Ce qui est juste, ce qui est bien.

Faire ce qui est juste surpasse t il le fait de faire ce qui est bien ? 

aucune idée, ça dépend de beaucoup de choses j'ai l'impression

Je fais toujours ce que j'ai à faire. 

L'éternel dilemme des superhéros qui doivent choisir entre sauver un innocent ou des milliers d'autres...

Faut-il faire ce qui est juste et les laisser tous mourir ou faire ce qui est bien et sauver le plus grand nombre ?

il y a 51 minutes, Yemaia a dit :

Faire ce qui est juste surpasse t il le fait de faire ce qui est bien ? 

 

Il s'agit d'abord de distinguer le juste et le bien, identifier les cas où le juste serait contraire ou différent du bien.

Donc merci de me proposer des situations où le juste est indiscutablement  différent du bien.

La justice est justesse.
Mais la justesse n'est pas justice.

La justice est juste.
La justesse est injuste.

Et le mal c'est pas bien

il y a une heure, Yemaia a dit :

Faire ce qui est juste surpasse t il le fait de faire ce qui est bien ? 

 

Le juste est l'ami du bien. 

Le bien a besoin du juste et le juste a besoin du bien.

Si le juste dépasse le bien alors c'est pas bien , et si le bien dépasse le juste alors c'est pas juste. 

Si c'est trop juste ça ne peut pas être bien. 

Faudrait savoir si la conscience est encore présente .

Le juste appartient au bien comme de multiples qualités morales manichéennes représentatives du bien et opposées au mal, juste/injuste, beau/laid, intelligent/idiot, sage/fou, sûr/dangereux, sain/malsain, etc... Cependant le juste reste parfois à différencier de ce qui est prétendu comme tel. De ce fait, dans l'absolu, faire le bien surpasse faire ce qui est juste, car cela signifie potentiellement agir aussi selon d'autres critères moraux autres que le juste, en plus de ce dernier.

"Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste." Montesquieu

Le juste traite du bien commun.

Le bien peut traiter d'une seule personne.

J'aime pas trop la justice. Donc, je vais pas parler de ça. 

C'est plus, la bonne chose à faire contre le bien. De toute façon, faut pas faire toujours le bien avec Le Grand Glorius.

Par exemple, je bien serais de bien traiter les terroristes. Sans utiliser le mal contre eux, je pense pas que notre Société ou Communauté fonctionnerait correctement.

il y a 8 minutes, Talon 1 a dit :

"Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste." Montesquieu

Le juste traite du bien commun.

Le bien peut traiter d'une seule personne.

 

Montesquieu subsume la loi au juste.

Et c'est très très intéressant puisque cela suppose qu'au delà des droits positifs factuellement divers selon les régions et les époques, la notion de "juste" serait la seule à être un principe permanent référente et objective.

La notion de "chose" est particulièrement ouverte, tout autant que l'est la nature du juste

Mais ce qui est amusant, c'est que malgré la polysémie de cette notion de juste, le juste renvoie normalement... à la justice... donc aux lois donc au droit

La deuxième partie de la phrase stricto sensu revient donc à strictement infirmer la première au sens "normal" de juste.

Sauf à torturer le sens du juste pour le rapprocher du ... sens du bien.

Si nous nous comprenons, si nous comprenons Montesquieu, c'est parce que nous parlons vite à savoir que le sens global de la phrase permet presque d'oublier le sens de chaque mot

Mais si on fait cet effort, on se rend compte d'une grande négligence dans l'utilisation de ce à quoi on fait référence dans la phrase.

Topic fermé à la demande de son auteur.