Le défi lecture 2023

Le 14/04/2023 à 20:22, koadeg a dit :

@Cirilla

j’ai lu il y a quelques années « les chemins noirs ». Au vu des commentaires sur cet auteur, je pensais tomber sur une pépite. Et je me suis plantée ! J’ai trouvé beaucoup de mépris dans ses propos, beaucoup de phrases inutiles juste pour se la jouer. Une grosse déception. Je vais quand même essayer un autre livre au cours de ce défi pour me faire une idée plus précise. Mais vu ta critique, je commence à me demander si ma 1ere impression n’était pas la bonne. 
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J’ai attaqué le défi érotique. Je  celui qui a choisi ce thème. Je vais finir ce livre mais franchement un viol, pour moi, ce n’est pas de l’érotisme ! 

Oui effectivement, beaucoup de phrases inutiles. Et je trouvais que ça déviait beaucoup sur de nombreux autres sujets que son voyage, je me perdais vite et j'ai eu vite envie de finir le bouquin. En tout cas ce n'est pas le style d'écriture que j'aime mais c'était censé être philosophique de toute façon.... Après je n'irai pas jusqu'à déconseiller parce-que par exemple mon conjoint apprécie, lui, son écriture. Comme je l'ai dis, je reste intéressée à lire quelques autres de ses grandes oeuvres.

Mais en attendant il y a pleins d'autres livres que j'ai davantage envie de lire

Le 14/04/2023 à 20:22, koadeg a dit :

@Cirilla

j’ai lu il y a quelques années « les chemins noirs ». Au vu des commentaires sur cet auteur, je pensais tomber sur une pépite. Et je me suis plantée ! J’ai trouvé beaucoup de mépris dans ses propos, beaucoup de phrases inutiles juste pour se la jouer. Une grosse déception. Je vais quand même essayer un autre livre au cours de ce défi pour me faire une idée plus précise. Mais vu ta critique, je commence à me demander si ma 1ere impression n’était pas la bonne. 
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Ça me fait penser à Jacques Lanzmann, ex-directeur de "Lui" et parolier de Jacques Dutronc. C'était un grand voyageur et randonneur, et il a écrit beaucoup de bouquins inspirés de ses voyages, mais je n'ai jamais réussi à en lire un seul. Pourquoi romancer au lieu de raconter les choses simplement? Et surtout, une espèce de ton ironique, qui devient rapidement insupportable. Cela dit, je ne suis peut-être pas tombé sur les bons.

Pour Sylvain Tesson, je le connais comme animateur télé, mais je n'ai pas testé ses bouquins.

J’ai fini le guide du voyageur galactique, à mettre dans livre de science fiction.

Ça se lit vite, c’est déjanté et assez drôle. J’ai bien aimé 

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

3/5 défi « histoire vraie »

une ancienne voisine travaillait dans les pompes funèbres et nous avions parlé de ce livre, écrit par un employé d’une entreprise de pompes funèbres bretonnes. 
Il raconte les anecdotes qu’il a vécu ou qu’on lui a rapporté. Il a entrecoupé ses chapitres d’étymologies de mots rencontrés dans sa profession ainsi que des idées reçues. 
L’écriture est parfois celle d’un amateur mais cela reste un bon divertissement. Assez pour avoir ri ou être touché par certains passages. 

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Bon.. Il faudra que je revienne parler de ce que j'ai lu, ça fait un bail.

Pour le défi de la littérature espagnole j'avais pris : 

Bon je n'explique pas de quoi il est question, tout le monde a compris. C'est bien écrit traduit, et finalement ne sont pas sanglantes que les arènes. En parallèle sont disséquées la popularité, renommée, la fidélité, les interactions sociales entre milieux différents. C'est un bouquin assez riche. 

Défi maison dans le titre je crois

Huit lycéens d’une section Arts Appliqués ont l’habitude de faire la fête le samedi soir dans une maison de campagne isolée. Pour changer, l’un d’eux propose d’organiser une soirée frissons. Le but du jeu : effrayer les autres, et les faire boire. Mais avec des ados aussi créatifs, les bonnes blagues laissent bientôt la place à des mises en scène angoissantes. L’ambiance devient pesante. 

C'est...comment dire ? De la littérature jeunesse. L'idée n'était pas mauvaise, mais c'est tellement prévisible qu'on a juste hâte que ça se termine. 

Pour défi religion :

Ce roman vrai, puissant à couper le souffle, fait alterner le destin parallèle de deux gamines extraordinairement belles, séparées à l’âge de douze ans, et les témoignages d’outre-tombe de prostituées assassinées, pendues, lapidées en Iran.

Alors là c'est du 10/10. Comment décrire ce bouquin, c'est impossible. Oui, il est vraiment très puissant, bouleversant, et là, on a une auteur qui sait utiliser les mots justes, ce qui rend verbalisable tout un tas de choses qui sont difficiles à mettre en mots...

Pour Amérique du Sud

Après vingt ans d'ignorance puis de quête, Luz a enfin démêlé les fils de son existence. Elle n'est pas la petite-fille d'un général tortionnaire en charge de la répression sous la dictature argentine ; elle est l'enfant d'une de ses victimes. C'est face à son père biologique, Carlos, retrouvé en Espagne, qu'elle lève le voile sur sa propre histoire et celle de son pays.

Bon livre, dans la même veine que Mapuche/Caryl Ferey, tous ces bébés volés, ignoble. J'ai vu le week-end dernier un doc sur l'Espagne franquiste où la même chose a eu lieu et s'est prolongé bien après, beaucoup plus tard, sur des prétextes religieux.

1986, dans une ferme non loin de Pretoria. La famille Swart fait ses adieux à la matriarche, Rachel. Avant de mourir, Rachel a fait une promesse : léguer à Salome, leur domestique noire, la maison dans laquelle elle vit. Cette décision divise le clan et la solennité du deuil ne parvient pas à masquer les dissensions qui se font jour.

Brouillon, brouillon, brouillon... J'ai eu du mal à aller au bout, pas compris le booker. 

« Tu ne seras jamais aimée de personne. Tu m'as dit ça, un jour, mon père. Tu vas rater ta vie. Tu m'as dit ça, aussi.
De toutes mes forces, j'ai voulu faire mentir ta malédiction. »
Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père, ancien guide de montagne, décline, il entre dans les brumes de l'oubli.

Incisif, court, j'ai beaucoup aimé ce livre émouvant, je relirai Gaëlle Josse. 

Il a suffi d’une toute petite minute, et la vie de Madeline a basculé.
C’était une nuit de 1995, elle avait 17 ans et fêtait la nouvelle année. Que s’est-il passé dans cette salle de bains où elle s’était enfermée avec sa meilleure amie ? Vingt ans après, Madeline sort de prison. Personne n’a jamais su la vérité sur le drame de cette fameuse nuit. Elle a effectué sa peine jusqu’au dernier jour.

C'était pas mal, tourne page tranquille. Elle est bien cette Laurence Peyrin, il m'en reste plusieurs à lire d'elle.

Été 1986. David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de l’océan, dans le centre de vacances appartenant à l’employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus mystérieux et taciturnes. Puis alors que la semaine se termine, Julie disparaît.

Bon... J'ai un abonnement alors de temps en temps je tape dedans. Mais alors pour tomber sur des trucs qualitatifs, pfff.. C'est pas compliqué depuis que j'ai l'abonnement je n'ai eu qu'une seule véritable bonne surprise avec L'Eclaireur, le reste, oui bon.. Donc celui-là bah c'est un 

Tu vas au bout, déjà sans sauter de lignes c'est difficile, et puis à la fin tu te dis "ah ouais, tout ça pour ça..ok." 

Après la Catastrophe, les humains ont formé des clans pour tenter de survivre dans une nature hostile et glaciale. Malgré les difficultés de leur existence, Ilia, Neige et Aurore se lient d'amitié et se prennent à rêver d'un avenir meilleur.

Pour l'auteur. Littérature jeunesse, science fiction. Il est bien Ferey quand il écrit pour les jeunes. Moi j'ai trouvé ça cucul.. 

Ecrit par un homme politique :

L'affaire Dreyfus est une affaire d'État devenue par la suite un conflit social et politique majeur de la Troisième République, survenu en France à la fin du XIXe siècle autour de l'accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus, juif d'origine alsacienne, qui est finalement innocenté... Blackboulé aux élections générales de 1893, Clemenceau n'est plus rien. Ne jouissant d'aucune fortune personnelle, n'étant pas disposé à exercer son métier de médecin, le chef radical se consacre entièrement au journalisme. Son quotidien, La Justice, faisant faillite, il devient rédacteur à L'Aurore en 1897 où, à partir de novembre, il commence d'écrire sur l'Affaire. D'abord persuadé, comme Jaurès et tant d'autres, de la culpabilité de Dreyfus, regrettant même presque son abolitionnisme dans un article de 1895 qu'il aura l'honnêteté intellectuelle de placer au début du premier volume, Clemenceau est convaincu par Lucien Herr de l'irrégularité du procès de 1894. Dès lors, chaque jour, sa plume va grincer, écorcher, trancher dans le vif et sans répit. 

Alors ça, il faut se le goinfrer quand même hein. Je ne sais pas trop ce qui m'a pris là... Attention c'est un livre incroyable hein, évidemment, Clémenceau quoi, sa plume etc. Par contre c'est terriblement redondant. C'est écrit comme un journal alors c'est un peu normal, il livre ses réflexions en fonction de l'actualité du jour, et pour qui connaît l'affaire Dreyfus, que de "rebondissements"...

Il y a 3 heures, January a dit :

« Tu ne seras jamais aimée de personne. Tu m'as dit ça, un jour, mon père. Tu vas rater ta vie. Tu m'as dit ça, aussi.
De toutes mes forces, j'ai voulu faire mentir ta malédiction. »

J'ai un ami de ma mère qui faisait de l'astrologie, il a prédit que pour mon frère tout se passerait bien, et que pour moi ce serait compliqué, la vie. Le fait est, que tout se déroule comme il l'a dit, j'arrive pas à faire mentir sa prédiction.

@January

Je lis Bret Easton Ellis, son dernier, The Shards, et je suis pas convaincu, ça retrace ou invente le passé bi de Bret, ses fantasmes et ses expériences sexuelles dans les moindres détails, sur fond de menace de serial killer qui sévit, cette trame et même toute l'histoire, étant pour moi la métaphore de ce qu'il adviendrait au personnage si son orientation sexuelle était découverte. Tu me diras ce que tu en as pensé, quand tu auras décidé de lire ce roman.

Il y a 4 heures, Crève a dit :

 j'arrive pas à faire mentir sa prédiction

* bien sûr me concernant, je souhaite tout le bien à mon frère. 

Le silence et la colère de Pierre Lemaitre fini! Et déjà nostalgique de sa saga familiale (sauf de Genevieve, bien sûr, qui est détestable - mais bon, ça fait partie des émotions que le livre peut nous procurer). J'ai encore envie d'y retourner, dans les livres de Pierre Lemaitre... Je pense que je lirai plus tard "Au revoir là haut", adapté en film par Dupontel.

=> À rajouter dans 10. "Un livre paru en 2023". 4,5/5

Si possible déplacer l'Arabe du futur dans 31. "Un livre avec une couleur dans le titre" (Une jeunesse au Moyen-Orient - en rouge)

car je voudrais mettre dans 29. "Bande dessinée" la BD biographique Sống  (=vivant en vietnamien) de Hai-Anh et Pauline Guitton. 4,5/5

Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération.Réussira-t-elle à s’adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d’années ? Aujourd’hui, à l’aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l’Histoire encore très peu racontée.

Vous allez dire, encore un livre en lien avec le Vietnam, oui. C'est forcément une histoire qui me touche car c'est le type de projet que j'aurais aimé porter, de raconter l'histoire de ma famille sud-vietnamienne, arrivée en France à la fin des années 70 sous le statut de réfugié politique. J'aime beaucoup le fait que ce soit illustré en BD, ça se lit vraiment très bien! Et bravo à Pauline Guitton pour ce premier travail de storytelling pour une BD! Le seul bémol est que j'avais souvent du mal à savoir si on parlait de la fille, de la mère ou de la grand mère vu que la temporalité change régulièrement dans le livre. Mais je n'étais peut-être pas suffisamment concentrée?

Bon, ça commence à être dur dur de faire rentrer les lectures dans les catégories du challenge... Je n'arrête pas de repérer des livres hors challenge hehe. Prochain livre : Luca Di Fulvio, Le gag des rêves. J'ai hâte de découvrir cet auteur italien!

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Il y a 17 heures, Cirilla a dit :

Si possible déplacer l'Arabe du futur dans 31. "Un livre avec une couleur dans le titre" (Une jeunesse au Moyen-Orient - en rouge)

Mais il n'y a pas de couleur dans le titre, du coup je l'ai laissé en bd..

3/5 défi « littérature jeunesse »

tous ceux de ma génération ont en tête la chanson du générique « Esteban, Zia, Tao, les cités d’or… »

Bon ben on oublie ! Déjà, Tao n’existe pas. Esteban a 15 ans. Il vient d’obtenir son diplôme de cartographe et, en tant que tel, il est embauché sur un bateau en partance pour les colonies dans le but de ramener le maximum d’or. Sur le bateau, il rencontre le capitaine Mendoza. Il décide de l’accompagner à terre pour sa recherche des 7 cités d’or. Ils sont accompagnés de 3 musiciens, un écuyer, un prêtre et un guide, qui s’avérera être une guide de 13 ans, Zia. 
 

Le livre alterne le récit de cette quête de l’or et le procès d’Esteban, accusé de ne pas avoir donné la part d’or au roi. 

Ce livre est classé jeunesse mais à part le fait qu’il ait servi de base au dessin animé, je ne le trouve pas spécialement « jeunesse ».  Le livre parle surtout de cette fièvre de l’or qui change un homme jusqu’à le rendre prisonnier de sa passion. Mais il n’y a aucun souffle d’aventure. Le héros subit. Il n’y a rien de fantastique. Au contraire, c’est très terre à terre. D’un côté les blancs qui seraient prêt à tout pour de l’or, y compris raser des villages. Et les indiens qui réagissent différemment : se révoltent, ou essayent de cohabiter ou encore essayent d’en tirer parti. Mais à chaque fois, ils récoltent le mépris et généralement, ça fini mal pour eux. 
 

En tout cas, rien à voir avec la série animée et ses aventures épiques. Un bon moment de lecture mais qui sera vite oublié. 
 

Il y a 10 heures, January a dit :

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Mais il n'y a pas de couleur dans le titre, du coup je l'ai laissé en bd..

C'est le sous-titre du Tome 1 qui est en rouge... Mais si ça ne fonctionne pas alors on peut aussi le mettre dans histoire vraie. Comme ça je peux placer la BD Song.

Merci beaucoup

Je viens de commencer "Feu et sang" de G.R.R. Martin. En même temps je lis "Ravages", et j'achève le 11e "Agatha Raisin" ("l'Enfer de l'amour"). Et oui c'est comme ça, je suis incapable de lire un seul livre à la fois.

J'ai aussi relu la fin de "la Reine Margot". Quand même, quel écrivain ce Dumas (maintenant au Panthéon). Quand il a fait son film, Patrice Chéreau a sauté des passages entiers du roman - en particulier ce qui concerne les personnages des comtes de la Mole et de Coconnas -, faute de quoi le film aurait été encore plus long et bien plus violent. Ce qui ressort en particulier, c'est le caractère extraordinairement négatif de la reine-mère Catherine de Médicis, incontestablement une femme forte, mais sans doute l'un des personnages féminins les plus noirs de toute la littérature française. Est-ce historique? Hum, j'ai des doutes. De temps en temps Dumas ne se prive pas de souligner le caractère historique de tel fait ou telle déclaration, mais c'est quand même un roman. On a l'impression de voir à l'oeuvre une sorte de J.R. Ewing en jupons, tout le temps en train d'échafauder des machinations qui souvent lui retombent sur le nez, sauf que J.R. Ewing, dans la série, n'avait pas autant de morts sur la conscience... Le plus étonnant, c'est que même si Dumas ne se prive pas d'ajouter des détails douteux (le fameux livre de chasse empoisonné était-il réel?), le plus gros de l'histoire est vrai, et il a quand même fallu une hécatombe et une extraordinaire série de hasards pour que la dynastie des Valois s'éteigne et qu'Henri de Navarre arrive sur le trône de France sous le nom d'Henri IV et fonde la dynastie des Bourbons. Catherine de Médicis avait tout de même eu dix enfants de son mari Henri II, avant le décès accidentel de celui-ci lors d'un tournoi.

Il y a 13 heures, Gouderien a dit :

Je viens de commencer "Feu et sang" de G.R.R. Martin. En même temps je lis "Ravages", et j'achève le 11e "Agatha Raisin" ("l'Enfer de l'amour"). Et oui c'est comme ça, je suis incapable de lire un seul livre à la fois.

J'ai aussi relu la fin de "la Reine Margot". Quand même, quel écrivain ce Dumas (maintenant au Panthéon). Quand il a fait son film, Patrice Chéreau a sauté des passages entiers du roman - en particulier ce qui concerne les personnages des comtes de la Mole et de Coconnas -, faute de quoi le film aurait été encore plus long et bien plus violent. Ce qui ressort en particulier, c'est le caractère extraordinairement négatif de la reine-mère Catherine de Médicis, incontestablement une femme forte, mais sans doute l'un des personnages féminins les plus noirs de toute la littérature française. Est-ce historique? Hum, j'ai des doutes. De temps en temps Dumas ne se prive pas de souligner le caractère historique de tel fait ou telle déclaration, mais c'est quand même un roman. On a l'impression de voir à l'oeuvre une sorte de J.R. Ewing en jupons, tout le temps en train d'échafauder des machinations qui souvent lui retombent sur le nez, sauf que J.R. Ewing, dans la série, n'avait pas autant de morts sur la conscience... Le plus étonnant, c'est que même si Dumas ne se prive pas d'ajouter des détails douteux (le fameux livre de chasse empoisonné était-il réel?), le plus gros de l'histoire est vrai, et il a quand même fallu une hécatombe et une extraordinaire série de hasards pour que la dynastie des Valois s'éteigne et qu'Henri de Navarre arrive sur le trône de France sous le nom d'Henri IV et fonde la dynastie des Bourbons. Catherine de Médicis avait tout de même eu dix enfants de son mari Henri II, avant le décès accidentel de celui-ci lors d'un tournoi.

Et qu’est-ce que tu penses de Ravage ? 

il y a une heure, Crève a dit :

Et qu’est-ce que tu penses de Ravage ? 

La première partie est assez spéciale... Un Paris très bizarre, tel qu'il aurait été si les projets délirants de Le Corbusier (ici rebaptisé Le Cornemusier) avaient été réalisés. On sent quand même l'influence de l'époque (l'énorme consommation de litres de vin des ouvriers qui ont construit les lignes de train aérien!) et on discerne même çà et là, une touche de pétainisme, même si l'auteur est assez prudent pour ne pas évoquer le conflit et les affrontements politiques en cours. Ça a bien vieilli sur certains points, très mal sur d'autres! Et bien sûr, Barjavel pas plus que ses collègues de l'époque n'avait prévu l'ordinateur. Mais j'ai encore le plus gros du bouquin à lire.

Deux points étonnants : dans ce monde, il fait de plus en plus chaud (bien qu'on ne parle pas de réchauffement climatique); et l'élevage a presque disparu : les gens ne sont pas devenus végétariens, mais on "cultive" la viande de façon artificielle.

J’ai lu Alice au pays des merveilles. Je vais le mettre dans livre avec un prénom dans le titre. ( pourtant il aurait pu coller à plein d’autres thèmes) 

J’ai attaqué Justine ou les malheurs de la vertu, pour le thème livre érotique. J’en suis à un peu moins de la moitié, et ce que je peux dire c’est que c’est sale. Vraiment très particulier ses délires. 

Il y a 12 heures, Izanami a dit :

J’ai lu Alice au pays des merveilles. Je vais le mettre dans livre avec un prénom dans le titre. ( pourtant il aurait pu coller à plein d’autres thèmes) 

J’ai attaqué Justine ou les malheurs de la vertu, pour le thème livre érotique. J’en suis à un peu moins de la moitié, et ce que je peux dire c’est que c’est sale. Vraiment très particulier ses délires. 

Pourquoi t’as choisi celui-là ? Parce qu’on en a parlé avant ?

il y a 3 minutes, Crève a dit :

Pourquoi t’as choisi celui-là ? Parce qu’on en a parlé avant ?

Non j’ai pris le premier qui venait. Je l’avais déjà téléchargé sur la kindle quand vous en avez parlé. 

Je me suis dis que comme j’avais jamais lu du Sade c’était l’occasion.