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Le sexe de l'écriture.


Elfière

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Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 549 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
Posté(e)
il y a 59 minutes, lysiev a dit :

Merci.

C'est comme si une actrice se mettait dans la peau d'un personnage d'homme.

 

Sauf que l'écriture fait abstraction de l'apparence physique. Ça aide! :)

Citation

Je pense  que cela peut être assez difficile de penser comme un homme , en mettant de côté le fait que l'on est une femme dans certaines situations. 

 

Non, je ne le perçois pas comme un "effort". J'écris comme JE pense sans jamais m'obliger à mettre de coté le fait que je suis une femme.

Citation

A travers certains écrits ,on peut donner à son personnage masculin , un peu de sa féminité et vise et versa pour un homme qui lui donnera de sa masculinité. 

Quel que soit le sexe de l'auteur, ses personnages interagiront en fonction de sa sensibilité, plus je pense qu'en fonction de son sexe.

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 535 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, Elfière a dit :

Voilà un extrait de ce qu'elle avait répondu

Je trouve dur son jugement, et à l'égard de l'écriture féminine, et à l'égard des femmes et leur place parmi les grands écrivains. Je suis intimement convaincu que le siècle qui vient leur fera plus de place, et sur la scène littéraire et dans les annales et dans les mémoires.

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 870 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)
il y a 28 minutes, Elfière a dit :

Voilà un extrait de ce qu'elle avait répondu :

Ah, je vois ; ici je ne dirais pas forcément introversion/extraversion mais elle le dit elle-même : elle ne parle pas d'écriture d'homme ou de femme, et elle dit qu'elle ne se soucie pas de savoir si c'est culturel ou naturel, mais distingue entre écriture "féminine" et écriture "masculine" en voyant le premier type comme quelque chose d' "auto-centré", de narcissique. Dans ce cas nous connaissons tous des exceptions et cette catégorisation binaire me paraît être particulièrement excluante et sexiste (par sa nomenclature). Mais elle me dirait sans doute que j'ai des œillères, j'imagine, d'un ton très assuré.

J'interprète aussi les mots ressortant de l'étude de 2003 un peu différemment. "Je, Tu, Lui, Elle" plus féminins peuvent être liés à un aspect relatif au lien et au dialogue. "Plus, moins" plus masculins peuvent être liés à une démarche de quantification. Le corpus de texte vient de la société occidentale. Or on sait que des métiers de "contact" ou des filières de langues se retrouvent avec 70% de femmes, et au contraire certaines filières scientifiques avec 70% d'hommes. Ce serait donc un reflet de cela et plutôt des inégalités modernes, qu'un essentialisme.

Par ailleurs l'espace de la femme a longtemps été confiné à la sphère privée, plutôt qu'aux faîtes publics des "grands écrivains" — (lesquels ? choisis par qui ?). Certaines écritures étaient alors considérées comme "féminines" parce que l'on ne laissait les femmes n'écrire que sur "ça" en les excluant d'autres domaines. De nos jours il y a eu suffisamment de cas de mystifications littéraires (une femme écrivant avec un pseudonyme d'homme, un homme écrivant avec un pseudonyme de femme, ou encore des auteurs se donnant des origines fictives d'autres pays mais dont tout le monde croyait voir les traces dans leur écriture), lesquelles n'ont — à ma connaissance — jamais été identifiées par une analyse littéraire, mais toujours par le contexte (l'auteur∙e impossible à rencontrer de visu, des flous inconnus sur leur CV, etc.).

(Par contre, on a pu ré-identifier un auteur particulier/individuel avec une analyse de son style, cf. JK Rowling/Galbraith.)

Pour l'aspect de la coquetterie et des mots "fabuleux", je trouve que c'est plutôt lié au niveau d'écriture. Beaucoup de personnes souhaitant écrire mais n'ayant pas confiances en elles vont "sur-corriger" leur écriture, ce qui donne des phrases alambiquées, peu claires, avec des mots venant d'être empruntés au dictionnaire (d'ailleurs je soupçonne que Léon Bloy lui-même sur-jouait de ça dans le Désespéré). Or, plus de jeunes femmes écrivent que de jeunes hommes — (Il me semble tout du moins) — ce qui va donc sur-représenter cela dans l'écriture dite "féminine".

— Autre chose : les livres "connus" dépendent d'une industrie marketing. Or le sexisme y est très présent. Celle-là aime y exposer une "jeune romancière" mais un "grand écrivain". Je lisais un commentaire de John Boyne sur les cercles littéraires irlandais, il donnait un exemple frappant : à un festival littéraire, on y trouvait un trio d'hommes décris comme "giants of world literature", et un trio de femmes décrites comme "wonderful storytellers". — Ces cases violemment surimposées vont influencer la perception du public sur le genre d'une écriture, de manière artificielle et sexiste. Personnellement je trouve cela triste. À mon avis il ne devrait même pas avoir systématiquement de nom d'auteur, mais la possibilité de publier avec des pseudonymes neutres ou anonymes.

Les analyses (littéraires ou scientifiques d'ailleurs) sont aussi toujours plus aisées lorsque par idéologie ou pré-connaissance du résultat l'on retrouve toujours telle ou telle raison ou chemin de raisonnement liant ce que l'on veut lier. — Ce que dit cette lettrée, c'est ce que disaient (et disent encore) ceux qui tentent d'expliquer que par nature les femmes ne sont pas des bonnes scientifiques.

Mais tout cela n'est que mon avis personnel... :|

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Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 549 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
Posté(e)
il y a 48 minutes, Crève a dit :

Je trouve dur son jugement, et à l'égard de l'écriture féminine, et à l'égard des femmes et leur place parmi les grands écrivains. Je suis intimement convaincu que le siècle qui vient leur fera plus de place, et sur la scène littéraire et dans les annales et dans les mémoires.

Tu as raison. Mais, elle aimait bien la "provoc", les débats houleux où sa verve mettait bien souvent à mal ses interlocuteurs. Je n'ai pas l'habitude de prendre la mouche pour rien et je prends le temps de la réflexion en essayant de ne pas rejeter d'emblée des avis opposés. J'aime les discussions où l'intelligence du bon sens prévaut sur la confrontation stérile d'ego. J'ai tenté d'argumenter dans ce sens :

"Je ne disconviens pas que le sexe d'un auteur marque très souvent son écriture et, qu'il est relativement aisé même sans en avoir la connaissance au commencement, de pouvoir le définir intuitivement (avec une marge d'erreur , certes) , au fil de la lecture.

Là où je suis moins définitive, sans doute, c'est sur l'estimation de moindre qualité de l'écriture des femmes.
C'est sans doute, d'ailleurs, à cause de, ou grâce à ce que je pressens de la différence de motivation profonde qui anime une femme ou un homme qui écrit.
J'ai lu que les femmes n'ont acquis que très récemment cette possibilité sans entraves d'expression au même titre que les hommes dans un domaine qui leur était, tacitement, entièrement dévolu.

Seules les œuvres des dames de salon dans le cadre limité des amours romantiques ou des contes pour enfants avaient l'aval des publications et il fallait avoir la personnalité d'une Aurore Dupin et le cacher pour contourner l'anathème.

Les femmes peuvent écrire très bien, je pense.
Convaincre aussi bien que les hommes avec des cheminements d'écriture, une "dépose" des mots, des charnières d'émotion, de sensibilité différents.
Et de plus en plus et surtout de mieux en mieux, j'en suis persuadée.

Ce qui est remarquable d'ailleurs, c'est que certains hommes ont tellement bien compris l'attrait potentiel croissant de cette littérature féminine, qu'ils s'en sont approprié les méandres sans trop de vergogne. Ainsi, sans vouloir les offenser, des Lévi ou autre Musso "racolent" tous les publics, absolvant les lecteurs masculins,  éventuellement rétifs à la jupe écrivaine, avec leurs vrais noms de porteurs de caleçons!

:)

Le talent reste le talent. Homme ou femme, son expression est cependant soumise à la subjectivité de celui/celle qui le reçoit.

 

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 535 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, Elfière a dit :

C'est un "débat" que j'ai remonté d'un autre "Ailleurs"

Cet autre "Ailleurs", ce ne serait pas un forum du temps jadis qui s'appelait "Discutons.org" par hasard ?

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Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 549 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
Posté(e)
Il y a 13 heures, Criterium a dit :

 

J'interprète aussi les mots ressortant de l'étude de 2003 un peu différemment. "Je, Tu, Lui, Elle" plus féminins peuvent être liés à un aspect relatif au lien et au dialogue. "Plus, moins" plus masculins peuvent être liés à une démarche de quantification. Le corpus de texte vient de la société occidentale. Or on sait que des métiers de "contact" ou des filières de langues se retrouvent avec 70% de femmes, et au contraire certaines filières scientifiques avec 70% d'hommes. Ce serait donc un reflet de cela et plutôt des inégalités modernes, qu'un essentialisme.

Donc, comme je le pense également, le simple résultat d'un conditionnement exercé et subi, presque inconsciemment depuis la naissance de l'humanité?

S'est-on un jour posé la question de connaitre le sexe des artistes de Lascaux ou autre site préhistorique? Même pas, tellement l'évidence s'imposait. Mais je digresse.

Citation

Pour l'aspect de la coquetterie et des mots "fabuleux", je trouve que c'est plutôt lié au niveau d'écriture. Beaucoup de personnes souhaitant écrire mais n'ayant pas confiances en elles vont "sur-corriger" leur écriture, ce qui donne des phrases alambiquées, peu claires, avec des mots venant d'être empruntés au dictionnaire (d'ailleurs je soupçonne que Léon Bloy lui-même sur-jouait de ça dans le Désespéré). Or, plus de jeunes femmes écrivent que de jeunes hommes — (Il me semble tout du moins) — ce qui va donc sur-représenter cela dans l'écriture dite "féminine".

ll y a vraiment, mais vraiment des tas de "merdes" littéraires masculines (à mon avis) mais il est vrai que la proportion des hommes écrivains est telle que le nombre des talents qui émergent est évidemment plus probant face à la poignée féminine, émergeant à proportion pourtant égale de leur propre production globale merdique.

La cerise sur le gâteau fut cette phrase qui me convainquit de la stérilité d'un débat qui promettait  pourtant beaucoup mieux :

Citation

 Si, l'écriture est masculine.

L'écrivaine est transgressive, elle ignore les genres. Si elle est trop ancrée dans sa féminité, son style s'en ressent, si elle en est coupée, elle singe, elle fait du "sous-homme" ; elle doit trouver un équilibre harmonieux entre la profondeur tortueuse de l'écriture féminine et le tranchant lumineux de l'écriture masculine. »

 

Ça m'a donné l'impression d'un fanatisme quasi religieux. Et d'oser poser mes mains sur une nourriture céleste qui m'était défendue. Je crois que, comme je ne semblais pas trop bête, elle aurait accepté de me convertir. (Je reste encore un peu confondue par cette démarche émanant d'une femme pourtant éminemment brillante...)

Je tiens bien trop à l'intégrité de mon quant-à-moi.

Il y a 13 heures, Criterium a dit :

— Autre chose : les livres "connus" dépendent d'une industrie marketing. Or le sexisme y est très présent. Celle-là aime y exposer une "jeune romancière" mais un "grand écrivain". Je lisais un commentaire de John Boyne sur les cercles littéraires irlandais, il donnait un exemple frappant : à un festival littéraire, on y trouvait un trio d'hommes décris comme "giants of world literature", et un trio de femmes décrites comme "wonderful storytellers". — Ces cases violemment surimposées vont influencer la perception du public sur le genre d'une écriture, de manière artificielle et sexiste. Personnellement je trouve cela triste. À mon avis il ne devrait même pas avoir systématiquement de nom d'auteur, mais la possibilité de publier avec des pseudonymes neutres ou anonymes.
 

Je ne suis pas pour gagner le droit d'existence par le "gommage" des genres. Ce serait l'admission de ne pas pouvoir convaincre par sa seule "nature" sans avoir à y renoncer. Et pour moi, donc, à se compromettre.

Les mentalités évoluent, je crois. Lentement. On ne renverse ni n'oblitère du jour au lendemain les atavismes prégnants ayant présidé à la hiérarchisation à l'intérieur d'une "espèce". Ce n'est pas pour ma génération, mais j'ai la chance d'en pressentir l'inéluctabilité pour les siècles à venir si l'humanité est assez intelligente pour ne pas s’annihiler. Et la chance, peut-être, à mon humble niveau, de participer aux prémisses d'une littérature libérée des carcans de pensées "rétrécies". Ça me va.

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  • 2 mois après...
Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
Posté(e)

Dans lequel vous sentez-vous à l'aise à l'écriture , le féminin ou le masculin?

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 335 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 05/05/2021 à 10:11, Good Venins a dit :

Oui, il ne devait pas savoir, que seule les anges manient la plume, et donc, que l'écriture n'a pas de sexe...

(les auteurs (trices) par contre...) :o°

elle ( << personne très lettrée  >>... )   

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Pour qu'un homme écrive comme un homme, il n'a pas besoin d'être intelligent ! Il lui suffit de se laisser aller !

En revanche pour qu'une femme écrive comme un homme, il faut qu'elle soit intelligente !

C'est vrai que ça fait rire !

 Mais est-ce que pour qu'un homme écrive comme une femme, il doit être lui aussi intelligent ?

Plus intelligent que quand il écrit comme un homme ?

Comme un homme ou comme une femme, il y a bien sûr un fondement (!) biologique ou physiologique, indéniable : mais aussi toute une superstructure culturelle. D'ailleurs issue et construite dans le prolongement des différences physiologiques.

Ces prolongements sont-ils légitimes ou pas ?

Il faudrait pouvoir revenir aux balbutiement du vivant. Inclure ou exclure.

Inclure serait à l'origine du féminin et exclure du masculin?

Tout ça par rapport à son corps...

Dès lors (pardon, je vais paraître vulgaire), manger est féminin et pisser masculin...

 Un homme qui mange est une femme... Une femme qui pisse (encore pardon !) est un homme...

Bon je file : le magasin !....

Fausse alerte je reviens !

Je pense que TOUT LE MONDE sera d'accord avec moi sur ces distinctions  ? :smile2:

Si l'on transpose : lire ? C'est manger du texte ! C'est féminin !

Et écrire ? C'est ... pisser de la copie, c'est masculin !

Des fois je m'épate tout seul !

DONC : Une femme qui écrit.... EST UN HOMME !

Mais alors, est-il possible d'écrire comme une femme ?

Flûte J'y ai toujours rien compris !

Non ! Je suis quand même sur la bonne voie...

 Quand on écrit ce que l'on ressent, ce qui "entre" en nous, on écrit comme une femme ! Elle mange le monde !

Quand on écrit ce qui sort de nous, on écrit comme un homme ! Il reconstruit le monde. Mais c'est quoi écrire ce qui sort de nous ? Ce que l'on veut, que l'on veut qui soit ?... Qui n'est pas déjà ... sur la table ?

Finalement, être une femme-femme ou un homme-homme, c'est juste se laisser aller à ses penchants naturels... Non : c'est exagérer certains (tel ou tel) de ses penchants naturels ! S'y cantonner.

Mis à part que la vie, tout être vivant, inclut et exclue pour vivre ! Tout être vivant est à la fois "masculin" et "féminin".

La différence, l'opposition est culturelle. La vie c'est les deux.

 Mince ! En gros,  j'ai rien dit !

"Pédant : L'animal seul Monsieur, qu'Aristophane

Appelle Hippocampe-éléphantocaméléos 

Dut avoir sur le nez tant de chair sur tant d'os !"

 

(On sait que c'est le mâle hippocampe qui porte les petits dans son ventre !)

 

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Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 549 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
Posté(e)
Il y a 19 heures, goods a dit :

Dans lequel vous sentez-vous à l'aise à l'écriture , le féminin ou le masculin?

Ma foi, je ne suis jamais posé la question.

La plupart de mes écrits, prose ou poésie, ne sont, pour l'essentiel, que des "ressentis", des "émanations" très personnelles, donc plus largement teintés de ma réalité féminine. Je n'endosse qu'occasionnellement une personnalité masculine. Mais ça m'arrive. "Le Miroir" , bizarrement, d'emblée, son héros ne pouvait être qu'un homme. Voilà et tant qu'il a évolué sous ma plume, j'étais LUI! Sans gêne, sans entraves, sans complexes. Aussi à l'aise que si c'était vraiment moi.

Mais maintenant que tu as soulevé la question, je me demande si je ne suis pas plus à l'aise dans la peau d'un autre (femme ou homme) tout simplement. Comme si, en tant qu'Autre, je pouvais m'autoriser des "libertés" que je me refuse quand mes écrits sont personnels, intimes.

Je vais continuer à y réfléchir.

Merci d'alimenter mes "débats" internes.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 442 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Le 05/05/2021 à 11:06, Crève a dit :

L'écriture à t-elle un sexe ? Je pense que non.

Tout à fait...

Le sexe est une conformation physique qui différencie certains êtres vivants dans leur rôle respectif de reproducteur.

Tout ce qui se reproduit n’est pas obligatoirement outillé d’un sexe.

Les bactéries, les virus, appartiennent au monde vivant, ils se reproduisent, ils ne sont pas équipés de sexe pour autant.

Trivialement, mon imprimante, la photocopieuse, à moins que le secret soit bien caché et que l’on ne m’a pas tout dit, n’a pas de sexe que je susse ? :D

L’action d’écrire, comme celle de la marche à pied, est commune aux hommes et aux femmes, prétendre que l’écriture à un sexe est aussi absurde que de prétendre  à cette spécificité, que la femme marcherait différemment de l’homme pour se déplacer sur ses jambes !

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Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 549 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

 ...

Comme un homme ou comme une femme, il y a bien sûr un fondement (!) biologique ou physiologique, indéniable : mais aussi toute une superstructure culturelle. D'ailleurs issue et construite dans le prolongement des différences physiologiques.

Ces prolongements sont-ils légitimes ou pas ?

Il faudrait pouvoir revenir aux balbutiement du vivant. Inclure ou exclure.

Inclure serait à l'origine du féminin et exclure du masculin?

Tout ça par rapport à son corps...

Dès lors (pardon, je vais paraître vulgaire), manger est féminin et pisser masculin...

...

Des fois je m'épate tout seul !

 

 

C'est surement justifié tes explications. Pour rigoler et faire rigoler aussi.

Mais moi, tu m'connais, le trivial ça n'a jamais été ma tasse de thé.

Je te soupçonne même d'en rajouter pour m'embêter.

Citation

Inclure serait à l'origine du féminin et exclure du masculin?

Tout ça par rapport à son corps...

Je garde ça... Sauf que je n'hésiterais  pas à substituer l'esprit au corps.

Mouais, ça me va mieux ça. Une distinction spirituelle qui n'aurait pas forcément son origine aux Origines. Mais plutôt, oui, sculptée par l'évolution du "rapport" femme/homme au gré des civilisations humaines.

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
Invité Gremlyne Invités 0 message
Posté(e)

Je n'ai pas compris qui a écrit cela... "ton écriture n'est pas du tout ce que j'appelle féminine. Soit tu es un homme, soit tu es très intelligente." Cet individu à oublié un cliché "ou une lesbienne camionneuse"   :sleep:

Ce qui est risible et déplaisant ce n'est pas le fait d'envisager une écriture sexuée mais une qualité qui y serait rattaché.

L'écriture, sa forme son contenu sont tout comme leur auteur, plus ou moins marqués par des caractéristiques décrétées comme masculines ou féminines... après il y a encore des hommes qui estiment que l'intelligence est une caractéristiques masculine, mais-ce bon signe quant à la leur... :hu:

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 692 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Quand Joanne Rowling a écrit son "Harry Potter", on lui a fortement conseillé, pour ne pas dire imposé de prendre un pseudonyme. D'où son J.K Rowling, asexué.

Doit-on en déduire qu'une femme est moins "vendeuse" qu'un homme ? Avec tout ce que cela implique...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Elfière a dit :

Je te soupçonne même d'en rajouter pour m'embêter.

 

Oui ! Mais j'ai quand même cité Cyrano pour me faire pardonner !

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Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 549 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

Oui ! Mais j'ai quand même cité Cyrano pour me faire pardonner !

Ah bah oui mais je n'avais pas lu ta modif' .

Puis Cyrano, ok, je suis fan inconditionnelle et pourtant...

"Belles personnes,

Rayonnez, fleurissez, soyez des échansonnes

De Rêve, d'un sourire, enchantez un trépas

Inspirez nous des vers ... mais... Ne les jugez pas"

 

Bon, d'accord, c'étaient des précieuses. Il n'aurait certes pas parlé avec cette légèreté caustico-condescendante à l'autre pimbêche de Roxanne. J'en veux à Rostand de s'être servi de mon héros pour passer le message qui prouvait que l'époque n'était vraiment pas encore à juste entrevoir la possibilité d'un "éveil" féminin quelconque au talent littéraire.

 

 

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