Le défi lecture de l'été 2022

Ok, pas son style de prédilection donc. Oui je l'avais lu aussi "le fakir", il était pas mal, une leçon. C'est un peu pareil "la petite fille....."  

il y a 7 minutes, January a dit :

Ok, pas son style de prédilection donc. Oui je l'avais lu aussi "le fakir", il était pas mal, une leçon. C'est un peu pareil "la petite fille....."  

ok, j'essaierai de le lire alors.

Le 17/07/2022 à 17:55, Mite_Railleuse a dit :

Prix Goncourt 2016…

 

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.

C’est étouffant, morne, poisseux, dérangeant, oppressant… Comme comprendre par petites touches, qu’on est en présence d’une folie qui s’auto nourrit, jour après jour. Et dont on sait qu’elle sera meurtrière.

C’est distillé au compte-goutte, avec un style net, sans fioritures.

Etrange de lire ce livre devant un ventilateur pour cause de canicule, alors qu’il n’est quasiment que froid et obscurité…

Ça donne terriblement envie... de lire autre chose.

Le 08/07/2022 à 11:30, January a dit :

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Tu peux rajouter dans le tableau les deux bouquins de M.C. Beaton : "Remède de cheval" et "La quiche fatale" (un livre avec un animal dans le titre et un polar/thriller).

Les aventure d'Agatha Raisin sont assez distrayantes. C'est bien mieux que la série britannique qui en avait été tirée. Malgré le lourd clin d'oeil à Agatha Christie, ça n'a pas grand-chose à voir avec les enquêtes d'Hercule Poirot ou de Miss Marple.

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il y a 15 minutes, January a dit :

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Merci!

Un auteur que l’on aime…

"Qui veux-tu  être, Nawel?

Qui veux-tu vraiment être?"

 Elle le savait désormais.

-  Je me nomme Nawel Héliantas...

Un voeu, un simple choix, possédait-il le pouvoir d'orienter une existence entière?

- Je solicite le droit et l'honneur de revétir...

Un mot, un unique mot pouvait-il devenir une clef? »

C’est le dernier livre de Pierre Bottero, domaine de prédilection, la fantasy. ll s’est tué en moto à 45 ans…

L’histoire en elle-même est  « banale ». Une héroïne, des péripéties. Mais Bottero a du style. Et le goût des parcours initiatiques. Avec des envolées quasi philosophiques que je trouve d’une simplicité et d’une justesse qui m’émeuvent.

Un livre qui plait à la rêveuse qui aime regarder les nuages et leur trouver une forme. Et qui imagine des mondes tout pas comme ici…

Il était le premier d’une série, et le restera, hélas…

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Bon..  Je n'avais jamais lu Virginia Woolf, c'est fait (Mrs Dalloway). Je n'ai pas réussi à entrer dedans, pourtant je suis une lectrice avertie pour ce genre de prose mais là, pas moyen. Ca ne rentre toujours pas dans les cases du défi. 

Et là j'en prends un autre qui ne rentrera pas non plus : 

Trois sœurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l’occasion d’un dîner d’anniversaire. Dans la maison d’enfance, les souvenirs affleurent. Les gestes deviennent nerveux, les langues fourchent et les rancœurs s’invitent autour de la table. Au dessert, un secret de famille est révélé. Une bombe à retardement qui va, sourdement, modifier le quotidien de chacune des filles. Un premier roman acéré, qui sonde les rapports doux-amers de trois jeunes femmes et d'un père.

Faut que je lise "ma vie de pingouin"...

Dans la catégorie thriller 3/5

3e volume de la série "le bourbon kid". Pas le meilleur à mon avis. Toujours autant d'hémoglobine, de reparties colorées, de descriptions extrêmement visuelles mais une histoire un peu faible. 

Pour ceux qui ne connaissent pas, l'auteur est inconnu. Il signe "anonyme". Certains disent que sous ce pseudo se cache Tarantino mais le mystère reste entier. 

Nous suivons Le Bourbon Kid, un jeune tueur en série dénommé ainsi pour son amour pour cette boisson et les effets assassines que cela a sur lui. Généralement on le suit aux traces de sang. Pour lui, l'âge, le sexe, la couleur ou la catégorie sociale n'a aucune importance. Il tue !

Il est entouré d'un certain nombre de personnages secondaires. Et tout ce petit monde se retrouve dans un hôtel pour participer à un concours de chant truqué. Tout le mystère est de savoir qui restera vivant assez longtemps pour signer le contrat qui consacrera le gagnant. 

Cela reste un très bon divertissement. Il reste des volumes dans cette série que je lirai plus tard. pour le moment, je vais enchaîner avec un livre conseillé après mon séjour en Corrèze. un livre de Michel Peyramaure, qui vient de fêter ses 100 ans. 

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@January Moi non plus je n’ai pas saisi le roman de Virginia Woolf, que j’ai d’abord essayé de lire en anglais ! Il y a bien quelques idées, mais le projet global ne m’a pas enthousiasmé. 
 

Du coup, je n’ai pas envie de retenter avec cette autrice. 

Catégorie livre conseillé 4/5

Julien, le narrateur, s'ennuie dans la menuiserie de son père lorsqu'il reçoit "l'invitation" pour travailler sur les chantiers allemands. Nous sommes en été 1943 et son père l'encourage à devenir réfractaire. Il va donc se réfugier dans la campagne au sud de Brive, où il retrouve Pauline, son amie d'enfance et Roland, son condisciple au lycée. Il entre bientôt en résistance au côté de Pauline. Mais suite à un piège, ils se refugient chez Roland. Il faut dire que Roland est, entre autre, le châtelain du coin. Il est aussi le fils d'une personnalité des média et ancien député de Corrèze. Il est surtout le beau fils de Colette. Ce château devient un monde a part dans la Corrèze sillonnée par l'armée allemande et la milice. Au château de Castelfranc, se côtoie résistant, juif, officier allemand qui ne veulent pas être mélangés avec les nazis. C'est la vie de fin de guerre dans ce château que nous conte Julien. 

Peyramaure est incontournable dans ma famille. Il est corrézien, a été à l'école avec ma grand mère, raconte bien la Corrèze, avec des coins ou des expressions qui m'envoie dans le pays des souvenirs. Je le lis depuis l'adolescence. Pourtant cela faisait longtemps que je n'en n'avais plus lu. 

La semaine dernière j'étais chez ma mère et je ne sais pourquoi, il se mit à parler de ses escapades avec les autres gamins du coin, dans un château dont ils connaissaient le gardin. Le château de Colette, le château de Castelfranc (en fait c'est le château du mari de Colette). Et de me demander si j'avais lu le livre de Peyramaure. Et de me conseiller de le lire. C'est chose faite. 

Certainement pas le meilleur de l'auteur mais une histoire intéressante sur les raisons qui peuvent avoir mené des jeunes à entrer en résistance, puis la libération avec sa face sombre. j'ai aimé cette histoire simple. j'aurais aimé qu'elle soit plus approfondie. Mais rien que pour avoir fait mention de Pampam les Roses, je lui pardonne. 

J'attaque "la classe américaine". j'adore le"flim". Oui, j'ai bien dit le flim   Je vais voir ce que ça donne en livre. j'espère y trouver autant de plaisir. 

Je ne sais pas si on a le droit mais je le prends : dans la section moins de 200 pages "A la maison des femmes" de Nicolas Wild, 182 p.

Oui c'est une BD mais je voulais parler de Nicolas Wild qui est un jeune auteur français peu connu qui a surtout travaillé sur les pays en guerre (Moyen Orient, ex pays soviétiques) tout en réussissant à être drôle. Je vous conseille Kaboul Disco et Ainsi se tut Zarathoustra.

Et je voulais aussi parler de Ghada Hatem, une gynécologue d'origine libanaise qui a fondé La Maison des Femmes à Saint Denis après avoir dirigé le service maternité de l'hôpital de la ville. L'auteur a interviewé une trentaine de personnes, des soignantes aux patientes. On y apprend qu'il existe plusieurs formes d'excisions, que 7 ans de harcèlement physique et moral se solde par 6 mois ferme et un euro symbolique pour l'auteur des faits... Mais pas que.

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C’est bien les défis lecture. Non seulement ça permet d’aller vers des genres qui ne de prime abord, n’inspirent pas trop, mais les retours de lecture des autres donnent envie ! 

Moi j’en suis à 75% du bouquin! Ça devient bon . J’aurais un mois pour me rattraper, mais ça me semble compromis.. 

il y a 55 minutes, Izanami a dit :

Moi j’en suis à 75% du bouquin! Ça devient bon . J’aurais un mois pour me rattraper, mais ça me semble compromis.. 

Je demanderai peut-être une rallonge, genre, "Madame on peut le rendre le trois mois prochain?"

Dans la catégorie polar :

Bof. Je n'avais jamais rien lu de Nicolas Beuglet. J'ai bien aimé :

* la couverture

* la relecture du conte du Joueur de flûte de Hamelin

* les infos sur le terrifiant projet  Kentler qui a permis à des pédophiles pendant presque 20 ans d'abuser en toute impunité en Allemagne et quasi officiellement d'enfants à la rue. Glaçant.

Le reste.... est un bon scénario de film d'action (un méchant très méchant, une héroïne forte mais traumatisée, un complot mondial, un autre méchant qui devient gentil, pleins de bagarres, bref un James Bond version Daniel Craig) mais pas ce que j'estime être un bon polar. Je ne pense pas réitérer l'expérience avec cet auteur.

Livre humoristique…

Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l'accès à l'hôtel Baker Street, coupé du monde pendant trois jours à cause d'une avalanche, et découvrent un véritable tombeau. Alignés dans la chambre froide reposent les cadavres de dix universitaires qui participaient à un colloque sur Sherlock Holmes. Le meilleur d'entre eux devait être nommé titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer...

Quelle poilade !! C’est hilarant, désopilant, vaudevillesque, jubilatoire. L’auteur a un sens aigu de la formule, j’en ai ri aux éclats. C’est pas si fréquent en lisant un bouquin…

C’est cruel aussi, pertinent, bien troussé, même si ça s’essouffle un tout petit chouille à la fin. Mais la barre était si haute depuis le début…

Un bon moment 

Ça y est j’ai fini mon livre hier. 
j’inaugure donc le tableau avec les piliers de la terre de Ken follet dans livre sur un thème historique même si bon c’est plus fictif qu’historique