Montpellier : Ce simulateur vous met dans la peau d’une femme harcelée dans la rue

il y a 1 minute, Beebee a dit :

Quand ça commence par "Hey Mademoizelle" et que ça finit par " salope" parce que tu ne t'es pas retournée , si, c'est du harcèlement dit de rue.

 

Voilà c'est exactement ça 

Il y a eu une vraie volonté de certains députés notamment de créer un délit de harcèlement de rue quand une femme se sent en danger face à l'attitude d'un mec qui ne se contente pas d'un sifflet, sous l'appellation d'outrage à caractère sexuel.

il y a 2 minutes, Beebee a dit :

Quand ça commence par "Hey Mademoizelle" et que ça finit par " salope" parce que tu ne t'es pas retournée , si, c'est du harcèlement dit de rue.

 

 Non c'est une insulte 

à l’instant, doug1991 a dit :

 Non c'est une insulte 

 

 

Non un outrage. Jouer sur les mots n'a aucun sens. C'est pas une réunion de juristes. On parle de harcèlement de rue... mais les textes visent un outrage sexiste.

il y a 1 minute, doug1991 a dit :

 Non c'est une insulte 

 

 

Ah ben ça change tout… cool de se faire insulter ! 

il y a 2 minutes, doug1991 a dit :

 Non c'est une insulte 

 

 

Ça  sert à quoi de minimiser ce type d'agressions récurrentes, d'où la notion de harcèlement, en ce qui me concerne quand j'étais étudiante à Lyon et à Paris?

C'est une vraie question.

il y a 3 minutes, Elisa* a dit :

Ah ben ça change tout… cool de se faire insulter ! 

Recevoir une insulte ou avoir un gars qui t'attend tous les jours devant chez toi c'est un peu diffèrent

C'est comme recevoir une main aux fesses et se faire violer

il y a 3 minutes, Beebee a dit :

Ça  sert à quoi de minimiser ce type d'agressions récurrentes, d'où la notion de harcèlement, en ce qui me concerne quand j'étais étudiante à Lyon et à Paris?

C'est une vraie question.

Devenir correctement les choses ce n'est pas minimiser

il y a 7 minutes, doug1991 a dit :

Recevoir une insulte ou avoir un gars qui t'attend tous les jours devant chez toi c'est un peu diffèrent

C'est comme recevoir une main aux fesses et se faire violer

 

Et le mec qui suit une nana sur son trajet pour lui balancer des insanités devant les passants. Juste une insulte ? ou un véritable harcèlement ? 

pourquoi est-ce qu'il y a eu discussion sur la création d'un délit distinct, si finalement tout est couvert par le texte sur l'insulte. Il y a une différence entre deux automobilistes qui se balancent des "va te faire foutre connard" et une nana qui se retrouve sur plusieurs mètres avec un connard à ses basques qui la traite de pute, lui balance des insinuations sexuelles. Pas les mêmes faits, pas le même délit.

il y a 3 minutes, doug1991 a dit :

et se faire violer

et être violée.

Ce n'est pas la victime de viol qui fait l'action, elle l'a subie. La voix passive s'impose, grammaticalement parlant, dans ce cas.

il y a 7 minutes, doug1991 a dit :

Recevoir une insulte ou avoir un gars qui t'attend tous les jours devant chez toi c'est un peu diffèrent

C'est comme recevoir une main aux fesses et se faire violer

 

Mais c’est un début… d’une part, le harcèlement de rue commence par des insultes, de l’insistance et d’autre part, cela peut s’envenimer.

Je ne fais aucune comparaison et ne souhaite pas en rajouter mais n’accepte pas que l’on minimise, banalise comme tu le fais en te référant à des cas plus lourds, graves. 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Je ne fais aucune comparaison

mais la loi en fait.

Avec la loi dite Schiappa du 3 août 2018, l’infraction d’outrage sexiste figure à l’article 621-1 du Code pénal. Le texte définit comme constituant un outrage sexiste le fait « d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ».

Cette loi a justement été prise pour sanctionner ce que dans le langage courant on nomme "harcèlement de rue".

Ce n'est donc pas considéré comme une insulte.

Mais je reconnais mon erreur. Je parlais de délit. C'est une contravention.

il y a 9 minutes, Beebee a dit :

et être violée.

Ce n'est pas la victime de viol qui fait l'action, elle l'a subie. La voix passive s'impose, grammaticalement parlant, dans ce cas.

A sa décharge, je suis également le premier à faire l'erreur. Tu as parfaitement raison on est violé(e), on ne se fait pas violer.  Mais il n'y a pas toujours d'irrespect dans une mauvaise formulation. Je me trompe régulièrement.

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Mais c’est un début… d’une part, le harcèlement de rue commence par des insultes, de l’insistance et d’autre part, cela peut s’envenimer.

Je ne fais aucune comparaison et ne souhaite pas en rajouter mais n’accepte pas que l’on minimise, banalise en te référant comme tu le fais à des cas plus lourds, graves. 

Si ça envenime c'est une autre agression mais c'est rare ce que se transforme en harcèlement 

il y a 17 minutes, Manrak a dit :

A sa décharge, je suis également le premier à faire l'erreur. Tu as parfaitement raison on est violé(e), on ne se fait pas violer.  Mais il n'y a pas toujours d'irrespect dans une mauvaise formulation. Je me trompe régulièrement.

D'où ma remarque qui se voulait ni agressive ni accusatrice.

(j'essaie )

il y a 15 minutes, doug1991 a dit :

Si ça envenime c'est une autre agression mais c'est rare ce que se transforme en harcèlement 

Je précisais simplement que cela pouvait s’envenimer…  

Sous l’impulsion de Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, le gouvernement travaille actuellement sur un projet de loi qui prévoit d’introduire une nouvelle infraction pénale spécifique au harcèlement de rue : l’outrage sexiste. 

On a dès lors l’impression que le droit actuel ne prévoit rien contre ces propos et actes dégradants. Pourtant, le droit n’est pas si déficient face à ce problème. 

En pratique, ces faits de harcèlement de rue peuvent constituer trois infractions : l’injure à caractère sexiste, le harcèlement sexuel et l’agression sexuelle. 

L’injure sexiste : 

L’injure se définit comme une « expression outrageante, termes de mépris ou invective (…) »2. L’injure est une atteinte élémentaire à la dignité de la personne.  

Lorsque l’injure est proférée envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre, il s’agit d’une injure à caractère sexiste. Donc mesdames, quand vous êtes insultées de « sale pute » ou de « salope » dans la rue, sachez qu’il s’agit d’une infraction pénale pour laquelle les auteurs encourent jusqu’à 1 an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

ICI

Il y a 1 heure, Beebee a dit :

.....

J'ai pensé exactement la même chose à propos de l'intervention en question. 

Il y a 1 heure, Beebee a dit :

Parce qu'on n'est pas encore sorti des ronces.

C'est effarant et effrayant.