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c est quoi la nouvelle réforme de retraites proposée par Macron


petirobert

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Membre, 55ans Posté(e)
jimetpam Membre 8 868 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
Le 11/11/2021 à 20:24, soisig a dit :

On n'en sait rien. Nos parents affirmaient aussi qu'on allait morfler, et les parents de nos parents aussi... 

Et c'est exactement ce qui s'est passé !  Oui nos enfant bosseront jusqu'à 65 puis 68 puis 70 ans et la plupart n'auront as notre retraite. Et encore moins celle de leurs grands-parents.

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Le 11/11/2021 à 20:34, jimetpam a dit :

Et c'est exactement ce qui s'est passé !  Oui nos enfant bosseront jusqu'à 65 puis 68 puis 70 ans et la plupart n'auront as notre retraite. Et encore moins celle de leurs grands-parents.

Mon dieu quelle horreur ! tristesse

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Le 11/11/2021 à 20:34, jimetpam a dit :

Et c'est exactement ce qui s'est passé !  Oui nos enfant bosseront jusqu'à 65 puis 68 puis 70 ans et la plupart n'auront as notre retraite. Et encore moins celle de leurs grands-parents.

Pourquoi nos enfants ?

Ma retraite à taux plein c'est déjà 67 ans.

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 11/11/2021 à 15:09, petirobert a dit :

apparemment il ne parle plus de retraite par points, il parle d un minimum retraite à 1000 euros, 

la suppression des   régimes spéciaux 

mais il ne parle plus  des 25  meilleures années   pour tout le monde  fonction publique et privé

et rallongement de l âge  de départ,  comme les républicains 

ce système par points n était donc pas bon 

 

En France nous avons une retraite "soit disant " par répartition, mais qui se termine par léser le privé et les indépendants au profit de la fonction publique et surtout des régimes spéciaux. Avec 42 caisses de retraite, un âge légal de 62 ans pour tous, réduction de 5 à 10 ans pour les régimes spéciaux et système de bonus malus pour tous.

Les trimestres à cotiser sont fonction de sa date de naissance, où de 168 trimestres, cela va passer à 172 trimestre pour ceux né en 1973, avec un âge légal restant à 62 ans. Donc la génération 1973 et au delà, va de fait, avoir une retraite de plus en plus tard, car par exemple, une personne née en 1980 qui démarre sa vie active à 23 ans devra cotiser jusqu'à l'âge de 66 ans pour avoir le taux plein en retraite.

Ce qui est dérangeant, c'est le mode de calcul, ce n'est pas le même pour les fonctionnaires, le privé, les indépendants, les régimes spéciaux.

Macron ne cherche qu'à trouver un système de retraite juste en ne prenant en compte que la pénibilité, où pour Macron, la "bête humaine" au travail du début du siècle dernier, n'a rien à voir, avec le travail de ce siècle, et une population qui vit de plus en plus vieux, avec de plus en plus de dépendance.

C'est ce compromis qu'il faut trouver. Des pays utilisent le système à point, mais savent adapter les postes de travail en fonction de l'âge. Maintenir la retraite légale à 62 ans est non tenable dans les années à venir, car, avec de plus en plus de centenaires, de plus en plus de gens seront davantage en retraite que leur durée d'activité. Qui paie ?

 

 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Le 12/11/2021 à 06:28, Scrongneugneu a dit :

Ce qui est dérangeant, c'est le mode de calcul, ce n'est pas le même pour les fonctionnaires, le privé, les indépendants, les régimes spéciaux.

Mais comme il est dérangeant que les salaires soient plus bas dans le public. Ou que les primes du public (qui constituent parfois une partie du salaire) ne soient pas prises en compte non plus dans la retraite.

Sans compter que les régimes spéciaux ont souvent été obtenus par des luttes et des négociations pour reconnaître certains critères, absents du régime général.

Bref, pourquoi pas unifier, mais ce qui est dérangeant c'est d'unifier au rabais, vers le moins disant social, contre les salariés.

Pourquoi quand les gens jalousent d'autres, leur premier réflexe n'est pas d'avoir la même chose qu'eux, mais plutôt les depouiller de ce qu'ils ont en plus, alors lorsque cela est justifié ? C'est crétin.

 

Le 12/11/2021 à 06:28, Scrongneugneu a dit :

Macron ne cherche qu'à trouver un système de retraite juste en ne prenant en compte que la pénibilité, où pour Macron, la "bête humaine" au travail du début du siècle dernier, n'a rien à voir, avec le travail de ce siècle, et une population qui vit de plus en plus vieux, avec de plus en plus de dépendance.

La durée de vie est aussi liée au fait de quitter son travail à un certain âge, de se reposer. Travailler plus longtemps aura a coup sûr des répercussions sur celle-ci.

Sans compter que la situation est très déséquilibrée suivant les métiers, en termes d'espérance de vie.

Et puis même si l'on vit plus longtemps, cela n'implique pas que notre capacité à travailler perdure avec le temps. Bref, je l'ai déjà dit, je pense que le passage à la retraite devrait être progressif, en diminuant au fil des années les heures travaillées.

 

Le 12/11/2021 à 06:28, Scrongneugneu a dit :

 Des pays utilisent le système à point, mais savent adapter les postes de travail en fonction de l'âge.

Oui, au final adapté les postes en fonction de l'âge (qui revient à la même idée que d'adapter le temps de travail) n'est en soit pas lié au système, point ou pas. 

Le problème du système à point, c'était que la valeur du point était fluctuante, mettant en danger les pensions suivant le contexte économique. Surtout, le mécanisme était mal pensé, et plusieurs syndicats ont pointé du doigt une baisse des pensions pour la majorité des gens, a commencer par les travailleurs pauvres et précaires, à commencer par les femmes.

Et comble du comble : il ne coûtait pas moins cher en soit.

Le 12/11/2021 à 06:28, Scrongneugneu a dit :

Maintenir la retraite légale à 62 ans est non tenable dans les années à venir, car, avec de plus en plus de centenaires, de plus en plus de gens seront davantage en retraite que leur durée d'activité. Qui paie ?

En es tu sûr ?

De ce que j'ai pu en lire, la situation n'est pas autant en péril que certains nous l'anônnent. Il y a des années à venir (jusque 2030) où le déficit est prévu, mais ce n'est pas forcément vrai à long terme. Bref, le système serait en soit tenable (surtout que l'on a des dispositifs existant qui peuvent aider à passer le cap). Le risque serait plutôt un affaiblissement programmé des pensions à venir (déjà dans le cadre des réformes actuelles).

Ensuite rappelons que le financement dépend de la conjoncture économique (la croissance), et de l'emploi : moins de chômage, davantage de cotisations, plus de problème de financement 

Enfin, le COR donne aussi d'autres alternatives que le sempiternel diptyque qu'on nous vend binairement : ce serait soit allongement de l'âge de départ, soit baisse des pensions (le premier, en période de chômage des seniors revenant au même que le second).

Mais il y'a un autre levier (d'ailleurs plus logique et intuitif lorsque l'on cherche à financer quelque-chose) celui des recettes, via l'augmentation des cotisations.

Ainsi, une légère augmentation permettrait de combler assez rapidement les déficits (je dis légère : moins de 0,5%).

Mais bon, c'est sûr, ce n'est pas dans l'idéologie de droite d' "augmenter les charges", donc cette solution ( de "bon sens" pourtant), est toujours écartée.

 

Et pourtant si on se base sur les chiffres, certes le nombre d'actifs par retraités a baissé et est voué à baisser (quoiqu'il faille aussi tenir compte de la démographie).

Mais si on ne dit que cela, on ment par omission : on oublie volontairement de dire que dans le même temps, la productivité a augmenté au fil des années, et continue de le faire. Cela veut dire qu'un salarié ramène plus de thunes qu'auparavant...

Donc pour répondre à ta question "qui paie" ?

Bah je dirais que les bénéfices réalisés par les salariés est une piste assez évidente, non ? Parce que c'est là qu'il y a de l'argent, au final.

Bref, toujours la même chose : il faut remettre au centre la distribution des richesses. Car le but premier de l'activité économique n'est pas de remplir les poches de quelques actionnaires, mais de faire tourner la société et répondre à ses besoins. Et le financement des retraites est possible grâce à ces bénéfices.

Hourra : pas de problème au final !

 

Enfin, si, le seul : ceux qui captent ces bénéfices (fruits du travail des salariés, rappelons le) et rechignent à en laisser la juste part à la communauté. Bizarrement, ceux qui aiment les politiques de Macron et de la droite.

Étonnant, non ?

 

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
Posté(e)
Le 11/11/2021 à 19:37, soisig a dit :
Le 11/11/2021 à 19:09, dede 2b a dit :

Ce qui est faux ! C'est une propagande mensongère.

 

Tu devrais collectionner les timbres, au lieu de collectionner les conneries 

Tu veux que je le prouve ?

 L’axe principal de la propagande déversée par la classe capitaliste pour s’attaquer au système de retraite : comme l’espérance de vie augmente, on vit plus vieux et il n’y aurait donc plus suffisamment d’argent pour payer les retraites. Le régime Macron ne fait d’ailleurs que reprendre quasi mot pour mot le slogan de Sarkozy déjà repris de Juppé, lui-même repris… des ordres donnés par le MEDEF à travers l’Union Européenne du Capital au nom des critères de convergence de Maastricht.

Ce raisonnement, qui apparaît logique et simple est cependant totalement faux. Il n’y a aucune difficulté pour payer les retraites et nous allons vous le prouver.

COURS-APRES-TA-RETRAITE.jpg

La base du raisonnement, « on vit plus vieux maintenant qu’en 1950, donc on doit travailler plus longtemps qu’en 1950 avant d’accéder à la retraite » repose sur le principe suivant. Du fait du vieillissement de la population, si on ne recule pas l’age de départ à la retraite, les actifs deviendraient trop peu nombreux pour réussir à financer les retraites. Nous allons successivement examiner la réalité de l’évolution des chiffres du nombre d’actifs et ensuite montrer pourquoi il n’y a pas de problème.

La réalité des chiffres de la population et du nombre d’actifs.

Là aussi, il faut regarder les chiffres en face.

L’espérance de vie à la naissance, c’est-à-dire le nombre années qu’un enfant né à l’année considérée peut espérer en moyenne vivre, a nettement progressé depuis l’après-guerre. Toutefois, cette progression marque le pas depuis la fin des années 2000. Les progrès du début de la deuxième moitié du XXe siècle sont d’ailleurs dus à la baisse de la mortalité infantile.

image-1.png

Mais l’évolution de cette espérance de vie à la naissance ne doit pas faire oublier que l’espérance de vie en bonne santé, elle, stagne et demeure inférieure à 65 ans. Comment peut-on souhaiter faire travailler des personnes au-delà de 65 ans alors qu’elles auront des problèmes de santé ?

image-2.png

De façon plus générale, il faut observer que si la classe d’âge des 20 – 59 ans est en diminution en proportion, cette baisse n’est que de 3 points par rapport à la situation de 1991, où l’on arrivait sans difficulté à payer la retraite à 60 ans à taux plein et à 37,5 annuités de cotisations pour tous.

image.png

En 1950, la pyramide des ages était la suivante

  • Moins de 14 ans : 22.8%
  • Moins de 19 ans : 30%
  • Plus de 60 ans : 16,2%
  • entre 14 ans et 60 ans : 60%
    • hommes : 29.9%
    • femmes : 31.1%
    • estimation de la part du nombre d’actifs (hommes et femmes) : 45%

En 2019, la situation a évoluée, la pyramide des ages selon l’INSEE étant la suivante

  • Moins de 14 ans : 17.9%
  • Moins de 19 ans : 24,1%
  • Plus de 60 ans : 26,1%
  • entre 20 ans et 60 ans : 49.8%
    • estimation de la part du nombre d’actifs (hommes et femmes) : 44%

De fait, si la proportion de personnes de plus de 60 ans a augmenté de 10 points, la part des moins de 19 ans a elle diminuée de 6 points, et s’établit à un niveau proche des moins de 14 ans des années 1950. La proportion de la population entre 20 ans et 60 ans en 2019 en France est de 49.8%, plus faible que les 60% représentée par celle des 14 – 60 ans en 1950.
La propagande gouvernementale traduit cela par le fameux,

hier 10 actifs devaient financer par leur travail 2.7 retraités (personnes de plus de 60 ans) et 3.8 enfants et étudiants, aujourd’hui 10 actifs doivent financer 5.2 retraités si l’âge de la retraite était à 60 ans (et 4.8 jeunes). Soit une augmentation de 132 % ! 10 actifs avaient hier la charge de 6.5 personnes, ils en auraient aujourd’hui 11,3. Ce n’est plus possible….

propagande des régimes Chirac/Juppé, Sarkozy/FIllon, Hollande/Ayrault, Macron

Mais si on regarde les chiffres en les corrigeant de l’évolution du taux d’activité, notamment celui des femmes qui est passé de 50% dans les années 50 à désormais plus de 83%, la réalité démographique est la suivante :

hier 10 actifs devaient financer par leur travail 3.6 retraités (personnes de plus de 60 ans) et 5 enfants de moins de 14 ans, aujourd’hui 10 actifs doivent financer 5.9 retraités si l’âge de la retraite était à 60 ans et 5.4 jeunes de moins de 19 ans. Soit 10 actifs pour 11.3 non actifs en 2019 contre 10 actifs pour 8,6 actifs en 1950

réalité démographique

Avec les vrais chiffres de la démographie, on le voit, l’augmentation de la part des inactifs est bien plus faible, 76% en 70 ans, que celle prétendue par la propagande des casseurs de retraites (132%)

Alors bien sûr vous pourriez-vous dire, c’est bien beau, mais ça fait toujours +76%. On doit payer plus qu’en 1950. Donc il faut travailler plus. Sauf que c’est faux.

Comparaison n’est pas raison

Comparaison n’est pas raison, car le problème du financement des retraites n’est pas un problème de proportion de la population ayant plus de 60 ans. La problématique est plutôt la suivante : produit-on suffisamment de richesses pour payer des salaires suffisants permettant à chaque travailleur de percevoir un salaire différé à partir de 60 ans et jusqu’à la fin de ses jours ?

Pour répondre à cette question, il faut tenir compte, outre l’évolution de la proportion d’actifs et de celle des plus de 60 ans dans la population, de l’évolution de la richesse produite. Et cette richesse, par exemple mesurée par le PIB (* produit intérieur brut) n’est pas constante. Depuis les années 50, le PIB de la France n’a cessé d’augmenter, pour atteindre 2353 milliards d’euros en 2018. De 6715€ par habitant en 1950, la richesse produite est désormais de 31740€ par habitant en 2018 ! une augmentation de 373%.

image-20.png

Récapitulons les chiffres. Le nombre d’inactifs pour un actif a augmenté de 76% entre 1950 et 2019, mais la richesse produite par les actifs a elle augmentée de 373%.

C’est ce qui explique pourquoi, depuis 1960, nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pensions de retraite. En effet, la richesse produite double environ tous les 40 ans.

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L’économiste Bernard Friot résume la situation dans une image facile à comprendre que nous reprenons.

Si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 10 parts et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 10 parts.
Ainsi chaque personne aura dans son assiette 0.714 parts (10 : 14=0.714).

Au bout de 40 ans, 10 actifs produisent un gâteau de 20 parts et s’ils ont à  charge 6 retraités. Ce seront 16 personnes qui se partageront un gâteau de 20 parts.

Ainsi chaque personne aura dans son assiette 1,25 part (20 : 16=1,25).

Les travailleurs doivent donc cesser de se faire arnaquer. Les buts des réformes Balladur, Juppé, Fillon, Ayrault, Macron… c’est de faire les poches des travailleurs. Car il est possible de financer les retraites au même niveau qu’avant leurs contre-réformes à faire remonter le temps aux travailleurs pour les renvoyer dans les périodes de misère de l’avant-guerre ! Dans ces périodes d’avant, d’avant que le ministre communiste, l’ouvrier metallo CGT Ambroise Croizat et ses camarades du PCF et de la CGT ne bâtissent à la Libération la Sécurité Sociale et permettent à chaque personne âgée de disposer de ce qui n’est que son droit, une pension de retraite digne, fruit de la richesse produite par les travailleurs.

Les deux vrais problèmes pour les retraites

Mais alors vous vous demanderez pourquoi y a-t-il un déficit dans les caisses de retraite ?

Très bonne question qui permet d’identifier les deux vrais problèmes pour défendre nos retraites.

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Le premier problème est celui du chômage. Car la différence d’avec « avant », c’est bien le chômage qui atteint en 2019 toujours un niveau record de 6,5 millions de chômeurs. Or, par définition, les chômeurs non-indemnisés n’entrent pas dans l’assiette de collecte des cotisations retraite. L’urgence pour assurer le bon équilibre du système de retraite par répartition, c’est donc bien de faire baisser le chômage. Or, c’est exactement l’inverse que produit un recul de l’âge de départ à la retraite, que ce soit par introduction d’un âge pivot, l’augmentation du nombre de trimestres travaillés ou du montant cumulé des cotisations. En effet, obliger les plus de 60 ans à se tuer au travail, c’est fermer la porte aux jeunes de moins de 25 ans dont aujourd’hui plus d’un sur quatre est au chômage !

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Le second problème c’est celui de la cotisation sociale. Il faut ici rappeler une évidence trop souvent oubliée. La cotisation sociale n’est pas un impôt. C’est du salaire. Certes, du salaire qui ne tombe pas directement dans le compte en banque du travailleur, mais un salaire mutualisé et différé touché par l’ensemble des travailleurs à travers les prestations sociales de la sécurité sociale : l’allocation familiale, les remboursements sécu, la pension de retraite par exemple. Or, l’augmentation considérable de la richesse produite par les travailleurs, que traduit l’augmentation considérable du PIB, ne s’est pas traduite par une augmentation de la part patronale des cotisations sociales. Ce qui signifie que c’est le patron qui empoche la majeure partie de l’accroissement des richesses produites par chaque salarié. Il suffit d’observer la croissance continue des dividendes et la stagnation voire la baisse des salaires pour s’en convaincre.

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Sans compter que depuis des années les gouvernements successifs ne cessent de produire des « allégements » de cotisations sociales (patronales), créant directement un trou dans les caisses de la sécu, c’est-à-dire faisant les poches des travailleurs, pour remplir les coffres des patrons. Et ce sont ces mêmes patrons, cyniques, qui prennent ensuite prétexte du trou de la Sécu qu’ils creusent avec application, pour réduire les niveaux des pensions de retraite, en reculer l’âge, réduire les remboursements sécu etc…

La clé du financement des retraites, c’est l’augmentation des salaires pour que la richesse produite par les travailleurs reviennent aux travailleurs. Augmentation des salaires directs, par le relèvement du SMIC, mais également par l’égalité salariale entre femme et homme, augmentation des salaires indirects par l’augmentation des cotisations sociales patronales.

Conclusion, de l’argent pour les retraites, il y en a, et c’est celui des travailleurs !

Face à la propagande, l’heure est à refuser de se faire tondre comme des moutons. Partagez largement ces explications autour de vous, et surtout rejoignez les mobilisations qui se construisent partout pour défendre avec les retraites par répartition, la sécurité sociale, c’est-à-dire les salaires des travailleurs contre l’exploitation capitaliste.

JBC.

(*) NB : le PIB est une mesure imparfaite, notamment car selon son mode de calcul les productions des services publics ne sont que très partiellement prises en compte
 

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Membre, 55ans Posté(e)
jimetpam Membre 8 868 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
Le 12/11/2021 à 06:03, Pheldwyn a dit :

Pourquoi nos enfants ?

Ma retraite à taux plein c'est déjà 67 ans.

Je discute pas mal avec des gens qui partent à la retraite :  aujourd'hui à 62 ans (de 1982 à 2010 c'était 60 ans) si tu as le nombre de trimestres nécessaires tu pars à taux plein. SI tu as aujourd'hui un enfant qui a 20 ans et à fortiori moins : pour lui ça sera probablement 68 ou 70 ans et à cotisations égales et salaires égaux il aura une pension moindre.

Le 12/11/2021 à 05:43, soisig a dit :

Mon dieu quelle horreur ! tristesse

Après tu as le droit de rêver que ça ne sera pas le cas comme tu as le droit d'espérer que le réchauffement climatiquement sera de 1 ° d'ici 50 ans (gérable) ou 2,5° : plus probable et catastrophique pour ceux qui vivront dans 50 ans. SI ce n'est pas 30 ans...

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Le 12/11/2021 à 13:08, dede 2b a dit :

Tu veux que je le prouve ?

 L’axe principal de la propagande déversée par la classe capitaliste pour s’attaquer au système de retraite : comme l’espérance de vie augmente, on vit plus vieux et il n’y aurait donc plus suffisamment d’argent pour payer les retraites. Le régime Macron ne fait d’ailleurs que reprendre quasi mot pour mot le slogan de Sarkozy déjà repris de Juppé, lui-même repris… des ordres donnés par le MEDEF à travers l’Union Européenne du Capital au nom des critères de convergence de Maastricht.

Ce raisonnement, qui apparaît logique et simple est cependant totalement faux. Il n’y a aucune difficulté pour payer les retraites et nous allons vous le prouver.

COURS-APRES-TA-RETRAITE.jpg

La base du raisonnement, « on vit plus vieux maintenant qu’en 1950, donc on doit travailler plus longtemps qu’en 1950 avant d’accéder à la retraite » repose sur le principe suivant. Du fait du vieillissement de la population, si on ne recule pas l’age de départ à la retraite, les actifs deviendraient trop peu nombreux pour réussir à financer les retraites. Nous allons successivement examiner la réalité de l’évolution des chiffres du nombre d’actifs et ensuite montrer pourquoi il n’y a pas de problème.

La réalité des chiffres de la population et du nombre d’actifs.

Là aussi, il faut regarder les chiffres en face.

L’espérance de vie à la naissance, c’est-à-dire le nombre années qu’un enfant né à l’année considérée peut espérer en moyenne vivre, a nettement progressé depuis l’après-guerre. Toutefois, cette progression marque le pas depuis la fin des années 2000. Les progrès du début de la deuxième moitié du XXe siècle sont d’ailleurs dus à la baisse de la mortalité infantile.

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Mais l’évolution de cette espérance de vie à la naissance ne doit pas faire oublier que l’espérance de vie en bonne santé, elle, stagne et demeure inférieure à 65 ans. Comment peut-on souhaiter faire travailler des personnes au-delà de 65 ans alors qu’elles auront des problèmes de santé ?

image-2.png

De façon plus générale, il faut observer que si la classe d’âge des 20 – 59 ans est en diminution en proportion, cette baisse n’est que de 3 points par rapport à la situation de 1991, où l’on arrivait sans difficulté à payer la retraite à 60 ans à taux plein et à 37,5 annuités de cotisations pour tous.

image.png

En 1950, la pyramide des ages était la suivante

  • Moins de 14 ans : 22.8%
  • Moins de 19 ans : 30%
  • Plus de 60 ans : 16,2%
  • entre 14 ans et 60 ans : 60%
    • hommes : 29.9%
    • femmes : 31.1%
    • estimation de la part du nombre d’actifs (hommes et femmes) : 45%

En 2019, la situation a évoluée, la pyramide des ages selon l’INSEE étant la suivante

  • Moins de 14 ans : 17.9%
  • Moins de 19 ans : 24,1%
  • Plus de 60 ans : 26,1%
  • entre 20 ans et 60 ans : 49.8%
    • estimation de la part du nombre d’actifs (hommes et femmes) : 44%

De fait, si la proportion de personnes de plus de 60 ans a augmenté de 10 points, la part des moins de 19 ans a elle diminuée de 6 points, et s’établit à un niveau proche des moins de 14 ans des années 1950. La proportion de la population entre 20 ans et 60 ans en 2019 en France est de 49.8%, plus faible que les 60% représentée par celle des 14 – 60 ans en 1950.
La propagande gouvernementale traduit cela par le fameux,

hier 10 actifs devaient financer par leur travail 2.7 retraités (personnes de plus de 60 ans) et 3.8 enfants et étudiants, aujourd’hui 10 actifs doivent financer 5.2 retraités si l’âge de la retraite était à 60 ans (et 4.8 jeunes). Soit une augmentation de 132 % ! 10 actifs avaient hier la charge de 6.5 personnes, ils en auraient aujourd’hui 11,3. Ce n’est plus possible….

propagande des régimes Chirac/Juppé, Sarkozy/FIllon, Hollande/Ayrault, Macron

Mais si on regarde les chiffres en les corrigeant de l’évolution du taux d’activité, notamment celui des femmes qui est passé de 50% dans les années 50 à désormais plus de 83%, la réalité démographique est la suivante :

hier 10 actifs devaient financer par leur travail 3.6 retraités (personnes de plus de 60 ans) et 5 enfants de moins de 14 ans, aujourd’hui 10 actifs doivent financer 5.9 retraités si l’âge de la retraite était à 60 ans et 5.4 jeunes de moins de 19 ans. Soit 10 actifs pour 11.3 non actifs en 2019 contre 10 actifs pour 8,6 actifs en 1950

réalité démographique

Avec les vrais chiffres de la démographie, on le voit, l’augmentation de la part des inactifs est bien plus faible, 76% en 70 ans, que celle prétendue par la propagande des casseurs de retraites (132%)

Alors bien sûr vous pourriez-vous dire, c’est bien beau, mais ça fait toujours +76%. On doit payer plus qu’en 1950. Donc il faut travailler plus. Sauf que c’est faux.

Comparaison n’est pas raison

Comparaison n’est pas raison, car le problème du financement des retraites n’est pas un problème de proportion de la population ayant plus de 60 ans. La problématique est plutôt la suivante : produit-on suffisamment de richesses pour payer des salaires suffisants permettant à chaque travailleur de percevoir un salaire différé à partir de 60 ans et jusqu’à la fin de ses jours ?

Pour répondre à cette question, il faut tenir compte, outre l’évolution de la proportion d’actifs et de celle des plus de 60 ans dans la population, de l’évolution de la richesse produite. Et cette richesse, par exemple mesurée par le PIB (* produit intérieur brut) n’est pas constante. Depuis les années 50, le PIB de la France n’a cessé d’augmenter, pour atteindre 2353 milliards d’euros en 2018. De 6715€ par habitant en 1950, la richesse produite est désormais de 31740€ par habitant en 2018 ! une augmentation de 373%.

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Récapitulons les chiffres. Le nombre d’inactifs pour un actif a augmenté de 76% entre 1950 et 2019, mais la richesse produite par les actifs a elle augmentée de 373%.

C’est ce qui explique pourquoi, depuis 1960, nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pensions de retraite. En effet, la richesse produite double environ tous les 40 ans.

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L’économiste Bernard Friot résume la situation dans une image facile à comprendre que nous reprenons.

Si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 10 parts et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 10 parts.
Ainsi chaque personne aura dans son assiette 0.714 parts (10 : 14=0.714).

Au bout de 40 ans, 10 actifs produisent un gâteau de 20 parts et s’ils ont à  charge 6 retraités. Ce seront 16 personnes qui se partageront un gâteau de 20 parts.

Ainsi chaque personne aura dans son assiette 1,25 part (20 : 16=1,25).

Les travailleurs doivent donc cesser de se faire arnaquer. Les buts des réformes Balladur, Juppé, Fillon, Ayrault, Macron… c’est de faire les poches des travailleurs. Car il est possible de financer les retraites au même niveau qu’avant leurs contre-réformes à faire remonter le temps aux travailleurs pour les renvoyer dans les périodes de misère de l’avant-guerre ! Dans ces périodes d’avant, d’avant que le ministre communiste, l’ouvrier metallo CGT Ambroise Croizat et ses camarades du PCF et de la CGT ne bâtissent à la Libération la Sécurité Sociale et permettent à chaque personne âgée de disposer de ce qui n’est que son droit, une pension de retraite digne, fruit de la richesse produite par les travailleurs.

Les deux vrais problèmes pour les retraites

Mais alors vous vous demanderez pourquoi y a-t-il un déficit dans les caisses de retraite ?

Très bonne question qui permet d’identifier les deux vrais problèmes pour défendre nos retraites.

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Le premier problème est celui du chômage. Car la différence d’avec « avant », c’est bien le chômage qui atteint en 2019 toujours un niveau record de 6,5 millions de chômeurs. Or, par définition, les chômeurs non-indemnisés n’entrent pas dans l’assiette de collecte des cotisations retraite. L’urgence pour assurer le bon équilibre du système de retraite par répartition, c’est donc bien de faire baisser le chômage. Or, c’est exactement l’inverse que produit un recul de l’âge de départ à la retraite, que ce soit par introduction d’un âge pivot, l’augmentation du nombre de trimestres travaillés ou du montant cumulé des cotisations. En effet, obliger les plus de 60 ans à se tuer au travail, c’est fermer la porte aux jeunes de moins de 25 ans dont aujourd’hui plus d’un sur quatre est au chômage !

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Le second problème c’est celui de la cotisation sociale. Il faut ici rappeler une évidence trop souvent oubliée. La cotisation sociale n’est pas un impôt. C’est du salaire. Certes, du salaire qui ne tombe pas directement dans le compte en banque du travailleur, mais un salaire mutualisé et différé touché par l’ensemble des travailleurs à travers les prestations sociales de la sécurité sociale : l’allocation familiale, les remboursements sécu, la pension de retraite par exemple. Or, l’augmentation considérable de la richesse produite par les travailleurs, que traduit l’augmentation considérable du PIB, ne s’est pas traduite par une augmentation de la part patronale des cotisations sociales. Ce qui signifie que c’est le patron qui empoche la majeure partie de l’accroissement des richesses produites par chaque salarié. Il suffit d’observer la croissance continue des dividendes et la stagnation voire la baisse des salaires pour s’en convaincre.

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Sans compter que depuis des années les gouvernements successifs ne cessent de produire des « allégements » de cotisations sociales (patronales), créant directement un trou dans les caisses de la sécu, c’est-à-dire faisant les poches des travailleurs, pour remplir les coffres des patrons. Et ce sont ces mêmes patrons, cyniques, qui prennent ensuite prétexte du trou de la Sécu qu’ils creusent avec application, pour réduire les niveaux des pensions de retraite, en reculer l’âge, réduire les remboursements sécu etc…

La clé du financement des retraites, c’est l’augmentation des salaires pour que la richesse produite par les travailleurs reviennent aux travailleurs. Augmentation des salaires directs, par le relèvement du SMIC, mais également par l’égalité salariale entre femme et homme, augmentation des salaires indirects par l’augmentation des cotisations sociales patronales.

Conclusion, de l’argent pour les retraites, il y en a, et c’est celui des travailleurs !

Face à la propagande, l’heure est à refuser de se faire tondre comme des moutons. Partagez largement ces explications autour de vous, et surtout rejoignez les mobilisations qui se construisent partout pour défendre avec les retraites par répartition, la sécurité sociale, c’est-à-dire les salaires des travailleurs contre l’exploitation capitaliste.

JBC.

(*) NB : le PIB est une mesure imparfaite, notamment car selon son mode de calcul les productions des services publics ne sont que très partiellement prises en compte
 

Bah voilà, ce que je disais en bien plus fourni et détaillé :plus:

Le 12/11/2021 à 06:28, Scrongneugneu a dit :

Qui paie ?

Cela répond à ta question ?

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Pour compléter :

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
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Le 12/11/2021 à 07:26, Pheldwyn a dit :

i

 

Tout ton baratin ne vaut rien. C'est comme dire que le réchauffement climatique et la pollution ne sont que du pipeau.

Mais bien sûr, l'Etat est là pour combler les déficits par des emprunts.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Le 12/11/2021 à 17:46, Scrongneugneu a dit :

Tout ton baratin ne vaut rien. C'est comme dire que le réchauffement climatique et la pollution ne sont que du pipeau.

Pardon, mais tu pourrais argumenter :

- que mon blabla ne vaut rien ?

- le rapport avec le réchauffement climatique ? 

 

Le 12/11/2021 à 17:46, Scrongneugneu a dit :

Mais bien sûr, l'Etat est là pour combler les déficits par des emprunts.

Je n'ai pas dit cela. Je ne t'ai pas parlé de dettes.

Regarde la vidéo que j'ai postée : tu ne seras certainement pas d'accord avec les conclusions, mais au moins elle a le mérite de vulgariser clairement le problème des retraites en synthétisant le rapport du COR.

 Je te fais un court résumé (mais moins bien expliqué) :

Pas de dettes à contracter : les différentes caisses de retraites ont constitué des réserves (137 milliards en tout). La CADES, qui récolte déjà a ce jour 24 Milliard par an (et cela varie avec la croissance), et qui est prévue pour rembourser les dettes de la sécu aura finit cette épuration en 2024. Au delà de cette date, on peut choisir de conserver ces 24 milliards par an et les flécher vers les caisses de retraites.

Ces deux dispositifs permettent déjà à eux deux de répondre aux problèmes de financement à venir jusqu'en 2070 (la situation revenant naturellement à l'excédent par la suite), dans 3 des 4 scénarios.

Pour le scénario le plus pessimiste (celui assez peu probable qui pense qu'on aura seulement 1% de croissance par an, tous les ans), les réserves et la CADES sont trop courts, mais on peut intervenir sur le 3ème levier (le SEUL que les réformes successives n'ont jamais actionné) : augmenter les cotisations.

Et donc le COR indique qu'un passage de 31,2% à 31,64% (donc un pouième face à l'enjeu)  sur ces 50 ans permettrait d'épurer les déficits de la dette jusqu'en 2070. 

Ce serait même moins si on s'appuie en même temps sur les réserves et la CADES.

 

Donc, pas de dettes dans l'histoire.

Juste utiliser les bénéfices du pays pour payer le système de retraites : rien de choquant en soit, non ?

 

D'ailleurs la vidéo fait aussi ce constat, également dans le rapport du COR : le nombre de retraités va aller croissant à l'avenir, on le sait, tu l'as toi même dit.

Mais du coup, trouves tu normal que la part du PIB consacré aux retraites diminue et que l'on ait choisi de le diminuer a l'avenir ... alors même que le nombre de retraités augmente ?

N'est-ce pas stupide ?

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 12/11/2021 à 22:29, Pheldwyn a dit :

Pardon, mais tu pourrais argumenter :

- que mon blabla ne vaut rien ?

- le rapport avec le réchauffement climatique ? 

Je n'ai pas dit cela. Je ne t'ai pas parlé de dettes.

Donc, pas de dettes dans l'histoire.

Juste utiliser les bénéfices du pays pour payer le système de retraites : rien de choquant en soit, non ?

D'ailleurs la vidéo fait aussi ce constat, également dans le rapport du COR : le nombre de retraités va aller croissant à l'avenir, on le sait, tu l'as toi même dit.

Mais du coup, trouves tu normal que la part du PIB consacré aux retraites diminue et que l'on ait choisi de le diminuer a l'avenir ... alors même que le nombre de retraités augmente ?

N'est-ce pas stupide ?

 

Dans un pays qui se revendique des droits de l'homme, où l'article 1 dit "nous naissons tous égaux en droit", me semble qu'en matière d'égalité de droit à retraite n'y est pas, salariaux, idem, droits sociaux à vie pour les uns et zobi pour les autres.

Quand à faire payer les autres sa retraite, c'est déjà fait, mais avec une totale inégalité au final.

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
Posté(e)
Le 13/11/2021 à 06:55, Scrongneugneu a dit :

Dans un pays qui se revendique des droits de l'homme, où l'article 1 dit "nous naissons tous égaux en droit", me semble qu'en matière d'égalité de droit à retraite n'y est pas, salariaux, idem, droits sociaux à vie pour les uns et zobi pour les autres.

Va dire çà au MEDEF et aux TTPE. Ce sont eux qui refuse ces droits!

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 268 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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AFP, publié le samedi 13 novembre 2021 à 11h51

Le Sénat, dominé par l'opposition de droite, a voté dans la nuit de vendredi à samedi en faveur d'un report progressif de l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, jugeant qu'il y a urgence.

Dans son allocution mardi, Emmanuel Macron a estimé que "les conditions ne sont pas réunies" pour relancer le chantier de la réforme des retraites, qu'il a repoussé à 2022, autrement dit vraisemblablement à un autre quinquennat. 

"Nous on le fait", a lancé au Palais du Luxembourg René-Paul Savary (LR), corapporteur du projet de budget 2022 de la Sécu. Un amendement en ce sens a été adopté par 196 voix contre 134, au bout des discussions sur ce texte qui doit être voté dans son ensemble en première lecture mardi.

L'amendement prévoit une conférence de financement réunissant les partenaires sociaux et chargée de formuler des pistes pour parvenir à l'équilibre financier des régimes de retraite à l'horizon 2030.

En l'absence d'accord, le texte prévoit l'entrée en vigueur à partir du 1er janvier 2023 d'une série de mesures, dont le report progressif de l'âge d'ouverture des droits à la retraite à 64 ans à compter de la génération 1966, et une convergence des régimes spéciaux avant 2032.

Emmanuel Macron "est le seul président depuis trente ans à n'avoir rien fait" tandis que le Sénat a pris très régulièrement ses responsabilités, a estimé le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. 

Conçue comme l'une des grandes réformes du quinquennat Macron, la refonte du système des retraites a été interrompue début 2020 en raison de l'épidémie du Covid-19, après avoir provoqué d'importants mouvements sociaux.

"On ne peut continuer à procrastiner comme l'a fait le gouvernement pendant cinq ans", a abondé la rapporteure générale Elisabeth Doineau (centriste).

Mais, a répondu le secrétaire d'Etat Adrien Taquet, "nous avons une divergence sur le moment" et quelques divergences sur le fond. Il faut pour mener à bien une telle réforme une "situation sanitaire sous contrôle" et un "intense débat démocratique", autrement dit au moment de la campagne présidentielle.

"Dès 2022, il faudra pour préserver les pensions de nos retraités et la solidarité entre nos générations, prendre des décisions claires", a déclaré mardi le chef de l'Etat

Il s'agit selon lui de "repousser l'âge légal", "supprimer les régimes spéciaux en harmonisant les règles entre public et privé et en faisant en sorte qu'au terme d'une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1.000 euros". Mais aussi en "encourageant le travail au-delà de l'âge légal".

https://actu.orange.fr/france/le-senat-propose-un-report-rapide-de-l-age-de-la-retraite-a-64-ans-CNT000001GrhSK.html

Si le sénat voulait fliNguer les candidats LR il prend la bonne route !

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Le 13/11/2021 à 13:34, ouest35 a dit :

Il s'agit selon lui de "repousser l'âge légal", "supprimer les régimes spéciaux en harmonisant les règles entre public et privé et en faisant en sorte qu'au terme d'une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1.000 euros". Mais aussi en "encourageant le travail au-delà de l'âge légal".

Carrière complète et 1000€, ou passe les bénéfices et les profits des entreprises.

Quand au dépassement de l'age légal, quand il y a 5 millions de chomeurs ou sans emplois, c'est faire en sorte que l'Etat finance et le Patronat profite!

Je propose de réaliser les mesures suivantes :

  • Restaurer le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, ramener la durée de cotisation pour une retraite complète à quarante ans

  • Revaloriser les pensions de retraite au niveau du smic pour une carrière complète et porter le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté

  • Assurer le financement durable des régimes de retraites solidaires, intergénérationnelles et par répartition, par la mise en contribution des revenus financiers des entreprises, par l'augmentation du nombre de cotisants et de l'assiette des cotisations (créations d'emplois, hausse des salaires, recul de la précarité, hausse de l'activité des femmes, etc.) et de leur taux, la fin des exonérations fiscales pour les régimes de retraite par capitalisation.

  • Je rajoute: Fin des régimes spéciaux, un seul régime basé sur le meilleur actuel !

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
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Le 13/11/2021 à 13:25, dede 2b a dit :

Va dire çà au MEDEF et aux TTPE. Ce sont eux qui refuse ces droits!

Le MEDEF et les entrepreneurs créent des emplois, pas les suceurs de prestations sociales.

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Le 14/11/2021 à 06:25, Scrongneugneu a dit :

Le MEDEF et les entrepreneurs créent des emplois, pas les suceurs de prestations sociales.

En effet, + de 5 millions de chomeurs, 5 millions de postes de travail non créés! Si il sont pas capables de résoudre ce problème qu'ils passent la main!

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
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Le 14/11/2021 à 10:40, dede 2b a dit :

En effet, + de 5 millions de chomeurs, 5 millions de postes de travail non créés! Si il sont pas capables de résoudre ce problème qu'ils passent la main!

Comme dab, mais quelle est ta solution ?

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Membre, Posté(e)
MelleNoir Membre 4 225 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 11/11/2021 à 15:22, soisig a dit :

Pour le moment, il n'y a pas de réforme des retraites. 

 il a juste réformé la couleur du bleu dans le drapeau français, dans le secret le plus complet.

"Emmanuel Macron a touché aux symboles de notre pays sans jamais en parler. La décision de changer la couleur du drapeau français a été prise par le président de la République le 13 juillet 2020"

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
Posté(e)
Le 15/11/2021 à 06:33, Scrongneugneu a dit :
Le 14/11/2021 à 10:40, dede 2b a dit :

En effet, + de 5 millions de chomeurs, 5 millions de postes de travail non créés! Si il sont pas capables de résoudre ce problème qu'ils passent la main!

Comme dab, mais quelle est ta solution ?

Je l'ai déjà évoqué, on partage le travail, pas de personnes travaillant après 60 ans!

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