Le défi lecture 2023

il y a 1 minute, January a dit :

Oui, 

et oui. 

 

Cool je les ajoute à ma liste. 

Je vais passer du monde onirique du Petit Prince au monde de Paris vers la fin de la Guerre de Cent Ans avec le Journal d'un bourgeois de Paris, dont l'auteur est anonyme et qui retrace le quotidien des Parisiens alors que la Guerre de Cent Ans fait rage dans le royaume, que le roi Charles VI est en train de perdre la raison et que les Anglais, qui occupe le nord du royaume, sont aux portes de la ville.

Ouvrage a ajouté dans "un fait historique".

Voilà j’ai lu Je reviens te chercher de Musso.

Bon ça va je m’attendais vraiment à pire au vu des réactions.

Après ça fait très feuilleton drama de l’après-midi sur m6 ou TF1. De la guimauve un peu moralisatrice.

Bref je ne pense pas que je relirais un de ses livres. 

Il y a 14 heures, Izanami a dit :

Voilà j’ai lu Je reviens te chercher de Musso.

Bon ça va je m’attendais vraiment à pire au vu des réactions.

Après ça fait très feuilleton drama de l’après-midi sur m6 ou TF1. De la guimauve un peu moralisatrice.

Bref je ne pense pas que je relirais un de ses livres. 

c'est celui que j'ai mis de côté parce qu'il était classé "voyage dans le temps" et que j'ai un petit faible pour  ce style. On verra ce que ça donne. Pour l'instant, je suis toujours en Espagne et le mystère s'intensifie. J'adore

(J'espère que Carlos Ruiz Zafon, espagnol, connu et décédé passera pour un classique de la littérature espagnole ?)

il y a 18 minutes, koadeg a dit :

(J'espère que Carlos Ruiz Zafon, espagnol, connu et décédé passera pour un classique de la littérature espagnole ?)

Oui ! 

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

"Sherlock Holmes et les Monstruosités du Miskatonic", de James Lovegrove.

James Lovegrove, dont j'ai déjà parlé ici, écrit à la fois des histoires de Sherlock Holmes classiques, et d'autres qui se déroulent dans le cadre du Mythe de Cthulhu. J'avais fait observer, à propos des "Ombres de Shadwell", que ce double "à la manière de" était une réussite... sauf que Sherlock Holmes est un personnage tellement puissant, qu'on sait bien qu'il n'a pas grand-chose à redouter même des créatures du Mythe, ce qui nuit au suspense.

L'auteur a dû se faire la même réflexion, et c'est ainsi que dans ce deuxième tome des "Dossiers Cthulhu" se trouve un très long récit d'un jeune Américain, qui a remonté le fleuve Miskatonic (cours d'eau imaginaire qui arrose la ville non moins imaginaire d'Arkham) dans le but de capturer des spécimens zoologiques peu communs (en fait, des créatures du Mythe). Sans atteindre le niveau des histoires de Lovecraft, je dois dire que ce récit est assez impressionnant. Tout cela, on s'en doute, finit très mal, mais le livre présente encore un retournement final étonnant. Tout compte fait, ce roman est bien meilleur que "les Ombres de Shadwell". 

Puisque je parle de Sherlock Holmes... Il suffit de se promener dans n'importe quelle librairie et de jeter un coup d'oeil au rayon "Policier" pour découvrir une abondance de romans consacrés à ce personnage et écrits par divers auteurs. L'énorme succès au cinéma, à la télévision, dans les jeux etc. des aventures de Holmes et Watson a pour conséquence que la fabrication de romans "holmésiens" devient une véritable industrie. Bien entendu, tous ces livres ne sont pas de la même qualité. Rappelons que Sherlock Holmes est d'abord le fruit de l'imagination d'un médecin écossais, sir Arthur Conan Doyle (1859-1930), et que le "canon" (les oeuvres originelles) ne comporte que quatre romans et cinq recueils de nouvelles, à lire en priorité pour ceux qui ne les connaissent pas. L'oeuvre de Conan Doyle compte d'ailleurs bien d'autres livres intéressants et moins connus.

(Ça peut aller sur la ligne "Un livre fantastique".)

J'ai fini ce matin : 

Pourquoi une épouse amoureuse, une mère aimante, décide-t-elle de disparaître ?
À 37 ans, Joanne mène une vie sereine à Modesto, jolie ville de Californie, en cette fin des années 1970. Elle a deux enfants, un mari attentionné, et veille sur eux avec affection.
Et puis… alors qu’elle rentre de la bibliothèque, Joanne est agressée. Un homme surgit, la fait tomber, l’insulte, la frappe pour lui voler son sac. Joanne s’en tire avec des contusions, mais à l’intérieur d’elle-même, tout a volé en éclats. Elle n’arrive pas à reprendre le cours de sa vie. Son mari, ses enfants, ne la reconnaissent plus. Du fond de son désarroi, Joanne comprend qu’elle leur fait peur.
Alors elle s’en va.

Waa. Là.. Je suppose avoir trouvé dans ce livre un écho particulier, il m'a touchée. Ce livre ne correspond pas au défi, mais c'est un bon roman, alors je voulais en parler ici, je le recommande. Pour les plus sensibles, vous aurez besoin de mouchoirs...

défi "classique de la littérature espagnole" Coup de 5/5

Décrit comme la suite de "l'ombre du vent", en fait, il le précède et peut se lire indépendamment.

Je trouve 2 parties dans ce livre. La 1ere, c'est la biographie de David Martin, de son plus jeune âge à ses 28 ans. Son enfance malheureuse entre une mère qui l'a abandonné et un père violent ; ses premiers écrits ; son amour pour les livres ; son adoration pour Cristina. En fait, cette première partie pose les personnages qui gravitent autour du jeune David. Puis vient la 2e partie, où on plonge directement en enfer. Une partie très sombre par rapport à la 1ere.

Ce livre, c'est une araignée. Il tisse sa toile gluante autour du héros et à travers lui, autour du lecteur. Parfois, c'est même trop. Je ne veux pas trop dévoiler le suspens. Tout est tellement enchevêtré. Mais parfois, les actions du héros me paraissent illogiques. Un peu comme "pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple". Mais l'histoire s'emboite si bien, les fils entourent la proie si insidieusement que tout fini par paraître normale.

Si je parle d'araignée, ce n'est pas anodin. Peut être qu'un lecteur "classique" ne s'en serait pas aperçu mais je suis profondément arachnophobe. Or, dans la 1ere partie, beaucoup de métaphores tournent autour de l'araignée (les nuages dans le ciel, la complexité d'un esprit, immobile comme une araignée, des araignées d'encre rampaient sur le papier....). Et puis l'intrigue remplace les métaphores, comme si celles ci n'étaient qu'une liste d'indices. Je ne sais pas si c'était volontaire mais j'ai vraiment trouvé ce style d'écriture brillant

Justement, l'écriture. Elle est magique. C'est un régal de le lire. Rien que cette phrase que j'ai trouvé magnifique "le visage buriné de souvenirs". Je trouve qu'en 2 mots, il y a toute une vie qui passe.

Dès ce que j'appelle la 2e partie, j'ai trouvé que le livre prenait une tournure plus fantastique pour revenir à un policier... jusqu'à la révélation des dernières pages !

Je vais avoir du mal à me détacher de ce livre. Le suivant aura un sacré défi à relever. Il peut faire parti de 4 catégories mais je l'ai pris pour "saga familiale". Cela faisait longtemps que je voulais le lire. J'espère qu'il ne me décevra pas (encore un livre de plus de 500 p !)

Le Ravenala, ou l'arbre du voyageur     de Jacques Perry

" Je n'ai jamais comprit les humains. Ils vieillissent parce qu'ils arrêtent de désirer, ils s'arrêtent parce qu'ils ce sont arrêté une première fois ? Parce qu'ils se connaissent trop ? Parce qu'ils ont honte d'êtres limités ?  Croient ils vraiment se connaitre et qu'elles sont leurs limites ? Ne savent ils pas qu'ils peuvent toujours les repousser ? "

 Je l'ai terminé hier soir, et je n'ai pas de mots..  Je suis à l’intérieur de cette histoire depuis les premières pages jusqu'au dernières.

Et quand je dis je suis, c'est que c'est mon histoire. Ah non pas la peine de vous précipiter sur l'ouvrage, je n'ai pas grandit dans les bois.

 C'est la manière que l'auteur à de décrire, ou plutôt de nous laisser percevoir ses ressentis qui ont déclenché en moi ce bonheur d'hêtre là au milieu des arbres.

Le Ravenala ou L'Arbre du voyageur est un roman de Jacques Perry, publié en 1976 par Albin Michel. Il a obtenu le Prix du Livre Inter en 1976.

@January peux tu le mettre dans la case idoine setup ?

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Fini la première partie de "L'anomalie" de Hervé Le Tellier. Jusque-là, remarquable, mais pas vraiment de la SF... sauf le dernier chapitre, avec lequel on entre dans l'inconnu - tout cela étant d'ailleurs amené avec beaucoup d'habileté. Si ça pouvait faire penser (vaguement) à quelque chose, c'est à la série "Manifest", mais uniquement parce que là encore, ça concerne les bizarreries des voyages aériens.

Le côté chiant du défi : choisir un livre et s'apercevoir qu'il rentre dans 2 cases

Crotte 

il y a 40 minutes, Kira a dit :

Le côté chiant du défi : choisir un livre et s'apercevoir qu'il rentre dans 2 cases

Crotte 

Te plains pas. Celui en cours il couvre au moins 5 défis et en plus il ne me plait pas 

(Amérique du sud, 1er livre, saga familiale, adaptation ciné, plus de 500 p, maison dans le titre…. et maintenant, livre que je n’ai pas envie de lire )

il y a 1 minute, koadeg a dit :

Te plains pas. Celui en cours il couvre au moins 5 défi et en plus il ne me plait pas 

(Amérique du sud, 1er livre, saga familiale, adaptation ciné, plus de 500 p, maison dans le titre…. et maintenant, livre que je n’ai pas envie de lire )

pardon c'est pas drôle, dans la case livre que je n'ai pas envie de lire, courage. Lire un livre à contre cœur, je ne saurais pas

Il y a 22 heures, Gouderien a dit :

Fini la première partie de "L'anomalie" de Hervé Le Tellier. Jusque-là, remarquable, mais pas vraiment de la SF...

si c'est pas de la sf, qu'est-ce que c'est ?

J’ai commencé Les Flamboyants de Patrick Grainville, prix Goncourt de 1976.

C’est.. un peu difficile à lire, beaucoup de description. Honnêtement je saute quelques lignes régulièrement car c’est parfois redondant.

Par contre c’est varié en vocabulaire. Ça a l’air assez déjanté, on verra par la suite. 
 

Il faut être vraiment concentré sinon on comprend rien. Le lire avec la télé à côté et les enfants et le mari qui piaillent c’est mort  ou alors faut que je mette des boules quies! 
 

Y’en a qui l’ont déjà lu ce bouquin? 

Il y a 3 heures, Crève a dit :

si c'est pas de la sf, qu'est-ce que c'est ?

La première partie c'est du roman normal, avec la présentation d'un tas de personnages (trop peut-être). Avec la deuxième partie, on rentre déjà plus dans le "bizarre"... J'adore la réunion des religieux de divers bords, pour discuter de la situation. Hervé le Tellier a vraiment beaucoup d'humour (et de vastes connaissances, ou une solide documentation).

défi lecture. Un livre de SF

"La plaie" de N. Henneberg, qui a inspiré Pierre Bordage pour sa trilogie de "la citadelle hyponiros", que j'ai donc relue. Mon père collectionnait les livres du Rayon Fantastique. Je suis tombée dessus dans une boutique de livre d'occasion, il y a quelques années et les similarités avec la trilogie de Bordage m'ont frappée. La violence, l'horreur, étendue à la conquête de l'univers. Planètes massacrées, populations réduites en esclavage, tout cela avec pour justification une nouvelle religion.

Je vous rassure, pas besoin d'essayer de trouver un livre dans l'édition originale. Babélio l'a réédité

https://www.babelio.com/livres/Henneberg-La-plaie/1222426

Un terrible accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s’être enfui de sa maison, l’adolescent qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant. Son père, aussi aimant qu’écorché, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l’hôpital.

C'est un roman bouleversant, décidément, deux livres deux pépites. J'ai du mal à me sortir "des jours brûlants".. Maintenant celui-là.. Dans le défi, "premier d'un auteur", et primé en plus, je suivrai l'auteur, pour moi, un futur grand. C'est un roman sur l'impossible, sur le pardon, l'auteur manie l'humour, l'ironie, le sarcasme et il est capable de conjuguer ombre et lumière avec beaucoup de brio. Il maîtrise le dialogue, on n'y pense pas mais c'est difficile, le dialogue.

Et en fait ce sera sûrement trois livres, trois pépites (inespéré) puisque j'arrive au bout de : 

À Londres, dans les années 1990. En rentrant de l’enterrement de son père, Kay réalise deux choses : elle n’a pas pu pleurer tant elle s’est sentie délivrée et jamais elle ne supportera la même fin de vie. C’est donc autour d’un verre qu’elle et son époux Cyril en viennent à sceller un pacte. Pas question de faire vivre à leurs proches leur inéluctable dépendance. C’est décidé, le jour de leurs quatre-vingts ans, ils partiront ensemble.

C'est du bon Shriver (comme d'habitude), décapant ! L'auteur explore toutes les versions possibles consécutives à cette décision, à un moment donné on verse même dans la science fiction, et elle maîtrise ! Un régal. 

Il y a 17 heures, Izanami a dit :

Y’en a qui l’ont déjà lu ce bouquin? 

Pas moi, et "grainville" me disait quelque chose mais en fait non, c'est un autre ou un nom qui ressemble, je ne connaissais pas Patrick Grainville. Il est prolifique pourtant ! 

Lien à jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Bon..ben j'vais prendre un Musso. Au point où j'en suis.

J'ai choisi "Parce-que je t'aime".