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Le progressisme, sa colonisation des esprits.

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paulau

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paulau Membre 1 849 messages
Maitre des forums‚
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Peu à peu, par étapes, on colonise les esprits.



La Grenouille

Plongez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante : elle s'échappera. Placez-la dans l'eau froide et chauffez à petit feu : elle s'habituera peu à peu à l ' augmentation de la température et restera tranquille jusqu'à se retrouver bouillie.
En allant pas à pas, par étapes on arrive au résultat : dominer les impressions de la grenouille .

Avec cette méthode on peut modifier les sensations, les sentiments, les opinions.




L ' Homme, son futur ?

Aujourd'hui le cannibalisme est rejeté.
En effet cette pratique est considérée comme immorale et répréhensible au sein de notre société. Le cannibalisme est impensable.
Pour faire changer la position de l' opinion publique on commence par transformer ce sujet en question scientifique. Des savants en parlent, des conférences et des colloques sont organisés autour du cannibalisme. N 'oublions pas que la science ne doit pas avoir de limites d'investigations. Le cannibalisme de fait cesse d'être un tabou absolu. Il devient pensable. Un petit groupe pro-cannibalisme se crée et intervient dans les médias.
Le cannibalisme intègre donc le débat public. Grâce à l 'aura scientifique que lui ont donné des savants, ceux qui s'opposent à toute discussion sur ce thème sont considérés comme opposés à la science. Pour faciliter le débat on fera évoluer le vocabulaire. Au lieu de cannibalisme on parlera d' anthropophagie. Ainsi les connotations négatives associées au mot cannibalisme seront-elles adoucies.
Il s'agit maintenant de modifier le jugement de principe porté sur le cannibalisme. D'une chose en principe inacceptable on doit passer à une pratique « raisonnable ». La consommation de chair humaine trouve une justification ; par exemple, dans le cas d'une famine, un tel comportement semble être légitime. En effet l'homme recherche sa propre conservation, et dans un cas extrême il doit pouvoir se nourrir de tout.
De plus , les « anthropophagistes » se targuent d'être pro-choix, défenseurs d'une liberté, somme toute fondamentale. Si nécessaire, la communauté scientifique, conjointement aux médias, saura fournir les preuves que l'histoire est truffée d'exemples d'anthropophagie, laquelle ne posait d'ailleurs pas de problème aux sociétés primitives.
Les irréductibles de l'idée sont, quant à eux, perpétuellement critiqués pour leur position. Ils sont qualifiés d ' anthropophagiöphobes, Pour les faire taire on propose la création d 'un délit d 'anthropophagiöphobie.

Il s'agit maintenant de rendre populaire, voire désirable la pratique défendue.
Cela passe par les canaux de diffusion culturelle comme les films, les feuilletons T.V., les journaux, la publicité.... . Dans le cas de l'anthropophagie, les films de zombies peuvent recouvrir une toute nouvelle signification.
Puis les groupes de pression cherchent une acceptation sociale au travers des partis politiques. Dans le cas du cannibalisme, il sera ainsi question de légalisation. Ici, la possibilité de création d'un nouveau marché de consommation de chair humaine directe ou par produits dérivés pourrait renforcer la position des courants anthropophages avec le concours de l'industrie agro-alimentaire.


« Beaucoup de ceux qui, auparavant, considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable, la verront désormais simplement comme dangereuse, voire juste difficile. Et ainsi, avec le temps, elle en viendra à être considérée comme une possibilité, puis comme quelque chose de probable, et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. C'est de cette manière que se forge l'opinion publique. » (Anthony Trollope )



En attendant, l ' Homme aujourd'hui.

C 'est ainsi que l 'on a procédé pour le mariage gay, précédé du Pacs et du délit de propos homophobe, suivi de la PMA pour toutes ; toutes choses étant considérées comme inenvisageables il y a 30 ans. Ce processus continue d ' évoluer afin de faire définitivement accepter le transgenrisme.

L ' euthanasie, elle, est sur les rails.
On a commencé par mettre en exergue les traitements coûteux mis en place pour les malades incurables, puis on est passé par la mise en avant de l 'inutile "acharnement thérapeutique". Puis on explore l 'idée de "sédation profonde" jusqu'au "droit de mourir dignement"; avant que le coût des vieillard malades ne soit mis en avant pour justifier, au nom de l 'équilibre de la sécurité sociale, la mise en place de la piqûres qui sera qualifiée de «  libératrice « .

L'avortement a suivi un chemin similaire , depuis "l ' exception en cas de viol ou d'inceste", en passant par "en cas de détresse psychologique" et jusqu'à "droit fondamental" et même "valeur européenne", pour être aujourd'hui un moyen contraceptif commun, remboursé par la sécurité sociale.

Ainsi fonctionne le progressisme.



La rédaction de ce texte fait suite à la consultation de : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fen%C3%AAtre_d%27Overton#
 
 
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Membre, 53ans Posté(e)
Greenouille Membre 1 764 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Aïe ,

T'es pas fou? ça fait super mal !!!

Plus sérieusement, le choix du mot "colonisation" est embarrassant.

Vive le progressisme, preuve que tout n'est pas pourri dans l'être humain 

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, paulau a dit :
Peu à peu, par étapes, on colonise les esprits.



La Grenouille

Plongez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante : elle s'échappera. Placez-la dans l'eau froide et chauffez à petit feu : elle s'habituera peu à peu à l ' augmentation de la température et restera tranquille jusqu'à se retrouver bouillie.
En allant pas à pas, par étapes on arrive au résultat : dominer les impressions de la grenouille .

Avec cette méthode on peut modifier les sensations, les sentiments, les opinions.




L ' Homme, son futur ?

Aujourd'hui le cannibalisme est rejeté.
En effet cette pratique est considérée comme immorale et répréhensible au sein de notre société. Le cannibalisme est impensable.
Pour faire changer la position de l' opinion publique on commence par transformer ce sujet en question scientifique. Des savants en parlent, des conférences et des colloques sont organisés autour du cannibalisme. N 'oublions pas que la science ne doit pas avoir de limites d'investigations. Le cannibalisme de fait cesse d'être un tabou absolu. Il devient pensable. Un petit groupe pro-cannibalisme se crée et intervient dans les médias.
Le cannibalisme intègre donc le débat public. Grâce à l 'aura scientifique que lui ont donné des savants, ceux qui s'opposent à toute discussion sur ce thème sont considérés comme opposés à la science. Pour faciliter le débat on fera évoluer le vocabulaire. Au lieu de cannibalisme on parlera d' anthropophagie. Ainsi les connotations négatives associées au mot cannibalisme seront-elles adoucies.
Il s'agit maintenant de modifier le jugement de principe porté sur le cannibalisme. D'une chose en principe inacceptable on doit passer à une pratique « raisonnable ». La consommation de chair humaine trouve une justification ; par exemple, dans le cas d'une famine, un tel comportement semble être légitime. En effet l'homme recherche sa propre conservation, et dans un cas extrême il doit pouvoir se nourrir de tout.
De plus , les « anthropophagistes » se targuent d'être pro-choix, défenseurs d'une liberté, somme toute fondamentale. Si nécessaire, la communauté scientifique, conjointement aux médias, saura fournir les preuves que l'histoire est truffée d'exemples d'anthropophagie, laquelle ne posait d'ailleurs pas de problème aux sociétés primitives.
Les irréductibles de l'idée sont, quant à eux, perpétuellement critiqués pour leur position. Ils sont qualifiés d ' anthropophagiöphobes, Pour les faire taire on propose la création d 'un délit d 'anthropophagiöphobie.

Il s'agit maintenant de rendre populaire, voire désirable la pratique défendue.
Cela passe par les canaux de diffusion culturelle comme les films, les feuilletons T.V., les journaux, la publicité.... . Dans le cas de l'anthropophagie, les films de zombies peuvent recouvrir une toute nouvelle signification.
Puis les groupes de pression cherchent une acceptation sociale au travers des partis politiques. Dans le cas du cannibalisme, il sera ainsi question de légalisation. Ici, la possibilité de création d'un nouveau marché de consommation de chair humaine directe ou par produits dérivés pourrait renforcer la position des courants anthropophages avec le concours de l'industrie agro-alimentaire.


« Beaucoup de ceux qui, auparavant, considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable, la verront désormais simplement comme dangereuse, voire juste difficile. Et ainsi, avec le temps, elle en viendra à être considérée comme une possibilité, puis comme quelque chose de probable, et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. C'est de cette manière que se forge l'opinion publique. » (Anthony Trollope )



En attendant, l ' Homme aujourd'hui.

C 'est ainsi que l 'on a procédé pour le mariage gay, précédé du Pacs et du délit de propos homophobe, suivi de la PMA pour toutes ; toutes choses étant considérées comme inenvisageables il y a 30 ans. Ce processus continue d ' évoluer afin de faire définitivement accepter le transgenrisme.

L ' euthanasie, elle, est sur les rails.
On a commencé par mettre en exergue les traitements coûteux mis en place pour les malades incurables, puis on est passé par la mise en avant de l 'inutile "acharnement thérapeutique". Puis on explore l 'idée de "sédation profonde" jusqu'au "droit de mourir dignement"; avant que le coût des vieillard malades ne soit mis en avant pour justifier, au nom de l 'équilibre de la sécurité sociale, la mise en place de la piqûres qui sera qualifiée de «  libératrice « .

L'avortement a suivi un chemin similaire , depuis "l ' exception en cas de viol ou d'inceste", en passant par "en cas de détresse psychologique" et jusqu'à "droit fondamental" et même "valeur européenne", pour être aujourd'hui un moyen contraceptif commun, remboursé par la sécurité sociale.

Ainsi fonctionne le progressisme.



La rédaction de ce texte fait suite à la consultation de : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fen%C3%AAtre_d%27Overton#
 
 
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Te plonger dans un bon bain d'idéologie racornie assaisonnée de sectarisme, le parfumer d'un ersatz de moralisme bien puant et renouveler l'opération  jusqu'à ce que tu sois prêt à participer à tous les procès de sorcières, voilà la bonne recette pour faire de toi un esprit déshumanisé.

Pas sur que ça se soigne.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
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il y a 5 minutes, hybridex a dit :

Te plonger dans un bon bain d'idéologie racornie assaisonnée de sectarisme, le parfumer d'un ersatz de moralisme bien puant et renouveler l'opération  jusqu'à ce que tu sois prêt à participer à tous les procès de sorcières, voilà la bonne recette pour faire de toi un esprit déshumanisé.

Pas sur que ça se soigne.

Il a peut être envi de gouter à la chair humaine :pleasantry:

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, paulau a dit :
Peu à peu, par étapes, on colonise les esprits.



La Grenouille

Plongez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante : elle s'échappera. Placez-la dans l'eau froide et chauffez à petit feu : elle s'habituera peu à peu à l ' augmentation de la température et restera tranquille jusqu'à se retrouver bouillie.
En allant pas à pas, par étapes on arrive au résultat : dominer les impressions de la grenouille .

Avec cette méthode on peut modifier les sensations, les sentiments, les opinions.




L ' Homme, son futur ?

Aujourd'hui le cannibalisme est rejeté.
En effet cette pratique est considérée comme immorale et répréhensible au sein de notre société. Le cannibalisme est impensable.
Pour faire changer la position de l' opinion publique on commence par transformer ce sujet en question scientifique. Des savants en parlent, des conférences et des colloques sont organisés autour du cannibalisme. N 'oublions pas que la science ne doit pas avoir de limites d'investigations. Le cannibalisme de fait cesse d'être un tabou absolu. Il devient pensable. Un petit groupe pro-cannibalisme se crée et intervient dans les médias.
Le cannibalisme intègre donc le débat public. Grâce à l 'aura scientifique que lui ont donné des savants, ceux qui s'opposent à toute discussion sur ce thème sont considérés comme opposés à la science. Pour faciliter le débat on fera évoluer le vocabulaire. Au lieu de cannibalisme on parlera d' anthropophagie. Ainsi les connotations négatives associées au mot cannibalisme seront-elles adoucies.
Il s'agit maintenant de modifier le jugement de principe porté sur le cannibalisme. D'une chose en principe inacceptable on doit passer à une pratique « raisonnable ». La consommation de chair humaine trouve une justification ; par exemple, dans le cas d'une famine, un tel comportement semble être légitime. En effet l'homme recherche sa propre conservation, et dans un cas extrême il doit pouvoir se nourrir de tout.
De plus , les « anthropophagistes » se targuent d'être pro-choix, défenseurs d'une liberté, somme toute fondamentale. Si nécessaire, la communauté scientifique, conjointement aux médias, saura fournir les preuves que l'histoire est truffée d'exemples d'anthropophagie, laquelle ne posait d'ailleurs pas de problème aux sociétés primitives.
Les irréductibles de l'idée sont, quant à eux, perpétuellement critiqués pour leur position. Ils sont qualifiés d ' anthropophagiöphobes, Pour les faire taire on propose la création d 'un délit d 'anthropophagiöphobie.

Il s'agit maintenant de rendre populaire, voire désirable la pratique défendue.
Cela passe par les canaux de diffusion culturelle comme les films, les feuilletons T.V., les journaux, la publicité.... . Dans le cas de l'anthropophagie, les films de zombies peuvent recouvrir une toute nouvelle signification.
Puis les groupes de pression cherchent une acceptation sociale au travers des partis politiques. Dans le cas du cannibalisme, il sera ainsi question de légalisation. Ici, la possibilité de création d'un nouveau marché de consommation de chair humaine directe ou par produits dérivés pourrait renforcer la position des courants anthropophages avec le concours de l'industrie agro-alimentaire.


« Beaucoup de ceux qui, auparavant, considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable, la verront désormais simplement comme dangereuse, voire juste difficile. Et ainsi, avec le temps, elle en viendra à être considérée comme une possibilité, puis comme quelque chose de probable, et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. C'est de cette manière que se forge l'opinion publique. » (Anthony Trollope )



En attendant, l ' Homme aujourd'hui.

C 'est ainsi que l 'on a procédé pour le mariage gay, précédé du Pacs et du délit de propos homophobe, suivi de la PMA pour toutes ; toutes choses étant considérées comme inenvisageables il y a 30 ans. Ce processus continue d ' évoluer afin de faire définitivement accepter le transgenrisme.

L ' euthanasie, elle, est sur les rails.
On a commencé par mettre en exergue les traitements coûteux mis en place pour les malades incurables, puis on est passé par la mise en avant de l 'inutile "acharnement thérapeutique". Puis on explore l 'idée de "sédation profonde" jusqu'au "droit de mourir dignement"; avant que le coût des vieillard malades ne soit mis en avant pour justifier, au nom de l 'équilibre de la sécurité sociale, la mise en place de la piqûres qui sera qualifiée de «  libératrice « .

L'avortement a suivi un chemin similaire , depuis "l ' exception en cas de viol ou d'inceste", en passant par "en cas de détresse psychologique" et jusqu'à "droit fondamental" et même "valeur européenne", pour être aujourd'hui un moyen contraceptif commun, remboursé par la sécurité sociale.

Ainsi fonctionne le progressisme.



La rédaction de ce texte fait suite à la consultation de : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fen%C3%AAtre_d%27Overton#
 
 
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A force de tout voir on finit par tout supporter... A force de tout supporter on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer on finit par tout accepter... A force de tout accepter on finit par tout approuver !
...

Ou le bourrage de mou médiatique fer de lance du progressisme. 

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Membre, 53ans Posté(e)
Greenouille Membre 1 764 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, PASCOU a dit :

A force de tout voir on finit par tout supporter... A force de tout supporter on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer on finit par tout accepter... A force de tout accepter on finit par tout approuver !
...

Ou le bourrage de mou médiatique fer de lance du progressisme. 

Attention aux termes :

le progressisme, c'est une suite d'avancées sociales qui ont permis aux hommes de dépasser des idées qui pouvaient avoir leurs raisons d'être à un moment donné de l'Histoire, mais qui se sont révélées, sinon obsolètes, du moins passéistes.

Les sciences et sciences sociales ont enterré le préjugé de couleur, la prétendue supériorité des races, ou la prétendue supériorité masculine.

Cela s'est fait, non par "colonisation" qui sous-tend une idée raciale et un sentiment de supériorité, mais par un consensus intellectuel.

Ce qui change tout.

le bourrage de mou médiatique n'est qu'une question d'émotions jetées en l'air pour créer du buzz et je ne suis pas sûr que cela change fondamentalement les opinions profondes de chacun.

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Greenouille a dit :

Attention aux termes :

le progressisme, c'est une suite d'avancées sociales qui ont permis aux hommes de dépasser des idées qui pouvaient avoir leurs raisons d'être à un moment donné de l'Histoire, mais qui se sont révélées, sinon obsolètes, du moins passéistes.

Les sciences et sciences sociales ont enterré le préjugé de couleur, la prétendue supériorité des races, ou la prétendue supériorité masculine.

Cela s'est fait, non par "colonisation" qui sous-tend une idée raciale et un sentiment de supériorité, mais par un consensus intellectuel.

Ce qui change tout.

le bourrage de mou médiatique n'est qu'une question d'émotions jetées en l'air pour créer du buzz et je ne suis pas sûr que cela change fondamentalement les opinions profondes de chacun.

C’est donner beaucoup de pouvoir aux sciences sociales que de croire que les gens en suivent les conclusions. 

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, paulau a dit :
Peu à peu, par étapes, on colonise les esprits.



La Grenouille

Plongez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante : elle s'échappera. Placez-la dans l'eau froide et chauffez à petit feu : elle s'habituera peu à peu à l ' augmentation de la température et restera tranquille jusqu'à se retrouver bouillie.
En allant pas à pas, par étapes on arrive au résultat : dominer les impressions de la grenouille .

Avec cette méthode on peut modifier les sensations, les sentiments, les opinions.




L ' Homme, son futur ?

Aujourd'hui le cannibalisme est rejeté.
En effet cette pratique est considérée comme immorale et répréhensible au sein de notre société. Le cannibalisme est impensable.
Pour faire changer la position de l' opinion publique on commence par transformer ce sujet en question scientifique. Des savants en parlent, des conférences et des colloques sont organisés autour du cannibalisme. N 'oublions pas que la science ne doit pas avoir de limites d'investigations. Le cannibalisme de fait cesse d'être un tabou absolu. Il devient pensable. Un petit groupe pro-cannibalisme se crée et intervient dans les médias.
Le cannibalisme intègre donc le débat public. Grâce à l 'aura scientifique que lui ont donné des savants, ceux qui s'opposent à toute discussion sur ce thème sont considérés comme opposés à la science. Pour faciliter le débat on fera évoluer le vocabulaire. Au lieu de cannibalisme on parlera d' anthropophagie. Ainsi les connotations négatives associées au mot cannibalisme seront-elles adoucies.
Il s'agit maintenant de modifier le jugement de principe porté sur le cannibalisme. D'une chose en principe inacceptable on doit passer à une pratique « raisonnable ». La consommation de chair humaine trouve une justification ; par exemple, dans le cas d'une famine, un tel comportement semble être légitime. En effet l'homme recherche sa propre conservation, et dans un cas extrême il doit pouvoir se nourrir de tout.
De plus , les « anthropophagistes » se targuent d'être pro-choix, défenseurs d'une liberté, somme toute fondamentale. Si nécessaire, la communauté scientifique, conjointement aux médias, saura fournir les preuves que l'histoire est truffée d'exemples d'anthropophagie, laquelle ne posait d'ailleurs pas de problème aux sociétés primitives.
Les irréductibles de l'idée sont, quant à eux, perpétuellement critiqués pour leur position. Ils sont qualifiés d ' anthropophagiöphobes, Pour les faire taire on propose la création d 'un délit d 'anthropophagiöphobie.

Il s'agit maintenant de rendre populaire, voire désirable la pratique défendue.
Cela passe par les canaux de diffusion culturelle comme les films, les feuilletons T.V., les journaux, la publicité.... . Dans le cas de l'anthropophagie, les films de zombies peuvent recouvrir une toute nouvelle signification.
Puis les groupes de pression cherchent une acceptation sociale au travers des partis politiques. Dans le cas du cannibalisme, il sera ainsi question de légalisation. Ici, la possibilité de création d'un nouveau marché de consommation de chair humaine directe ou par produits dérivés pourrait renforcer la position des courants anthropophages avec le concours de l'industrie agro-alimentaire.


« Beaucoup de ceux qui, auparavant, considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable, la verront désormais simplement comme dangereuse, voire juste difficile. Et ainsi, avec le temps, elle en viendra à être considérée comme une possibilité, puis comme quelque chose de probable, et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. C'est de cette manière que se forge l'opinion publique. » (Anthony Trollope )



En attendant, l ' Homme aujourd'hui.

C 'est ainsi que l 'on a procédé pour le mariage gay, précédé du Pacs et du délit de propos homophobe, suivi de la PMA pour toutes ; toutes choses étant considérées comme inenvisageables il y a 30 ans. Ce processus continue d ' évoluer afin de faire définitivement accepter le transgenrisme.

L ' euthanasie, elle, est sur les rails.
On a commencé par mettre en exergue les traitements coûteux mis en place pour les malades incurables, puis on est passé par la mise en avant de l 'inutile "acharnement thérapeutique". Puis on explore l 'idée de "sédation profonde" jusqu'au "droit de mourir dignement"; avant que le coût des vieillard malades ne soit mis en avant pour justifier, au nom de l 'équilibre de la sécurité sociale, la mise en place de la piqûres qui sera qualifiée de «  libératrice « .

L'avortement a suivi un chemin similaire , depuis "l ' exception en cas de viol ou d'inceste", en passant par "en cas de détresse psychologique" et jusqu'à "droit fondamental" et même "valeur européenne", pour être aujourd'hui un moyen contraceptif commun, remboursé par la sécurité sociale.

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Il manque un volet à ce plaidoyer, celui qui développerait les raisons qui justifient cette condamnation du progressisme. 
Certains penseurs en vue d’aujourd’hui émettent ce genre de critiques, au moins en partie, tels Houellebecq ou Onfray. Mais je n’arrive pas à voir pourquoi la mort assistée par exemple est condamnable. Houellebecq pense même que la possibilité donnée de se donner la mort sous assistance médicale conduirait à la fin de la civilisation. Mais il reste dans l’émotion. Impossible de savoir comment, pratiquement, cela conduirait à une telle fin. D’un autre côté ceux qui défendent à tout crin la liberté individuelle sont séduisants et pourtant il me semble qu’ils restent parfois irresponsables. Notre liberté peut aussi parfois déchirer les autres, nos proches, etc.

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Membre, 53ans Posté(e)
Greenouille Membre 1 764 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, satinvelours a dit :

C’est donner beaucoup de pouvoir aux sciences sociales que de croire que les gens en suivent les conclusions. 

Ok pour l'intime, pour le monde des émotions et sensations, pour les préjugés venus de notre éducation et de notre parcours.

Mais peut-on décemment soutenir des idées patriarcales, racistes ou homophobes sans passer pour un obscurantiste ? Certains consensus progressistes sont étayés par les avancées en sciences sociales, ce qui est leur but, en fin de compte.

Comprendre l'humain, tout l'humain dans ses paradoxes, afin de proposer une aide à la réflexion.

Je connais ton goût pour l'Histoire de la Russie. Y revenir de manière depassionnee et objective me semble indispensable pour appréhender ce qui se passe en Ukraine.

Всего доброго 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, paulau a dit :
Peu à peu, par étapes, on colonise les esprits.



La Grenouille

Plongez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante : elle s'échappera. Placez-la dans l'eau froide et chauffez à petit feu : elle s'habituera peu à peu à l ' augmentation de la température et restera tranquille jusqu'à se retrouver bouillie.
En allant pas à pas, par étapes on arrive au résultat : dominer les impressions de la grenouille .

Avec cette méthode on peut modifier les sensations, les sentiments, les opinions.




L ' Homme, son futur ?

Aujourd'hui le cannibalisme est rejeté.
En effet cette pratique est considérée comme immorale et répréhensible au sein de notre société. Le cannibalisme est impensable.
Pour faire changer la position de l' opinion publique on commence par transformer ce sujet en question scientifique. Des savants en parlent, des conférences et des colloques sont organisés autour du cannibalisme. N 'oublions pas que la science ne doit pas avoir de limites d'investigations. Le cannibalisme de fait cesse d'être un tabou absolu. Il devient pensable. Un petit groupe pro-cannibalisme se crée et intervient dans les médias.
Le cannibalisme intègre donc le débat public. Grâce à l 'aura scientifique que lui ont donné des savants, ceux qui s'opposent à toute discussion sur ce thème sont considérés comme opposés à la science. Pour faciliter le débat on fera évoluer le vocabulaire. Au lieu de cannibalisme on parlera d' anthropophagie. Ainsi les connotations négatives associées au mot cannibalisme seront-elles adoucies.
Il s'agit maintenant de modifier le jugement de principe porté sur le cannibalisme. D'une chose en principe inacceptable on doit passer à une pratique « raisonnable ». La consommation de chair humaine trouve une justification ; par exemple, dans le cas d'une famine, un tel comportement semble être légitime. En effet l'homme recherche sa propre conservation, et dans un cas extrême il doit pouvoir se nourrir de tout.
De plus , les « anthropophagistes » se targuent d'être pro-choix, défenseurs d'une liberté, somme toute fondamentale. Si nécessaire, la communauté scientifique, conjointement aux médias, saura fournir les preuves que l'histoire est truffée d'exemples d'anthropophagie, laquelle ne posait d'ailleurs pas de problème aux sociétés primitives.
Les irréductibles de l'idée sont, quant à eux, perpétuellement critiqués pour leur position. Ils sont qualifiés d ' anthropophagiöphobes, Pour les faire taire on propose la création d 'un délit d 'anthropophagiöphobie.

Il s'agit maintenant de rendre populaire, voire désirable la pratique défendue.
Cela passe par les canaux de diffusion culturelle comme les films, les feuilletons T.V., les journaux, la publicité.... . Dans le cas de l'anthropophagie, les films de zombies peuvent recouvrir une toute nouvelle signification.
Puis les groupes de pression cherchent une acceptation sociale au travers des partis politiques. Dans le cas du cannibalisme, il sera ainsi question de légalisation. Ici, la possibilité de création d'un nouveau marché de consommation de chair humaine directe ou par produits dérivés pourrait renforcer la position des courants anthropophages avec le concours de l'industrie agro-alimentaire.


« Beaucoup de ceux qui, auparavant, considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable, la verront désormais simplement comme dangereuse, voire juste difficile. Et ainsi, avec le temps, elle en viendra à être considérée comme une possibilité, puis comme quelque chose de probable, et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. C'est de cette manière que se forge l'opinion publique. » (Anthony Trollope )



En attendant, l ' Homme aujourd'hui.

C 'est ainsi que l 'on a procédé pour le mariage gay, précédé du Pacs et du délit de propos homophobe, suivi de la PMA pour toutes ; toutes choses étant considérées comme inenvisageables il y a 30 ans. Ce processus continue d ' évoluer afin de faire définitivement accepter le transgenrisme.

L ' euthanasie, elle, est sur les rails.
On a commencé par mettre en exergue les traitements coûteux mis en place pour les malades incurables, puis on est passé par la mise en avant de l 'inutile "acharnement thérapeutique". Puis on explore l 'idée de "sédation profonde" jusqu'au "droit de mourir dignement"; avant que le coût des vieillard malades ne soit mis en avant pour justifier, au nom de l 'équilibre de la sécurité sociale, la mise en place de la piqûres qui sera qualifiée de «  libératrice « .

L'avortement a suivi un chemin similaire , depuis "l ' exception en cas de viol ou d'inceste", en passant par "en cas de détresse psychologique" et jusqu'à "droit fondamental" et même "valeur européenne", pour être aujourd'hui un moyen contraceptif commun, remboursé par la sécurité sociale.

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Bonjour,

Il est rare de voir un éveillé sur ce forum.

L’occasion est trop belle pour ne pas y répondre.

 

Vous établissez un lien théorique entre la morale et la science, entre la morale et la rationalité.

Il est vrai que le cannibalisme pourrait rencontrer une opposition scientifique.

Le cannibalisme systémique court-circuite la chaîne alimentaire.

Ainsi, les toxines de la population sont conservées de mangés à mangeurs.

 

Mais le problème n’est pas là.

Le Bien est pluridimensionnel, c’est une grammaire.

Et sa dimension réaliste et scientifique n’est pas exclusive, elle est relative.

Le mal est mal parce qu’il est vécu comme tel.

Ainsi, le réalisme scientifique n’est pas exhaustif, il est nécessaire mais insuffisant.

Et ses instruments de mesures objectifs, physicalistes, ne suffisent pas à décrire la morale.

 

Je vous mets au défi de démontrer à une machine que le bien est préférable au mal :

« Le bien est préférable au mal parce que le meilleur est mieux que le pire. »

Et voilà ! On tombe sur une définition récursive et intransmissible.

La notion du bien est innée ou n’est pas.

 

Effectivement, la science et la rationalité n’ont pas de tabous, autres que la contradiction et le paradoxe.

Mais il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

Dieu a un argument d’autorité : « ceci est mal parce que c’est moi qui l’ai dit. Qui m’aime me suive. »

Mais l’homme aussi a un argument d’autorité : « ceci est mal parce que je le sens. »

A vous d’évaluer le paroxysme du crime : est-ce le crime contre la matrice ou le crime contre la conscience ?

Tuer le Président est-il plus paroxysmique que tuer une fillette ?

 

Je ne pense pas que notre monde soit corrompu.

La génération des baby-boomers comptait davantage de corrompus que la mienne.

Mais je pense que notre monde est vicié, et que ce vice est systémique.

Or, si ce vice relève de l’équation du monde, alors il est incurable.

Mais si ce vice n’est que conjoncturel, alors il est curable, bien qu’il ne suffise pas d’attendre.

 

Le progressisme connait quelques déboires en Occident.

Beaucoup confondent progrès et débauche.

Or, la débauche est une régression, et non un progrès.

C’est que le progressisme ne se suffit pas à lui-même :

Il n’y a pas de progressisme sans discipline.

Tout comme il n’y a pas de libéralisme sans autorité régulatrice.

 

L’homosexualité est souvent jugée pour son esthétique conjugale.

Or le droit à la sexualité n’implique pas le droit au mariage.

C’est à la Nation d’homologuer les couples comme bon lui semble.

Mais si la Nation met son nez sous la couette, alors de quoi je me mêle ?

 

Pour l’euthanasie et l’avortement, il existe une différence de pression entre le progressisme et la discipline, entre l’être et le néant.

Il va bien falloir un jour considérer la dimension esthétique de la morale.

Parce que l’esthétique n’est pas strictement superficielle, c'est une cohérence et une cohésion globales.

On n’a pas le droit d’assassiner un anthropomorphe, ni physiquement, ni moralement, que ce soit un fœtus sans mémoire ou un robot sans conscience.

Mais pour autant, il existera toujours des circonstances qui le justifient.

A l’être et au néant de faire valoir leurs niveaux de pression antagonistes.

 

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Greenouille a dit :

Attention aux termes :

le progressisme, c'est une suite d'avancées sociales qui ont permis aux hommes de dépasser des idées qui pouvaient avoir leurs raisons d'être à un moment donné de l'Histoire, mais qui se sont révélées, sinon obsolètes, du moins passéistes.

Les sciences et sciences sociales ont enterré le préjugé de couleur, la prétendue supériorité des races, ou la prétendue supériorité masculine.

Cela s'est fait, non par "colonisation" qui sous-tend une idée raciale et un sentiment de supériorité, mais par un consensus intellectuel.

Ce qui change tout.

le bourrage de mou médiatique n'est qu'une question d'émotions jetées en l'air pour créer du buzz et je ne suis pas sûr que cela change fondamentalement les opinions profondes de chacun.

C'est  comme tout au départ  ça  part d' un bon sentiment  pour tomber  vite dans l' effet inverse.

Modifié par PASCOU
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Membre, 53ans Posté(e)
Greenouille Membre 1 764 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, PASCOU a dit :

C'est  comme tout au départ  ça  par d' un bon sentiment  pour devenir vite dans l' effet inverse.

Et dis, qu'elles sont ces idées "à la mode" qui te gavent ?

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 47 minutes, Greenouille a dit :

Et dis, qu'elles sont ces idées "à la mode" qui te gavent ?

 

Pourquoi à  la mode?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Greenouille a dit :

Attention aux termes :

le progressisme, c'est une suite d'avancées sociales qui ont permis aux hommes de dépasser des idées qui pouvaient avoir leurs raisons d'être à un moment donné de l'Histoire, mais qui se sont révélées, sinon obsolètes, du moins passéistes.

Les sciences et sciences sociales ont enterré le préjugé de couleur, la prétendue supériorité des races, ou la prétendue supériorité masculine.

Cela s'est fait, non par "colonisation" qui sous-tend une idée raciale et un sentiment de supériorité, mais par un consensus intellectuel.

Ce qui change tout.

le bourrage de mou médiatique n'est qu'une question d'émotions jetées en l'air pour créer du buzz et je ne suis pas sûr que cela change fondamentalement les opinions profondes de chacun.

Je pense au contraire que les médias  formatent les esprits, ils ne laissent pas le choix, ils imposent leur vision .

  • Merci 1
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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, PASCOU a dit :

A force de tout voir on finit par tout supporter... A force de tout supporter on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer on finit par tout accepter... A force de tout accepter on finit par tout approuver !
...

Ou le bourrage de mou médiatique fer de lance du progressisme. 

ça c'est du bourrage de mou de l'extrême droite putride et rien d'autre.

Ce que vous avez accepté et approuvé hélas en France dans le passé ne vous donne aucun droit à moraliser

  • Colère 1
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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Greenouille a dit :

Ok pour l'intime, pour le monde des émotions et sensations, pour les préjugés venus de notre éducation et de notre parcours.

Mais peut-on décemment soutenir des idées patriarcales, racistes ou homophobes sans passer pour un obscurantiste ? Certains consensus progressistes sont étayés par les avancées en sciences sociales, ce qui est leur but, en fin de compte.

Comprendre l'humain, tout l'humain dans ses paradoxes, afin de proposer une aide à la réflexion.

Je connais ton goût pour l'Histoire de la Russie. Y revenir de manière depassionnee et objective me semble indispensable pour appréhender ce qui se passe en Ukraine.

Всего доброго 

Ce que je veux dire c’est que, dans le quotidien, quand nous sommes en action, nous ne nous appuyons pas sur les données des sciences humaines. Il y a un gouffre entre l’observation et l’action. Un tel peut se manifester publiquement non raciste, et soudain, dans la vie quotidienne, sortir un chapelet d’injures racistes quand il est affronté à certaines violences. Nous ne savons rien des pensées intimes des gens et même des nôtres , lesquelles se révèlent non dans les situations d’observation, mais dans les situations d’action, particulièrement lorsque l’environnement quotidien nous force à rentrer dans l’action ( quand  par exemple je suis agressée dans un train).

Pour le conflit en Ukraine la difficulté, quand on participe d’une sensibilité russe, une mère russe par exemple, est en effet de rester zen. Le déferlement occidental contre les Russes en général, l’expulsion des  handicapés russes des jeux olympiques, la mise à l’index de Dostoevsky,  le changement de nom des rues ( Soljenitsine  banni), la dénonciation du voisin, en France, du voisin russe, la réécriture de l’histoire où l’on fait passer les 25 millions de morts russes pour une juste punition pour avoir pactisé très temporairement avec Hitler,  tout cela révèle une haine de type racial ou c’est tout comme contre les Russes qui m’a ébranlée.  J’ai une inclination affective pour la Russie, comme toute personne a le plus souvent une inclination affective pour sa mère. Surtout quand sa mère a vu elle même mourir sa propre mère sous les bombardements allemands. On ne peut pas demander à quelqu’un de renier sa mère. Ca ne signifie pas que j’adhère à la guerre contre l’Ukraine pour autant. Je pense que même les Russes les plus russes dans leur cœur n’ont d’ailleurs pas vu venir cette guerre. Mais maintenant qu’on est dedans, maintenant que la situation réelle est ce qu’elle est, tout change. 

Modifié par satinvelours
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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, paulau a dit :
Peu à peu, par étapes, on colonise les esprits.



La Grenouille

Plongez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante : elle s'échappera. Placez-la dans l'eau froide et chauffez à petit feu : elle s'habituera peu à peu à l ' augmentation de la température et restera tranquille jusqu'à se retrouver bouillie.
En allant pas à pas, par étapes on arrive au résultat : dominer les impressions de la grenouille .

Avec cette méthode on peut modifier les sensations, les sentiments, les opinions.




L ' Homme, son futur ?

Aujourd'hui le cannibalisme est rejeté.
En effet cette pratique est considérée comme immorale et répréhensible au sein de notre société. Le cannibalisme est impensable.
Pour faire changer la position de l' opinion publique on commence par transformer ce sujet en question scientifique. Des savants en parlent, des conférences et des colloques sont organisés autour du cannibalisme. N 'oublions pas que la science ne doit pas avoir de limites d'investigations. Le cannibalisme de fait cesse d'être un tabou absolu. Il devient pensable. Un petit groupe pro-cannibalisme se crée et intervient dans les médias.
Le cannibalisme intègre donc le débat public. Grâce à l 'aura scientifique que lui ont donné des savants, ceux qui s'opposent à toute discussion sur ce thème sont considérés comme opposés à la science. Pour faciliter le débat on fera évoluer le vocabulaire. Au lieu de cannibalisme on parlera d' anthropophagie. Ainsi les connotations négatives associées au mot cannibalisme seront-elles adoucies.
Il s'agit maintenant de modifier le jugement de principe porté sur le cannibalisme. D'une chose en principe inacceptable on doit passer à une pratique « raisonnable ». La consommation de chair humaine trouve une justification ; par exemple, dans le cas d'une famine, un tel comportement semble être légitime. En effet l'homme recherche sa propre conservation, et dans un cas extrême il doit pouvoir se nourrir de tout.
De plus , les « anthropophagistes » se targuent d'être pro-choix, défenseurs d'une liberté, somme toute fondamentale. Si nécessaire, la communauté scientifique, conjointement aux médias, saura fournir les preuves que l'histoire est truffée d'exemples d'anthropophagie, laquelle ne posait d'ailleurs pas de problème aux sociétés primitives.
Les irréductibles de l'idée sont, quant à eux, perpétuellement critiqués pour leur position. Ils sont qualifiés d ' anthropophagiöphobes, Pour les faire taire on propose la création d 'un délit d 'anthropophagiöphobie.

Il s'agit maintenant de rendre populaire, voire désirable la pratique défendue.
Cela passe par les canaux de diffusion culturelle comme les films, les feuilletons T.V., les journaux, la publicité.... . Dans le cas de l'anthropophagie, les films de zombies peuvent recouvrir une toute nouvelle signification.
Puis les groupes de pression cherchent une acceptation sociale au travers des partis politiques. Dans le cas du cannibalisme, il sera ainsi question de légalisation. Ici, la possibilité de création d'un nouveau marché de consommation de chair humaine directe ou par produits dérivés pourrait renforcer la position des courants anthropophages avec le concours de l'industrie agro-alimentaire.


« Beaucoup de ceux qui, auparavant, considéraient la législation sur le sujet comme invraisemblable, la verront désormais simplement comme dangereuse, voire juste difficile. Et ainsi, avec le temps, elle en viendra à être considérée comme une possibilité, puis comme quelque chose de probable, et enfin elle deviendra l'une des quelques mesures dont le pays a absolument besoin. C'est de cette manière que se forge l'opinion publique. » (Anthony Trollope )



En attendant, l ' Homme aujourd'hui.

C 'est ainsi que l 'on a procédé pour le mariage gay, précédé du Pacs et du délit de propos homophobe, suivi de la PMA pour toutes ; toutes choses étant considérées comme inenvisageables il y a 30 ans. Ce processus continue d ' évoluer afin de faire définitivement accepter le transgenrisme.

L ' euthanasie, elle, est sur les rails.
On a commencé par mettre en exergue les traitements coûteux mis en place pour les malades incurables, puis on est passé par la mise en avant de l 'inutile "acharnement thérapeutique". Puis on explore l 'idée de "sédation profonde" jusqu'au "droit de mourir dignement"; avant que le coût des vieillard malades ne soit mis en avant pour justifier, au nom de l 'équilibre de la sécurité sociale, la mise en place de la piqûres qui sera qualifiée de «  libératrice « .

L'avortement a suivi un chemin similaire , depuis "l ' exception en cas de viol ou d'inceste", en passant par "en cas de détresse psychologique" et jusqu'à "droit fondamental" et même "valeur européenne", pour être aujourd'hui un moyen contraceptif commun, remboursé par la sécurité sociale.

Ainsi fonctionne le progressisme.



La rédaction de ce texte fait suite à la consultation de : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fen%C3%AAtre_d%27Overton#
 
 
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Je ne sais plus ou j'avais lu ce texte il y a 1 mois ou 2, a moins que ce ne soit dans une video.

Il avait retenu toute mon attention bien évidemment car il résume parfaitement ce que nous vivons depuis 2 an et demi, j'ai hésité a en parler sur ce forum, puis j'y ai renoncé jugeant que ça ne ferait percuter pratiquement personne.

Plutot que de progressisme il faudrait corriger en : "manipulation des esprits par étapes successives" ou fabrique du consentement (Noam  Chomsky ).

Les étapes en sont trés bien décrites.

C'était trés subtil avant, mais depuis quelques temps les ficelles sont des cables d'amarrage, et ça passe trés bien pourtant.

 

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)
Il y a 14 heures, PASCOU a dit :

Je pense au contraire que les médias  formatent les esprits, ils ne laissent pas le choix, ils imposent leur vision .

S'ils imposent leurs visions, tu es sous leur joug?

A moins que ce ne sois une façon de dire que tu fais partie d'une élite, forcément minoritaire, qui parvient à ne pas se laisser embobiner parce que ton intelligence supérieure agit comme un bouclier. (c'est fou ce que les enfants aiment se raconter cette histoire, au passage. ^^)

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Invité lilineige
Invités, Posté(e)
Invité lilineige
Invité lilineige Invités 0 message
Posté(e)

il faut allez contre .

Le savoir et le comprendre permet déjà d'allez dans le sens inverse 

La manipulation n'est pas que du ressort des sectes 

Voyez déjà rien que les médias .

j'ai banni la télévision de mon entourage et je cherche toujours le pourquoi du comment de quelque chose .

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Quand on a compris le schéma d'ensemble on ne peut plus se faire avoir par les médias non indépendants, ni par les corrompus de tout poil en politique ou dans le domaine scientifique.

Pour cela il y a certains livres clé à lire.

Première question à se poser: qui dirige le monde ?  Qui est en haut de la pyramide ?

Qui dirige mais dont le contrôle n'est pas encore total, mais en passe de le devenir.

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