs, de contrôles et d'incidences sur l'avenir (pour éviter que tu te retrouves face au néant et à la vacuité de la vie).

Là où Baudelaire se trompe, c'est que le diable n'existe pas tout court. Il n'a pas besoin d'exister tant que l'Homme se fait du mal par lui même... On invente le diable parce qu'on ne comprend pas pourquoi il nous arrive des trucs qui nous font mal et pour éviter de regarder de plus près, de comprendre nos mécanismes psychiques, on entre dans le déni: le diable existe, il est rusé, il veut nous faire croire qu'il n'existe pas alors qu'il existe... et mes maux viennent de lui !!! 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ni toi, ni moi, ni personne n'a d'incidence sur rien... T'as l'impression d'être balaise parce que tu as conseillé un pote? aidé une amie? changé une roue d'une grand mère en panne... dans 500 ans il n'y aura aucune trace de ça... C'est super que tu aies fais ça parce que ça aide les gens à l'instant T, mais n'en fais pas une montagne non plus. 

En fait je t'invite à emprunter un autre point de vu, celui où tu lâches un peu le guidon pour te laisser porter au grès du vent. Mais je vais m'appliquer le même conseil et accepter l'idée que je n'ai aucune incidence sur toi et que tu resteras accroché à ta panoplie pleine de valeurs, de contrôles et d'incidences sur l'avenir (pour éviter que tu te retrouves face au néant et à la vacuité de la vie).

Là où Baudelaire se trompe, c'est que le diable n'existe pas tout court. Il n'a pas besoin d'exister tant que l'Homme se fait du mal par lui même... On invente le diable parce qu'on ne comprend pas pourquoi il nous arrive des trucs qui nous font mal et pour éviter de regarder de plus près, de comprendre nos mécanismes psychiques, on entre dans le déni: le diable existe, il est rusé, il veut nous faire croire qu'il n'existe pas alors qu'il existe... et mes maux viennent de lui !!! 

Il te manque alors la conscience de la responsabilisation. 

On n'est responsable de rien si l'on n'a de contrôle sur rien. C'est le principe de l'irresponsabilité, issue par exemple d'une maladie mentale.