« La vraie liberté, est-ce l’insouciance? »

Bonsoir,
je suis actuellement en terminale S et j’ai une dissertation en philosophie à rendre jeudi. En sachant que je ne suis pas du tout faite pour la littérature j’ai beaucoup de mal à trouvé des explications pertinentes sur le sujet qui vont intéresser le prof. 
il faut que je réponde à « la vraie liberté, est-ce l’insouciance? »
Avec du coup : une introduction, une partie en répondant « oui » et une deuxième en expliquant que « non » en trouvant forcément des arguments, des exemples, même des questions à insérer dans les parties etc 

donc si vous avez un peu de temps, j’aimerai bien des idées et/ou des conseils... 

merci d’avance

Il y a ici des cracks de la philo. Ils te répondront certainement mieux que moi.

Mais je donne quand même un avis qui vaut ce qu'il vaut.

L'insouciance est une liberté mais ce n'est pas la vraie liberté parce qu'elle a son revers de la médaille. 

L'insouciance donne une légèreté à la vie qui fait que l'on se sent libre comme l'air. Sauf que ce n'est qu'une illusion. Les réalités de la vie te rattraperont tôt ou tard pour te faire comprendre que tu n'es jamais vraiment libre. 

Bon... C'est très court. Mais ça peut, peut-être, te donner quelques idées. 

il y a 3 minutes, MAYERLING a dit :

Il y a ici des cracks de la philo. Ils te répondront certainement mieux que moi.

Mais je donne quand même un avis qui vaut ce qu'il vaut.

L'insouciance est une liberté mais ce n'est pas la vraie liberté parce qu'elle a son revers de la médaille. 

L'insouciance donne une légèreté à la vie qui fait que l'on se sent libre comme l'air. Sauf que ce n'est qu'une illusion. Les réalités de la vie te rattraperont tôt ou tard pour te faire comprendre que tu n'es jamais vraiment libre. 

Bon... C'est très court. Mais ça peut, peut-être, te donner quelques idées. 

Bah écoute tant que je peux avoir de l’aide que ce soit court ou pas peut importe 

merci beaucoup pour ta réponse je vais le noter 

Alors un conseil:

http://www.lyc-vinci-st-witz.ac-versailles.fr/spip.php?article241#:~:text=Toutefois la liberté absolue dont,est libre en un sens.

il y a 23 minutes, Bad_girl a dit :

Bonsoir,
je suis actuellement en terminale S et j’ai une dissertation en philosophie à rendre jeudi. En sachant que je ne suis pas du tout faite pour la littérature j’ai beaucoup de mal à trouvé des explications pertinentes sur le sujet qui vont intéresser le prof. 
il faut que je réponde à « la vraie liberté, est-ce l’insouciance? »
Avec du coup : une introduction, une partie en répondant « oui » et une deuxième en expliquant que « non » en trouvant forcément des arguments, des exemples, même des questions à insérer dans les parties etc 

donc si vous avez un peu de temps, j’aimerai bien des idées et/ou des conseils... 

merci d’avance

Tu as déjà ton plan (oui + citations.... non + citations... et conclusion) et dans ton introduction tu peux prendre le temps de développer l'idée de ce qu'est la vérité, la liberté et l'insouciance. 

La liberté c'est un truc ultra vaste qui va d'un extrême à l'autre: Epictète qui était un esclave (avec une santé précaire et donc quelque part prisonnier aussi de son propre corps), il estimait qu'il était libre. Libre de penser, libre de suivre son stoïcisme (oui ça demande d'aller regarder rapidement la bio d'Epictète et ce qu'est le stoïcisme). Montesquieu estimait que la liberté c'est de faire tout ce que les lois nous permettent. Tu as déjà 2 philosophes qui estiment que la liberté implique de se soucier de la loi ou de règles de savoir vivre...

Parmi les philosophes qui ne se soucient de rien, tu as Diogène de Sinope (connu dans son image de punk à chien qui vivait dans son tonneau) et qui promeut une sorte d'anarchie, se moquer de tout, vivre de rien... Lire un peu sa bio et sa pensée est aussi intéressant. 

Maintenant, qu'est ce qui est le plus viable entre une société où sa liberté s'arrête là où celle des autres commencent, c'est à dire là où il convient de se soucier des autres, et donc non être libre ce n'est pas l'insouciance. Ou est ce qu'une société où se soucier de rien ni de personne peut exister? Tu n'auras jamais 100% de la population pour dire oui ou non, et donc une partie de la société s'estime toujours libre de vivre dans une société qui se soucie de son prochain tout en pensant que l'insouciance est la vraie liberté... et puis il y a des gens qui décident de quitter les sociétés pour devenir ermite et assumer leur propre liberté, limité en revanche par les lois de la nature; le froid, le chaud, la pluie, les fruits et légumes qui poussent ou sont mangés par des insectes etc.  

il y a 35 minutes, Bad_girl a dit :

Bonsoir,
je suis actuellement en terminale S et j’ai une dissertation en philosophie à rendre jeudi. En sachant que je ne suis pas du tout faite pour la littérature j’ai beaucoup de mal à trouvé des explications pertinentes sur le sujet qui vont intéresser le prof. 
il faut que je réponde à « la vraie liberté, est-ce l’insouciance? »
Avec du coup : une introduction, une partie en répondant « oui » et une deuxième en expliquant que « non » en trouvant forcément des arguments, des exemples, même des questions à insérer dans les parties etc 

donc si vous avez un peu de temps, j’aimerai bien des idées et/ou des conseils... 

merci d’avance

Plutôt que de développer une partie "oui" et une partie "non" qui au final ne proposeront aucune réponse, juste un espèce de listing type "avantage-inconvénient" pourquoi ne pas se mouiller, prendre partie et défendre un point de vue ? En argumentant, évidemment, en donnant des exemples, aussi, tout ça après avoir défini les termes, les concepts et avoir posé une problématique philosophique. Ca serait sans doute bien plus intéressant et constructif que de se la jouer normand "p't'être ben qu'oui, p't'être ben qu'non".

Si il fallait se soucier de tous les dangers qui planent potentiellement sur notre existence, non seulement nous serions clients de toutes les assurances possibles et imaginables, mais notre vie deviendrait invivable. Et une vie d'anxiété, où même sortir de chez soi serait source d'angoisse, serait-elle une vie libre ? L'insouciance est liberté dans le même sens que nous pourrions défendre que la sécurité n'existe pas.

Le sentiment de sécurité est bien souvent inversement proportionnel au nombre d'éventualités auxquelles nous avons tenté de parer, et donc à notre sécurité réelle. Plus nous avons pensé aux risques dans une situation, plus nous nous sommes préparés et prémunis, et moins nous nous sentirons en sécurité puisque cela implique une certaine anxiété pour penser aux éventualités.

Penser à chaque instant à toutes les causes diverses et variées qui pourraient faire que nous mourrions, ou que nous n'atteignons pas nos objectifs, nous rendrait malades, anxieux et paranoïaques.

il y a une heure, Bad_girl a dit :

En sachant que je ne suis pas du tout faite pour la littérature j’ai beaucoup de mal à trouvé des explications pertinentes sur le sujet qui vont intéresser le prof. 
il faut que je réponde à « la vraie liberté, est-ce l’insouciance? »

Quelques idées…

L’insouciance est la caractéristique propre à l’enfant.

L’enfance s’inscrit dans cette période très importante pour chacun, permettant à ce dernier d’observer et de découvrir la vie en qualité de spectateur, sous la protection bienveillante de ses parents et de sa famille.

C’est absolument indispensable de permettre à l’enfant, de bien vivre sa jeunesse, de vivre son adolescence, à l’abri des contingences de base de l’adulte, travailler, se nourrir, se loger…

Tous les enfants qui ont été confrontés trop jeunes aux soucis des adultes, sont des handicapés du relationnel à vie.

Vivre et grandir, c’est l’apprentissage lent et difficile de la liberté.

Or la liberté est indissociable de la responsabilité, celle qui consiste à assumer ses choix et son indépendance.

il y a 43 minutes, Crabe_fantome a dit :

Tu as déjà ton plan (oui + citations.... non + citations... et conclusion) et dans ton introduction tu peux prendre le temps de développer l'idée de ce qu'est la vérité, la liberté et l'insouciance. 

 

La liberté c'est un truc ultra vaste qui va d'un extrême à l'autre: Epictète qui était un esclave (avec une santé précaire et donc quelque part prisonnier aussi de son propre corps), il estimait qu'il était libre. Libre de penser, libre de suivre son stoïcisme (oui ça demande d'aller regarder rapidement la bio d'Epictète et ce qu'est le stoïcisme). Montesquieu estimait que la liberté c'est de faire tout ce que les lois nous permettent. Tu as déjà 2 philosophes qui estiment que la liberté implique de se soucier de la loi ou de règles de savoir vivre...

Parmi les philosophes qui ne se soucient de rien, tu as Diogène de Sinope (connu dans son image de punk à chien qui vivait dans son tonneau) et qui promeut une sorte d'anarchie, se moquer de tout, vivre de rien... Lire un peu sa bio et sa pensée est aussi intéressant. 

 

Maintenant, qu'est ce qui est le plus viable entre une société où sa liberté s'arrête là où celle des autres commencent, c'est à dire là où il convient de se soucier des autres, et donc non être libre ce n'est pas l'insouciance. Ou est ce qu'une société où se soucier de rien ni de personne peut exister? Tu n'auras jamais 100% de la population pour dire oui ou non, et donc une partie de la société s'estime toujours libre de vivre dans une société qui se soucie de son prochain tout en pensant que l'insouciance est la vraie liberté... et puis il y a des gens qui décident de quitter les sociétés pour devenir ermite et assumer leur propre liberté, limité en revanche par les lois de la nature; le froid, le chaud, la pluie, les fruits et légumes qui poussent ou sont mangés par des insectes etc.  

 

Wouaa bah déjà merci énormément !! Pour les philosophes c’est super par ce qu’ils sont différents de ceux qu’on a dans notre cours donc sa fera un peu de variété. Ça va beaucoup m’aider Mercii 

il y a 44 minutes, Black Dog a dit :

 

Plutôt que de développer une partie "oui" et une partie "non" qui au final ne proposeront aucune réponse, juste un espèce de listing type "avantage-inconvénient" pourquoi ne pas se mouiller, prendre partie et défendre un point de vue ? En argumentant, évidemment, en donnant des exemples, aussi, tout ça après avoir défini les termes, les concepts et avoir posé une problématique philosophique. Ca serait sans doute bien plus intéressant et constructif que de se la jouer normand "p't'être ben qu'oui, p't'être ben qu'non".

Oui sa aurait été plutôt pas mal et sa changer des autres dissert, mais j’ai déjà commencer à travaillé sur le oui et nan donc j’ai pas envie de tout recommencer sachant que je galère énormément mais merci pour l’idée je m’en souviendrais pour la prochaine 

il y a 11 minutes, Quasi-Modo a dit :

Si il fallait se soucier de tous les dangers qui planent potentiellement sur notre existence, non seulement nous serions clients de toutes les assurances possibles et imaginables, mais notre vie deviendrait invivable. Et une vie d'anxiété, où même sortir de chez soi serait source d'angoisse, serait-elle une vie libre ? L'insouciance est liberté dans le même sens que nous pourrions défendre que la sécurité n'existe pas.

Le sentiment de sécurité est bien souvent inversement proportionnel au nombre d'éventualités auxquelles nous avons tenté de parer, et donc à notre sécurité réelle. Plus nous avons pensé aux risques dans une situation, plus nous nous sommes préparés et prémunis, et moins nous nous sentirons en sécurité puisque cela implique une certaine anxiété pour penser aux éventualités.

Penser à chaque instant à toutes les causes diverses et variées qui pourraient faire que nous mourrions, ou que nous n'atteignons pas nos objectifs, nous rendrait malades, anxieux et paranoïaques.

C’est géniale par ce que tu m’as donner un point de vue qui pour l’instant a pas trop été aborder donc ça va donner encore des idées grâce à ce que tu viens de me dire !!! Merci beaucoup 

il y a 10 minutes, Enchantant a dit :

Quelques idées…

L’insouciance est la caractéristique propre à l’enfant.

L’enfance s’inscrit dans cette période très importante pour chacun, permettant à ce dernier d’observer et de découvrir la vie en qualité de spectateur, sous la protection bienveillante de ses parents et de sa famille.

C’est absolument indispensable de permettre à l’enfant, de bien vivre sa jeunesse, de vivre son adolescence, à l’abri des contingences de base de l’adulte, travailler, se nourrir, se loger…

Tous les enfants qui ont été confrontés trop jeunes aux soucis des adultes, sont des handicapés du relationnel à vie.

Vivre et grandir, c’est l’apprentissage lent et difficile de la liberté.

Or la liberté est indissociable de la responsabilité, celle qui consiste à assumer ses choix et son indépendance.

Ahhh encore une idée différente !! Je vais la noter merci beaucoup. Le thème de l’enfance est aussi pas mal pour cette dissert par rapport à l’insouciance etc.. merciii 

il y a 3 minutes, Bad_girl a dit :

Wouaa bah déjà merci énormément !! Pour les philosophes c’est super par ce qu’ils sont différents de ceux qu’on a dans notre cours donc sa fera un peu de variété. Ça va beaucoup m’aider Mercii 

Je reviens sur ce que tu disais au début, sur le fait que tu ne te sens pas littéraire et tout ça... mais la philo, sous ses aspects chiants et prout prout, ça pose des questions qu'on se pose tous. La liberté par exemple... Aujourd'hui tu te sens libre, demain tu rencontres quelqu'un, l'es tu toujours? Quel sera ton insouciance vis à vis de cette relation?

Ce n'est pas pour que tu me répondes, c'est pour te montrer que la philo ça touche le quotidien dans ce qu'on est... 

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je reviens sur ce que tu disais au début, sur le fait que tu ne te sens pas littéraire et tout ça... mais la philo, sous ses aspects chiants et prout prout, ça pose des questions qu'on se pose tous. La liberté par exemple... Aujourd'hui tu te sens libre, demain tu rencontres quelqu'un, l'es tu toujours? Quel sera ton insouciance vis à vis de cette relation?

Ce n'est pas pour que tu me répondes, c'est pour te montrer que la philo ça touche le quotidien dans ce qu'on est... 

Ahah j’aime beaucoup la philo mais justement je n’arrive pas à me poser autant de questions sur des sujets comme sa, et développer des idées donc j’étais vraiment paumer 

Je pourrais sinon vous signaler que le soucis, ou le fait d'être préoccupé, est fondamentalement un acte irrationnel.

En effet, comme le disait Bouddha : "Si vous avez un problème et qu'il y a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Si vous avez un problème et qu'il n'y a aucune solution, il ne sert à rien non plus de s'inquiéter."

Partant de là ne peut-on pas supposer que le soucis est une pollution pour l'esprit ?

EDIT : La vraie citation est la suivante, et elle prouve que l'inquiétude est une attitude fondamentalement irrationnelle :

"Si le problème a une solution il ne sert à rien de s'inquiéter, mais s'il n'y a pas de solution, s'inquiéter ne changera rien." Bouddha

Comment un sentiment négatif et irrationnel pourrait-il être compatible avec la liberté humaine qui est constituée de ce que l'humain peut produire de plus élevé ?

il y a 14 minutes, Quasi-Modo a dit :

Je pourrais sinon vous signaler que le soucis, ou le fait d'être préoccupé, est fondamentalement un acte irrationnel.

En effet, comme le disait Bouddha : "Si vous avez un problème et qu'il y a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Si vous avez un problème et qu'il n'y a aucune solution, il ne sert à rien non plus de s'inquiéter."

Partant de là ne peut-on pas supposer que le soucis est une pollution pour l'esprit ?

EDIT : La vraie citation est la suivante, et elle prouve que l'inquiétude est une attitude fondamentalement irrationnelle :

"Si le problème a une solution il ne sert à rien de s'inquiéter, mais s'il n'y a pas de solution, s'inquiéter ne changera rien." Bouddha

Comment un sentiment négatif et irrationnel pourrait-il être compatible avec la liberté humaine qui est constituée de ce que l'humain peut produire de plus élevé ?

La citation et géniale pour le sujet merci beaucoup !!

à l’instant, Bad_girl a dit :

La citation et géniale pour le sujet merci beaucoup !!

Reste que l'insouciance si elle permet d'avancer coute que coute ne permet pas d'apprendre à appréhender les difficultés de la vie. L'angoisse est la matrice de tous les sentiments. C'est elle qui nous permet de rester vigilant. N'imagine pas que cela est du domaine de la psychiatrie mais celui du vivant. 

il y a 19 minutes, brooder a dit :

Reste que l'insouciance si elle permet d'avancer coute que coute ne permet pas d'apprendre à appréhender les difficultés de la vie. L'angoisse est la matrice de tous les sentiments. C'est elle qui nous permet de rester vigilant. N'imagine pas que cela est du domaine de la psychiatrie mais celui du vivant. 

 

J’aurais jamais pu pensé sa toute seul merci beaucoup

Attention toutefois à ne pas trop tirer le stoïcisme du côté du soucis et de la préoccupation, alors que c'est une philosophie qui fait avant toute chose l'apologie du rationnel et de l'ataraxie (quiétude de l'âme qui n'a aucun trouble). Pense à bien définir les termes de ton sujet.

Eléments de réponse.

La liberté n'est pas l'insouciance, c'est l'insouciance qui est une liberté.

Culturellement , socialement le concept de liberté est bien flou. La liberté,d'esprit s'entend est un combat. L'insouciance n'est que l'écume de la vague.

Développement: insouciance intrinsèque au jeune âge présente plus ou moins longtemps. ( milieu social, culturel, chocs inhérents à la vie.)

Abstraction joyeuse qui va peu à peu s'étioler face à la réalité de la vie,les soucis.

Remède: Anticiper, gérer ceux-ci. Sentiment de paix.

Autre voie, persister dans le déni des soucis: attitude que l'on pourrait qualifier d'irresponsable de la part d'un  adulte.

Nous ne sommes pas égaux face à l'insouciance. D'aucuns gèrent leur vie pour échapper aux soucis et en sont omnubilés, d'autres taillent la route, si ce n'est avec insouciance, du moins avec optimisme.

Salut!

Slkpax

il y a 42 minutes, Bad_girl a dit :

J’aurais jamais pu pensé sa toute seul merci beaucoup

C'est justement pour cela que nous ne sommes pas seul au monde et que cela contribue à notre angoisse de perdre notre liberté

Autres éléments:

Si l'insouciance est l'absence de soucis matériels: apanage des riches.

Si résultante de notre caractère propre:( âge adulte) Mettre les soucis à leur juste place. S'offrir un espace de liberté de pensée.