Jean Rustin

Connaissez-vous l’œuvre fascinante et dérangeante de Jean Rustin (1928-2013) ?

Je ne connaissais pas cet artiste-peintre et pour être sincère : son œuvre me dérange bien plus qu’elle ne me fascine. 
De la subjectivité de l’Art, j’éprouve carrément de la répulsion et de le frayeur envers ses toiles. 

Bouh que c'est moche! Heureusement encore qu'il ne peint pas des êtres humains!

J'ai regardé d'autres toiles de ce type sur Internet, c'est vraiment le genre : si vous vous sentez joyeux mais que vous avez envie de déprimer un grand coup, regardez ça! Pour tout dire : ce peintre n'est pas un joyeux drille.

Difficile de suspendre un tel tableau chez soi !

Même s'il peut-être fascinant de dérangement !

Hommes, femmes, enfants ou vieillards, corps las et flétris, parfois laids, ils sont tous enfermés dans un huis clos intime. Leur activité, le plus souvent, est réduite à l’expression la plus simple et sans détours de leur sexualité. L’homme ici, se trouve, sans autre procès, intégralement dépouillé, ramené à sa forme originelle. Les corps, drapés d’une effrayante nudité, tiennent la pause, dévoilent leurs chairs intimes, et s’exposent en suspens dans un autre espace-temps. Néanmoins, leur présence est vive et tenace : en témoigne le regard dénué de toute appréhension qu’ils plongent dans celui du spectateur, véritable centre d’attention du peintre. Et s’il cherche à exprimer l’extrême difficulté qu’éprouvent les hommes à échanger, à entretenir une relation, en évoquant la solitude et l’anxiété, devenues l’apanage de nos sociétés modernes, Jean Rustin réussit à instaurer un dialogue entre ses personnages et le public. Car sa peinture ne peut ni ne veut laisser indifférent. Que l’on soit séduit ou choqué, fasciné ou troublé, impossible d’y rester insensible ou de s’en détacher impunément<sp>; très vite, le besoin d’extérioriser ses propres sentiments se fait irrépressible.

ICI

il y a 13 minutes, Elisa* a dit :

Hommes, femmes, enfants ou vieillards, corps las et flétris, parfois laids, ils sont tous enfermés dans un huis clos intime. Leur activité, le plus souvent, est réduite à l’expression la plus simple et sans détours de leur sexualité. L’homme ici, se trouve, sans autre procès, intégralement dépouillé, ramené à sa forme originelle. Les corps, drapés d’une effrayante nudité, tiennent la pause, dévoilent leurs chairs intimes, et s’exposent en suspens dans un autre espace-temps. Néanmoins, leur présence est vive et tenace : en témoigne le regard dénué de toute appréhension qu’ils plongent dans celui du spectateur, véritable centre d’attention du peintre. Et s’il cherche à exprimer l’extrême difficulté qu’éprouvent les hommes à échanger, à entretenir une relation, en évoquant la solitude et l’anxiété, devenues l’apanage de nos sociétés modernes, Jean Rustin réussit à instaurer un dialogue entre ses personnages et le public. Car sa peinture ne peut ni ne veut laisser indifférent. Que l’on soit séduit ou choqué, fasciné ou troublé, impossible d’y rester insensible ou de s’en détacher impunément<sp>; très vite, le besoin d’extérioriser ses propres sentiments se fait irrépressible.

ICI

Bref, c'est un bon reflet de notre époque calamiteuse. Pour se changer les idées, faudra voir ailleurs.

Attiré par la laideur, il a dû être élevé dans un égout.

il y a 38 minutes, Talon 1 a dit :

Attiré par la laideur, il a dû être élevé dans un égout.

Franchement que l’on admire ou exècre son œuvre… 

Ce type d’assertion n’est pas du meilleur goût : elle provoque en moi un certain dégoût. 

question peintures dérangeantes, je préfère Clovis Trouille et Giger

C'est vraiment glauque et laid, je n'aime pas du tout !! Aucune envie de laisser s'attarder mon regard !!