Le cerveau des femmes offre autant d'opportunités pour le génie que celui des hommes

Le 26/12/2021 à 22:04, Virtuose_en_carnage a dit :

Comment tu peux affirmer cela? Il y a des différences culturelles. Mais il y a aussi des différences biologiques. Nous n'avons pas le même génome. Ça fait 3000 ans que l'on débat de l'innée et de l'acquis, bien malin qui peut dire où se trouve la limite alors affirmer péremptoirement qu'il n'y a que des différences culturelles...

Néanmoins, il existe bel et bien un plafond de verre robuste. Les scientifiques affirment que ce n'est pas du côté de la biologie qu'il faut se tourner pour l'expliquer, mais plutôt vers les structures sociales, l'éducation et la culture qui poussent les hommes et les femmes vers des voies différentes.

Le 26/12/2021 à 12:29, tumeur a dit :

Je lis parfaitement les cartes routières...

Le 26/12/2021 à 22:12, tumeur a dit :

Néanmoins, il existe bel et bien un plafond de verre robuste. Les scientifiques affirment que ce n'est pas du côté de la biologie qu'il faut se tourner pour l'expliquer, mais plutôt vers les structures sociales, l'éducation et la culture qui poussent les hommes et les femmes vers des voies différentes.

Les scientifiques, ça veut tout et rien dire. Certains affirment ça, d'autres le contraire. Par exemple:

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2019.00185/full

Le 26/12/2021 à 22:22, querida13 a dit :

Je lis parfaitement les cartes routières...

tu es l’exception qui confirme la règle et le GPS aussi?

Le 26/12/2021 à 22:23, Virtuose_en_carnage a dit :

Les scientifiques, ça veut tout et rien dire. Certains affirment ça, d'autres le contraire. Par exemple:

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2019.00185/full

Cependant, d'autres études n'ont signalé aucune différence significative entre les sexes dans la structure du cerveau (Raz et al., 2001 ; Salat et al., 2005). Un récent article d'opinion critique a suggéré que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les hommes et les femmes ont réellement des structures cérébrales différentes (Joel et Tarrasch, 2014).

Néanmoins, les études existantes doivent encore fournir des résultats cohérents sur l'exploration de la différence de structure du cerveau entre les hommes et les femmes.

c'est tiré de ton lien

et cela veut tout dire et rien dire .

Le 26/12/2021 à 22:41, tumeur a dit :

Cependant, d'autres études n'ont signalé aucune différence significative entre les sexes dans la structure du cerveau (Raz et al., 2001 ; Salat et al., 2005). Un récent article d'opinion critique a suggéré que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les hommes et les femmes ont réellement des structures cérébrales différentes (Joel et Tarrasch, 2014).

Néanmoins, les études existantes doivent encore fournir des résultats cohérents sur l'exploration de la différence de structure du cerveau entre les hommes et les femmes.

c'est tiré de ton lien

et cela veut tout dire et rien dire .

Bah si. Ça veut dire que des scientifiques disent un truc et d'autres disent l'inverse. Il n'y a pas de consensus. Donc affirmer péremptoirement que "moi je sais et ce n'est que culturel", je trouve ça assez osé. L'article que j'ai posé dit: "This study provides a new insight into the structure difference between men and women, which highlights the importance of considering sex as a biological variable in brain research." Il n'est donc pas d'accord avec les études que tu cites et qu'ils citent.

Le 26/12/2021 à 22:51, Virtuose_en_carnage a dit :

Bah si. Ça veut dire que des scientifiques disent un truc et d'autres disent l'inverse. Il n'y a pas de consensus. Donc affirmer péremptoirement que "moi je sais et ce n'est que culturel", je trouve ça assez osé. L'article que j'ai posé dit: "This study provides a new insight into the structure difference between men and women, which highlights the importance of considering sex as a biological variable in brain research." Il n'est donc pas d'accord avec les études que tu cites et qu'ils citent.

bon on va s'y prendre autrement est tu d'accord sur ce texte :

Les scientifiques précisent que cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas de différences: le système immunitaire ou encore la morphologie peuvent varier selon le sexe. Mais pour ce qui est du cerveau, ceux des femmes offrent autant d'opportunités pour le génie que ceux des hommes.

Le 26/12/2021 à 23:06, tumeur a dit :

bon on va s'y prendre autrement est tu d'accord sur ce texte :

 

Les scientifiques précisent que cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas de différences: le système immunitaire ou encore la morphologie peuvent varier selon le sexe. Mais pour ce qui est du cerveau, ceux des femmes offrent autant d'opportunités pour le génie que ceux des hommes.

 

Non. Les scientifiques? Lesquelles? Qu'est-ce que le génie? Comment le définir? Comment savoir l'organisation du cerveau d'un génie? Tout ça, c'est du pur bullshit. Cet article est du vent. Je n'ai en revanche aucun problème à imaginer qu'une femme puisse avoir du génie vu que ça a existé avec par exemple Maryam Mirzakhani ou Doris Lessing.

Le 26/12/2021 à 23:21, Virtuose_en_carnage a dit :

Non. Les scientifiques? Lesquelles? Qu'est-ce que le génie? Comment le définir? Comment savoir l'organisation du cerveau d'un génie? Tout ça, c'est du pur bullshit. Cet article est du vent. Je n'ai en revanche aucun problème à imaginer qu'une femme puisse avoir du génie vu que ça a existé avec par exemple Maryam Mirzakhani ou Doris Lessing.

hé ben voila je suis en accord avec toi

(  Je n'ai en revanche aucun problème à imaginer qu'une femme puisse avoir du génie vu que ça a existé avec par exemple Maryam Mirzakhani ou Doris Lessing. )

Le 26/12/2021 à 11:55, VladB a dit :

Bah non et c'est le cœur de cette question complexe.

Ce n'est pas parce qu'on a une variance importante à l'intérieur de chacun de deux nuages de points entremêlés que ces deux nuages sont forcément identiques. C'est un peu comme le débat stérile sur l'inexistence des races. Ça existe et puis c'est tout sauf que bien sûr il faut appeler ça groupes biologiques si on ne veut pas se faire écharper par des furies d'autant plus vindicatives qu'elle n'ont pas de compétences en biologie. Dans le sujet qui nous occupe, la testostérone a un indéniable effet comportemental - chasser la mammouth, piquer les femmes d'à coté, prendre la place du chef (et donc troncher les gamines pubères du camp) - effet comportemental, donc sur le cerveau. Une erreur répandue lors de ces débats c'est d'imaginer que notre génome soit différent de celui de l'homme des cavernes.

Ça rappelle la théorie du genre cette négation du biologique. C'est un fait, la testostérone (du moins son fort dosage), a un effet sur le comportement et donc sur le cerveau. Après, on peut en tirer des conclusions douteuses, ou pas.

L'article est une caricature. Je ne pense pas qu'il présente beaucoup d'éléments significatifs de la méta-analyse qu'il évoque à peine.

Ceci dit, la science n'a pas encore réussi a faire un lien entre la production de testostérone et des comportements. Le lien reste très culturel même pour "l'homme des cavernes" (qui est-il celui ci ?) . Le comportement humain reste beaucoup trop complexe pour la science et il est impossible d'affirmer que la testostérone engendre des différences comportementales de genre.

Le 26/12/2021 à 22:28, tumeur a dit :

tu es l’exception qui confirme la règle et le GPS aussi?

Le GPS  m'a perdue davantage que moi avec une bonne adresse, un itinéraire et une bonne carte...Et ma langue pour demander mon chemin quand je me perds...

Le 26/12/2021 à 22:04, Virtuose_en_carnage a dit :

Comment tu peux affirmer cela? Il y a des différences culturelles. Mais il y a aussi des différences biologiques. Nous n'avons pas le même génome. Ça fait 3000 ans que l'on débat de l'innée et de l'acquis, bien malin qui peut dire où se trouve la limite alors affirmer péremptoirement qu'il n'y a que des différences culturelles...

Et oui. C'est pour ça que les hommes ont des tétons. A l'état d'embryon, nous avons tous les éléments pour être mâle ou femelle. Certains se développent et d'autres pas quand la "décision" est prise.

Le 26/12/2021 à 18:19, Répy a dit :

Il y a encore des hommes prétentieux pour croire à la supériorité du cerveau des hommes sur celui des femmes ? Ah les cons !

Il semblerait que tu ai mal lu. Il ne s'agirait pas de supériorité mais de différence - que l'on évoque d'après l'article ou les posts de ce fil.

A moins que tu sois convaincu par exemple que l'homme blanc soit supérieur, et qu'en conséquence tu imagines que des gens appliquerait cette idée saugrenue à la différentiation sexuelle. Mais je me doute que non.

En fait, débattre à n'en plus finir de l'inné et de l'acquis est souvent stérile. Surtout lorsqu'on envisage des relations d'ordre ou je ne sais quoi de saugrenu à une problématique fortement multivariée. Personnellement je crois que c'est bien évidemment l'acquis, culture, symboles, comportement enseignés qui est prépondérant. Mais je ne ferme pas la porte à un zest d'effet génétique, effet proche de la différentiation comportementale forte, telle qu'on la connait à peu près concernant les tribus primitives.

Le 27/12/2021 à 00:40, CAL26 a dit :

L'article est une caricature. Je ne pense pas qu'il présente beaucoup d'éléments significatifs de la méta-analyse qu'il évoque à peine.

Ceci dit, la science n'a pas encore réussi a faire un lien entre la production de testostérone et des comportements. Le lien reste très culturel même pour "l'homme des cavernes" (qui est-il celui ci ?) . Le comportement humain reste beaucoup trop complexe pour la science et il est impossible d'affirmer que la testostérone engendre des différences comportementales de genre.

Oui, un article de journaliste représente une forme de téléphone arabe. Souvent issu d'un article scientifique anglosaxon. Lui même inspiré d'une revue spécialisée. Revue dont le journaliste aurait lu l'étude. Après faut voir du coté de l'auteur. Ses objectifs, sa subjectivité. D'ailleurs un élément insinue un doute :

Citation

D'après nos données, si nous supposons que les humains sont comme les autres animaux, il y a autant de chances d'avoir un nombre similaire de femmes performantes qu'il y a d'hommes performants dans ce monde.

Certes, mais la spécificité cognitive est telle que l'humain est tout de même à part, en particulier pour tout ce qui concerne le cerveau.

Pour en revenir aux méta analyses, il y a un risque de biais de confirmation. Il doit être possible de conclure à peu près ce qu'on veut.

Pour conclure avec la testostérone, peut être que je me suis mal exprimé. Je parlais évidemment de l'ensemble de la régulation hormonale qui bénéficie d'une différentiation sexuelle forte parallèlement à une forte pression de sélection au cours des âges sur les caractéristiques non seulement physiques mais aussi comportementales des individus. Je ne vois pas comment des comportements essentiels pour la diffusion de gènes peu ne pas se retrouver dans ceux-ci. Après les gènes, nous avons les protéines, puis la physiologie, la régulation hormonale, le cerveau, le comportement. 

En fait, un sujet que je connais mal : qu'en est il chez les primates ? 

Le 27/12/2021 à 12:17, Talon 1 a dit :

C'est pour ça que les hommes ont des tétons

Cela m’évoque une chanson de ma jeunesse, dont le titre était justement « Les tétons » 

Vous la reconnaitrez, car vous connaissez les paroles j’en suis sûr !

Les tétons petit navire

Les tétons petit navire…

Qui n’avait ja..ja..jamais naviguer.

Qui n’avait ja..ja..jamais naviguer.

Ohé, ohé…

Le 27/12/2021 à 12:17, Talon 1 a dit :

Et oui. C'est pour ça que les hommes ont des tétons. A l'état d'embryon, nous avons tous les éléments pour être mâle ou femelle. Certains se développent et d'autres pas quand la "décision" est prise.

le gène qui porte l'information "téton" est indépendant du gène qui porte l'information "glande mammaire". On a la même différence entre le gène qui commande la taille des dents et celui qui commande la taille de la machoire. Des petites dents dans une grande mâchoire donnera une distance entre les incisives centrales tandis que de grosses dent dans une petite mâchoire donnera des chevauchements disgrâcieux (et douloureux).

Le 27/12/2021 à 13:31, Répy a dit :

le gène qui porte l'information "téton" est indépendant du gène qui porte l'information "glande mammaire". On a la même différence entre le gène qui commande la taille des dents et celui qui commande la taille de la machoire. Des petites dents dans une grande mâchoire donnera une distance entre les incisives centrales tandis que de grosses dent dans une petite mâchoire donnera des chevauchements disgrâcieux (et douloureux).

C'est pour ça qu'il ne faut confier ses tétons qu'à des gens sûrs.

Le 27/12/2021 à 12:48, VladB a dit :

Pour conclure avec la testostérone, peut être que je me suis mal exprimé. Je parlais évidemment de l'ensemble de la régulation hormonale qui bénéficie d'une différentiation sexuelle forte parallèlement à une forte pression de sélection au cours des âges sur les caractéristiques non seulement physiques mais aussi comportementales des individus. Je ne vois pas comment des comportements essentiels pour la diffusion de gènes peu ne pas se retrouver dans ceux-ci. Après les gènes, nous avons les protéines, puis la physiologie, la régulation hormonale, le cerveau, le comportement. 

En fait, un sujet que je connais mal : qu'en est il chez les primates ? 

Pour le moins tu t'es mal exprimé en disant précisément : " la testostérone a un indéniable effet comportemental ..."

Pour l'enchainement, je n'ai qu'une faible culture en biologie mais il me semble très compliqué de passer de la régulation hormonale au comportement et donc de voir le rôle de la différenciation sexuelle hormonale dans le comportement.

Ce serait bien, si tu as des compétences en biologie, d'apporter un peu plus de précisionss notamment sur le génome de "l'homme des cavernes" (homo sapiens, l'homme de Néandertal ou plus ancien ? ) qui ferait un lien certain avec une différenciation sexuelle dans les comportements.

Le 27/12/2021 à 12:17, Talon 1 a dit :

Et oui. C'est pour ça que les hommes ont des tétons. A l'état d'embryon, nous avons tous les éléments pour être mâle ou femelle. Certains se développent et d'autres pas quand la "décision" est prise.

Le 27/12/2021 à 13:31, Répy a dit :

le gène qui porte l'information "téton" est indépendant du gène qui porte l'information "glande mammaire". On a la même différence entre le gène qui commande la taille des dents et celui qui commande la taille de la machoire. Des petites dents dans une grande mâchoire donnera une distance entre les incisives centrales tandis que de grosses dent dans une petite mâchoire donnera des chevauchements disgrâcieux (et douloureux).

Le 27/12/2021 à 16:43, Talon 1 a dit :

C'est pour ça qu'il ne faut confier ses tétons qu'à des gens sûrs.

On peut les mordre mais pas trop fort !...

Disons les... mordiller... seulement...

Bref, c'est génétique...

Le 27/12/2021 à 12:17, Talon 1 a dit :

Et oui. C'est pour ça que les hommes ont des tétons. A l'état d'embryon, nous avons tous les éléments pour être mâle ou femelle. Certains se développent et d'autres pas quand la "décision" est prise.

Il n'y a pas de décision: c'est la pénétration d'un ovule par un spermatozoide XX ou XY qui predétermine le sexe et aussi  la  soudure de périnée  et la  descente des gonades d' un sexe  externe (mâle), ou la conservation  d'une  la fente et d un  sexe interne (feminin). A l'origine au niveau externe l'embryon mâle et femelle ont tous les deux une fente jusqu'à   8 semaines.  C'est ce pourquoi il est difficile de déterminer le sexe d'un bébé dans l'échographie des premiers mois de la grossesse.

Si chaque homme glisse un miroir sous son sexe il verra la soudure au niveau de son scrotum