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Réaction thérapeutique négative (RTN)


Damm

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Membre, 42ans Posté(e)
Damm Membre 41 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)

Bonjour,

c'est la première fois que je viens discuter ici, je voudrais parler de ce sujet: la réaction thérapeutique négative.

J'ai fait beaucoup de recherche sur les forums à propos de cela mais comme je n'ai rien trouvé je me permets de venir poster ici.

Pour ce qui ne savent pas, la réaction thérapeutique est un terme inventé par Freud qui caractérise une résistance à la guérison dans une thérapie très difficile à surmonter : "Chaque fois qu'on devrait aboutir à une amélioration de l'état du patient suite à un progrès de sa part, il se produit une aggravation comme si le patient préfère souffrir que guérir." Dans un premiers temps la thérapie se passe bien et une amélioration du patient se fait ressentir, dans un 2nd temps le thérapeute annonce qu'il est satisfait du résultat du travail du patient et lui redonne espoir; le patient ne tolère pas cette annonce et il remet en vigueur ses symptômes ou son malaise voir les aggravent. En fait la RTN n'est pas qu'une simple résistance à la guérison, le patient ne supporte pas le succès du traitement. De nos jours, existe-t-il des moyens ou des aménagements pour ces patients qui ne veulent pas guérir? En fait ces patients ont une force inconstante qui se défend par tous les moyens contre la guérison et ne veut pas renoncer à la souffrance; y'a t-il des moyens de combattre ces forces justements? 

Si quelqu'un à des suggestion, merci d'avance.

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
Invité Gremlyne Invités 0 message
Posté(e)

Certains trouveraient des bénéfices primaires, secondaires inconscients à soufrir, être malade et le rester, mais lesquels ?

Coincé dans une souffrance "trop" indicible en mots mais qui doit être exprimée (par le corps) et reconnue par les autres ?

Pour punir quelqu'un (un parent ?) je souffre, je me punis, donc toi aussi... ?

Garder l'attention qu'on pense ne pouvoir garder obtenir autrement ?

Si malade depuis longtemps, peur de l'inconnu (si je suis guérie je suis en terrain inconnu et maintenant tout reste à faire...) ?

Un peu de tout ça ?

Cela peut être très fort, très enraciné, j'ai eu une personne un peu ainsi dans mon entourage jusqu'à un cancer bien palpable qui a remis les choses en place ainsi qu'un suivi psy et heureusement il y a eu rémission....Je pense difficile de se sortir de celà tout seul. Désolée je n'avais pas tout lu... pas de meilleurs réponses à te donner...

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Les prisonniers de longue peine sont affolés par leur libération.

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 16:45, Talon 1 a dit :

Les prisonniers de longue peine sont affolés par leur libération.

Dit ainsi cela ressemble à une boutade mais c'est malheureusement très vrai ..

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 10:45, Talon 1 a dit :

Les prisonniers de longue peine sont affolés par leur libération.

Cela me fait penser au film Shawshank Redemption, qui raconte l'histoire de l'emprisonnement d'un homme faussement accusé du meurtre de 2 fillettes. Dans le film, on fait la rencontre d'un prisonnier "institutionnalisé" dont j'oublie le nom, c'est-à-dire un prisonnier qui est en prison depuis si longtemps qu'il n'a plus d'autres repères de vie que ceux qui sont relatifs à son incarcération, et plus d'autres amis que ses codétenus. Or, dans le film, il est libéré après quelque chose comme 40 ans de prison. Après quelques jours d'une liberté qui lui paraît insensée, il se pend.

Même dans la souffrance, l'homme s'aménage, l'homme apprend à habiter sa vie et se taille des récits qui lui donnent du sens. Il n'est pas facile de faire le deuil de soi-même.

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Membre, 42ans Posté(e)
Damm Membre 41 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 15:57, Gremlyne a dit :

Certains trouveraient des bénéfices primaires, secondaires inconscients à soufrir, être malade et le rester, mais lesquels ?

Coincé dans une souffrance "trop" indicible en mots mais qui doit être exprimée (par le corps) et reconnue par les autres ?

Pour punir quelqu'un (un parent ?) je souffre, je me punis, donc toi aussi... ?

Garder l'attention qu'on pense ne pouvoir garder obtenir autrement ?

Si malade depuis longtemps, peur de l'inconnu (si je suis guérie je suis en terrain inconnu et maintenant tout reste à faire...) ?

Un peu de tout ça ?

Cela peut être très fort, très enraciné, j'ai eu une personne un peu ainsi dans mon entourage jusqu'à un cancer bien palpable qui a remis les choses en place ainsi qu'un suivi psy et heureusement il y a eu rémission....Je pense difficile de se sortir de celà tout seul. Désolée je n'avais pas tout lu... pas de meilleurs réponses à te donner...

 

Justement ce que dit freud est :La satisfaction de ce sentiment de culpabilité inconscient est peut-être le poste le plus considérable du bénéfice de la maladie - bénéfice en règle générale composé -, de la somme des forces qui se rebellent contre la guérison et ne veulent pas abandonner l'état de la maladie; la souffrance qu'implique la névrose est justement le facteur par lequel celle-ci devient précieuse pour la tendance masochiste.

Et la personne de ton entourage justement je n'ai pas bien compris ce qui s'est passé pour elle

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
Invité Gremlyne Invités 0 message
Posté(e)

Ah une culpabilité ? Je n'y avais pas pensé... une piste intéressante. Quel bénéfice y trouver ?

Le bénéfice à porter et subir une culpabilité personnelle ne pourrait elle pas être celui de cacher celle de quelqu'un d'autre qui serait beaucoup plus difficile à encaisser... ? Ou faire lien,  support corps face au rien un vide absolu, ou l'absurde ?

La personne dont je parle après avoir failli mourrir à la naissance a été sauvée et traité comme la 8eme merveille du monde, a été disons privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle à partir d'évenements liés au père mais qui ne lui était aucunement imputable. Cette personne adulte a toujours ensuite eu l'air heuseuse à chaque fois qu'elle aprenanait qu'elle avait une pathologie, et elle en a eu, jusqu'à son cancer.

 

Pff je viens de me relire !!! "La personne dont je parle après avoir failli mourrir a été sauvée et traitée comme la 8eme merveille du monde, a été disons privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle "

Sans doute dans son cas  a t elle rejoué inconsciemment cela pour être à nouveau la 8eme merveille... Ca n'a pas marché, rien n'y a fait, pas même le cancer, elle aurait pu se laisser mourrir elle s'est battue a préféré la vie. Mais un tel vécu laisse des traces pas toute rose et simple sa vie.

 

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 20:30, Gremlyne a dit :

Ah une culpabilité ? Je n'y avais pas pensé... une piste intéressante. Quel bénéfice y trouver ?

Mais le bénéfice à porter et subir une culpabilité personnelle ne pourrait elle pas être celui de cacher celle de quelque d'autre qui serait beaucoup plus difficile à encaisser... ? Ou faire lien,  support corps  face au rien un vide absolu, ou l'absurde

La personne a été privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle à partir d'évenements liés au père mais qui ne lui était aucunement imputable. Cette personne adulte a toujours ensuite eu l'air heuseuse à chaque fois qu'elle aprenanait qu'elle avait une pathologie, et elle en a eu, jusqu'à son cancer.

Vous ecrivez au sujet de quelqu'un que vous connaissez ou c'est une rhéorie fumiste de Freud ? 

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
Invité Gremlyne Invités 0 message
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 20:42, Sittelle a dit :

Vous ecrivez au sujet de quelqu'un que vous connaissez ou c'est une rhéorie fumiste de Freud ? 

Ben ce sont mes réflexions, questions à partir de la théorie, de ce que dit DAMM ici, ensuite :

"La personne dont je parle après avoir failli mourrir à la naissance a été sauvée et traité comme la 8eme merveille du monde (jusqu'à ses 5 ans), a été disons privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle à partir d'évenements liés au père (qui est parti etc) mais qui ne lui était aucunement imputable.

Je parle d'une vraie personne et ce qu'en gros elle m'a raconté.

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 20:49, Gremlyne a dit :

Ben ce sont mes réflexions, questions à partir de la théorie, de ce que dit DAMM ici, ensuite :

"La personne dont je parle après avoir failli mourrir à la naissance a été sauvée et traité comme la 8eme merveille du monde (jusqu'à ses 5 ans), a été disons privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle à partir d'évenements liés au père (qui est parti etc) mais qui ne lui était aucunement imputable.

Je parle d'une vraie personne et ce qu'en gros elle m'a raconté.

Pourquoi parler de culpabilité ?

Le 07/11/2021 à 20:30, Gremlyne a dit :

Ah une culpabilité ? Je n'y avais pas pensé... une piste intéressante. Quel bénéfice y trouver ?

Le bénéfice à porter et subir une culpabilité personnelle ne pourrait elle pas être celui de cacher celle de quelqu'un d'autre qui serait beaucoup plus difficile à encaisser... ? Ou faire lien,  support corps face au rien un vide absolu, ou l'absurde ?

La personne dont je parle après avoir failli mourrir à la naissance a été sauvée et traité comme la 8eme merveille du monde, a été disons privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle à partir d'évenements liés au père mais qui ne lui était aucunement imputable. Cette personne adulte a toujours ensuite eu l'air heuseuse à chaque fois qu'elle aprenanait qu'elle avait une pathologie, et elle en a eu, jusqu'à son cancer.

 

Pff je viens de me relire !!! "La personne dont je parle après avoir failli mourrir a été sauvée et traitée comme la 8eme merveille du monde, a été disons privée totalement et froidement d'attention et d'amour maternelle "

Sans doute dans son cas  a t elle rejoué inconsciemment cela pour être à nouveau la 8eme merveille... Ca n'a pas marché, rien n'y a fait, pas même le cancer, elle aurait pu se laisser mourrir elle s'est battue a préféré la vie. Mais un tel vécu laisse des traces pas toute rose et simple sa vie.

Est ca qu'au moins sa victoire sur le crabe lui a aussi permit la rémission dans la maladie psychique ?

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
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Posté(e)
Le 07/11/2021 à 20:54, Sittelle a dit :

Pourquoi parler de culpabilité ?

Ce n'est pas moi qui est parlé spécialement de culpabilité mais DAMM...

Je ne pense pas que la personne dont je parle ait été réèllement atteinte RTN, je ne sais pas. Il y a des poinst d'achoppements (que je n'ai pas développé) dans la nécessité, le besoin de souffir, être malade, voire le plaisir, mais j'ai éventuelement partielement (et modestement) trouvé ce soir des pistes plus simples au pourquoi de tout ça.

Maintenant la culpabilité précisement par à la personne que j'évoque hormis celle de tout enfant qui culpabilise d'être maltraité... si, si hélas.

Relisez DAMM ce n'est pas simple, moi-même étant attendue donc pressée j'ai lu et écris un peu vite...

Allez bonsoir, allez donc vous imerger dans autre chose :fleur:

 

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
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Posté(e)
Le 07/11/2021 à 20:54, Sittelle a dit :

Est ca qu'au moins sa victoire sur le crabe lui a aussi permit la rémission dans la maladie psychique ?

Ya eu un bien mieux, une sorte de libération, mais les blessures sont restées présentes et refont un peu surface ses vieux jours venus.

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 21:06, Gremlyne a dit :

 

Allez bonsoir, allez donc vous imerger dans autre chose :fleur:

 

Gné ? Un bain ? 

Ou une autre discute ?

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
Invité Gremlyne Invités 0 message
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 21:16, Sittelle a dit :

Gné ? Un bain ? 

Ou une autre discute ?

discute, oui, car moi je m'en vais et juste que je trouve ce sujet pas marrant m'enfin baignez vous ici autant que vous voulez évidemment ! :smile2:

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 21:18, Gremlyne a dit :

discute, oui, car moi je m'en vais et juste que je trouve ce sujet pas marrant m'enfin baignez vous ici autant que vous voulez évidemment ! :smile2:

Un bain de boue ... 

Un sujet pas marrant mais peut être une piste pour comprendre les mécanismes de ceux qui résistent aux thérapies , soient parce qu'ils y trouvent leur compte .. soit par peur de   trouver une vie sans autonomie et sans béquilles .. 

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Membre, 42ans Posté(e)
Damm Membre 41 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 07/11/2021 à 21:25, Sittelle a dit :

Un bain de boue ... 

Un sujet pas marrant mais peut être une piste pour comprendre les mécanismes de ceux qui résistent aux thérapies , soient parce qu'ils y trouvent leur compte .. soit par peur de   trouver une vie sans autonomie et sans béquilles .. 

Oui je confirme que ce sujet n'est pas vraiment joyeux mais justement comme tu le dis je voudrais comprendre les mécanismes de ces forces qui se défendent contre la guérison (la résistance aux thérapies quoi) et veulent conserver l'état de souffrance et surtout comment font les thérapeutes face à de tels cas 

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Membre, 42ans Posté(e)
Damm Membre 41 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)

Pourquoi parler de Culpabilité? Car Freud pense que c'est une des causes de la RTN, en effet, la culpabilité est la plupart du temos inconsciante, le patient ne se sent pas coupable mais malade

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 08/11/2021 à 12:17, Damm a dit :

Pourquoi parler de Culpabilité? Car Freud pense que c'est une des causes de la RTN, en effet, la culpabilité est la plupart du temos inconsciante, le patient ne se sent pas coupable mais malade

Comment se met en place cette culpabilité inconsciente ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Le 07/11/2021 à 15:30, Damm a dit :

Si quelqu'un à des suggestion, merci d'avance.

 

Sans cas spécifique, il est difficile de répondre, néanmoins on peut aborder quelques éléments de réponse, l'ordre ne reflète pas un classement par degré d'importance:

 

• La personne en question " réfractaire " peut attendre un type particulier de réponse et " se révolte " à sa façon si le " thérapeute " ne met pas le doigt sur ce qui est expecté par le " patient ". Toute pathologie peut être aussi vue comme étant un langage propre, une manière de communiquer.

• L'individu peut tout simplement se rendre compte que son " thérapeute " a une oreille attentive et réconfortante, peut-être la seule dans son entourage, en effet narcissiquement on peut parler de soi tant que l'on veut sans avoir à écouter en retour les tergiversations d'autrui, ce faisant, l'individu peut prendre peur de perdre ce bénéfice, et donc relancer " la cure " par un stratagème de régression ou perçue comme telle. De même, la bienveillance du psychanalyste peut être à présent recherchée pour elle-même par le truchement d'une rechute, plus ou moins conscientisée, du psychanalysé.

• Le psychanalysé peut ne pas comprendre et avoir une préconception de ce qui va se produire, car il peut attendre un effet palpable et tangible, une libération soudaine qui ne vient pas par les révélations dues au travail du psychanalyste, comme ça pourrait être le cas lorsque l'on enlève une écharde de son doigt ou un caillou dans sa chaussure. Il retente alors " sa chance " dans l'espoir du déclic salvateur.

• Éventuellement un moyen d'expier une faute indirectement, en relançant les séances autour de toutes sortes de choses mais pas de l'élément décisif caché, peut-être sciemment, une façon de tourner autour du pot et d'obtenir la rédemption sans pour autant avouer le péché. D'être suffisamment " puni " pour faute tout en gardant le secret inavouable car impardonnable, i.e. de ménager la chèvre et le chou.

• Le psychanalyste est à côté de la plaque, il s'imagine des choses et entraine son client dans des délires, que ce dernier tente de refuser bon an mal an.

                                                                  **********************

 

N'oublions pas que la psychanalyse n'est pas une science, et que les " thérapeutes " peuvent émettre des idées qui n'ont pas de réalité dans la tête de leurs clients, ou avoir des concepts erronés qu'ils tentent d'appliquer à mauvais escient, et ironiquement inconsciemment. Il n'y a qu'en France et au Brésil je crois, où cette discipline a encore quelques adeptes avec une certaine aura/réceptivité du public, mais il faut s'attendre à ce qu'elle devienne obsolète et désuète dans l'avenir, d'autres - vraies - thérapies et scientifiques font mieux, de manière contrôlée expérimentalement, et souvent plus rapidement, comme les TCC ( thérapie cognitivo-comportementale ) qui a le vent en poupe...

Même des techniques " thérapeutiques " ou d'aide développées plus récemment dans le domaine de l'autisme, se sont révélées avoir un effet nul dans une enquête de méta-analyse digne de ce nom, c'est-à-dire en regardant l'application des méthodologies scientifiques médicales ( qualité des mesures, groupe témoin, randomisation, double aveugle, etc... ).

La psychanalyse n'a pas vocation à être curative, elle pourrait avoir encore une utilité dans le seul cadre de la connaissance de soi-même ou du développement personnel, sous réserve de garder en tête que son contenu est hautement subjectif. En revanche quelle que soit la technique en jeu, faire preuve de bienveillance et d'une écoute réellement attentive ne peut qu'être profitable au récipiendaire !

 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Dans des maladies autres que psychiatriques celles qui concerne le corps humain dans sa biologie et notamment au niveau cellulaire je crois qu'il existe aussi des phénomènes semblables. Par exemple un peu comme avec les maladies auto-immunes où le système immunitaire s'attaque au corps lui-même au lieu de le défendre contre la maladie.

Il faudrait peut-être chercher les causes de ce phénomène RTN au niveau biologique voir évolutionniste déjà.

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