Ô-dieu

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Car comprendre sa comprendre condition, c'est se connaître pleinement, marier enfin la raison au cœur et être capable de se rappeler jamais à sa propre nature.

Développez s'il vous plait ?

il y a 2 minutes, ouest35 a dit :

Développez s'il vous plait ?

Merci de lire "comprendre sa condition" sans doublon s'il vous plaît.

Il y a 5 heures, ouest35 a dit :

Ah bon ?

Cela ressemble certes à une question, mais je me sens incapable d'y répondre.

Nous mourrons même à chaque instant.

Il y a 14 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Nous mourrons même à chaque instant.

C’est peut-être le but de la philosophie, celui des religions

Proximo dans gladiator nous dit ”nous ne pouvons choisir l’heure de notre mort mais nous pouvons decider comment aller à sa rencontre”

C’est ce qu’heidegger appelle l’être vers la mort

Pour Lao Tseu l’important n’est pas le but mais le chemin 

Voilà pourquoi la seule chose qui compte, c’est ici et maintenant 

Ce qui est fait est fait ce qui adviend adviendra

Entre les deux, l’homme et ses propres choix

Car en vertu de la relativité, nous ne ferions que mesurer des durées propres.

Et la réalité ne serait constituée que d'une succession d'événements.

Il est alors théoriquement possible de considérer un certain intervalle de durée jalonné par un certain nombre d'événements que l'on ferait tendre vers l'infini. La durée élémentaire entre chaque événement tendrait ainsi vers zéro.

Que serions-nous alors durant ce laps relevant de l'insécable en l'absence d'extension spatiale mesurée au cours d'un événement?

Nous ne pourrions qu'être sans exister encore.

Si bien que la mort en fin de vie n'est qu'une illusion si nous mourrons, en effet, à chaque instant imperceptiblement.

Il y a 10 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Car en vertu de la relativité, nous ne ferions que mesurer des durées propres.

Et la réalité ne serait constituée que d'une succession d'événements.

Il est alors théoriquement possible de considérer un certain intervalle de durée jalonné par un certain nombre d'événements que l'on ferait tendre vers l'infini. La durée élémentaire entre chaque événement tendrait ainsi vers zéro.

Que serions-nous alors durant ce laps relevant de l'insécable en l'absence d'extension spatiale mesurée au cours d'un événement?

Nous ne pourrions qu'être sans exister encore.

Si bien que la mort en fin de vie n'est qu'une illusion si nous mourrons, en effet, à chaque instant imperceptiblement.

Appelons là illusion si celà console.

C'est ainsi que nous pouvons vaincre la mort de notre vivant par la raison.

Et c'est précisément la raison pour laquelle la mort nous fait face.

Afin que nous la jugions car il nous faut nécessairement annihiler l'inconscience en vertu de notre propre nature.

L'ataraxie ne peut donc qu'être une trahison envers soi.

La mort ne nous aura jamais de notre vivant mon cher @JOSEPH DELETRE

Je te le promets

Puisque la pensée est le propre du sujet conscient.

Il y a 12 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Puisque la pensée est le propre du sujet conscient.

Voici un cadeau pour toi

Gardons-nous donc d'être sans raison, dans tous les sens du terme, et de ne faire que passer en devenant les témoins passifs de de notre propre existence pour en consacrer l'inanité.

Nous ne pourrions alors que devenir inutiles à nous-mêmes s'il nous faut nécessairement juger de la mort en étant conscients.

Si on comprenait, on ne pourrait plus juger

A Malraux

Justement

Si bien qu'il ne puisse y avoir d'autre jugement au-delà de la vérité

Je pense l’inverse.

Autant une vérité est factuelle, incontestable, froide, autant le jugement réclame perspicacité, équité, prise de risque, humanité...

Un exemple : si un juré n’à pas la preuve incontestable d’un crime odieux mais uniquement de fortes présomptions, est il raisonnable d’innocenter le prévenu ? De lui appliquer la peine maximale ?  De ménager une peine intermédiaire molle ?

Il est notable qu’à des professionnels rompus de la justice, des textes, des jurisprudences...on tire au sort les jurés aux assises.

Quand la vérité est inaccessible, penses tu exprimer ton jugement sur la vérité ? La vérité elle même ? Ta vérité ?  Tes 4 vérités ? 

Si j’étais Dieu, je tirerai au sort douze hommes en colère pour juger le dernier.

Peut-être trouvera il un homme d’exception dans l’exceptionnelle banalité ? 

Juger, c'est établir la vérité.

Du sentiment à la raison en passant par la volonté.

Il y a 11 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Juger, c'est établir la vérité.

Du sentiment à la raison en passant par la volonté.

 

Sentiment, raison, volonté, certainement 

Mais ce n’est pas établir la vérité, c’est tenter de la définir avec les éléments factuels mis à disposition au tribunal comme autant de pièces à conviction 

Par ailleurs la sentence n’a quant à elle strictement rien à voir avec une vérité quelconque 

Les lois, les peines sont différentes selon les pays où les époques

Voila pourquoi la justice n’à qu’un rapport diffus avec la justice morale elle même à géométrie variable même si certains faits restent globalement condamnables partout.

La justice et son organisation disent davantage de la société que de la vérité 

Juger, c'est établir la vérité, du sentiment à la raison en passant par la volonté.

Ce qui, ramené à ce qui est, revient à en dire la véritable nature.

En l'absence de concept plus fondamental qu'être, telle que la récursivité de l'essence de ce qui est le démontre, il ne saurait donc y avoir d'autre jugement possible, en toute logique, du fait qu'il n'y ait, précisément, rien d'autre à juger.

Et si "être" consistait davantage à vivre qu’à juger ?

S’assumer est différent de se construire ses vérités comme une vérité 

Alors, il faudrait être un arbre: ressentir la terre pour s'élever vers les cieux instinctivement, sans jamais avoir à juger.

Ce qui n'est pas le cas du sujet conscient dont le questionnement perpétuel le force à juger la mort qui lui fait face pour donner une raison, par la raison, à sa propre existence, s'il ne veut devenir inutile à lui-même.