il y a 7 minutes, Plouj a dit :

J'avoue que dans les moments actuels, il ne faudrait plus allumer sa TV, écouter les infos à la radio, ne pas échanger avec les gens sur des sujets ... presque tous.

Le moindre discussion part sur le désastre, la catastrophe, la morosité. Si on tente de ne pas trop vouloir prendre tout cela au sérieux, c'est que l'on a rien compris, on est un anti emphatique, un égoïste etc..

 

La majorité des gens dans la rue sont branchés, connectés, à l'affût.

Vivent les coachs, les applis, les "allo google", les influenceurs.  La crédulité se développe de plus en plus Ensuite ça pleure parce qu'on s'est fait avoir..

En fait tout dérange, on le voit dans les échanges sur le forum. Un sujet et il est rare qu'un membre ne vienne pas tout démolir rapidement, pour le plaisir.

Alors, on fait quoi ?

On reste positif ? A outrance ?

Je sais ce n'est pas celui-là dont il est spécialement question, quoi que ..

Mais tenter de ramener les gens à la raison, c'est du boulot

 

 

Ouais mais toi, tu as souvent écrit que tu n'avais pas d'empathie. Par conventions et expériences , tu crois savoir quoi dire. Et peut-être tu le sais. Mais sans empathie le "coeur" n'est pas là. Et ça se sent. Des réponses standards en plein positivisme. Ca marche ...ou pas.

il y a 5 minutes, Henri. a dit :

Nous avons tous un ego. Qu'on soit bien ou mal. Il ne faut pas oublier ça. L'ego de celui qui va mal entre en jeu autant que l'ego de celui qui va bien. L'ego de celui qui va mal est souvent plus exacerbé...

C'est bien possible en effet. Je ne sais pas trop.

il y a 1 minute, Henri. a dit :

Nous avons tous un ego. Qu'on soit bien ou mal. Il ne faut pas oublier ça.

Le mot "ego" m'évoque la blague de Coluche qui me fait toujours sourire intérieurement...

Dieu a dit, il y aura des hommes blancs, des hommes noirs, il y aura des hommes grands, des hommes petits. Il y aura des hommes beaux, des hommes moches et tous seront égaux, mais ça sera pas facile.

il y a 2 minutes, Petitpois a dit :

Ouais mais toi, tu as souvent écrit que tu n'avais pas d'empathie. Par conventions et expériences , tu crois savoir quoi dire. Et peut-être tu le sais. Mais sans empathie le "coeur" n'est pas là. Et ça se sent. Des réponses standards en plein positivisme. Ca marche ...ou pas.

Une grosse différence, je donne mon point de vue et je n'ai jamais dit que j'avais raison !

à l’instant, Enchantant a dit :

Le mot "ego" m'évoque la blague de Coluche qui me fait toujours sourire intérieurement...

 

Dieu a dit, il y aura des hommes blancs, des hommes noirs, il y aura des hommes grands, des hommes petits. Il y aura des hommes beaux, des hommes moches et tous seront égaux, mais ça sera pas facile.

 

Dans le même genre : Dans un  bus: "plus de racisme, on sera tous bleus "....Les bleus clairs devant, les bleus foncés derrière !

il y a 3 minutes, Plouj a dit :

Une grosse différence, je donne mon point de vue et je n'ai jamais dit que j'avais raison !

je dis juste que tu as souvent dit n'avoir aucune empathie et tu manifestes, très souvent, un positivisme avéré.

@Henri. l'ego de celui qui est bien..?   Tu peux développer ? Tu voudrais dire qu'il y a quelque chose de faussé ? d'artificiel, d'égoïste ? 

il y a 12 minutes, Petitpois a dit :

Mais sans empathie le "coeur" n'est pas là

Il y a des gens qui ont du mal avec ça. Justement à cause de toutes ces publications et cette vulgarisation à la con. On dirait qu'on te donne des cours de com, incroyable, et que tout le monde peut tendre la main avec des formules toutes faites !

Du coup bah, les difficultés de l'autre ça fait mal au bide de personne puisque tout ça est comme appris, et récité comme une leçon !  Ca vient pas des tripes, y a pas de vrais sentiments, on croit pas ce qu'on dit c'est du flan, tout le monde dit la même chose.. Tristesse. Et celui qui est mal bah, il reste avec ça quoi. Pas sûre que ce soit encore un bon traitement.

il y a 12 minutes, Petitpois a dit :

Et ça se sent.

Mais oui. Oui. 

il y a une heure, Enchantant a dit :

Groseille Trucmauche, vous illustrez parfaitement la forme bienpensante et « moraline » que vous dénoncez chez les autres par ailleurs.

En plus, vous en faite des tartines avec la longueur de votre fil, qu’on ne saisit plus très bien ce que vous voulez dire ou en venir au final ?

Un truc moche, c’est cela que vous voulez nous faire comprendre sans doute ? 

Vous devez faire erreur sur la personne, je suis peut-être ici le participant, en faisant le moins, de tartines de confiture et de cochonnailles, partisan du moindre effort, irrésolument rattrapé par sa réputation de mauvais payeur ... J'ai toujours pensé qu'étaler les limites de ses possibles, c'était du terrorisme psychologique, en plus d'une cruauté sans égal, l'apanage des spécialistes de la salle de torture, pensant qu'une caresse mal donnée, peut tout excuser, et que de prendre ses aises, de façon vulgaire et ostentatoire, comme si l'on allait mourir demain, il était avant toutes choses crucial, d'y mettre le prix, et par ailleurs, ses derniers vœux les plus chers, pour la postérité, je présume . En haut, de même qu'en bas, disaient les spirituels, je perçois alors les steaks hachés premier prix, vendus en boîte de 20, spécial familles nombreuses, faisant horreur à tout fins gourmets, à la santé diminuante, le seul moyen des laissés pour compte, de se lécher les babines, et la seule récompense, qu'il leur reste, dans ce monde de brutes . L'on identifie la bêtise, à l'optimisme insassiable, des éternels pessimistes, et aptes, à décourager les plus apathiques, des aspirants au bonheur . Les mots sont magiques, et les maîtres d'ouvrage, aptes à produire une féérie de toute merveille, dans l'emmerdement le plus manifeste, et je ne cesse jamais de m'en étonner de bon cœur . Au royaume des borgnes, les aveugles sont rois .

il y a 56 minutes, Out of Paprika a dit :

Les 4 accords toltèques prônent un peu ça aussi, ne voir que de l'amour partout (je shematise bien sûr). Croire ce qu'on voit, ne pas aller au-delà....

Une expérience assez connue et très simple. Demander à une personne d'observer attentivement une pièce pendant trente secondes et de compter le plus possible d'objets de couleur bleue. Le faire sortir, puis lui demander combien il a compté d'objets orange. Il n'en aura compté aucun. Pourtant tu en auras mis. Pourtant la personne aura observé attentivement la pièce et les aura vus. Mais son cerveau est concentré sur ce qu'on lui a demandé, le bleu, et n'aura pas calculé le orange. Tu vois ce que tu crois...

il y a 56 minutes, Out of Paprika a dit :

Je ne crois pas que ça fasse tant que ça imploser les gens avec un minimum d'esprit critique. Personne n'est obligé de lire ou tout écouter à la lettre, on en revient à la responsabilité individuelle. 

C'est souvent une responsabilité individuelle. Sinon, les mêmes causes donneraient toujours les mêmes effets...

Il y a 3 heures, January a dit :

Ca a toujours existé ce côté "les gens malheureux dérangent", je trouve juste qu'on arrive à des sommets. C'est devenu un tel réflexe "l'attitude positive", que ça finit par tout empoisonner. 

Combien de fois vous avez répondu "ça va" quand bien même ça n'allait pas ? Par convenance. Alors je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, mais systématiquement comme la société nous y encourage : non.  

Pour ma part, ce qui me dérange en France, c'est l'attitude négative chronique. Oui, on a le droit de le pas être au top, de temps en temps, mais ce qui m'empoisonne, pour reprendre ton expression, c'est ceux qui ne sont jamais au top. 

C'est vrai, quand je ne vais pas bien et qu'on me demande comment je vais, j'ai l'habitude de répondre que ça va. C'est simplement parce que je n'exprime pas mon "pas bien" auprès de tous. ça n'apporte rien aux gens, que je n'aille pas bien, je préfère le garder pour mes proches, pour qui ça aura un réel intérêt et qui, de ce fait, pourront m'épauler avec sincérité. 

Les gens malheureux ne dérangent pas, sauf s'ils le sont tout le temps ! 

il y a 15 minutes, Henri. a dit :

Une expérience assez connue et très simple. Demander à une personne d'observer attentivement une pièce pendant trente secondes et de compter le plus possible d'objets de couleur bleue. Le faire sortir, puis lui demander combien il a compté d'objets orange. Il n'en aura compté aucun. Pourtant tu en auras mis. Pourtant la personne aura observé attentivement la pièce et les aura vus. Mais son cerveau est concentré sur ce qu'on lui a demandé, le bleu, et n'aura pas calculé le orange. Tu vois ce que tu crois...

Bah non, tu comptes ce qu'on t'a demandé de compter 

il y a 10 minutes, Juliette-56 a dit :

(...) Les gens malheureux ne dérangent pas, sauf s'ils le sont tout le temps ! 

Et sauf s'ils le sont faussement, ceux se plaignant constamment n'étant pas ceux souffrant réellement, ceux-là exprimant difficilement ou n'arrivant tout simplement pas à parler de leur souffrance, de leur chagrin dans lequel ils se sont enfermés.

il y a 19 minutes, Henri. a dit :

Une expérience assez connue et très simple. Demander à une personne d'observer attentivement une pièce pendant trente secondes et de compter le plus possible d'objets de couleur bleue. Le faire sortir, puis lui demander combien il a compté d'objets orange. Il n'en aura compté aucun. Pourtant tu en auras mis. Pourtant la personne aura observé attentivement la pièce et les aura vus. Mais son cerveau est concentré sur ce qu'on lui a demandé, le bleu, et n'aura pas calculé le orange. Tu vois ce que tu crois...

Ah bah doublée .. je pensais la même chose, tu comptes ce qu'on t'a demandé..

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Et sauf s'ils le sont faussement, ceux se plaignant constamment n'étant pas ceux souffrant réellement, ceux-là exprimant difficilement ou n'arrivant tout simplement pas à parler de leur souffrance, de leur chagrin dans lequel ils se sont enfermés.

totalement ok. 

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

Et sauf s'ils le sont faussement, ceux se plaignant constamment n'étant pas ceux souffrant réellement, ceux-là exprimant difficilement ou n'arrivant tout simplement pas à parler de leur souffrance, de leur chagrin dans lequel ils se sont enfermés.

'suis pas d'accord avec ça. La plainte est l'expression d'un mal être. Je ne hiérarchise pas.. 

Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui se plaignait, même souvent, sans qu'il y ait un mal être sous-jacent, bien réel. 

Quand "aux grande douleurs muettes", non, ce n'est pas vrai, tout ça est extrêmement variable d'un individu à l'autre.

il y a 2 minutes, January a dit :

'suis pas d'accord avec ça. La plainte est l'expression d'un mal être. Je ne hiérarchise pas.. 

Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui se plaignait, même souvent, sans qu'il y ait un mal être sous-jacent, bien réel. 

Quand "aux grande douleurs muettes", non, ce n'est pas vrai, tout ça est extrêmement variable d'un individu à l'autre.

J'ai des gens très proches qui se plaignent constamment; et il y a un mal être bien réel, pas de doutes.  Mais quand on ne sait pas quoi faire pour eux, qu'on les a écoutés des années; c'est difficile aussi.

à l’instant, Atipique a dit :

Mais quand on ne sait pas quoi faire pour eux, qu'on les a écoutés des années; c'est difficile aussi.

Oui bien sûr que c'est difficile, être fatigué c'est humain, mais oui, il y a un mal-être bien réel, c'est ce que je pense.

il y a 2 minutes, January a dit :

'suis pas d'accord avec ça. La plainte est l'expression d'un mal être (...)

Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui se plaignait, même souvent, sans qu'il y ait un mal être sous-jacent, bien réel. 

Ah mais un mal-être existentiel incontestablement mais qui peut être dû à la personne elle-même qui non seulement l'a créé mais qui en plus l'entretient et s'y complaît. 

Si si des comme ça y'en a, même si toi tu as la chance de n'en avoir jamais côtoyés.

il y a 13 minutes, January a dit :

'suis pas d'accord avec ça. La plainte est l'expression d'un mal être. Je ne hiérarchise pas.. 

Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui se plaignait, même souvent, sans qu'il y ait un mal être sous-jacent, bien réel. 

Quand "aux grande douleurs muettes", non, ce n'est pas vrai, tout ça est extrêmement variable d'un individu à l'autre.

Le trépas . Sur le fil de la conversation, l'on finit toujours par tomber dans l'oubli ... Se rassurer du malheur des autres, c'est déjà être malheureux en soi . Être malheureux, c'est le baume de la frustration, et des impatientes solitudes, dans l'attente d'une main tendue, et ne plus jamais dormir seul, dans la noirceur des abîmes . Le petit chapeau pointu, afin que les idées noires, ne s'envolent jamais . L'autre monde, c'est toujours pour le meilleur et pour le pire, et le mariage à jamais consommable, rimant avec aimable, ou potable ...

La fable du batracien et de la gargouille .

il y a 3 minutes, Atipique a dit :

J'ai des gens très proches qui se plaignent constamment; et il y a un mal être bien réel, pas de doutes.  Mais quand on ne sait pas quoi faire pour eux, qu'on les a écoutés des années; c'est difficile aussi.

des fois, le bien être des gens c'est d'être mal tout le temps, de se plaindre tout le temps. 

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

 

Ah mais un mal-être existentiel incontestablement mais qui peut être dû à la personne elle-même qui non seulement l'a créé mais qui en plus l'entretient et s'y complaît. 

 

Oui, c'est ça et ce qui entretient ce mal être constant, c'est justement l'intérêt que certains portent à leur "mal". 

il y a 54 minutes, Enchantant a dit :

C'est ce qui déclenche l'empathie, lorsque l'on s'identifie à l'autre dans ses épreuves ou ses tragédies.

J'crois pas...d'ailleurs certaines personnes, dans le jus elles-mêmes, n'ont aucune empathie pour les autres!

il y a 5 minutes, Passiflore a dit :

Ah mais un mal-être existentiel incontestablement mais qui peut être dû à la personne elle-même qui non seulement l'a créé mais qui en plus l'entretient et s'y complaît. 

 

Non plus  (suis têtue )  Pour moi il y a toujours, toujours un véritable mal-être, une vraie racine à ce mal-être. 

On ne sait rien des gens, ni proches ni autres. On ne sait rien. C'est ce qu'il faut se dire afin d'être indulgent. Ca ne veut pas dire qu'on ne doive pas tourner le dos, quand on n'en peut plus on n'en peut plus. Ca veut dire qu'il ne faut pas juger, parce-qu'on ne sait jamais rien en fin de compte..