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Un policier insulte une femme victime d’agression sexuelle, le préfet demande sa suspension


Mórrígan

Messages recommandés

Membre, 55ans Posté(e)
jimetpam Membre 8 868 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, chanou 34 a dit :

POur être considéré comme consentant il faut disposer de tous ses moyens psychologiques et intellectuels ; quelqu'un qui a trop bu ne les a plus.

Ben euh...Comment on fait pour évaluer l'alcoolémie plusieurs jours après? :hum:

Procès d'intention, non?

pas plus que les autres corps de métier.

Perso il m'est arrivé de coucher quand j'avais bu : je vais porter plainte contre toutes ces femmes qui ont abusé de moi.:D

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

« Gérald Darmanin a estimé mercredi 16 février que le policier qui a traité de «pute» une femme qui avait porté plainte pour agression sexuelle n'avait «plus sa place» au sein de la police nationale.

«Ce policier a sali non seulement toutes les femmes qui essayent de déposer plainte (...) mais il a sali, il a craché sur l'uniforme de la République de ses 250.000 autres collègues policiers et gendarmes», a déclaré le ministre de l'Intérieur sur Europe 1. «Je pense que ce monsieur n'a plus sa place dans la police nationale», a ajouté Gérald Darmanin, précisant qu'il n'est «pas le seul à décider car il y a des recours juridictionnels». 

https://amp.lefigaro.fr/actualite-france/darmanin-souhaite-la-revocation-du-policier-qui-a-insulte-une-femme-victime-d-une-agression-sexuelle-20220216

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 29 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Grosse pute ça ne relève pas de la misogynie…. 

Ah bon ?

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Membre, 67ans Posté(e)
VladB Membre 13 881 messages
Maitre des forums‚ 67ans‚
Posté(e)

Un policier insulte une femme victime d’agression sexuelle, le préfet demande sa suspension.

  • Ouais, suspendu !
  • Par les couilles ? :hum:
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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 56 minutes, jimetpam a dit :

La police est issue et représentative de la population.

Elle n'a pas vocation à être représentative de la population.

Tout le monde ne peut pas être policier. Il y a de fait une exigence dans le comportement. 

Par exemple, être flic et avoir un casier pour plusieurs délits, ça ferait tâche.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Jim69 a dit :

Je pense pas qu'il y a des flics qui insultent comme ça en frontal une femme qui vient pour ce genre d'évènement.

En général, ce sont plutôt des insinuations, de la mise en doute, de la banalisation.

Le fait de dire que ce n'est pas trop grave.

Et puis l'oubli du PV quelque part sous une pile. Ça finit rarement bien.

 

Il y a 2 heures, Jim69 a dit :

C'est tellement facile sur l'attitude d'un con pour taper sur tous les flics parce qu'on n'aime pas "la police"..

En gros, ce ne sert a rien de te parler :DD

Tu pars du principe que des gens seraint par nature anti-flics, et que c'est pour cette raison qu'ils critiquent la police.

Tu ne te dis jamais que c'est peut-être, plus simplement, que les gens critiquent ce qui est tout à fait critiquable, et que même si "c'est la police", il peut y avoir des dysfonctionnements ?

 

Les mêmes qui conchient à longueur de journée les fonctionnaires - sans trop de scrupules - deviennent totalement intolérants dès lors que l'on pointe un truc qui ne va pas dans la police, comme si cette institutuon était par nature forcément irréprochable, ou que du moins si elle ne l'était pas, il ne fallait surtout pas le dire.

Encore une fois, je ne comprends pas.

 

La police est un organe primordial de tout État de droit, un des piliers. Son exemplarité est incontournable.

Donc pour moi, c'est tout l'inverse : il faut être très vigilant sur ce qui ne va pas, et apporter les solutions autant que possible (c'est également vrai pour la justice, la santé et l'éducation).

Vouloir transformer en attitude "anti-flics" ce qui relève d'une exigence républicaine de bon sens me sidère véritablement.

Je ne comprends pas.

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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 962 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, jimetpam a dit :

Perso il m'est arrivé de coucher quand j'avais bu : je vais porter plainte contre toutes ces femmes qui ont abusé de moi.:D

n'hésitez pas! :D

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Membre, 67ans Posté(e)
VladB Membre 13 881 messages
Maitre des forums‚ 67ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, jimetpam a dit :

Perso il m'est arrivé de coucher quand j'avais bu : je vais porter plainte contre toutes ces femmes qui ont abusé de moi.:D

Ouais, moi pareil ! Même que je crois me souvenir d'une fois où la meuf était, comment dire ? Physiquement très bizarre. 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 399 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, jimetpam a dit :

Si elle était consentante personne n'a abusé d'elle. L'enquête dira ce qu'il en est. Mais si l'enquête ne va pas dans le sens des médias il est probable qu'ils n'en parlent plus.

Comment une personne bourrée peut être consentante ?

Comme peut-on considérer qu'un individu qui n'a pas la pleine capacité de ses moyens soit consentant ?

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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Maurice Clampin a dit :

:pap:   Pour moi , voila une affaire qui est tout à fait révélatrice d' un état d' esprit accusateur et moraliste du moment .

Personne ne connait la réalité des fait et moi non plus .

Il est tout de même un peu étonnant que l' entourage de ce policier n' ait en rien réagit . Ce n' est peut être pas sans raison .

La chose dont je pourrais accuser ce policier c' est surtout de stupidité .

il a insulté la femme sur son répondeur en pensant qu'il n'était plus au téléphone....Dommage pour lui... Un con est un con et le reste quelque soit son métier

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Doïna a dit :

En plus, dans cet enregistrement, on constate que les collègues ne reprennent même pas les propos de l'idiot crasse. Cela en dit long sur la mentalité qui déshonore les commissariats français.

C’est clair !
L’article mentionne qu’il « plaisante avec une de ses collègues ». 

Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Grosse pute ça ne relève pas de la misogynie…. Mais c’est un langage et une conduite représentative d’une partie de la population. Maintenant on peut aussi considérer que la représentativité n’a pas besoin d’être totale et qu’un peu de tri est salutaire ?

J’ignore si des tests psychos et des mises en situation font partie du concours .

Vous êtes sûr de vous ? 

 «C'est vraiment une pute. (...) Putain, elle refuse la confront' en plus la pute. Comme par hasard. En fait c'était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. (...) Putain, grosse pute», dit-il encore, avant que le combiné soit bien raccroché. 

Il y a 4 heures, jimetpam a dit :

Le policier a déjà commencé l'enquête car elle refuse la confrontation. C'est un élément de l'enquête. IL a donné son opinion à ses collègues (qui semblent aller dans son sens puisqu'ils ne le contredisent pas) : manque de pot pour lui il avait mal raccroché. Assez de bla-bla : voyons ce que seront les conclusions de l'enquête. SI les médias en parlent...

Il lui laisse un message afin de venir compléter sa plainte et ensuite (et non car) il lit, dans le procès-verbal, qu’elle refuse la confrontation (qui n’est pas obligatoire). Il est tout à fait compréhensible qu’une femme qui s’est faite agressée sexuellement, n’ait pas trop envie de se retrouver dans la même pièce que son agresseur. 

Ce fonctionnaire n’a pas donné son opinion, il a insulté directement cette femme, et l’a blâmée parce qu’elle a consommé de l’alcool. Il se permet aussi de juger qu’elle a déposé plainte pour « casser les couilles » d’un homme, potentiellement un agresseur. Et il surenchérit (« grosse pute »). 

Il y a 7 heures, jimetpam a dit :

Elle était bourrée si j'ai bien compris : si ça se trouve elle était d'accord puis après pour x raison à déterminer, regrette et vient porter plainte. On verra ce que donne la suite de l'enquête. SI les médias et autres journeaux n'en parlent plus c'est que c'était ça.

Nope. Une personne consentante est consciente, lucide, en mesure d’accorder, de révoquer ou refuser son consentement tout au long de la relation sexuelle sollicitée, depuis les préliminaires jusqu’au dernier acte accompli. Il est donc impératif qu’elle ne soit pas sous l’empire d’une consommation excessive d’alcool annihilant ses capacités d’analyse, de discernement, de réaction.

De plus, la consommation d’alcool de la victime ou de l’agresseur constitue une circonstance aggravante. Les juges peuvent aussi chercher si la victime n’a pas été volontairement incitée à boire ou si l’agresseur n’a pas abusé de la faiblesse de celle-ci. 

Si on pense qu’il n’est pas indu d’agresser sexuellement une femme, alors c’est un drôle de monde ! 

Lorsqu’une femme a trop bu vous la raccompagnez chez elle, vous lui faites boire de l’eau et prendre un Doliprane, vous la bordez s’il le faut, et vous lui fichez la paix. 

Il y a 4 heures, Maurice Clampin a dit :

:pap:   Pour moi , voila une affaire qui est tout à fait révélatrice d' un état d' esprit accusateur et moraliste du moment .

Personne ne connait la réalité des fait et moi non plus .

Il est tout de même un peu étonnant que l' entourage de ce policier n' ait en rien réagit . Ce n' est peut être pas sans raison .

La chose dont je pourrais accuser ce policier c' est surtout de stupidité .

C’est un gag ? 

Il y a 5 heures, Atipique a dit :

Je crois que ce flic pourrait faire 10 ans de formation aux victimes, il resterait une brute.

Il faudrait le rééduquer, ce qui n’est pas aisé, voire impossible.

(J’ai d’autres adjectifs qui me viennent). 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 858 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 10 heures, Pheldwyn a dit :

Ah bon ?

Non des misogynes comme Guitry et bien d’autres n’auraient jamais usé d’une telle vulgarité. 
Traiter une femme de grosse pute n’est pas synonyme de misogynie. Si je te traite d’enculé je ne suis pas nécessairement misandre .

Il y a 6 heures, Mórrígan a dit :

Vous êtes sûr de vous ? 
 

Ça n’est pas nécessairement de la misogynie d’autant que tu indiques qu’il parle avec une collègue 

Il y a 6 heures, Mórrígan a dit :

 

 «C'est vraiment une pute. (...) Putain, elle refuse la confront' en plus la pute. Comme par hasard. En fait c'était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. (...) Putain, grosse pute», dit-il encore, avant que le combiné soit bien raccroché. 

 

 

Il y a 6 heures, Mórrígan a dit :

Ce fonctionnaire n’a pas donné son opinion, il a insulté directement cette femme, et l’a blâmée parce qu’elle a consommé de l’alcool.

Ce qui n’est pas synonyme de misogynie…

Il y a 6 heures, Mórrígan a dit :

 Il se permet aussi de juger qu’elle a déposé plainte pour « casser les couilles » d’un homme, potentiellement un agresseur. Et il surenchérit (« grosse pute »). 
 

Je pensais qu’il parlait des siennes 

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Membre, 56ans Posté(e)
cubes2 Membre 1 146 messages
Forumeur survitaminé‚ 56ans‚
Posté(e)

Et... il ne vient à l'esprit de personne que ce policier connaît bien le dossier et la "victime" et qu'il sait ce qu'il en retourne ?

Vous êtes vraiment des bisounours à croire que toutes les femmes sont des oies blanches et des victimes. Ce qui est en soi un sexisme, entre parenthèses 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 18 heures, Maurice Clampin a dit :

Il est tout de même un peu étonnant que l' entourage de ce policier n' ait en rien réagit .

Bof, ça a quoi d'étonnant en fait ?

Si l'entourage c'était 2 collègues aussi machistes, ou qui ne relèvent même plus ce que l'autre raconte, etc ...

 

Il y a 6 heures, DroitDeRéponse a dit :

Non des misogynes comme Guitry et bien d’autres n’auraient jamais usé d’une telle vulgarité. 

Et alors ?
Personne ne dit que la misogynie est liée ou non à la vulgarité, ce n'est pas le critère en l'occurence.

 

Il y a 6 heures, DroitDeRéponse a dit :

Traiter une femme de grosse pute n’est pas synonyme de misogynie.

Traiter une femme qui porte plainte pour viol de grosse pute, c'est partir du principe "qu'elle l'a bien cherché", et qu'en tout cas l'acte n'a vraiment rien de grave.

On nage, contrairement à ce que tu dis, en pleine misogynie.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 399 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, cubes2 a dit :

Et... il ne vient à l'esprit de personne que ce policier connaît bien le dossier et la "victime" et qu'il sait ce qu'il en retourne ?

Vous êtes vraiment des bisounours à croire que toutes les femmes sont des oies blanches et des victimes. Ce qui est en soi un sexisme, entre parenthèses 

Nan mais on rêve ? D'abord qu'est-ce qui l'autorise à employer des termes aussi grossiers pour juger quelqu'un, y compris une "femme bourrée", ensuite, cette manie de trouver bon de dire que toutes les femmes ne sont pas des oies blanches pour faire accepter l'inacceptable. Non mais, franchement, trouvez mieux ! Je suis certaine que nordhal lelandais ou fourniret de son vivant n'ont jamais été insulté autant par des flics.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 10 heures, DroitDeRéponse a dit :

Non des misogynes comme Guitry et bien d’autres n’auraient jamais usé d’une telle vulgarité. 
Traiter une femme de grosse pute n’est pas synonyme de misogynie. Si je te traite d’enculé je ne suis pas nécessairement misandre .

Ça n’est pas nécessairement de la misogynie d’autant que tu indiques qu’il parle avec une collègue 

 

Ce qui n’est pas synonyme de misogynie…

Je pensais qu’il parlait des siennes 

Il y a plusieurs expressions de misogynie, cela vous étonne ?

Sacha Guitry n'était pas aussi vulgaire.

Arthur Schopenhauer, sous couvert de philosophie, écrivait : "Il ne devrait y avoir au monde que des femmes d'intérieur appliquée au ménage, et des jeunes filles appliquées à le devenir, et que l'on formerait non à l'arrogance, mais au travail à la soumission". 

Ce policier parle de "grosse pute" qui "casse les couilles" à un homme, suspecté d'être un agresseur. 

Peut-être que ce langage fleuri est contextuel d'une époque, et des capacités intellectuelles de ce triste représentant de la loi. 

Quelle que soit la forme, toutes ces expressions sont du même terreau (misogynie) et chacun les exprime comme il le veut ou comme il le peut. L'expression de ce policier est quant à elle répréhensible et est une contravention.

Il me semble aussi que lorsque l'on blâme une victime qui a bu, il s'agit autant de victim blaming que de slut shaming, alors que c'est une femme. D'autres regroupent sous la locution "culture du viol". 

La misogynie n'a pas sa place dans un commissariat, étant donné que plus de la moitié de la population est composée de femmes et que celles-ci peuvent être des victimes qui sont encouragées en plus à porter plainte en cas de violences.

Qu'en faire ? Il n'est visiblement pas apte à recueillir les plaintes de femmes. Et sa collègue, qui acquiesce ses propos, non plus.  

Il y a 8 heures, cubes2 a dit :

Et... il ne vient à l'esprit de personne que ce policier connaît bien le dossier et la "victime" et qu'il sait ce qu'il en retourne ?

Vous êtes vraiment des bisounours à croire que toutes les femmes sont des oies blanches et des victimes. Ce qui est en soi un sexisme, entre parenthèses 

Ce policier ne connait pas bien le "dossier", étant donné qu'il appelle cette femme, pour qu'elle vienne encore au commissariat, relater son agression. 

Ce policier est inexcusable. Ses propos sont inadmissibles et condamnables. Une enquête pour "injures non publiques" a été ouverte et la peine encourue est une amende, d'une modique somme de 1500 euros. 

Le préfet de police a estimé ses propos inadmissibles. Le ministre de l'Intérieur, quant à lui, est favorable à sa révocation. 

Vous êtes le seul -et policier de surcroit, de mémoire, selon vos dires- à le défendre. La honte ! 

il y a une heure, Doïna a dit :

Nan mais on rêve ? D'abord qu'est-ce qui l'autorise à employer des termes aussi grossiers pour juger quelqu'un, y compris une "femme bourrée", ensuite, cette manie de trouver bon de dire que toutes les femmes ne sont pas des oies blanches pour faire accepter l'inacceptable. Non mais, franchement, trouvez mieux ! Je suis certaine que nordhal lelandais ou fourniret de son vivant n'ont jamais été insulté autant par des flics.

C'est une honte, néanmoins très révélateur des mentalités grouillantes dans les commissariats. Ce sont des lieux hostiles pour les femmes, victimes, et cela, ce n'est pas normal. 

Ce policier ne peut se permettre de la juger, cela ne relève absolument pas de ses attributions. Un commissariat, ce n'est pas le troquet du coin, ça ne devrait pas l'être. 

La personne qui doit être jugée, si la plainte est retenue, c'est l'homme à qui elle "casse les couilles", et c'est du ressort de la Justice, pas d'un OPJ, et surtout pas d'un OPJ qui traite, avec virulence, une femme de "grosse pute".

J'ai retrouvé l'enregistrement sur internet, il tourne en ce moment. C'est d'utilité publique. 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/un-policier-insulte-une-femme-victime-dagression-sexuelle-il-est-suspendu_fr_620bbb07e4b0e224afcd6906

A noter que "La plaignante a choisi de saisir elle-même l’IGPN après avoir pris connaissance du message laissé sur son répondeur. Mediapart précise que cette femme a déjà fait l’objet d’une confrontation pour violences conjugales dans ce même commissariat, confrontation dont elle dit garder “un souvenir épouvantable”.

Nombre d'OPJ sont très mauvais(e)s et incompétent(e)s autant en ce qui concerne les violences sexuelles, que les violences conjugales. De nombreuses femmes ont aussi témoigné quant à l'accueil déplorable des OPJ.

Je vous avais fait suivre la page de #Payetapolice.

Les associations féministes alertent également régulièrement quant à cette prise en charge déplorable des victimes de violences.

J'ai moi-même constaté que, demander ne serait-ce qu'un petit sac à l'accueil d'un commissariat en cas de vomissement -ma petite sœur étant en train de somatiser- relevait de la gageure. J'ai demandé la lune, visiblement. 

J'ai constaté aussi que demander à ce que la chaise du prévenu multirécidiviste soit écartée de celle de ma sœur pouvait susciter des moqueries. Plus d'une semaine auparavant, elle avait été strangulée et défenestrée et portait encore très distinctement les stigmates de son agression (plâtres, hématomes, abrasion, griffures etc...). 

En l'attendant à l'accueil, j'ai pu entendre distinctement, des jérémiades et des critiques virulentes quant aux magistrat(e)s et aux avocat(e)s, émanant d'OPJ aux voix fortes dans une autre pièce. 

Ma sœur, elle, a eu droit de vivre un véritable cauchemar. Elle a subi un interrogatoire -alors qu'elle a porté plainte- et il a été demandé à ce délinquant multi-récidiviste (pour les mêmes faits, sur une autre femme) d'y réagir.

Il s'est aussi absenté plusieurs fois, pour fumer. Il s'est permis de se lever, de crier, de s'avancer régulièrement, de prendre des postures menaçantes et de la faire pleurer, sans réaction de la part de l'OPJ. A cela s'est ajouté une prise de partie pour l'agresseur, en présence de ma sœur "Nous espérons M.machin que vous ne soyez que sous contrôle judiciaire". Elle reste très choquée. 

Ce délinquant multi-récidiviste a menacé par écrit de m'égorger et j'ai dû insister pour porter plainte, articles de loi en main. Lorsque plus tard, j'ai relevé ce fait au commissaire, qui a commencé par s'excuser, il m'a rétorqué que les OPJ n'avaient pas bien connaissance des lois, et c'est tout ! Lorsque je lui ai demandé ce qu'il faisait pour y remédier parce que c'est dangereux pour des victimes, il a éludé. 

J'ai vu aussi une autre femme être renvoyée chez elle, alors qu'elle venait porter plainte suite aux menaces d'un voisin. Ce commissariat a une sale réputation, méritée, et le pire c'est que ce n'est pas le seul. 

En écrivant une lettre au procureur de la République, de ma plus belle plume, j'ai réussi à faire en sorte que l'OPJ soit destituée de l'enquête. Mais, le mal était fait. Ma sœur ne veut plus jamais entendre parler des forces de l'Ordre, même si elle se fait détrousser en pleine rue. J'ai dû traiter directement avec les JAP, le procureur et le SPIP, par la suite, en zappant totalement les forces de l'Ordre. Nous espérons toutes deux ne plus avoir jamais à composer le 17, ni même à pousser la porte d'un commissariat, en tant que victimes. 

J'en passe et des meilleures parce que je vous raconte cela et ce ne doit pas être marrant pour vous non plus. 

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 10 093 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Mórrígan a dit :

Il y a plusieurs expressions de misogynie, cela vous étonne ?

Sacha Guitry n'était pas aussi vulgaire.

Arthur Schopenhauer, sous couvert de philosophie, écrivait : "Il ne devrait y avoir au monde que des femmes d'intérieur appliquée au ménage, et des jeunes filles appliquées à le devenir, et que l'on formerait non à l'arrogance, mais au travail à la soumission". 

Ce policier parle de "grosse pute" qui "casse les couilles" à un homme, suspecté d'être un agresseur. 

Peut-être que ce langage fleuri est contextuel d'une époque, et des capacités intellectuelles de ce triste représentant de la loi. 

Quelle que soit la forme, toutes ces expressions sont du même terreau (misogynie) et chacun les exprime comme il le veut ou comme il le peut. L'expression de ce policier est quant à elle répréhensible et est une contravention.

Il me semble aussi que lorsque l'on blâme une victime qui a bu, il s'agit autant de victim blaming que de slut shaming, alors que c'est une femme. D'autres regroupent sous la locution "culture du viol". 

La misogynie n'a pas sa place dans un commissariat, étant donné que plus de la moitié de la population est composée de femmes et que celles-ci peuvent être des victimes qui sont encouragées en plus à porter plainte en cas de violences.

Qu'en faire ? Il n'est visiblement pas apte à recueillir les plaintes de femmes. Et sa collègue, qui acquiesce ses propos, non plus.  

Ce policier ne connait pas bien le "dossier", étant donné qu'il appelle cette femme, pour qu'elle vienne encore au commissariat, relater son agression. 

Ce policier est inexcusable. Ses propos sont inadmissibles et condamnables. Une enquête pour "injures non publiques" a été ouverte et la peine encourue est une amende, d'une modique somme de 1500 euros. 

Le préfet de police a estimé ses propos inadmissibles. Le ministre de l'Intérieur, quant à lui, est favorable à sa révocation. 

Vous êtes le seul -et policier de surcroit, de mémoire, selon vos dires- à le défendre. La honte ! 

C'est une honte, néanmoins très révélateur des mentalités grouillantes dans les commissariats. Ce sont des lieux hostiles pour les femmes, victimes, et cela, ce n'est pas normal. 

Ce policier ne peut se permettre de la juger, cela ne relève absolument pas de ses attributions. Un commissariat, ce n'est pas le troquet du coin, ça ne devrait pas l'être. 

La personne qui doit être jugée, si la plainte est retenue, c'est l'homme à qui elle "casse les couilles", et c'est du ressort de la Justice, pas d'un OPJ, et surtout pas d'un OPJ qui traite, avec virulence, une femme de "grosse pute".

J'ai retrouvé l'enregistrement sur internet, il tourne en ce moment. C'est d'utilité publique. 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/un-policier-insulte-une-femme-victime-dagression-sexuelle-il-est-suspendu_fr_620bbb07e4b0e224afcd6906

A noter que "La plaignante a choisi de saisir elle-même l’IGPN après avoir pris connaissance du message laissé sur son répondeur. Mediapart précise que cette femme a déjà fait l’objet d’une confrontation pour violences conjugales dans ce même commissariat, confrontation dont elle dit garder “un souvenir épouvantable”.

Nombre d'OPJ sont très mauvais(e)s et incompétent(e)s autant en ce qui concerne les violences sexuelles, que les violences conjugales. De nombreuses femmes ont aussi témoigné quant à l'accueil déplorable des OPJ.

Je vous avais fait suivre la page de #Payetapolice.

Les associations féministes alertent également régulièrement quant à cette prise en charge déplorable des victimes de violences.

J'ai moi-même constaté que, demander ne serait-ce qu'un petit sac à l'accueil d'un commissariat en cas de vomissement -ma petite sœur étant en train de somatiser- relevait de la gageure. J'ai demandé la lune, visiblement. 

J'ai constaté aussi que demander à ce que la chaise du prévenu multirécidiviste soit écartée de celle de ma sœur pouvait susciter des moqueries. Plus d'une semaine auparavant, elle avait été strangulée et défenestrée et portait encore très distinctement les stigmates de son agression (plâtres, hématomes, abrasion, griffures etc...). 

En l'attendant à l'accueil, j'ai pu entendre distinctement, des jérémiades et des critiques virulentes quant aux magistrat(e)s et aux avocat(e)s, émanant d'OPJ aux voix fortes dans une autre pièce. 

Ma sœur, elle, a eu droit de vivre un véritable cauchemar. Elle a subi un interrogatoire -alors qu'elle a porté plainte- et il a été demandé à ce délinquant multi-récidiviste (pour les mêmes faits, sur une autre femme) d'y réagir.

Il s'est aussi absenté plusieurs fois, pour fumer. Il s'est permis de se lever, de crier, de s'avancer régulièrement, de prendre des postures menaçantes et de la faire pleurer, sans réaction de la part de l'OPJ. A cela s'est ajouté une prise de partie pour l'agresseur, en présence de ma sœur "Nous espérons M.machin que vous ne soyez que sous contrôle judiciaire". Elle reste très choquée. 

Ce délinquant multi-récidiviste a menacé par écrit de m'égorger et j'ai dû insister pour porter plainte, articles de loi en main. Lorsque plus tard, j'ai relevé ce fait au commissaire, qui a commencé par s'excuser, il m'a rétorqué que les OPJ n'avaient pas bien connaissance des lois, et c'est tout ! Lorsque je lui ai demandé ce qu'il faisait pour y remédier parce que c'est dangereux pour des victimes, il a éludé. 

J'ai vu aussi une autre femme être renvoyée chez elle, alors qu'elle venait porter plainte suite aux menaces d'un voisin. Ce commissariat a une sale réputation, méritée, et le pire c'est que ce n'est pas le seul. 

En écrivant une lettre au procureur de la République, de ma plus belle plume, j'ai réussi à faire en sorte que l'OPJ soit destituée de l'enquête. Mais, le mal était fait. Ma sœur ne veut plus jamais entendre parler des forces de l'Ordre, même si elle se fait détrousser en pleine rue. J'ai dû traiter directement avec les JAP, le procureur et le SPIP, par la suite, en zappant totalement les forces de l'Ordre. Nous espérons toutes deux ne plus avoir jamais à composer le 17, ni même à pousser la porte d'un commissariat, en tant que victimes. 

J'en passe et des meilleures parce que je vous raconte cela et ce ne doit pas être marrant pour vous non plus. 

C'est ignoble ce qui est arrivé à ta soeur!

Et quant à l'enregistrement de ce flic, il mérite d'être révoqué et sans pension. Le soi-disant "manque de formation" n'excuse pas une telle inhumanité.

Je ne vois pas de quelle utlité ce blaireau peut avoir dans la police.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Atipique a dit :

C'est ignoble ce qui est arrivé à ta soeur!

Et quant à l'enregistrement de ce flic, il mérite d'être révoqué et sans pension. Le soi-disant "manque de formation" n'excuse pas une telle inhumanité.

Je ne vois pas de quelle utlité ce blaireau peut avoir dans la police.

En effet, ma sœur reste très choquée, elle n'avait clairement pas besoin de cela en plus de l'agression qu'elle a subie. Comme toutes ces femmes qui subissent la violence des hommes, et en plus, celle d'OPJ au travers des moqueries, des commentaires déplacés, de la compassion ouverte pour l'agresseur, ou des insultes et un blâme comme ici.

 

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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 962 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Mórrígan a dit :

Il y a plusieurs expressions de misogynie, cela vous étonne ?

Sacha Guitry n'était pas aussi vulgaire.

Arthur Schopenhauer, sous couvert de philosophie, écrivait : "Il ne devrait y avoir au monde que des femmes d'intérieur appliquée au ménage, et des jeunes filles appliquées à le devenir, et que l'on formerait non à l'arrogance, mais au travail à la soumission". 

Ce policier parle de "grosse pute" qui "casse les couilles" à un homme, suspecté d'être un agresseur. 

Peut-être que ce langage fleuri est contextuel d'une époque, et des capacités intellectuelles de ce triste représentant de la loi. 

Quelle que soit la forme, toutes ces expressions sont du même terreau (misogynie) et chacun les exprime comme il le veut ou comme il le peut. L'expression de ce policier est quant à elle répréhensible et est une contravention.

Il me semble aussi que lorsque l'on blâme une victime qui a bu, il s'agit autant de victim blaming que de slut shaming, alors que c'est une femme. D'autres regroupent sous la locution "culture du viol". 

La misogynie n'a pas sa place dans un commissariat, étant donné que plus de la moitié de la population est composée de femmes et que celles-ci peuvent être des victimes qui sont encouragées en plus à porter plainte en cas de violences.

Qu'en faire ? Il n'est visiblement pas apte à recueillir les plaintes de femmes. Et sa collègue, qui acquiesce ses propos, non plus.  

Ce policier ne connait pas bien le "dossier", étant donné qu'il appelle cette femme, pour qu'elle vienne encore au commissariat, relater son agression. 

Ce policier est inexcusable. Ses propos sont inadmissibles et condamnables. Une enquête pour "injures non publiques" a été ouverte et la peine encourue est une amende, d'une modique somme de 1500 euros. 

Le préfet de police a estimé ses propos inadmissibles. Le ministre de l'Intérieur, quant à lui, est favorable à sa révocation. 

Vous êtes le seul -et policier de surcroit, de mémoire, selon vos dires- à le défendre. La honte ! 

C'est une honte, néanmoins très révélateur des mentalités grouillantes dans les commissariats. Ce sont des lieux hostiles pour les femmes, victimes, et cela, ce n'est pas normal. 

Ce policier ne peut se permettre de la juger, cela ne relève absolument pas de ses attributions. Un commissariat, ce n'est pas le troquet du coin, ça ne devrait pas l'être. 

La personne qui doit être jugée, si la plainte est retenue, c'est l'homme à qui elle "casse les couilles", et c'est du ressort de la Justice, pas d'un OPJ, et surtout pas d'un OPJ qui traite, avec virulence, une femme de "grosse pute".

J'ai retrouvé l'enregistrement sur internet, il tourne en ce moment. C'est d'utilité publique. 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/un-policier-insulte-une-femme-victime-dagression-sexuelle-il-est-suspendu_fr_620bbb07e4b0e224afcd6906

A noter que "La plaignante a choisi de saisir elle-même l’IGPN après avoir pris connaissance du message laissé sur son répondeur. Mediapart précise que cette femme a déjà fait l’objet d’une confrontation pour violences conjugales dans ce même commissariat, confrontation dont elle dit garder “un souvenir épouvantable”.

Nombre d'OPJ sont très mauvais(e)s et incompétent(e)s autant en ce qui concerne les violences sexuelles, que les violences conjugales. De nombreuses femmes ont aussi témoigné quant à l'accueil déplorable des OPJ.

Je vous avais fait suivre la page de #Payetapolice.

Les associations féministes alertent également régulièrement quant à cette prise en charge déplorable des victimes de violences.

J'ai moi-même constaté que, demander ne serait-ce qu'un petit sac à l'accueil d'un commissariat en cas de vomissement -ma petite sœur étant en train de somatiser- relevait de la gageure. J'ai demandé la lune, visiblement. 

J'ai constaté aussi que demander à ce que la chaise du prévenu multirécidiviste soit écartée de celle de ma sœur pouvait susciter des moqueries. Plus d'une semaine auparavant, elle avait été strangulée et défenestrée et portait encore très distinctement les stigmates de son agression (plâtres, hématomes, abrasion, griffures etc...). 

En l'attendant à l'accueil, j'ai pu entendre distinctement, des jérémiades et des critiques virulentes quant aux magistrat(e)s et aux avocat(e)s, émanant d'OPJ aux voix fortes dans une autre pièce. 

Ma sœur, elle, a eu droit de vivre un véritable cauchemar. Elle a subi un interrogatoire -alors qu'elle a porté plainte- et il a été demandé à ce délinquant multi-récidiviste (pour les mêmes faits, sur une autre femme) d'y réagir.

Il s'est aussi absenté plusieurs fois, pour fumer. Il s'est permis de se lever, de crier, de s'avancer régulièrement, de prendre des postures menaçantes et de la faire pleurer, sans réaction de la part de l'OPJ. A cela s'est ajouté une prise de partie pour l'agresseur, en présence de ma sœur "Nous espérons M.machin que vous ne soyez que sous contrôle judiciaire". Elle reste très choquée. 

Ce délinquant multi-récidiviste a menacé par écrit de m'égorger et j'ai dû insister pour porter plainte, articles de loi en main. Lorsque plus tard, j'ai relevé ce fait au commissaire, qui a commencé par s'excuser, il m'a rétorqué que les OPJ n'avaient pas bien connaissance des lois, et c'est tout ! Lorsque je lui ai demandé ce qu'il faisait pour y remédier parce que c'est dangereux pour des victimes, il a éludé. 

J'ai vu aussi une autre femme être renvoyée chez elle, alors qu'elle venait porter plainte suite aux menaces d'un voisin. Ce commissariat a une sale réputation, méritée, et le pire c'est que ce n'est pas le seul. 

En écrivant une lettre au procureur de la République, de ma plus belle plume, j'ai réussi à faire en sorte que l'OPJ soit destituée de l'enquête. Mais, le mal était fait. Ma sœur ne veut plus jamais entendre parler des forces de l'Ordre, même si elle se fait détrousser en pleine rue. J'ai dû traiter directement avec les JAP, le procureur et le SPIP, par la suite, en zappant totalement les forces de l'Ordre. Nous espérons toutes deux ne plus avoir jamais à composer le 17, ni même à pousser la porte d'un commissariat, en tant que victimes. 

J'en passe et des meilleures parce que je vous raconte cela et ce ne doit pas être marrant pour vous non plus. 

Ce que votre soeur a subi de la part de cet OPJ est presque pire que son agression, quelque part...c'est inadmissible comme conduite.
Inadmissible!! punaise...

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 36 minutes, chanou 34 a dit :

Ce que votre soeur a subi de la part de cet OPJ est presque pire que son agression, quelque part...c'est inadmissible comme conduite.
Inadmissible!! punaise...

Cela a fait beaucoup des dégâts sur le plan psychique. Ma soeur a eu du mal à intégrer qu'elle est vraiment une victime, sa psychologue galère encore. La Justice l'a reconnue pleinement en tant que victime (et moi aussi pour les menaces de mort) et son agresseur pleinement coupable, pour absolument tout ce qui lui a été reproché.

Le commissaire m'a rétorquée par la suite que ma soeur ne se conduisait pas comme une victime, parce qu'elle refusait de venir au commissariat alors que son agresseur la harcelait par messages. Il a ajouté que l'OPJ en question recevait toujours des victimes. Que l'une venait de lui apporter des chocolats. Cette lettre au procureur de la République aura été d'utilité publique. Mais, il y a deux choses dont je suis certaine : que cette OPJ récidivera, et que l'agresseur de ma soeur également. Il risque de finir par parvenir à tuer une femme. 

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