Reconnaitre sa défaite.

Que pensez-vous du fait de reconnaitre, ou non, sa défaite..?

Celui qui la reconnait a d'office perdu.
Celui qui ne la reconnait pas, a d'office gagné, tant qu'il n'a pas succombé.

Cela dit, et c'est bien vrai.
Mais aujourd'hui, je ne sais pas si je trouve le téméraire, courageux ou pathétique.

Et vous, que pensez-vous de celui qui ne se rend jamais ?

il y a 5 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Que pensez-vous du fait de reconnaitre, ou non, sa défaite..?
Celui qui la reconnait a d'office perdu.
Celui qui ne la reconnait pas, a d'office gagné, tant qu'il n'a pas succombé.
Cela dit, et c'est bien vrai.
Mais aujourd'hui, je ne sais pas si je trouve le téméraire, courageux ou pathétique.
Et vous, que pensez-vous de celui qui ne se rend jamais ?

Que c'est un couillon (ou une couillonne, ne soyons pas sexistes ) : on ne se grandit qu'en acceptant ses défaites et ses torts, on apprend très peu d'une victoire, pas davantage d'une défaite niée ou non-assumée..

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Que c'est un couillon (ou une couillonne, ne soyons pas sexistes ) : on ne se grandit qu'en acceptant ses défaites et ses torts, on apprend très peu d'une victoire, pas davantage d'une défaite niée ou non-assumée..

EN l’occurrence, sa défaite consiste en une mort stérile.
Ne laissant aucune progéniture, et aucune forme d'influence.

Il ne s'agit pas d'apprendre, mais de disparaitre.
Un peu comme les gaulois face aux romains.

à l’instant, QuatreEtCinq a dit :

EN l’occurrence, sa défaite consiste en une mort stérile.
Ne laissant aucune progéniture, et aucune forme d'influence.

Il ne s'agit pas d'apprendre, mais de disparaitre.
Un peu comme les gaulois face aux romains.

Nous sommes tous appelés à disparaître : la vie en elle-même est une défaite.

Au fond, ça n'a pas d'importance, laissons-nous porter par ce courant qu'il est impossible de dévier.

Il y a 2 heures, QuatreEtCinq a dit :

Et vous, que pensez-vous de celui qui ne se rend jamais ?

Comme ça dans le vide rien. Ca dépend qui, quoi, quand, comment, pourquoi et pour quoi, entre autres ...

Tout comme de celui qui reconnait une "défaite" ou pourquoi pas un tort.

il y a une heure, Gremlyne a dit :

Comme ça dans le vide rien. Ca dépend qui, quoi, quand, comment, pourquoi et pour quoi, entre autres ...

Tout comme de celui qui reconnait une "défaite" ou pourquoi pas un tort.

Bah tiens. On va lui inventer un contexte.

Admettons. C'est quelqu'un.
Il a énormément de responsabilités. Mais personne ne lui reconnait.
C'est dans un monde où y'a des gens comme lui, mais pas trop comme lui.
Et c'est des gens qui parlent.

Tu vois, comme si c'est une chèvre ou un chat qui parle.
Mais là c'est des humains.
Et ils parlent, de la même façon que la chèvre elle broute, ou que le chat il chasse des souris.
Comme si c'était normal de parler. Alors que c'est pas normal.

Et, notre protagoniste, tu vois, il parle super bien.
Il parle tellement bien, qu'il a parlé ce qui se passe quand on parle.
Alors que personne l'a fait avant lui.
Il a dit comme ça que " quand tu parles, bah tu peux plus aimer, et moi je le sais, parceque je parle vraiment beaucoup".

Et son problème, c'est que les gens à qui il doit le dire, c'est des gens, il savent pas trop parler.
Du coup ils parlent pour savoir comment il faudrait parler.
Est-ce qu'il faut mieux parler comme ceci, est-ce qu'il faut mieux parler comme cela...
Et lui il leur dit, "Mais le problème, c'est pas de parler comme ceci ou comme cela, le problème c'est de parler, parcequ'après, tu peux plus aimer".

Alors il a parlé, parlé, parlé, pour expliquer aux autres qu'il fallait pas parler, il fallait aimer.
Mais les autres ils voulaient en débattre.

Alors ils débattaient, mais le problème c'est qu'ils savaient pas parler.
Et, ils savaient pas non plus qu'ils savaient pas parler.
Alors ils parlaient les mots des autres gens qu'ils savaient qu'ils savaient parler.
Et ils parlaient.

Alors, lui, le défait, il s'est rendu compte que y'avait d'autres gens, avant lui, qui avaient parlé ce qui se passait quand on parlait.
Mais ils avaient rien dit.
Comme si ils voulaient que les gens ils s'aiment plus.
Alors il s'est mit vraiment très très en colère.
Parceque, pour lui, s'il y a quelque chose de pire que de parler, c'est de mentir.

Alors il s'est mit à bruler tout les mensonges.
Mais les méchants menteurs, ils avaient prévu le coup, et avec leurs mensonges, ils ont fait en sorte que tout ceux qui croient aux mensonges, ils croient pas en lui.


Alors il s'est dit " qu'à cela ne tienne, je vais inventer une formule magique qui va bruler tout les mensonges d'un seul coup".
Et il l'a fait.
Mais les autres étaient piètres magiciens, et ils arrivaient pas à utiliser sa formule magique, elle était trop compliquée.
Alors ils ont continué de se perdre, à savoir s'il fallait mieux parler comme-ceci, ou comme-cela.

Alors, lui, il savait plus trop quoi faire.
Il avait tout sacrifié pour faire sa formule.
Et tout ce qu'il avait réussi, c'était à se faire traiter de méchant menteur.
Alors que c'était même pas lui le méchant menteur.

Il voulait continuer de se battre.
Mais il ne savait plus quoi faire, et il n'avait plus de forces.
Les gens de bons conseils lui disaient qu'il fallait mentir un tout petit peu.
Mais ces gens là ne savaient pas parler.

Il savait pas reconnaitre la défaite.
Il voulait croire qu'il allait arriver à dire la plus importante des choses, que c'est mieux de se taire.
Mais, lui qui parlait très bien, le dernier des sarcasmes, il l'avait vu venir.

Il y a 3 heures, QuatreEtCinq a dit :

Et vous, que pensez-vous de celui qui ne se rend jamais

Qu'il ne peut pas progresser. La défaite est enrichissante à qui sait s'en servir pour apprendre. Les vainqueurs ne font d'efforts que pour conserver leur position. Seuls, les perdants intelligents progressent.

à l’instant, Talon 1 a dit :

Qu'il ne peut pas progresser. La défaite est enrichissante à qui sait s'en servir pour apprendre. Les vainqueurs ne font d'efforts que pour conserver leur position. Seuls, les perdants intelligents progressent.

Dans la vraie vie, "défaite" ça veut dire "mourir".
 

il y a 2 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Dans la vraie vie, "défaite" ça veut dire "mourir".
 

Mais non. Tout le monde sera défait un jour ?

La défaite, c'est quand vous vous mesurez à quelqu'un pour obtenir ce que vous désirez, et que vous n'y parvenez pas.

il y a 18 minutes, Talon 1 a dit :

La défaite, c'est quand

Moi je te parle de la défaite, quand tu peux pas exister, que tu vas pas te reproduire, que rien de tes actes n'ont d'influence ni sur le présent, ni sur l'avenir.
Que ton existence, déjà restreinte, n'est plus capable d’émettre la moindre influence sur ton environnement.

En gros, que tu est réduit, par delà la morbidité, à la stérilité. Sous tout les sens du terme.
Ton existence, puisque non-influente, ne peut pas être considéré d'existence.
Ton existence est dé-faite.


Mais, c'est vrai, y'en a qui appellent ça le chef-d’œuvre de l'accomplissement humain plutôt que la défaite.
Mais ces gens là font n'importe quoi avec les mots.

Pour apprendre il  faut oser se tromper.

Accepter de perdre pour gagner ensuite .

Je supporte difficilement de perdre  mais j'essaye de rester lucide  sur les raison de ma défaite et de  me remettre en question.

Il ne faut jamais se rendre,  l'échec est temporaire mais l'abandon est définitif et surtout profondément honteux. 

Il  vaut mieux mourir avec honneur  que de vivre en lâche.  

il y a 7 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Ton existence est dé-faite.

Vous manquez de vitamine. Et vous vous complaisez dans le négatif. Aidez les autres. C'est valorisant. Personne n'est inutile.

Moi qui ais fait du judo, on apprend aux élèves que la défaite est le meilleur enseignement que l'on peut avoir, et c'est la raison pour laquelle on salue le vainqueur en signe de remerciement pour la leçon!

il y a 39 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Dans la vraie vie, "défaite" ça veut dire "mourir".
 

Pas forcément... regarde la vie des animaux . Les combats des jeunes prétendants pour devenir les dominants d'un groupe ( lions..singes etc..) se soldent souvent par des défaites nombreuses et cuisantes jusqu'au jour où le vent tourne et le vieux dominant perd son trône au profit du nouveau venu. Les défaites ont pour vocation à devenir des victoires il faut laisser faire le temps ! C'est vrai aussi dans les sports de combat il faut beaucoup de défaites avant d'obtenir des victoires et devenir champion du monde !!

sans vrai début ni vrai fin en vrac et dans le désordre car je ne sais pas parler non plus ^^

...les poules sans têtes, un jour je les plains, le lendemain je les imite, les surlendemains je les fustige... les pires jours j'ai l'impression de christ-er ascendant sisyphe, je ptite mère les proches, je les oublie aussi, je fugue en musique en mots et en images, je travaille, je stresse, je fatigue... je vacance, je funambule et je brule comme je peux...

Il y a ceux qui ne peuvent vraiment mentir, se mentir, ni dormir, oublier, la vie comme une seule et longue journée qui peut devenir un cauchemard. Ce n'est pas mon cas... je ne prétends rien, mes meilleurs moments, je suis sans fards et je suis avec et dedans... vivre c'est l'intranquilité permanente, un déséquilibre perpétuel qui te fait faire le pas d'après,... quand on a assez la forme pour le vivre ainsi cest le mieux, enfin pour moi, mais je ne suis pas sage...

Hier un ami m'a dit rien "tu n'es pas née pour rien"...bizarre, comme si j'étais née pour lui ^^, pourquoi pas...

Si une intention verbalisée, une poésie peut toucher faire du bien je pense que les mots pour décortiquer ça peut tuer, désenchanter...

Un corps est en vie au contraire de la simple somme de ses composants... tout comme un esprit n'est pas un simple ensemble de données.

Il y a 5 heures, QuatreEtCinq a dit :

Que pensez-vous du fait de reconnaitre, ou non, sa défaite..?

Celui qui la reconnait a d'office perdu.
Celui qui ne la reconnait pas, a d'office gagné, tant qu'il n'a pas succombé.

Cela dit, et c'est bien vrai.
Mais aujourd'hui, je ne sais pas si je trouve le téméraire, courageux ou pathétique.

Et vous, que pensez-vous de celui qui ne se rend jamais ?

En sport c'est une qualité. Dans la vie : faut voir...

il y a 57 minutes, Talon 1 a dit :

Vous manquez de vitamine. Et vous vous complaisez dans le négatif. Aidez les autres. C'est valorisant. Personne n'est inutile.

Vient un stade où se raconter un mensonge pour pas se complaire dans le négatif ça suffit plus.

Aider les autres c'est ce que j'ai fait toute ma vie, c'est ce pour quoi j'ai tout abandonné.
Et. Non. C'est pas valorisant.

Biensur que j'suis pas inutile.
C'pas pour autant qu'on me laisse être utile.

Il y a 5 heures, Auger a dit :

Nous sommes tous appelés à disparaître : la vie en elle-même est une défaite.

Au fond, ça n'a pas d'importance, laissons-nous porter par ce courant qu'il est impossible de dévier.

Sauf que dans la vie certain(e)s sont des gagnants. Pour ainsi dire de leur naissance à leur mort.

Il y a 5 heures, QuatreEtCinq a dit :

Celui qui la reconnait a d'office perdu.
Celui qui ne la reconnait pas, a d'office gagné, tant qu'il n'a pas succombé.

Celui qui reconnait s'être trompé (et donc avoir éventuellement "perdu" un débat) gagne en crédibilité.

Celui qui s'obstine grotesquement, même "pris-les-doigts-dans-le-pot-de-confiture", à nier les éléments factuels qu'on lui oppose se décrédibilise totalement.

Il n'y aura que lui (et les quelques "adeptes" purement idéologiques le soutenant) pour être persuadé(s) que nier pathétiquement la réalité factuelle serait supposément lui/leur donner raison ...

il y a 59 minutes, dede 2b a dit :

Moi qui ais fait du judo, on apprend aux élèves que la défaite est le meilleur enseignement que l'on peut avoir, et c'est la raison pour laquelle on salue le vainqueur en signe de remerciement pour la leçon!

Mais si tu fais que perdre...