Crise existentielle de la quarantaine ?

La sagesse populaire dit qu’on traverse une crise existentielle entre 40 et 50 ans où les espoirs du moi de 20ans sont confrontés à la réalité du moi de 40ans avec les désillusions et déceptions qui vont avec.

et là on se pose des questions comme :quel est ma place dans ce monde ?suis je utile ?etc…des questions qui restent sans réponse.

cela fait longtemps que je fais ce travail d’introspection sans trouver de réponses,j’ai même tout changé dans ma vie (travail,lieu de vie) croyant que ça arrangerait mes interrogations mais après un moment elles reviennent toujours.peut-être que je me lasse vite et que j’ai besoin de changement régulier…je ne sais pas.j’ai cherché un travail utile à la société (comme à un moment donné technicien dans le matériel hospitalier) mais on se rends compte que finalement tous les métiers sont utiles aussi petit ou insignifiant soient-ils.

alors je me suis dis que peut-être le problème vient de ma vie mais en discutant avec un ami marrié et avec des enfants il m’a appris que lui aussi il se posait des questions et enviait mon parcours qui était fait d’aventures et de changement selon lui mais si tu choisis le changement tu renonce à la stabilité nécessaire à la construction d’une famille.dilemme dilemme!

y a des choix dans ma vie que je ne regrette pas, m’ayant fait vivre des choses que peu de gens peuvent se vanter d’avoir vécu,d’autres que je regrette et d’autres où je n’ai pas vraiment eut le choix.

peut être comme disait jacques brel faut il être beau et con à la fois pour vivre heureux.

voila c’était pour dire….rien du tout 

Alors, il y a la crise de la quarantaine ...

Ce matin, Facebook m'a remonté un post d'il y a 9 ans où je réclamais 20 ans de moins à livrer début juillet parce que 40 ans, c'était bien...

Et je trouve qu'en 9 ans, j'ai bien grandi parce que j'ai compris que vieillir c'était continuer à vivre et que si on veut, on peut en profiter intensément.

Gratitude à mes enfants, mes petits enfants, et tous les musiciens que j'aime et qui soignent mon arthrose en me faisant danser.

Pour moi la quarantaine ça a surtout été la prise de conscience que j'étais à mi-parcours de ma vie (en étant optimiste !). Auparavant je n'y pensais jamais, à présent que je viens de passer à la décade encore au-dessus, il n'y a quasi pas un jour où je ne pense pas à la mort et aux problèmes de santé liés à la vieillesse. Car entre 40 et 50 ans, on découvre soi-même les prémices de certains désagréments liés à l'âge, mais on assiste aussi au vieillissement, voire à la mort de ses parents. Cette perspective qui semblait si éloignée et réservée à des personnes que l'on a toujours eu la sensation de connaître "vieilles" (les grands-parents), devient soudain terriblement concrète. Je dois dire que ça change pas mal de choses. Avant j'avais plein de projets très (trop) ambitieux, et j'avoue qu'avoir à l'idée qu'à ma mort il n'en restera rien - quand bien même elle ne survient dans 25, 30 ans - ça grève assez fortement ma motivation. Si bien que je vis davantage au jour le jour, je me recentre davantage sur ces plaisirs immédiats, ces petites choses dont je peux me dire "c'est toujours ça de pris". C'est vraiment un changement profond de ma façon de voir la vie.

Pour ce qui est de tes questionnements et dilemmes, tu pourrais les ramener à des questions simples : de quoi as-tu envie maintenant, qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Et laisser les réponses guider des décisions. Et si elles ne viennent pas spontanément, t'interroger sur quels ont été, au cours des dernières années, les moments les plus marquants (positivement), ceux où tu t'es senti le plus épanoui. Les réponses peuvent t'apporter un éclairage sur tes aspirations profondes (sans le parasitage de la pression sociale) et, de là, la voie qui est la bonne pour toi.

Ce qui est sympa à savoir, c’est que la crise des 50 ans est encore pire…

Il y a t’il vraiment un âge pour des crises existentialistes ? 

La crise de la quarantaine... je crois que je suis en plein dedans.. lol.

Effectivement, on se pose des questions.

Effectivement, on fait des bilans.

Parfois, on peut agir et modifier certaines choses. Et pour cela, j'ai de la chance, car la vie m'a apprit - un peu à la dure - qu'il faut savoir se donner les moyens de ce que l'on veut obtenir. Je ne suis pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot, comme dirait ma grand-mère. Et c'est sans doute pour cela que l'on va déménager prochainement. Notre appartement actuel est top, mais il ne coche pas pas certaines cases - manque d'espace pour un bureau quand mon homme est en télétravail et manque cruel d'une pièce pour accueillir des visiteurs.
J'ai aussi prit la décision de modifier mon comportement et mon attitude par rapport à certaines personnes trop prompte à profiter de ma gentillesse, de ma générosité et du temps que je leur accorde (mon mari en fait d'ailleurs partie - en mode troisième enfant qui a en réalité toujours attendu que je m'occupe de lui comme si j'étais sa mère et qui a prit la mauvaise habitude de décharger ses responsabilités sur moi, me laissant ainsi toute la charge mentale liée à notre foyer).

Et parfois, malgré toute la bonne volonté du monde, il est des choses que l'on ne peut pas changer, pour lesquelles on a pas de marge de manœuvre. Et ce n'est pas grave, parce que la vie m'a apprit que le bonheur c'est aussi de savoir se satisfaire de ce que l'on a.

Pas de grand bouleversements dans ma vie, donc, malgré mes questionnements et certains bilans.
Pas d'envie de tout plaquer, d'aller soudain vivre ailleurs, différemment ou autre grand changement du même acabit.
Peut-être juste l'envie de me poser d'avantage, de revoir certaines priorités, de mieux m'entourer.
 

il y a une heure, Artelise a dit :

La crise de la quarantaine... je crois que je suis en plein dedans.. lol.

t'inquiètes ! dans un an j'arrive à celle 70...encore plus de questionnement qu'à 40;

tu as raison: à 40 ans, il faut faire un peu de ménage dans sa vie et son entourage, àa permet de continuer beaucoup plus confortablement et éviter les regrets, notemment supporter des choses ou des gens dont, finalement, on a pas besoin pour bien vivre.

Peut-être est-ce juste une question de "révélation" , de prise de conscience du "mi-âge", du temps qui presse, qui s'échappe et du fait que l'on se demande si ce peu de temps qui nous reste mérite d'être vivre comme nous le vivons à ce moment ?

Comme une urgence vitale de ne pas "gâcher" sa vie. Mais en fait, une fois mort, quelle importance ?

il y a 7 minutes, Petitpois a dit :

Comme une urgence vitale de ne pas "gâcher" sa vie. Mais en fait, une fois mort, quelle importance ?

J'aurais tout d'abord tendance à dire que, selon les croyances, ça pourra n'en avoir aucune ou, au contraire, une importance primordiale.

Ceci dit, je pense surtout que, indépendamment de nos croyances, c'est le chemin qui est important et non la destination. La vie est une maladie mortelle, on le sait ; la mort est notre destination finale à toutes et tous. Ce qui est important, donc, c'est la manière dont on chemine.
 

Par ailleurs, personnellement, je ne m'inquiète pas de savoir ce que je vais laisser derrière moi. J'espère juste que le jour où il sera temps pour moi de tirer ma révérence, ceux qui resteront garderont un bon souvenir de moi et que j'aurais eu le temps de transmettre ce que je désire transmettre à mes enfants en terme de valeurs et de confiance en soi. Quelqu'un de bien, juste quelqu'un de bien....

il y a 13 minutes, Artelise a dit :

Ce qui est important, donc, c'est la manière dont on chemine.

Mais important pourquoi ? pour qui ? ( les unes ou deux générations suivantes, en effet, peut-être)

On chemine comme l'on peut, et en faisant le moins de mal possible, oui, c'est mon chemin. Mais un chemin qui ne mène à rien, à part ta bonne conscience jusqu'à ton dernier souffle.

il y a 4 minutes, Petitpois a dit :

Mais important pourquoi ? pour qui ? ( les unes ou deux générations suivantes, en effet, peut-être)

ça, c'est si tu te poses la question de ce que tu laisses derrière toi. Comme si tu n'accordais d'importance à ta vie, comme si tu ne lui accordais de la valeur que dans l'éventualité de laisser une trace derrière toi.

Moi, je parle d'être et de vivre le moment présent. De ne pas se contenter de ne pas faire le mal, mais de chercher à faire le bien ; non pas simplement pour me donner bonne conscience, mais pour réellement essayer d'apporter du bonheur et du bien-être autours de moi. C'est cela pour moi qui est important : voir les gens heureux et épanouis autours de moi, c'est déjà une récompense en soi.

Je ne me souviens pas si j'ai fait attention à ce passage des 40 ans.

J'aime trop les découvertes, les moments présents qui ne sont pas la routine.

Entre les sorties, la photo, les rencontres, le forum, la famille, les amis, mes loisirs, et bien d'autres, je n'ai le temps de rien, mais c'est un plaisir quotidien.

Oui, cela se terminera, mais se dire que l'on en a bien profité est réconfortant !

Plus on vieillit et moins il reste de temps, ce qui est normal et le côté bizarre est de se dire, il me reste quoi ? 10, 20, 30 ans ??

Vite profitons-en !

Il y a 3 heures, Jim69 a dit :

Il y a t’il vraiment un âge pour des crises existentialistes ? 

Existent-elles pour tous? j'en doute...

Il y a 12 heures, micro-onde a dit :

La sagesse populaire dit qu’on traverse une crise existentielle entre 40 et 50 ans où les espoirs du moi de 20ans sont confrontés à la réalité du moi de 40ans avec les désillusions et déceptions qui vont avec.

et là on se pose des questions comme :quel est ma place dans ce monde ?suis je utile ?etc…des questions qui restent sans réponse.

cela fait longtemps que je fais ce travail d’introspection sans trouver de réponses,j’ai même tout changé dans ma vie (travail,lieu de vie) croyant que ça arrangerait mes interrogations mais après un moment elles reviennent toujours.peut-être que je me lasse vite et que j’ai besoin de changement régulier…je ne sais pas.j’ai cherché un travail utile à la société (comme à un moment donné technicien dans le matériel hospitalier) mais on se rends compte que finalement tous les métiers sont utiles aussi petit ou insignifiant soient-ils.

alors je me suis dis que peut-être le problème vient de ma vie mais en discutant avec un ami marrié et avec des enfants il m’a appris que lui aussi il se posait des questions et enviait mon parcours qui était fait d’aventures et de changement selon lui mais si tu choisis le changement tu renonce à la stabilité nécessaire à la construction d’une famille.dilemme dilemme!

y a des choix dans ma vie que je ne regrette pas, m’ayant fait vivre des choses que peu de gens peuvent se vanter d’avoir vécu,d’autres que je regrette et d’autres où je n’ai pas vraiment eut le choix.

peut être comme disait jacques brel faut il être beau et con à la fois pour vivre heureux.

voila c’était pour dire….rien du tout 

Alors pardon, je vais te paraître fort désagréable… mais ne serait-ce pas simplement la « morosite aiguë » qui touche pas mal de monde surtout depuis la pandémie ou un état de « dépression chronique » puisqu’apparemment ça fait pas mal de temps que tu sembles cogiter ? 

il y a 10 minutes, Morfou a dit :

Existent-elles pour tous? j'en doute...

Tu veux dire qu'il y a des personnes qui ne pensent jamais à leur fin ? Quelque soit le stade de leur vie !

Ben si c'est le cas et que ça existe, je les envie.

il y a 6 minutes, Petitpois a dit :

Tu veux dire qu'il y a des personnes qui ne pensent jamais à leur fin ? Quelque soit le stade de leur vie !

Ben si c'est le cas et que ça existe, je les envie.

Je pense qu'il y a des gens qui y pensent sans pour autant que ça débouche sur une "crise" quelconque.

ça doit être une question d'état d'esprit et / ou de culture, peut-être aussi d'éducation. (AMHA)
 

il y a 48 minutes, Petitpois a dit :

Tu veux dire qu'il y a des personnes qui ne pensent jamais à leur fin ? Quelque soit le stade de leur vie !

Ben si c'est le cas et que ça existe, je les envie.

J'en fais parti dans le sens où  le savoir, que ça arrivera fatalement un jour, ne m'empêche pas de vivre...et d'aimer ce que la vie me donne!

Il y a 2 heures, Petitpois a dit :

On chemine comme l'on peut, et en faisant le moins de mal possible, oui, c'est mon chemin. Mais un chemin qui ne mène à rien, à part ta bonne conscience jusqu'à ton dernier souffle.

Pour moi, justement, l'important, c'est le chemin, c'est à dire le moment où on est en vie.

Avant, on n'existait pas, après, on n'existera plus que dans le souvenir de certaines personnes, tant qu'elles mêmes seront en vie.

Notre cadeau, c'est le chemin entre les deux, où on peut profiter, à chaque instant, du bonheur d'être en vie...

il y a une heure, Petitpois a dit :

Tu veux dire qu'il y a des personnes qui ne pensent jamais à leur fin ? Quelque soit le stade de leur vie !

Ben si c'est le cas et que ça existe, je les envie.

J'ai passé une grand partie de ma vie à regretter des instants de mon passé, à craindre l'avenir...

Avec l'âge, des expériences "bousculantes" et surtout la rencontre de personnes sages et aidantes, j'ai appris à me concentrer sur le présent.

Bien sûr, je n'ai pas oublié mes souvenirs, je continue à avoir des projets, mais je ne laisse plus tout cela empiéter sur mon expérience ici maintenant.

L’idée de la mort qui arrive anime la pensée, tonifie la volonté de créer, et pilote la vie, en définitive. 
La mort est une muse qui engendre l’action et participe à la naissance de l’œuvre ,à la naissance  du vivant.