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Invité JOSEPH DELETRE

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il y a 52 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

 

 

Je vous ai mentionné trois exemples d’axiomatisation scientifique.

Et c’est du premier que dépendent les deux autres.

En effet, l’objectivation du perçu est une axiomatisation fondamentale que l’expérimentation seule ne peut pas démontrer.

La question de la légitimité épistémologique consiste, en préalable, à définir laquelle de deux thèses concurrentes axiomatise la première.

Et c’est cette thèse qui a la charge de ses preuves et démonstrations.

En ce sens, entre le réalisme et l’idéalisme, c’est bien le réalisme qui axiomatise le premier, et c’est donc lui qui a, en premier lieu, la charge de ses preuves.

 

Je vous ai décrit l’évidence comme une grammaire tri-dimensionnelle.

Ici, le mot « vérité » est trop particulier pour être pertinent.

La vérité est la prise mâle de la véracité, et l’évidence est la prise mâle de la conscience.

Or, la vérité est immanente à l’évidence, comme la véracité est immanente à la conscience.

C’est pourquoi j’ai recadré le débat, et élargi le champ d’étude.

 

Oui, l’intuition doit être distinguée de la raison, mais pas de l’évidence, à laquelle elle appartient.

Mettons-nous d’accord sur le sens des mots : il n’y pas d’évidence en soi, l’évidence s’inscrit nécessairement dans une conscientisation.

Tout comme la vérité n’est pas qu’un cristal intemporel, mais un moteur, analogique notamment.

Notre cognition sillonne l’absolu, sa nécessité et sa suffisance, mais la notion d’évidence est empirique, preuve en est son biais récurrent.

Non, l’intuition n’est pas une divination, mais une mobilisation paralléliste de nos ressources mémorielles.

L’intuition est même capable de calculer une probabilité « au doigt mouillé » qu’aucun formalisme mathématique n’est capable de résoudre.

 

L’expérimentation quantique ne vous donne pas raison : il existe bien des phénomènes rétroactifs, bien qu’une chose ne puisse pas être sa propre cause.

Excepté peut-être la conscience d’être conscient, récursive et extrapolative.

En vous affranchissant de l’immersion du temps, en concevant votre épreuve terrestre comme une évidence et non comme un réel, comme un crédible et non comme un possible, peut-être parviendrez-vous à me comprendre, et à comprendre l’émergence ex-nihilo.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 10 minutes, Fraction a dit :

 

Je vous ai mentionné trois exemples d’axiomatisation scientifique.

Et c’est du premier que dépendent les deux autres.

En effet, l’objectivation du perçu est une axiomatisation fondamentale que l’expérimentation seule ne peut pas démontrer.

La question de la légitimité épistémologique consiste, en préalable, à définir laquelle de deux thèses concurrentes axiomatise la première.

Et c’est cette thèse qui a la charge de ses preuves et démonstrations.

En ce sens, entre le réalisme et l’idéalisme, c’est bien le réalisme qui axiomatise le premier, et c’est donc lui qui a, en premier lieu, la charge de ses preuves.

 

Je vous ai décrit l’évidence comme une grammaire tri-dimensionnelle.

Ici, le mot « vérité » est trop particulier pour être pertinent.

La vérité est la prise mâle de la véracité, et l’évidence est la prise mâle de la conscience.

Or, la vérité est immanente à l’évidence, comme la véracité est immanente à la conscience.

C’est pourquoi j’ai recadré le débat, et élargi le champ d’étude.

 

Oui, l’intuition doit être distinguée de la raison, mais pas de l’évidence, à laquelle elle appartient.

Mettons-nous d’accord sur le sens des mots : il n’y pas d’évidence en soi, l’évidence s’inscrit nécessairement dans une conscientisation.

Tout comme la vérité n’est pas qu’un cristal intemporel, mais un moteur, analogique notamment.

Notre cognition sillonne l’absolu, sa nécessité et sa suffisance, mais la notion d’évidence est empirique, preuve en est son biais récurrent.

Non, l’intuition n’est pas une divination, mais une mobilisation paralléliste de nos ressources mémorielles.

L’intuition est même capable de calculer une probabilité « au doigt mouillé » qu’aucun formalisme mathématique n’est capable de résoudre.

 

L’expérimentation quantique ne vous donne pas raison : il existe bien des phénomènes rétroactifs, bien qu’une chose ne puisse pas être sa propre cause.

Excepté peut-être la conscience d’être conscient, récursive et extrapolative.

En vous affranchissant de l’immersion du temps, en concevant votre épreuve terrestre comme une évidence et non comme un réel, comme un crédible et non comme un possible, peut-être parviendrez-vous à me comprendre, et à comprendre l’émergence ex-nihilo.

Le seul axiome universel que nous puissions établir est que nous existons et que toute chose existante soit sujet du verbe substantif, être, de manière tacite ou non faisant ainsi de ce qui est, la chose plus fondamentale pour la pensée.

Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie, alors ce qui est doit nécessairement relever de la substance : être toujours (au sens de continûment) par soi pour n'avoir jamais d'autre cause que soi. Dès lors, la question de la nature de ce qui est s'impose. En l'absence de raison objective plaidant pour qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, il ne peut s'agir par déduction que d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre inconscience qu'inspire la mort. L'annihilation étant antithétique sans aucun prérequis de manifestation concrète, alors l'ignorance d'être soi ne saurait être annihilée que par la conscience d'être soi. C'est donc en amont de l'évidence même que l'annihilation s'opère jusqu'à détruire la vérité en véracité. C'est la raison pour laquelle l'observation évidente est captieuse.

La vérité est simplement le sentiment de l'absolu que confère un raisonnement juste s'agissant de soi.

Non, la véracité n'est pas immanente à quoi que ce soit. La véracité (ce qui se manifeste objectivement au sens) est l'émergence perpétuelle en aval de l'étant (le fait d'être par soi) aussi certaine que fugace pour être immédiatement détruite dès lors qu'un instant n'existe plus sitôt qu'il est mesuré faisant ainsi de l'annihilation, le moteur du Temps.

La conscience est une connaissance de soi. Il ne s'agit pas simplement de percevoir mais de sentir que l'on est soi. Privé de tous vos sens, vous resteriez encore sensiblement conscient pour vous sentir être vous-même.

Non, l'intuition n'appartient pas à l'évidence car la première ne requiert aucune manifestation concrète aux sens lorsqu'il s'agit d'émettre un avis sur ce qui n'est pas encore. C'est alors que l'intuition revêt un caractère de divination sensée lorsqu'elle envisage ce qui est à venir avant même de comprendre. Et c'est bien, sous sa forme cognitive la plus élémentaire, ce qui nous lie à l'inconscient car il faut bien alors pouvoir appréhender l'ignorance d'être soi sensiblement. J'explique dans mon texte que de l'intuition émane la pensée logique de ce qui est _ dont le moment intrinsèque n'est que l'allégorie _ et que de ce parcours angulaire émerge la signature ondulatoire de laquelle nous construisons la véracité de nos instants successifs.

Non, il n'existe pas de rétroaction. Vous ne pouvez défaire ce qui a été fait. Mais vous pouvez faire autre chose de semblable. Le formalisme quantique se trompe dans la mesure où ses conclusions sont contraires au principe de causalité. Le point 3/ évoqué précédemment n'est pas respecté et c'est la raison pour laquelle nous disons qu'une particule est à plusieurs endroits à la fois dans un état superposé sans comprendre qu'un tel état correspond, en vérité, à ce qui relève du futur antérieur à la mesure pour ne pas être encore avéré par celle-ci. Pour comprendre, il faut remonter en amont de l'annihilation du présent pour comprendre que le passé est toujours la conséquence de la mesure du présent et que le futur est la cause de cette dernière action pour relever d'une potentialité qui n'est pas encore manifestée ou mesurée.

Oui, une chose est par elle-même: l'annihilation de toute chose dès lors qu'il faille logiquement qu'il n'y ait rien à priori.

Lorsque vous remontez au stade de la nature même de ce qui est, alors il n'y a plus de Temps que je définis comme la pensée du rien sans négation "ne" au sens de quoi que soit: l'univers des possibles duquel l'instant mesuré est issu logiquement.

C'est ainsi que l'on peut expliquer l'existence à partir du néant étant donné qu'ex-nihilo n'en est qu'une locution timorée qui fait de l'évidence le point de départ de toute chose et du néant l'aporie d'un milieu tangible ontologisant par conséquent. Il en résulte alors l'idée d'un instant zéro impossible.

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 586 messages
Forumeur vétéran‚ 42ans‚
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Ce qui fait notre conscience d'être sont nos cinq sens, et notre langage [les limites de mon langage sont les limites de mon monde _Wittgenstein], le néant est une création du langage, sans le langage qui conscientise, sans le langage, point de néant. Il faut des médiations pour avoir conscience. Les sens sont une médiation. Le rien ne peut avoir auto-conscience de lui même, car il n'a pas de médiation. Mais il peut être. Quelque part, avant le Big Bang ou après le Big Crunch. entre les deux, ya nous, êtres conscients, qui défions le néant par existence au monde.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Il y a 2 heures, Crève a dit :

Ce qui fait notre conscience d'être sont nos cinq sens, et notre langage [les limites de mon langage sont les limites de mon monde _Wittgenstein], le néant est une création du langage, sans le langage qui conscientise, sans le langage, point de néant. Il faut des médiations pour avoir conscience. Les sens sont une médiation. Le rien ne peut avoir auto-conscience de lui même, car il n'a pas de médiation. Mais il peut être. Quelque part, avant le Big Bang ou après le Big Crunch. entre les deux, ya nous, êtres conscients, qui défions le néant par existence au monde.

La conscience est une connaissance de soi de nature sensible. La conscience nécessite donc de se voir soi-même de façon imagée autant que manifeste. C'est d'ailleurs ce qu'exprime l'inflation, ce phénomène par lequel l'univers prend la moitié de sa taille en un instant. Car sans cela, nous n'aurions pu être au rendez-vous de la lumière de notre propre genèse pour nous voir nous-mêmes en contemplant la nature (car la lumière devance toujours sa source d'émission).

La mort n'a point besoin de langage pour s'illustrer. Et il ne peut y avoir de meilleure appréhension du néant que ce que l'inconscience irrémissible peut inspirer.

Le langage n'est que le prolongement de la pensée. Sans pensée première, point de langage. Et, sans connaissance innée servant de matière à réfléchir, point de pensée. L'on appréhende donc les choses de manière sensible, puis réfléchie pour finir par l'expression.

Le Big Bang, ou tout autre idée équivalente, ne fait que repousser la question de l'origine à celle d'une singularité ou d'un milieu initial dans une récursion sans fin sauf à expliquer l'existence à partir du néant.

Il faut alors faire une expérience de pensée consistant à tout annihiler. Au paroxysme d'un tel processus, l'ignorance d'être soi serait l'unique reliquat possible qu'il faudrait encore réduire à néant par antithèse: la conscience.

Une autre question s'impose alors.

 

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Il y a 11 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

La conscience est une connaissance de soi de nature sensible. La conscience nécessite donc de se voir soi-même de façon imagée autant que manifeste. C'est d'ailleurs ce qu'exprime l'inflation, ce phénomène par lequel l'univers prend la moitié de sa taille en un instant. Car sans cela, nous n'aurions pu être au rendez-vous de la lumière de notre propre genèse pour nous voir nous-mêmes en contemplant la nature (car la lumière devance toujours sa source d'émission).

La mort n'a point besoin de langage pour s'illustrer. Et il ne peut y avoir de meilleure appréhension du néant que ce que l'inconscience irrémissible peut inspirer.

Le langage n'est que le prolongement de la pensée. Sans pensée première, point de langage. Et, sans connaissance innée servant de matière à réfléchir, point de pensée. L'on appréhende donc les choses de manière sensible, puis réfléchie pour finir par l'expression.

Le Big Bang, ou tout autre idée équivalente, ne fait que repousser la question de l'origine à celle d'une singularité ou d'un milieu initial dans une récursion sans fin sauf à expliquer l'existence à partir du néant.

Il faut alors faire une expérience de pensée consistant à tout annihiler. Au paroxysme d'un tel processus, l'ignorance d'être soi serait l'unique reliquat possible qu'il faudrait encore réduire à néant par antithèse: la conscience.

Une autre question s'impose alors.

 

 

Bonjour,

Lorsqu’un discours fait 666 mots, c’est suspect.

Soit il est mal dimensionné, ce qui explique son volume excessif.

Soit il est l’expression de la Bête (ou du bête 😊).

 

Vous semblez envisager la mort comme le but de la vie.

Comme la science contemporaine envisage le verbe « faire » comme une entropie.

Ma foi, le but n’équivaut pas à la conséquence.

Le déterminisme mécaniste est certes entropique.

Mais le déterminisme finaliste, dimensionnel, et notionnel sait être néguentropique.

« Localement seulement » diront certains sceptiques.

Pourtant, pour qu’il existe quelque chose plutôt que rien, il faut nécessairement faire intervenir un moteur néguentropique.

Or, si ce moteur est une hérésie dynamique pour les scientifiques, cela signifie que la science est insuffisante.

 

Je vais vous exposer mon hypothèse néguentropique.

La conscience d’être conscient est une récursivité extrapolative.

Cette récursivité implose en grammaire, elle-même récursive :

_ Je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ Je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ J’ai l’impression de sentir, et je ne peux pas dénier cette impression en tant que telle.

C’est cette récursivité extrapolative qui fonde la matrice de la néguentropie.

 

Cordialement, Fraction

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 44 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Lorsqu’un discours fait 666 mots, c’est suspect.

Soit il est mal dimensionné, ce qui explique son volume excessif.

Soit il est l’expression de la Bête (ou du bête 😊).

 

Vous semblez envisager la mort comme le but de la vie.

Comme la science contemporaine envisage le verbe « faire » comme une entropie.

Ma foi, le but n’équivaut pas à la conséquence.

Le déterminisme mécaniste est certes entropique.

Mais le déterminisme finaliste, dimensionnel, et notionnel sait être néguentropique.

« Localement seulement » diront certains sceptiques.

Pourtant, pour qu’il existe quelque chose plutôt que rien, il faut nécessairement faire intervenir un moteur néguentropique.

Or, si ce moteur est une hérésie dynamique pour les scientifiques, cela signifie que la science est insuffisante.

 

Je vais vous exposer mon hypothèse néguentropique.

La conscience d’être conscient est une récursivité extrapolative.

Cette récursivité implose en grammaire, elle-même récursive :

_ Je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ Je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ J’ai l’impression de sentir, et je ne peux pas dénier cette impression en tant que telle.

C’est cette récursivité extrapolative qui fonde la matrice de la néguentropie.

 

Cordialement, Fraction

La mort n'est pas le but de la vie mais l'équivalence sensible du néant pour ce qui est.

La vie annihile la mort. C'est la raison pour laquelle nous existons.

La seule incertitude qui règne pour reprendre le point entropique que vous évoquez, ce sont les chemins particuliers que suit la vie mais le pourquoi et la destination finale sont déterminés en vertu de notre nature propre.

La conscience est nécessaire en cela qu'elle annihile l'inconscience.

L'annihilation perpétuelle explique donc qu'il existe toujours quelque chose plutôt que rien étant donné que l'ignorance d'être soi est un reliquat incompressible, quelle que soit la réalité de départ, qui doit être annihilé in fine.

Votre conscience d'être conscient est une tautologie. La conscience est déjà une connaissance de soi par distanciation à l'image de l'homme contemplant la nature inconsciente en ayant le sentiment de faire partie d'un tout indivisible.

Concernant votre propos liminaire, je n'ai aucun commentaire à faire et vous laisse le choix de vos évocations.

 

 

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Demsky Membre 11 701 messages
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Il y a 1 heure, JOSEPH DELETRE a dit :

La vie annihile la mort. C'est la raison pour laquelle nous existons.

 La mort annihile la vie ?

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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il y a 3 minutes, Demsky a dit :

 La mort annihile la vie ?

C'est un processus d'annihilation perpétuel de toute chose présente à soi.

Pour l'inconscient, l'ignorance d'être soi doit être annihilée par le conscient.

Pour le conscient, la connaissance d'être soi est annihilée progressivement au cours d'une vie en se rendant étranger à nous-mêmes (reniement de soi, déni de réalité, insincérité, soumission à ce qui est autre, aliénation au quotidien, destruction de la nature, etc.) avant de sombrer dans l'inconscience que seule la mort inspire.

L'inconscient nous précède et nous suit toujours. Le conscient tient le milieu telle une flamme perdue dans l'infini.

C'est le cycle perpétuel de la vie.

Tout cela se fait naturellement à notre insu car notre nature propre n'est jamais présente à nous-mêmes. Nous ne pouvons l'appréhender que par pensée déductive: ce qui reste au paroxysme d'un processus logique.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

La mort n'est pas le but de la vie mais l'équivalence sensible du néant pour ce qui est.

La vie annihile la mort. C'est la raison pour laquelle nous existons.

La seule incertitude qui règne pour reprendre le point entropique que vous évoquez, ce sont les chemins particuliers que suit la vie mais le pourquoi et la destination finale sont déterminés en vertu de notre nature propre.

La conscience est nécessaire en cela qu'elle annihile l'inconscience.

L'annihilation perpétuelle explique donc qu'il existe toujours quelque chose plutôt que rien étant donné que l'ignorance d'être soi est un reliquat incompressible, quelle que soit la réalité de départ, qui doit être annihilé in fine.

Votre conscience d'être conscient est une tautologie. La conscience est déjà une connaissance de soi par distanciation à l'image de l'homme contemplant la nature inconsciente en ayant le sentiment de faire partie d'un tout indivisible.

Concernant votre propos liminaire, je n'ai aucun commentaire à faire et vous laisse le choix de vos évocations.

 

 

Le symbole du Yin et du Yang est d’une puissance évocatrice fulgurante, à la fois figurative et abstraite.

Le néant, ainsi conçu, ne s’inscrit pas dans un crime obsessionnel, mais plutôt dans une dynamique disciplinaire.

 

Si tout était gratuit, alors ce serait la décadence.

Et il nous faudrait inventer un système de tarification artificiel à vocation disciplinaire.

Cette tarification serait transposable à l’ensemble des comportements, individuels comme institutionnels.

Parce que tout à un prix, ne pas le faire payer débite la banque du temps et de l'ordre.

 

Le néant, c’est un peu comme les taux directeurs de la banque centrale.

Si le crédit était gratuit, cela signifierait que le temps n’a pas de valeur.

Et les investissements, les initiatives, partiraient dans tous les sens, sans aucune cohérence.

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)
il y a 4 minutes, Fraction a dit :

Le symbole du Yin et du Yang est d’une puissance évocatrice fulgurante, à la fois figurative et abstraite.

Le néant, ainsi conçu, ne s’inscrit pas dans un crime obsessionnel, mais plutôt dans une dynamique disciplinaire.

 

Si tout était gratuit, alors ce serait la décadence.

Et il nous faudrait inventer un système de tarification artificiel à vocation disciplinaire.

Cette tarification serait transposable à l’ensemble des comportements, individuels comme institutionnels.

Parce que tout à un prix, ne pas le faire payer débite la banque du temps et de l'ordre.

 

Le néant, c’est un peu comme les taux directeurs de la banque centrale.

Si le crédit était gratuit, cela signifierait que le temps n’a pas de valeur.

Et les investissements partiraient dans tous les sens, sans aucune cohérence.

Il n'y aucun crime à exister en vertu d'une nécessité qu'impose notre nature propre.

C'est ainsi.

Tout ce que nous pouvons faire, c'est tenter d'exister en étant juste, en réconciliant le sensible et la raison avec sincérité.

Toute organisation sociale répond d'un besoin d'établissement durable en vertu d'une nature propre qui nous échappe et dont nous saisissons les effets à postériori.

C'est alors que nous sommes rappelés à la raison lorsque nous réalisons vivre en servitude dans le mensonge, étrangers à nous-mêmes, dans un monde inintelligible.

Car l'inconséquence aussi doit être annihilée.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
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il y a 24 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Il n'y aucun crime à exister en vertu d'une nécessité qu'impose notre nature propre.

C'est ainsi.

Tout ce que nous pouvons faire, c'est tenter d'exister en étant juste, en réconciliant le sensible et la raison avec sincérité.

Toute organisation sociale répond d'un besoin d'établissement durable en vertu d'une nature propre qui nous échappe et dont nous saisissons les effets à postériori.

C'est alors que nous sommes rappelés à la raison lorsque nous réalisons vivre en servitude dans le mensonge, étrangers à nous-mêmes, dans un monde inintelligible.

Car l'inconséquence aussi doit être annihilée.

Darwin aime toutes ses créatures.

Mais lorsque ces créatures viennent à interagir entre elles, un certain dimensionnement devient transcendantal.

C'est l'induction de l'ordre social.

La société est borgne et handicapée moteur, mais elle n'est ni aveugle ni tétraplégique.

Le salut nous est proposé, suggéré, sollicité, mais il ne nous est pas offert.

Parce que c'est la calorie humaine, son effort, et son sacrifice, qui sont à l'initiative du salut.

Il n'est point de salut dans la pure gratuité.

 

Votre Vérité n'est qu'un cristal intemporel, purement gratuit.

La mienne est un moteur qui se travaille et qui se paye.

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 2 minutes, Fraction a dit :

Darwin aime toutes ses créatures.

Mais lorsque ces créatures viennent à interagir entre elles, un certain dimensionnement devient transcendantal.

C'est l'ordre social.

La société est borgne et handicapée moteur, mais elle n'est ni aveugle ni tétraplégique.

Le salut nous est proposé, suggéré, sollicité, mais il ne nous est pas offert.

Parce que c'est la calorie humaine, son effort, et son sacrifice, qui sont à l'initiative du salut.

Il n'est point de salut dans la pure gratuité.

 

Votre Vérité n'est qu'un cristal intemporel, purement gratuit.

La mienne est un moteur qui se travaille et qui se paye.

Je ne traite pas des manifestations mais du pourquoi.

La vérité relève de l'absolu, elle se situe en dehors de toute considération de temps ou d'espace.

L'annihilation est la raison du temps et non l'inverse. Le temps qui passe n'est que la manifestation concrète d'un processus d'annihilation plus fondamental.

L'unique salut se trouve dans la compréhension de notre propre existence afin de nous réconcilier avec nous-mêmes.

Il ne peut y avoir de plus lourd tribut à payer que celui d'être jeté dans l'existence sans savoir pourquoi en regardant tout dépérir.

Votre tarification salutaire n'est qu'un prétexte à une aliénation funeste, une soumission à ce qui est autre, un dévoiement du mérite au service d'une véracité captieuse rendant le sacrifice vain.

Pour que le sacrifice soit utile, il faut comprendre in fine.

Vous ne traitez pas du pourquoi mais du comment se rendre étrangers à nous-mêmes en reprenant à votre compte quelques éléments de langage d'une doxa économico-financière essouflée.

Mais à cela, vous ne pouvez vraiment être blâmé.

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
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il y a 33 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Je ne traite pas des manifestations mais du pourquoi.

La vérité relève de l'absolu, elle se situe en dehors de toute considération de temps ou d'espace.

L'annihilation est la raison du temps et non l'inverse. Le temps qui passe n'est que la manifestation concrète d'un processus d'annihilation plus fondamental.

L'unique salut se trouve dans la compréhension de notre propre existence afin de nous réconcilier avec nous-mêmes.

Il ne peut y avoir de plus lourd tribut à payer que celui d'être jeté dans l'existence sans savoir pourquoi en regardant tout dépérir.

Votre tarification salutaire n'est qu'un prétexte à une aliénation funeste, une soumission à ce qui est autre, un dévoiement du mérite au service d'une véracité captieuse rendant le sacrifice vain.

Pour que le sacrifice soit utile, il faut comprendre in fine.

Vous ne traitez pas du pourquoi mais du comment se rendre étrangers à nous-mêmes en reprenant à votre compte quelques éléments de langage d'une doxa économico-financière essouflée.

Mais à cela, vous ne pouvez vraiment être blâmé.

 

A vous entendre sacraliser l'annihilation, j'ai peur que vous nous fassiez une petite dépression.

Reprenez vous, la destruction créatrice de Schumpeter n'est qu'une exception du génie créateur.

La création authentique se conditionne par la foi, l'espérance, et la confiance.

 

Vous avez raison, la Vérité relève de l'absolu.

Mais notre réalité est génétiquement biaisée.

La règle du jeu c'est la triche, et le but du jeu c'est l'imposture.

Mais le meilleur des imposteurs n'est-il pas le plus légitime d'entre nous ?

La meilleure des illusions n'est-elle pas la plus crédible des réalités ?

 

Vous êtes trop coincé par vos préceptes éducatifs.

Moi-même je l'ai été.

Mais connaissant la corruption originelle de ma réalité, j'ai été contraint de me compromettre avec la malhonnêteté intellectuelle.

Je n'en ai pas perdu mes valeurs, mais j'ai appris à relativiser, et à mentir à mon fils.

 

 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 3 minutes, Fraction a dit :

A vous entendre sacraliser l'annihilation, j'ai peur que vous nous fassiez une petite dépression.

Reprenez vous, la destruction créatrice de Schumpeter n'est qu'une exception du génie créateur.

La création authentique se conditionne par la foi, l'espérance, et la confiance.

 

Vous avez raison, la Vérité relève de l'absolu.

Mais notre réalité est génétiquement biaisée.

La règle du jeu c'est la triche, et le but du jeu c'est l'imposture.

Mais le meilleur des imposteurs n'est-il pas le plus légitime d'entre nous ?

La meilleure des illusions n'est-elle pas la plus crédible des réalités ?

 

Vous êtes trop coincé par vos préceptes éducatifs.

Moi-même je l'ai été.

Mais connaissant la corruption originelle de ma réalité, j'ai été contraint de me compromettre avec la malhonnêteté intellectuelle.

Je n'en ai pas perdu mes valeurs, mais j'ai appris à relativiser, et à mentir à mon fils.

 

 

L'excès hors de propos, le psychologisme et la condescendance ne sont pas des arguments mais des marques de faiblesse intellectuelle.

Pour le reste, je ne peux qu'être désolé par vos déboires.

Je vous conseille de rester juste: écouter votre part de sensibilité tout en respectant la logique avec sincérité.

On peut tous être amenés à transiger par nécessité.

Mais gardons-nous de le faire par complaisance car nous serions alors des traîtres envers nous-mêmes.

Et si une chose peut éventuellement demeurer de notre existence, il ne peut alors s'agir que de notre mémoire.

L'honneur et la dignité peuvent être salutaires.

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il y a 3 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

L'excès hors de propos, le psychologisme et la condescendance ne sont pas des arguments mais des marques de faiblesse intellectuelle.

Pour le reste, je ne peux qu'être désolé par vos déboires.

Je vous conseille de rester juste: écouter votre part de sensibilité tout en respectant la logique avec sincérité.

On peut tous être amenés à transiger par nécessité.

Mais gardons-nous de le faire par complaisance car nous serions alors des traîtres envers nous-mêmes.

Et si une chose peut éventuellement demeurer de notre existence, il ne peut alors s'agir que de notre mémoire.

L'honneur et la dignité peuvent être salutaires.

Je n'ai aucune condescendance.

J'emprunte une posture professorale, tout comme vous.

Mais c'est seulement parce que j'ai des choses à dire, tout comme vous.

 

La sincérité est une de mes prérogatives.

Je suis un homme de vérité, et ma vérité ne transige pas avec mes caprices.

 

Vous avez été un interlocuteur de qualité.

Mais notre discussion semble se conclure par un conflit égotique dont je revendique ne pas être l'initiateur.

Mon âme reste en paix, et si la vôtre ne l'est pas, alors peut-être qu'elle a quelques énigmes à élucider.

 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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il y a 1 minute, Fraction a dit :

Je n'ai aucune condescendance.

J'emprunte une posture professorale, tout comme vous.

Mais c'est seulement parce que j'ai des choses à dire, tout comme vous.

 

La sincérité est une de mes prérogatives.

Je suis un homme de vérité, et ma vérité ne transige pas avec mes caprices.

 

Vous avez été un interlocuteur de qualité.

Mais notre discussion semble se conclure par un conflit égotique dont je revendique ne pas être l'initiateur.

Mon âme reste en paix, et si la vôtre ne l'est pas, alors peut-être qu'elle a quelques énigmes à élucider.

 

Bel exemple d'annihilation de la vérité:

1/ Dévoyer le débat vers le psychologisme pour polémiquer de sorte que le sujet de départ soit oublié;

2/ Faire preuve d'une fausse exemplarité pour accréditer son propos de manière artificielle;

3/ Discréditer l'interlocuteur sur la base d'insinuations qui trahissent ses propres turpitudes;

C'est sans doute votre manière d’insuffler l'espérance et la confiance que vous évoquiez plus haut.

Qui fait l'exemplaire, est en vérité le contraire. Voilà, votre évidence.

Cela clôt donc nos échanges.

Meilleure continuation possible.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

Bel exemple d'annihilation de la vérité:

1/ Dévoyer le débat vers le psychologisme pour polémiquer de sorte que le sujet de départ soit oublié;

2/ Faire preuve d'une fausse exemplarité pour accréditer son propos de manière artificielle;

3/ Discréditer l'interlocuteur sur la base d'insinuations qui trahissent ses propres turpitudes;

C'est sans doute votre manière d’insuffler l'espérance et la confiance que vous évoquiez plus haut.

Qui fait l'exemplaire, est en vérité le contraire. Voilà, votre évidence.

Cela clôt donc nos échanges.

Meilleure continuation possible.

Je suis absolument désolé que vous concluiez notre échange ainsi.

J'ai peut-être été maladroit.

Mais avouez que votre verdict est sans appel, et ne me laisse aucune chance.

 

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 701 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 10 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

C'est un processus d'annihilation perpétuel de toute chose présente à soi.

Pour l'inconscient, l'ignorance d'être soi doit être annihilée par le conscient.

Pour le conscient, la connaissance d'être soi est annihilée progressivement au cours d'une vie en se rendant étranger à nous-mêmes (reniement de soi, déni de réalité, insincérité, soumission à ce qui est autre, aliénation au quotidien, destruction de la nature, etc.) avant de sombrer dans l'inconscience que seule la mort inspire.

L'inconscient nous précède et nous suit toujours. Le conscient tient le milieu telle une flamme perdue dans l'infini.

C'est le cycle perpétuel de la vie.

Tout cela se fait naturellement à notre insu car notre nature propre n'est jamais présente à nous-mêmes. Nous ne pouvons l'appréhender que par pensée déductive: ce qui reste au paroxysme d'un processus logique.

 La logique permet à la base  de " distinguer l'erreur de l'illusion "...  cela  fait-il partie de cette " connaissance de soi " ?       

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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Sur cette question il serait utile de parler de la vacuité, un des thèmes principaux du Bouddhisme.

Voir si l'idée du néant n'est pas confondue, a tort, avec celle ci.

Si par exemple on parle de la conscience, il y a plusieurs niveaux: conscience d'être soi, conscience des autres, conscience de ne faire qu'un avec le tout, conscience de la vacuité du soi, des phénoménes, conscience de la vacuité de la vacuité....

Une image du néant: vous regardez un film se dérouler sur un écran ( qui peut etre le film de votre vie) et puis tout d'un coup c'est l'écran noir.

Le néant c'est la fin, quand il n'y a plus rien qui puisse arriver, passé, présent, futur=terminus.

 

 

 

 

 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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Le 10/04/2021 à 06:56, Annalevine a dit :

trouvons en nous la force de vaincre l'angoisse.

Je peux vous dire pour finir que la mort telle que nous l'appréhendons n'est qu'une illusion car la chronologie est discrète (suite d'événements) et non continue.

En feuilletant l'histoire de l'univers, vous aboutissez au mur de Planck (10^-43 seconde) suivi de l'inflation (10^-32 seconde).

Deux lectures sont possibles:

1/ La classique: faire du mur de Planck une durée à compter d'un instant zéro sur lequel l'idée de Big Bang se fonde. Vous vous heurtez alors d'une part au fait qu'il nous soit impossible de remonter en amont du mur de Planck de façon expérimentale et d'autre part au fait que la mise en évidence d'une singularité initiale ne ferait que repousser la question de l'origine à celle de la singularité elle-même dans une récursion sans fin sauf à poser philosophiquement la question de ce qui est;

2/ Celle que j'avance: le mur de Planck représenterait la durée du rien, sans négation "ne" au sens de quoi que ce soit (l'univers des possibles dont l'allégorie n'est autre que l'espace), entre deux instants de durée égale à l'inflation du point de vue du référentiel terrestre.

Dans ce dernier cas, la question est : que sommes-nous entre deux instants mesurés?

Nous serions littéralement morts pour ne pas avoir alors d'extension spatiale mesurable. Mais ce laps est si éphémère que nous n'en avons pas conscience pour être précisément inconscients...

La mort irrémissible ne correspondrait donc pas à ne plus être mais à l'arrêt de notre projection existentielle pour demeurer à jamais en vérité.

Dès lors, une question s'impose: que voulons-nous être? Soumis et insincères ou vaillants et fidèles à nous-mêmes?

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