le "tire au flanc"

j'ai l'impression qu'il est de plus en plus répandu .

à une autre époque (je vais faire mon vieux con ),

le tire au flanc était plutôt rare et assez vite repéré ,quand on devait etre absent ou en retard au travail ,

c'était pour une bonne raison et on avait évidement le devoir et la politesse de prévenir,

question d'éducation et de bon sens .

depuis quelques années ,je constate qu'aller travailler pour certain n'est plus un privilège ou une chance ,c'est une corvée.

Les absences non justifiées ,les retards s'accumulent ,et il est de plus en plus difficile de trouver du personnel fiable et surtout motivé .

un petit rhume  ou un pet de travers et la personne reste chez elle ,

une petite entorse de la cheville peut se transformer en arrêt longue durée de plusieurs mois avec la complaisance d'un bon médecin ou spécialiste .

un week- end difficile et on ne va pas travailler le lundi ,c 'est trop dur ,on prétexte alors une gastro ou un mal de tete  ! 

je ne suis jamais resté à la maison le lundi parce que j avais fait un peu trop la fête le dimanche soir en 3 ème mi temps de rugby ,j'ai toujours assumé.

tout cela me sidère ,

en quasiment 24 ans j'ai été arrêté 3 fois dont 1 fracture de la jambe (je n 'avais pas trop le choix )et suis quand même allé au bureau avec les béquilles au bout de 3 semaines ,1 fois le  dos bloqué 1 semaine ,et plus récemment 1 semaine à la maison positif au covid .

je ne généralise pas mais mais ce " tire au cul" prolifère quand même !

Vu le nombre de personnes à qui les propriétaires des moyens de production sont incapables de fournir un poste de travail, je les comprend.

35h alors qu'avec 25h il y aurait de quoi éviter de payer des chomeurs à ne rien faire! Et çà coute cher à tous!

il y a 12 minutes, sphynxxxix a dit :

en quasiment 24 ans j'ai été arrêté 3 fois dont 1 fracture de la jambe (je n 'avais pas trop le choix )et suis quand même allé au bureau avec les béquilles au bout de 3 semaines ,1 fois le  dos bloqué 1 semaine ,et plus récemment 1 semaine à la maison positif au covid .

En 45 ans je me suis arrété en tout 1 mois (de mémoire). Et c'est pas au bureau que j'ai été, mais debout devant mes machines, et avec une crise de palu tout les ans pendant 6/7 ans, merci De Gaulle!

T'a 48 ans et t'as travaillé à 24 ans? Et bien pas très courageux moi çà as été à 15 ans !

il y a 1 minute, dede 2b a dit :

Vu le nombre de personnes à qui les propriétaires des moyens de production sont incapables de fournir un poste de travail, je les comprend.

35h alors qu'avec 25h il y aurait de quoi éviter de payer des chomeurs à ne rien faire! Et çà coute cher à tous!

Moi en 45 ans je me suis arrété en tout 1 mois (de mémoire). Moi c'est pas au bureau que j'ai été, mais debout devant mes machines, et avec une crise de palu tout les ans pendant 6/7 ans, merci De Gaulle!

je n ai pas toujours été au bureau ,

et je comprends que certain postes sont plus pénibles que d 'autres,

là n est pas la question ,

j'ai toujours pensé que c'était un privilège d'aller travailler ,

et les rares fois ou j'étais arrêté ,j étais mal à l aise .

Peut être aussi que si les gens se sentaient considérés, ils auraient envie de faire des efforts, peut être que si les supérieurs hiérarchiques donnaient le bon exemple ça motiverait et puis peut être que les gens ont compris que le boulot ce n'est pas une priorité dans la vie, que sa santé et son bien être, ou sa famille passent avant le boulot. 

il y a 22 minutes, sphynxxxix a dit :

ce " tire au cul" prolifère quand même

Vous comptez les culs ? Vous feriez mieux de compter la production. Qui vous a fait juge ?

il y a 4 minutes, Talon 1 a dit :

Vous comptez les culs ? Vous feriez mieux de compter la production. Qui vous a fait juge ?

je ne compte pas ,il y en a à foison néanmoins.

Ceci est un discours de vieux. Forcément qu'il y a de plus en plus de "tire au flanc" tant la situation dans le monde du travail se dégrade. C'est juste systémique: si le système n'est plus capable de mettre le travailleur dans de bonnes conditions, il finit par faire son travail au minimum syndical.

il y a 2 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Ceci est un discours de vieux. Forcément qu'il y a de plus en plus de "tire au flanc" tant la situation dans le monde du travail se dégrade. C'est juste systémique: si le système n'est plus capable de mettre le travailleur dans de bonnes conditions, il finit par faire son travail au minimum syndical.

oui oui

un discours de vieux con assumé,

il y a 30 ans ,je pense que les travailleurs avait de moins bonnes conditions de travail ,

la sécurité au travail s'est notamment nettement améliorée .

il y a 5 minutes, sphynxxxix a dit :

oui oui

 

un discours de vieux con assumé,

il y a 30 ans ,je pense que les travailleurs avait de moins bonnes conditions de travail ,

la sécurité au travail s'est notamment nettement améliorée .

Je n'ai pas dit vieux con. Je dis juste que les conditions se sont détériorées en général, pas qu'il n'y a pas eu de progrès sur certains points. Je pense que le travailleur moderne est plus confronté à la question de "A quoi sert mon travail?" et à la réponse "Ça semble assez vide de sens". Si la sécurité c'est améliorée, le sens de son travail et la reconnaissance que la société octroie à ce dît travail ont par contre régressés pour beaucoup de boulots.

c 'est pas faux ,

mais c 'est le rapport au travail qui me préoccupe ,

nous pouvons tous avoir une certaine lassitude au travail,

tomber dans l'ennui et la routine par moment ,

mais ce n est pas pour cette raison que je manquerai à mon devoir,

d'etre à l heure au travail et etre présent ,

pour moi c est la moindre des choses .

Il y a 1 heure, dede 2b a dit :

T'a 48 ans et t'as travaillé à 24 ans? Et bien pas très courageux moi çà as été à 15 ans !

Commencer à travailler à 24 ans ce n'est pas une question de courage, tu mélanges tout.

Certains font des études, oui oui, ça arrive, et parfois il peut aussi se passer pas mal de temps avant de trouver un premier boulot stable.

à l’instant, titenath a dit :

Commencer à travailler à 24 ans ce n'est pas une question de courage, tu mélanges tout.

Certains font des études, oui oui, ça arrive, et parfois il peut aussi se passer pas mal de temps avant de trouver un premier boulot stable.

je n'ai même pas relevé cette provocation 

au final tant mieux elle n'en valait pas la peine .

il y a des études oui et à "l'époque " on devait également servir l'état ,

un service minimum  qui s 'appelait le service militaire, et qui pouvait etre plus ou moins long au choix .

Je rejoins @sphynxxxix sur ce sentiment "tire au flanc".

Certains arrêts sont évidemment justifiés, et tout dépend le boulot que l'on fait, mais on constate aussi des arrêts pour un rhume, un mal de tête, un début d'allergie,etc, qui me semblent bien moins justifiés eux en revanche.

C'est vrai , il faut travailler dur pour payer tout les subventionnés, nos cher politiques et institutions, je suis d'accord 

à l’instant, Zéno a dit :

C'est vrai , il faut travailler dur pour payer tout les subventionnés, nos cher politiques et institutions, je suis d'accord 

pas que ,

tu cotises aussi pour le système santé et les retraites ,

entre autre .....

à l’instant, sphynxxxix a dit :

pas que ,

tu cotises aussi pour le système santé et les retraites ,

entre autre .....

Je fait mon boulot correctement sans me casser le cul outre mesure , ça suffit largement .

il y a 3 minutes, Zéno a dit :

Je fait mon boulot correctement sans me casser le cul outre mesure , ça suffit largement .

c 'est déjà ça .

il y a une heure, sphynxxxix a dit :

il y a 30 ans ,je pense que les travailleurs avait de moins bonnes conditions de travail ,

la sécurité au travail s'est notamment nettement améliorée .

Quelle sécurité ? Quelles conditions de travail ?

Il y a 30 ans c'était un peu moins pire qu'aujourd'hui, le chomage progressait depuis 15 ans et les profits diminuaient, donc les salaires végétaient et les dettes s'accumulaient !

Il y a 50 ans oui, la guerre économique entre les puissances avait tout détruit, il fallait donc reconstruire! Les milliardaires ont fleuris !

Ca rejoint une autre discussion ouverte par @Plouj, se retirer les doigts du cul  

Quand on est tellement consciencieux et porté sur sont travail, on a pas le temps d'animer des discussions depuis son lieu de travail.

Avec l'intensification, non seulement le travail a souvent perdu du sens, mais il est aussi devenu pour beaucoup générateur de souffrance. Les burns out se multiplient ainsi que le harcèlement ordinaire.

Il y a toujours des gens qui profitent en se mettant dans les petits papiers des supérieurs et qui n'accomplissent pas leur besogne qui se reporte sur les collègues. Dans ce cas, c'est soit un problème de recrutement soit de management.