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Inégalités le rapport le plus édifiant de l'histoire d'OXFAM

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Vicen

Messages recommandés

Membre, 66ans Posté(e)
VladB Membre 13 881 messages
Maitre des forums‚ 66ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, dede 2b a dit :

Surtout celui-là:

LOL, dédé qui balance sa science avec une photo d'Engels en réponse à une vanne sur Marx. La vieillesse est un naufrage. :D

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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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il y a 2 minutes, VladB a dit :

LOL, dédé qui balance sa science avec une photo d'Engels en réponse à une vanne sur Marx. La vieillesse est un naufrage. :D

Au moins tu auras appris quelque chose!

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 692 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
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Il y a 4 heures, Garlaban a dit :

Les manipulations / slogans à partir de chiffres, les mensonges et les raccourcis à la OXFAM m'indignent davantage.

Bah c'est bien là le problème.

Je m'en fous perso d'oxfam.

Mais pas de la situation qu'ils dénoncent.

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Membre, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 644 messages
130ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, jimetpam a dit :

Avec Mitterrand : la retraite à 60 ans, les 5ème semaine de congés payés, les 39 heures prémices des 35, la dépénalisation de l'homosexualité, l'abolition de la Peine de mort ( même si cela ne concerne quasiment personne); les radios libres, etc. Il restera comme le seul président de la 5ème qui a changé la vie du peuple qui l'a élu et ce n'est pas rien. Merci Tonton !

mais pas plus de partage des richesses, attendues par Totof 

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Membre, 54ans Posté(e)
jimetpam Membre 8 868 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
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Il y a 5 heures, soisig a dit :

mais pas plus de partage des richesses, attendues par Totof 

Totof rêve : il est dans l'idéologie.

Modifié par jimetpam
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Membre, 81ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
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Il y a 2 heures, jimetpam a dit :

Totof rêve : il est dans l'idéologie.

Oui celle qui veut que chacun perçoive la rémunération de SON travail , pas de celle des autres!

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  • 1 an après...
Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
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Oxfam et "la loi du plus riche" : les 7 erreurs du rapport de l’ONG sur les inégalités

L’Express a demandé à un collectif d’économistes et d’universitaires de plancher sur le rapport de l’ONG. Parti pris, méthodologie… leurs conclusions sont sévères. Exclusif !

https://www.lexpress.fr/economie/oxfam-et-la-loi-du-plus-riche-les-7-erreurs-du-rapport-de-long-sur-les-inegalites-V4DZCP5DEFH4FD2PFK4WKOUEXQ/

Afin de satisfaire sa "richophobie", Oxfam triture les faits et les données. Si bien qu’une lecture attentive du rapport révèle que la richesse est mal définie, les riches sont mal identifiés et les solutions proposées sont inopérantes. La preuve en sept erreurs.

Erreur n°1 : celui qui s’endette est pauvre

De prime abord, cela peut paraître raisonnable ; sauf que l’utilisation qu’en fait Oxfam donne lieu à des résultats absurdes. En effet, une personne dont les dettes sont supérieures à la valeur de ses actifs a une richesse négative. Cela n’a aucun sens. Plus grave, une personne ayant fait un crédit est mécaniquement plus pauvre qu’une personne à qui on aurait refusé un emprunt.

Concrètement, une personne de 50 ans qui touche le RSA et n’a aucun crédit serait donc plus riche qu’un étudiant de Harvard ayant fait un crédit de 200 000 dollars pour financer des études qui lui assureront une vie confortable. Et un paysan du Burundi ou de Somalie – pays les plus pauvres du monde – n’ayant aucun crédit serait plus riche qu’un jeune cadre américain ayant tout juste terminé ses études.

Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que, selon Oxfam, pour appartenir aux 10 % les plus pauvres de la planète, il faut une richesse négative, c’est-à-dire avoir emprunté davantage que la valeur de son patrimoine ; ce qu’en réalité, seuls les plus riches peuvent faire. Et l’adage le dit bien : "On ne prête qu’aux riches" !

Erreur n°2 : avec 1 dollar, on achète la même chose partout

Pour les calculs sans doute, Oxfam conserve des données brutes, sans intégrer les disparités de pouvoir d’achat. Autrement dit, selon Oxfam, avec 1 dollar, on peut acheter la même chose en Norvège et au Bangladesh.

Pourtant, il est clair que la richesse dépend crucialement du coût de la vie. Une personne vivant avec 10 000 euros par mois sera plus riche qu’une autre vivant avec 20 000 euros par mois si elle habite dans un pays où tout coûte deux fois moins cher.

Pourquoi le rapport Oxfam ignore-t-il une telle évidence ? Plusieurs raisons peuvent être considérées. Cette méthode a pour effet de gonfler formidablement les chiffres de la pauvreté. En omettant de rapporter la richesse au pouvoir d’achat, Oxfam arrive au résultat que tous les habitants des pays où les revenus sont faibles sont artificiellement considérés comme pauvres, quels que soient leurs niveaux de vie respectifs.

Erreur n°3 : gagner 100 000 euros par an ou posséder une maison qui vaut 100 000 euros, c’est pareil

En définissant la richesse comme la somme des actifs financiers et non financiers – déduction faite des dettes –, Oxfam fait implicitement l’hypothèse qu’avoir un salaire élevé, beaucoup d’actions ou un terrain prisé sont trois choses équivalentes.

il y a là une confusion totale entre un flux de revenus avérés (le salaire par exemple) et un stock de richesse potentielle (ce que pourrait rapporter la vente de sa maison). Rien à voir en réalité.

Oxfam confond le patrimoine et les flux de revenus, ce qui revient à additionner des choux et des carottes.

 

Aussi, les agriculteurs qui peinent à boucler les fins de mois seront heureux d’apprendre que pour Oxfam, ils sont infiniment plus riches que la plupart des jeunes startupeurs de la Silicon Valley !

Alors pourquoi une telle erreur ? Parce qu’en définissant la richesse par les patrimoines, elle permet d’ignorer la richesse issue des revenus et donc de se concentrer sur les actifs (notamment financiers) dont la valeur est particulièrement volatile.

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)

Erreur n°4 : l’imposition des revenus et celle du patrimoine sont identiques

Pour Oxfam, tout ce qu’on possède et qu’on pourrait vendre est déjà un revenu. En confondant une richesse réelle - l’argent qu’on a - et une richesse potentielle - ce qu’on pourrait gagner si on vendait un bien ou un actif -, le rapport gonfle la richesse de tous les gens qui sont propriétaires. C’est ce tour de passe-passe qui lui permet de conclure que les riches ne paient pas suffisamment d’impôts !

D’après Oxfam, il faudrait la taxer davantage qu’elle ne l’est aujourd’hui. Sur quelle base ? Suivant la logique précédente, il faudra la taxer sur une base de 138 346 euros puisque, sa maison est une "plus-value latente". Ainsi, concrètement, tous les ans, cette personne devra payer un impôt sur la vente d’une maison qu’elle n’a jamais cédé !

Il ressort qu’Oxfam confond (sciemment ?) des taux d’imposition sur le patrimoine et des taux d’imposition sur les revenus.

Erreur n°5 : les inégalités mondiales ont explosé

A plusieurs reprises, le rapport Oxfam fait état d’une "explosion" des inégalités. Pourtant, du côté de la science économique, le son de cloche est tout autre, notamment parce que les inégalités peuvent aussi bien se mesurer à partir des patrimoines que des revenus.

le spécialiste des inégalités de revenus démontre que depuis 2018, à l’échelle mondiale, les revenus des plus pauvres ont progressé plus rapidement que ceux des riches. Ainsi, les revenus des 10 % les plus pauvres ont augmenté de plus de 6 %, ceux des 20 % les plus riches ont augmenté de 4 %, ceux des 10 % les plus riches de 2,5 % et ceux de 1 % les plus riches d’à peine plus de 1 %.

Branko Milanovic observe que la réduction mondiale des inégalités s’explique en grande partie par la croissance accélérée de l’Asie. L’émergence d’une classe moyenne, notamment en Chine, s’est accompagnée d’une plus forte capacité à s’endetter, en particulier pour consommer. Ainsi, pour Milanovic, comme pour tout économiste, l’augmentation des revenus s’accompagne d’une augmentation des crédits, qui traduit un effet de richesse. A l’inverse, selon Oxfam, cette réalité traduit un appauvrissement, puisque selon leur méthode, les dettes sont l’apanage des plus pauvres. En raison de cette confusion, Oxfam manque donc l’un des phénomènes majeurs de ce début de XXIe siècle : la baisse des inégalités de revenu à l’échelle du monde.

Erreur n°6 : si les riches sont moins taxés, la pauvreté augmente

Pour faire face à la prétendue "explosion" des inégalités, le rapport préconise d’augmenter drastiquement les taxes sur les plus riches. A l’appui de cette proposition, il est rappelé, à plusieurs reprises, que depuis 1980, les impôts sur le revenu, sur les dividendes, sur les sociétés et sur les droits de succession, n’ont cessé de diminuer à l’échelle de la planète.

En faisant ce parallèle, Oxfam entend faire passer une corrélation fallacieuse – baisse des impôts sur les riches et augmentation des inégalités – pour une causalité. Or, au-delà de la baisse des inégalités constatée (voir erreur n°5), ce qu’omet de préciser le rapport, c’est que le nombre absolu de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a, lui aussi, diminué sur cette période. En réalité, entre 1980 et 2020, la pauvreté mondiale n’a cessé de baisser. Chaque jour, sur plus de trois décennies, plus de 100 000 personnes sont sorties de l’extrême pauvreté ! Cela, alors même que les impôts sur les riches auraient diminué.

En réalité, la globalisation, la concurrence mondiale, l’accès au capitalisme et la baisse des impôts ont simultanément bénéficié aux plus riches et aux plus pauvres.

Erreur n°7 : taxer les actions de Bernard Arnault bénéficiera aux plus pauvres

Enfin, Oxfam commet une erreur de compréhension des mécanismes économiques en estimant qu’un impôt sur les "plus-values latentes" permettrait de "sortir 2 milliards de personnes de la pauvreté". Son raisonnement est pourtant simple : prendre de l’argent sur les actifs financiers et non financiers non encore vendus, pour le redistribuer aux plus pauvres. Simple en effet, mais totalement faux.

Deux exemples suffiront pour le démontrer.

Dans le cas de l’immobilier, un tel impôt reviendrait à forcer les propriétaires à s’acquitter de l’équivalent d’un loyer ou de traites, quand bien même ils auraient fini de rembourser leur crédit. Par conséquent, le nombre de personnes désireuses, et capables financièrement, de devenir propriétaires diminuera, ce qui entraînera une baisse des prix et donc une baisse des recettes de l’impôt sur les plus-values non réalisées.

Mais l’erreur est encore plus manifeste dans le cas de la détention d’actions. Selon Oxfam, en taxant à 20 % les actions détenues par Bernard Arnault, il serait possible de collecter 13,45 milliards de dollars en cinq ans. Avec une seule personne ! C’est aussi incroyable que faux. Car ni Bernard Arnault, ni aucun actionnaire n’accepteront de détenir des actions qui lui coûtent plus que ce qu’elles ne pourront lui rapporter un jour. Aussi, l’effet le plus probable sera une chute de toutes les valeurs boursières. "C’est le but", objecteront sans doute les partisans d’une telle solution. Mais la contraction des valeurs boursières aura pour effet de réduire la collecte d’impôt en deçà de ce qui était prévu, sans bénéficier autrement à quiconque. Au mieux, les marchés financiers se contracteront, et il y aura moins d’argent pour investir et développer de nouvelles entreprises. Au pire, certaines entreprises fermeront et les employés seront au chômage. Quelle que soit l’issue, les sommes collectées seront plus faibles qu’anticipé et l’effet sur les plus pauvres restera incertain.

En résumé, ces erreurs révèlent trois faits saillants : dans le rapport Oxfam, la richesse n’est pas correctement définie, les pauvres sont mal identifiés et les solutions proposées sont inopérantes. Une fois déduction faite de ces éléments, que reste-t-il du rapport Oxfam ? De belles affirmations idéologiques.

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)

Alors tous ceux qui nous bassinent depuis plus 20 ans avec leur intox , je pense à :

@Totof44 ,@Pheldwyn , @Doïna,@Dédictio ,@Vicen ....etc  (toute la Nupes ,quoi ! )

cliquez sur le lien car le schéma " éléphant" y est dézingué également .

https://www.lexpress.fr/economie/oxfam-et-la-loi-du-plus-riche-les-7-erreurs-du-rapport-de-long-sur-les-inegalites-V4DZCP5DEFH4FD2PFK4WKOUEXQ/

Modifié par menon
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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 472 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, menon a dit :

Alors tous ceux qui nous bassinent depuis plus 20 ans avec leur intox , je pense à :

@Totof44 ,@Pheldwyn , @Doïna,@Dédictio ,@Vicen ....etc  (toute la Nupes ,quoi ! )

cliquez sur le lien car le schéma " éléphant" y est dézingué également .

https://www.lexpress.fr/economie/oxfam-et-la-loi-du-plus-riche-les-7-erreurs-du-rapport-de-long-sur-les-inegalites-V4DZCP5DEFH4FD2PFK4WKOUEXQ/

S'il faut s'abonner pour lire ça, je ne suis pas d'accord.

Maintenant, quel est ton intérêt de contredire le fait que le fossé s'élargit entre la minorité de nantis et la majorité tous individus confondus -très pauvres, chômeurs, salariés au smic, etc.- ? Non, je me permets de poser la question parce que doutant que tu fasses toi-même partie de la minorité de nantis ultra-milliardaires responsables de ce déséquilibre économique que subit la majorité ? À moins que je me trompe ? 

Il y a 5 heures, menon a dit :

L’Express a demandé à un collectif d’économistes et d’universitaires de plancher sur le rapport de l’ONG. Parti pris, méthodologie… leurs conclusions sont sévères. Exclusif !

Ah, d'accord, parce que j'avais lu en remontant, j'avais vu en premier le lien. Enfin, peu importe.

Il y a 5 heures, menon a dit :

Afin de satisfaire sa "richophobie", Oxfam triture les faits et les données

Il ne s'agit pas de richophobie, mais d'un plaidoyer pour un partage plus équitable des gains, nuances.

D'ailleurs, il y a riche, et riche. Perso, quand je parle des nantis, je parle en effet de cette galaxie de grands patrons actionnaires à la tête de multinationales, de mastodontes comme Total énergie, LVMH, Amazon, etc. pas du patron de commerce du coin.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 472 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, menon a dit :

Aussi, les agriculteurs qui peinent à boucler les fins de mois seront heureux d’apprendre que pour Oxfam, ils sont infiniment plus riches que la plupart des jeunes startupeurs de la Silicon Valley !

Depuis que je fréquente ce forum, je défends les agriculteurs, alors pourquoi me citer ? 

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 692 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 5 heures, menon a dit :

Alors tous ceux qui nous bassinent depuis plus 20 ans avec leur intox , je pense à :

@Totof44 ,@Pheldwyn , @Doïna,@Dédictio ,@Vicen ....etc  (toute la Nupes ,quoi ! )

cliquez sur le lien car le schéma " éléphant" y est dézingué également .

https://www.lexpress.fr/economie/oxfam-et-la-loi-du-plus-riche-les-7-erreurs-du-rapport-de-long-sur-les-inegalites-V4DZCP5DEFH4FD2PFK4WKOUEXQ/

A priori le rapport d'Oxfam se fait critiquer sur les mêmes points tous les ans.

Je t'avouerais que je ne me base pas trop sur ce que dit ce rapport, ils sont souvent dans des déclarations davantage symboliques, car ils recherchent la prise de conscience.

 

Je m'intéresse pour ma part davantage à tous ceux (Piketty, Frémont, ...), économistes et sociologues, qui décrivent la dérive de disparité plus que grandissante dans les patrimoines et le partage de la valeur.

 

Et si je comprend bien, ce n'est pas l'ensemble du rapport qui est contesté, mais certaines conclusions ou méthodes.

Mais par exemple le plus grand enrichissement patrimonial des plus riches lors des ces années Covid est-il contesté ?

Ah oui, on va nous expliquer que c'est une valeur en action et non un flux concret : comme si la valeur en action ne devait pas être prise en compte car fluctuante... Mais cela n'ôte pas le fait de cet enrichissement.  Car vendre une partie pour la transformer en flux concret reste tout à fait réalisable.

 

Bref, il faudrait avoir un débat sur chaque point contesté pour voir ce qu'il en reste. Et à mon avis, il resterait quand même beaucoup !

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Doïna a dit :

Depuis que je fréquente ce forum, je défends les agriculteurs, alors pourquoi me citer ? 

j'ai citer ceux qui avaient "aimer" le message de Vincen

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Pheldwyn a dit :

A priori le rapport d'Oxfam se fait critiquer sur les mêmes points tous les ans.

ben tu vois , au lieu de prendre en considération les erreurs de calculs que les spécialistes évoquent , ce serait bien plus objectif ou neutre d'améliorer et d'ajuster les chiffres à la place de propager toujours une idéologie mal construite . 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 472 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, menon a dit :

j'ai citer ceux qui avaient "aimer" le message de Vincen

En général, j'apprécie tout ce qui va dans le sens d'un partage plus équitable des gains.

Je trouve que ce n'est pas normal que, d'un côté, nous avons une minorité d'ultra-riches qui engrangent toujours plus, d'un autre une majorité que l'on culpabilise sans arrêt, à laquelle on demande toujours de faire plus d'efforts, se serrer la ceinture d'un cran, et puis encore d'un cran. Il faut que cette majorité accepte que les prix augmentent, il faut qu'elle accepte de travailler plus pour gagner autant, il faut qu'elle accepte de se contenter de petits boulots improbables... Là, on lui demande d'accepter le recul de l'âge de la retraite jusqu'à 70 ans pour beaucoup, et demain ce sera quoi ? On lui demandera de se nourrir de pain sec sans se plaindre ?

Ce serait normal si c'était comme ça pour tout le monde parce que l'on ne pourrait pas faire autrement, mais là ce n'est pas normal parce que la majorité doit se sacrifier pour une minorité qui veut tout s'accaparer et bloque le ruissellement des richesses.

Est-ce que toi, @menon, tu n'aimerais pas, en tant que salarié, travailler moins mais pouvoir te faire plaisir plus souvent avec ton salaire parce que tu serais mieux payé ? N'est-ce pas légitime pour un travailleur d'aspirer à cela ? Qu'est-ce que tu penses de certains nantis qui poussent la cupidité jusqu'à foutre des salariés au chômage pour délocaliser, ou bien faire bouffer de la merde aux gens jusqu'à parfois les intoxiquer (Buitoni, etc.), qui grossissent leurs marges au détriment des clients et des petits fournisseurs, etc. et puis qui, en parallèle, en arrivent à ne plus savoir quoi faire de leur pognon, au point de s'acheter n'importe quoi : un steak doré à l'or fin, une vierge, et que sais-je encore ?

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 692 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 3 heures, menon a dit :

ben tu vois , au lieu de prendre en considération les erreurs de calculs que les spécialistes évoquent , ce serait bien plus objectif ou neutre d'améliorer et d'ajuster les chiffres à la place de propager toujours une idéologie mal construite . 

Sans doute.

Mais le problème , c'est que nombre de données sont très difficiles à mesurer.

Tient, rien qu'un exemple : l'évasion fiscale.

Il est très difficile d'en connaître le réel montant, personne n'est d'accord.

Et comme beaucoup de la fortune de milliardaires se terrent dans des zones grises et opaques, il est parfois difficile de savoir.

 

Bref, à un moment donné, le rapport doit chercher davantage à dénoncer des tendances, et il ne peut pas s'appuyer sur des données fiables et en donne donc une idée, peut être contestable.

 

Mais je me répète : il faudrait reprendre point par point les critiques de méthode ou imprécision, mais en n'oubliant pas que cela n'invalide pas automatiquement l'idée derrière. Brer, pour se faire un avis il faudrait un débat structuré pour savoir quelles conclusions font débat, quelle serait la réalité (si elle est mesurable) et si elle tombe loin de ce qui est dénoncé.

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Doïna a dit :

tu n'aimerais pas, en tant que salarié, travailler moins mais pouvoir te faire plaisir plus souvent avec ton salaire parce que tu serais mieux payé ?

oui , d'ailleurs certaines sociétés le font et redistribuent une partie des profits en bonus pour les salariés . Ce n'est une aberration puisque 

'depuis 2018, à l’échelle mondiale, les revenus des plus pauvres ont progressé plus rapidement que ceux des riches. Ainsi, les revenus des 10 % les plus pauvres ont augmenté de plus de 6 %, ceux des 20 % les plus riches ont augmenté de 4 %, ceux des 10 % les plus riches de 2,5 % et ceux de 1 % les plus riches d’à peine plus de 1 %. '

Pour le reste de ta réponse , elle n'a rien à voir avec les erreurs que fait dans son rapport Oxfam.

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Pheldwyn a dit :

Bref, à un moment donné, le rapport doit chercher davantage à dénoncer des tendances, et il ne peut pas s'appuyer sur des données fiables et en donne donc une idée, peut être contestable.

oui mais c'était plus le siècle dernier . Ceux qui bénéficiaient d'un compte en Suisse ou au Luxembourg .... depuis l'UE a complètement débusqué les fraudeurs et c'est devenu une " légende ".

 

Il y a 3 heures, Pheldwyn a dit :

Bref, à un moment donné, le rapport doit chercher davantage à dénoncer des tendances,

oui mais en totale objectivité et non sur ce qui se passait au siècle dernier .

sur le reste , on est d'accord.:bienvenue:

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 38 202 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 23/01/2022 à 11:55, le merle a dit :

bonjour

ce n'est pas une blague , plusieurs milliardaires les plus riches et les plus connus , auraient demandez de payer plus d'impots ?

bonne journée

oui, c'est vrai.

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Membre, 127ans Posté(e)
menon Membre 10 280 messages
Maitre des forums‚ 127ans‚
Posté(e)

Partage de la valeur : une névrose française

Alors que les Insoumis ne cessent de dénoncer un creusement -imaginaire- des inégalités, Renaissance, le parti présidentiel, planchait aussi sur la question lors d’une convention ce lundi. En oubliant tout autant de traiter le point clé qui pèse sur le destin des Français, l’immobilier.

Le constat purement statistique à la base de la démarche de ces partis est erroné. Il y a deux ans, j’ai publié avec deux co-auteurs dans Economie et Statistique, la revue éditée par l’INSEE, une étude intitulée Labor Shares in Some Advanced Economies. L’étude retrace sur 50 ans l’évolution du partage salaire-profit en France et dans d’autres pays. La France est l’un des rares pays ou depuis les années 1980, le partage salaire-profit s’est orienté à la hausse de la part du coût du travail. De 1988 à 2018, la part du travail a ainsi augmenté en France, alors qu’elle a par exemple baissé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Les années de 2019 à 2022 sont un peu particulières. En 2019, deux CICE ont exceptionnellement été versés aux entreprises, et 2020 et 2021 ont été marquées par le Covid. Durant ces deux années, l’Etat a soutenu les travailleurs, par exemple par le financement de l’activité partielle, et de la même manière, il a soutenu les entreprises pour éviter des faillites massives. Il faudra faire dans quelques mois un diagnostic sur l’année 2022.

Certains font remarquer que les dividendes n’ont jamais été élevés qu’en 2022. C’est vrai, mais c’est aussi le cas de la masse salariale. Il ne faut pas regarder les grandeurs en nominal.

Enfin, pour qu’il y ait de l’investissement, il faut qu’il y ait une rémunération satisfaisante du capital, donc des dividendes. C’est parfaitement normal. Et tuer les dividendes tuerait les investissements.

Si les chiffres sont si clairs, pourquoi le sujet fait-il autant polémique, avec autant de mauvaise foi ?

Certaines personnes se moquent des chiffres. La vérité c’est ce qu’ils disent, pas ce qui est.  Contrairement à ce qu’on a pu entendre, les accidents du travail diminuent, la mortalité au travail diminue. Certains acteurs politiques, en particulier aux extrêmes, ont un mépris des chiffres et une utilisation partisane de ces derniers. Ils ignorent les chiffres quand ces derniers ne correspond pas à la vision des choses qu’ils ont a priori.

Thomas Philippon, votre co-auteur, a écrit à ce propos : « La part des salaires est stable en France contrairement aux US où elle a baissé. Mais pour bien comprendre les mesures il faut retirer les loyers imputés: le problème n'est pas le partage profit/salaires dans les entreprises mais le prix du logement ». Partagez-vous ce constat ?

Ce que nous soulignons, c’est qu’il faut faire attention à ce que contiennent les derniers. Quand vous occupez un logement dont vous êtes propriétaire, vous êtes considéré comme vous versant un loyer. Et ce loyer c’est de la rémunération du capital. Donc vous touchez du profit sans le savoir. Et compte tenu de l’évolution des prix du logement, cela peut contribuer à une augmentation statistique de la part des profits dans le partage de la valeur. Il faut donc, lorsqu’on travaille sur les chiffres comme nous l’avons fait dans notre étude, corriger ce biais afin de ne pas compter ces versements virtuels de loyers par l’occupant d’un logement vers le propriétaire qu’il est lui-même, ce qu’on appelle les loyers fictifs.

Est-ce parce que la part des dépenses contraintes, et notamment du logement, augmente qu’on a le sentiment que la situation se dégrade alors que ce n’est pas le cas ?  

Il y a peut-être de ça, mais pas seulement. L’INSEE inclut les loyers effectifs dans ses calculs de l’indice des prix, mais cela donne une image du ménage français moyen. Dans une période d’inflation comme celle que nous connaissons actuellement, les ménages et en particulier les travailleurs perdent du pouvoir d’achat (à l’exception des personnes au SMIC). L’inflation actuelle est surtout due à ce que les économistes appellent « une détérioration des termes de l’échange », c’est-à-dire une augmentation des prix des importations. Le problème est que si l'État paie pour éviter les pertes de pouvoir d’achat liées à cette augmentation des prix des importations, l’endettement augmente et ce sont nos enfants qui paieront. Sur les trois années 2021 à 2023, le cout des dispositifs protégeant le pouvoir d’achat (bouclier tarifaire, ristourne à la pompe, chèque énergie…) vont dépasser les 120 milliards d’euros. Pour donner un ordre de grandeur, c’est le budget de l’Education nationale et de la Défense cumulés, ou 30 fois le budget du CNRS... Le cout de ces protections n’est pas durablement soutenable. Dans une situation similaire, le gouvernement Mauroy avait interdit en 1983 l'indexation des salaires sur les prix, afin que les travailleurs eux-mêmes contribuent au financement de la détérioration des termes de l’échanges liée aux deux premiers chocs pétroliers.

Elisabeth Borne a annoncé ce lundi que le gouvernement allait transcrire intégralement dans la loi l'accord conclu entre partenaires sociaux sur le partage de la valeur. Le « dividende salarié », promis par Macron, n'est pas au programme, contrairement à des mesures de participation. Que faut-il en penser ?

Le dividende salarié est une expression proposée par Thibault Lanxade, pour illustrer que les entreprises profitables peuvent faire bénéficier les salariés de cette profitabilité, sous la forme d’un partage de la valeur. L’accord interprofessionnel qui a été trouvé – et que les partenaires sociaux ont quelques jours pour signer – prévoit une extension de certains dispositifs de partage de la valeur (participation, intéressement, etc.) pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant fait des profits d’au moins 1% du CA en moyenne pendant 3 ans. Cet accord est une avancée puisqu’il permet d’étendre à davantage de salariés des droits que seuls certains d’entre eux avaient. Là où cet accord manque d’ambition, c’est qu’il mélange l’intéressement, la participation et le partage de la valeur. La participation est le terme qui correspond le mieux à l’ambition initiale de faire bénéficier les salariés d’une partie des bénéfices. L’intéressement et les autres formes de partage de la valeur peuvent être versées même si l’entreprise est bénéficiaire. Dans différents écrits, Jacques Barthelemy et moi avons montré que c’est la participation, surtout, qui peut porter l’ambition d’un partage de la valeur et qui devrait être promue. Et le fait que son calcul soit basé sur les bénéfices de l’entreprise peut contribuer à une pacification des relations sociales, dont la France a bien besoin, étant l’un des pays avancés les plus conflictuels. 

Qu’en est-il de la fonction publique ?

En effet, les mesures évoquées plus haut ne concernent que le secteur privé. Les travailleurs du secteur public ont connu, ces vingt dernières années, une paupérisation financière. Leur situation relative s’est dégradée. De là vient une grande part du mal-être des enseignants, des personnels de santé, des travailleurs des collectivités locales... La réforme des retraites est une réponse à cela. Bien sûr, cela équilibrera les dépenses de retraites. Mais, surtout, cela fait également plus de PIB, donc plus de rentrées fiscales, ce qui améliorera la situation des finances publiques. Cela permettra de financer une revalorisation des rémunération des fonctionnaires, et le développement de nouvelles ambitions pour la fonction publique. Par ailleurs, des accords avec les représentants des travailleurs pourraient être cherchés dans la fonction publique visant à réaliser des gains de performance et de productivité contre des gains en termes de rémunération. Ce serait un symétrique, pour la fonction publique, des mécanismes de partage de la valeur développés dans le privé. Il faut développer une nouvelle ambition pour la fonction publique, et la réforme des retraites comme ces accords de performance peuvent apporter des moyens pour cela.

https://atlantico.fr/article/decryptage/partage-de-la-valeur-une-nevrose-francaise-lutte-contre-les-inegalites-renaissance-la-france-insoumise-immobilier-patrimoine-logement-heritage-richesse-pauvrete-crise-france-hexagone-reformes-retraites-economie-gilbert-cette

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