La vie est très courte

Vous aussi , autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

Citation

La vie est très courte

Elle peut l'être...Comme elle peut également être trop longue pour certaines personnes malades

il y a 21 minutes, Mein Schicksal a dit :

autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

Curieux cette façon de raisonner et de tout mélanger ?

Le titre évoque la brièveté de la vie et sa durée relativement courte. (on peut en convenir)

Puis, l’on bifurque vers une question n’ayant rien à voir avec le titre ? (le nombre de vivants et de décédés)

Le nombre de décédés a toujours été supérieur à celui des vivants, vérité arithmétique qui ne date pas d’hier du reste ! (Je ne parle pas des squelettes) 

il y a 26 minutes, Mein Schicksal a dit :

Vous aussi , autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

Non

il y a 29 minutes, Mein Schicksal a dit :

Vous aussi , autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

Non, je ne suis entourée que de vivants et de bien vivants !  

il y a 31 minutes, Mein Schicksal a dit :

Vous aussi , autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

Question d'âge non ?

Plus tu vieillis et plus tu as des chances de voir tes relations du même âge ou plus âgées s'en aller !

Mais les naissances sont présentes et la vie continue !

Aussi courte qu'elle soit, on s'en sort toujours très mal. Avec une grande lumière disent certains illuminés, et cette lumière, c'est en fait, votre premier souvenir désagréable ....

Souvenez vous. Vous étiez bien au chaud, dans une douce obscurité rassurante, avec parfois des bruits qui n'évoquaient rien, et puis aussi des sons étranges qui faisaient résonner le doux havre qui vous abritait et que vous connaissiez, que vous reconnaissiez et que sans doute vous avez appris à aimer... la musique devint votre première amie. Et cela durait depuis toujours et rien ne pouvait vous laisser craindre que cela pourrait cesser. Heureux, sans besoin, sans désirs, vous aviez tout. Jusqu'au jour où votre abri c'est révélé un peu trop exigu, depuis quelque temps, il vous semblait bien que vos entournures vous gênaient, que les douces parois de votre nid, semblaient s'approcher de vous, et puis voilà, qu'elles se sont mises à bouger, à vous pétrir, à vous tâter, oh ce n'était pas désagréable, mais ce n'était pas quelque chose que vous aviez espéré ou voulu. Comme sucer son pouce, par exemple, ou  donner des coups de pieds ou changer de position. Ce pourrait-il qu'une autre volonté que la mienne, puisse exister ?  Idiot ! Je pense, je suis seul car je n'entend rien d'autre penser. D'abord, c'est trop petit pour deux ici.

Et puis ça c'est déclenché. Vous ne savez pas comment mais soudain, on vous triture, des choses horribles vous ont saisi par la tête on vous tirait d'un coté, on vous poussait de l'autre, vous entendiez des bruits, beaucoup de bruit, plus forts, plus effrayants que tout ce que vous aviez entendu jusqu'alors. Quelque chose de nouveau a existé : la peur. Mais elle n'a pas eu le temps de vous faire du mal, tout allait trop vite. Et puis soudain, la lumière. Quelque chose d' horrible qui a brûlé ces yeux qui n'avaient encore jamais rien vu d'autre que de très pâles lueurs rougeoyantes et chantantes et que vous avez fermés illico pour ne plus rien voir . Jamais. Et puis le froid aussi, glacial. Et puis, des coups, violents. Vous criez, et alors, la première vraie douleur, horrible, insupportable, dans votre poitrine un véritable déchirement, de l'air glacial s'engouffre dans vos poumons, les défripent, ils se gonflent, se déploient, emplissent votre poitrine, ça brûle et c'est gelé et ça fait mal.... bon sang, que ça fait mal.... on vous pique, on vous malmène, les murs changent, les lumières aussi, qui traversent vos paupières, vous êtes secoués... et cela dure , dure, dure. On vous plonge dans l'eau. Faux espoir, on vous en ressort. Jusqu'à ce que soudain le froid disparaît, le calme revient, on vous pose sur quelque chose de chaud, qui ressemblerait presque à votre petit paradis disparu....

Et c'est le début d'une aventure qui se terminera quand vous reverrez votre premier souvenir, la grande lumière blanche, et dont vous vous sortirez très mal.

il y a 17 minutes, azad2B a dit :

Souvenez vous. Vous étiez bien au chaud, dans une douce obscurité rassurante,

C’est beau l’imagination humaine on s’y croirait !

J’avoue honnêtement que je n’ai absolument aucun souvenir de la période, juste avant ma naissance ! 

il y a 19 minutes, Enchantant a dit :

 

J’avoue honnêtement que je n’ai absolument aucun souvenir de la période, juste avant ma naissance ! 

Toi, non sans doute. Mais tu n'es pas seul, n'oublies pas que ton esprit, ton âme ou ta conscience, appelle cela comme tu veux, cohabite avec toi et que quand tout va commencer à se désagréger, à partir en brioche, chacun ou presque de tes souvenirs reviendra peut-être d'assaillir. Alors, ton tout premier enregistrement stocké on ne sait où et on ne sait sous quelle forme, ressortira de ce fatras de néant qu'est une vie et comme un minuscule brandon brillera quelques secondes avant de s'éteindre. Définitivement.

Il y a 1 heure, Passiflore a dit :

Non, je ne suis entourée que de vivants et de bien vivants !  

Affirmation qui peut-être mériterait d'être précisée. Un bien vivant, est-il l'égal d'un bon vivant ? Et je suis presque certain qu'entre les qualificatifs bien et bon, tu as hésité un tout petit peu Aurais-tu peur du 'bon' ?

il y a 20 minutes, azad2B a dit :

Affirmation qui peut-être mériterait d'être précisée. Un bien vivant, est-il l'égal d'un bon vivant ? Et je suis presque certain qu'entre les qualificatifs bien et bon, tu as hésité un tout petit peu Aurais-tu peur du 'bon' ?

Ah non je n'ai pas hésité, j'ai opté pour "bien" instantanément !  

   si je ne compte pas les centaines de gens que j' ai côtoyé professionnellement ....

En effet il y a bien plus de morts parmi mes parents , amis , connaissances , copains d' école , anciens collègues , copains de régiment etc .....

il y a une heure, azad2B a dit :

Aussi courte qu'elle soit, on s'en sort toujours très mal. Avec une grande lumière disent certains illuminés et cette lumière, c'est en fait votre premier souvenir désagréable...

La Lumière à nulle autre pareille que voient les personnes ayant connu le phénomène dit de "décorporation" (le tunnel et la Lumière d'une intensité inimaginable, d'après les moult témoignages étonnamment concordants) n'a strictement rien à voir avec la lumière perçue par le nouveau-né à l'instant de sa naissance.  

En revanche on peut faire le parallèle entre ce fameux "tunnel" menant à la Lumière et le "tunnel maternel" menant le nouveau-né à la lumière extérieure au moment de sa venue au monde.

Il y a 5 heures, Mein Schicksal a dit :

Vous aussi , autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

De la génération précédant la mienne il ne reste plus que ma mère puis c'est moi le prochain sur la ligne...courte, très courte, trop courte la vie ...

Il y a 3 heures, azad2B a dit :

quand tout va commencer à se désagréger, à partir en brioche

C'est bien écrit, mais ce n'est pas gai pour autant ! 

Il y a 6 heures, Mein Schicksal a dit :

Vous aussi , autour de vous il y à plus de décédés  que de vivants .

Non dieu merci. Mais c'est sûr que plus tu vis (vieux) plus  la probabilité est que tu enterres tes proches, sauf tes enfants normalement (si t'en as).

Il y a 5 heures, azad2B a dit :

Aussi courte qu'elle soit, on s'en sort toujours très mal.

On s'en sort ??

Il y a 4 heures, Passiflore a dit :

En revanche on peut faire le parallèle entre ce fameux "tunnel" menant à la Lumière et le "tunnel maternel" menant le nouveau-né à la lumière extérieure au moment de sa venue au monde.

C'est bien ce que j'ai osé faire. Et ensuite, il faut bien reconnaître que pour un nouveau-né l'éclairage d'une salle d' hôpital, le tumulte, toutes ces choses qui y remuent, tout ce qui vient de lui arriver pour résumer, ça doit être bien traumatisant.

Pour le reste et ce qui concerne ce que l'on ressent en passant de l'état de vivant à l' état de macchabée je suis assez optimiste. Car le plus à plaindre, ce n'est pas nous, qui ne ressentons que ce que nos 5 sens nous laissent percevoir, mais notre cerveau, notre alter ego, qui lui doit avoir la pétoche de sa vie. Alors, le pôvre, il doit tout tenter pour grappiller encore quelques minutes, encore quelques secondes. Et pour qu'on ne vienne pas le distraire avec nos gémissements lamentables, il doit nous concocter quelques petits mélanges de sa création, devant lesquels tout ce que vendent les dealers serait comparable à du pipi de chat. Enfin, j'espère que le mien (de cerveau) doit encore savoir fabriquer ce qu'il m'offrait quand petit, la fièvre me faisait délirer. C'était génial, le LSD à coté c'était du bouillon Kub.

Et puis, après, car certains d'entre -nous y comptent très fort à cet après bien problématique selon moi. J'ose espérer que l'obscurité les absorbera avant qu'ils n'éprouvent la déception de leur vie.