Aller au contenu

Le secret de la politique


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Les hommes de pouvoir écoutent surtout les braillards, parce qu'ils font du bruit sur la place publique et qu'ils pourraient nuire à leur popularité, comme un commerçant cherche à éviter de déplaire à son client. Les braillards n'ont ils donc aucune dignité ? Jusqu'où vont-ils descendre ?

Et dès que quelqu'un cesse de brailler pour lutter comme il peut, et se construire de façon entière et fidèle à lui-même, avec ses propres valeurs, il devient aux yeux du pouvoir un extrémiste communautaire ou identitaire, ou alors parfois, si il réussit économiquement à s'épanouir, il devient un apologiste du pouvoir en renvoyant les pleurnicheurs dans les cordes, c'est à dire à leurs responsabilités.

Mais on reste dans la même logique : il y a ceux qui triment, souffrent en silence et sont méprisés ou au mieux ignorés par les politiques, et il y a ceux qui braillent et auxquels on balance des miettes du budget pour qu'ils se taisent, comme on donne 5 euros à un musicien de rue pour qu'il cesse de nous casser les oreilles avec sa musique stupide.

C'est incroyable de voir à quel point c'est un trait commun entre tous les désignés identitaires (de tous bords) et les ultra libéraux convaincus : la répugnance viscérale à l'idée de quémander et de troquer leur dignité contre de l'argent ou de la visibilité politique. Et la volonté de s'en sortir par eux-mêmes. Sans mendier auprès du politique.

Ces derniers menaçant la domination des gens au pouvoir (sauf si ils le défendent), ils sont régulièrement frappés du sceau de l'infâmie, de manière à ce que, au moins, ils restent impopulaires, ou qu'ils ne se mettent eux aussi à gémir de cet état de fait, en rentrant alors dans le système qui leur concedera la liberté d'expression du bout des lèvres et avec mépris, puisque en se plaignant ils sont à leur manière entrés dans le système et on accède alors à leur demande.

Pour le pouvoir en place, nous sommes tous ou bien des amis, ou bien des SDF qui mendient et auxquels on jette avec mepris de quoi survivre. Ou bien nous sommes en dehors du système et sommes désignés comme un danger (extrémisme, totalitarisme, etc.).

Tout le jeu de ce système consiste à vous faire une telle violence que vous acceptiez en retour de troquer votre dignité contre vos moyens de subsistance. Et pour rester populaire, le politique y repond en général favorablement.

Le citoyen n'est alors plus qu'un docile toutou acceptant son sort et devant, si il veut ses croquettes, faire les yeux doux à son maître qui le frappe. Ou alors il décide de vivre sa vie de chien et doit attaquer son maître qui non seulement le frappe, mais a confisqué tous ses moyens de subsistance.

Et je vous dis ça mais je suis pourtant plutôt côté système je pense.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Les hommes de pouvoir écoutent surtout les braillards, parce qu'ils font du bruit sur la place publique et qu'ils pourraient nuire à leur popularité, comme un commerçant cherche à éviter de déplaire à son client. Les braillards n'ont ils donc aucune dignité ? Jusqu'où vont-ils descendre ?

Et dès que quelqu'un cesse de brailler pour lutter comme il peut, et se construire de façon entière et fidèle à lui-même, avec ses propres valeurs, il devient aux yeux du pouvoir un extrémiste communautaire ou identitaire, ou alors parfois, si il réussit économiquement à s'épanouir, il devient un apologiste du pouvoir en renvoyant les pleurnicheurs dans les cordes, c'est à dire à leurs responsabilités.

Mais on reste dans la même logique : il y a ceux qui triment, souffrent en silence et sont méprisés ou au mieux ignorés par les politiques, et il y a ceux qui braillent et auxquels on balance des miettes du budget pour qu'ils se taisent, comme on donne 5 euros à un musicien de rue pour qu'il cesse de nous casser les oreilles avec sa musique stupide.

C'est incroyable de voir à quel point c'est un trait commun entre tous les désignés identitaires (de tous bords) et les ultra libéraux convaincus : la répugnance viscérale à l'idée de quémander et de troquer leur dignité contre de l'argent ou de la visibilité politique. Et la volonté de s'en sortir par eux-mêmes. Sans mendier auprès du politique.

Ces derniers menaçant la domination des gens au pouvoir (sauf si ils le défendent), ils sont régulièrement frappés du sceau de l'infâmie, de manière à ce que, au moins, ils restent impopulaires, ou qu'ils ne se mettent eux aussi à gémir de cet état de fait, en rentrant alors dans le système qui leur concedera la liberté d'expression du bout des lèvres et avec mépris, puisque en se plaignant ils sont à leur manière entrés dans le système et on accède alors à leur demande.

Pour le pouvoir en place, nous sommes tous ou bien des amis, ou bien des SDF qui mendient et auxquels on jette avec mepris de quoi survivre. Ou bien nous sommes en dehors du système et sommes désignés comme un danger (extrémisme, totalitarisme, etc.).

Tout le jeu de ce système consiste à vous faire une telle violence que vous acceptiez en retour de troquer votre dignité contre vos moyens de subsistance. Et pour rester populaire, le politique y repond en général favorablement.

Le citoyen n'est alors plus qu'un docile toutou acceptant son sort et devant, si il veut ses croquettes, faire les yeux doux à son maître qui le frappe. Ou alors il décide de vivre sa vie de chien et doit attaquer son maître qui non seulement le frappe, mais a confisqué tous ses moyens de subsistance.

Et je vous dis ça mais je suis pourtant plutôt côté système je pense.

Braille un.bon coup sans ton masque et brave l' interdiction, c'est  très  bénéfique. 

Mais pas derrière  les drapeaux rouges du pouvoir.

Pour les autres et pour toi. :)

libère toi! 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dattier Membre 917 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Bonjour, 

On a tendance à ne voir que les choix déjà fait, où que l on nous a raconté, et ainsi on ne voit pas les autres choix possible. 

Je prends un exemple, vous êtes menacé par un pistolet sur la tempe et votre ravisseur vous laisse le choix de vous injecter une des 2 seringues qu il vous tend ou de prendre une balle dans la tête. 

Ici on peut dire que vous n avez que 3 choix possible et pas un autre, et le fait de le croire donne un avantage à votre agresseur, en effet il croit connaître tous les choix possible que vous allez faire, alors qu on a toujours un nombre indéfinies de choix, pour les voir il suffit de faire marcher son imagination. 

Cordialement. 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 152ans Posté(e)
Flower00 Membre 3 740 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)

Quel mépris pour les sdf !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 853 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Quand on vit dans la crasse, on salit tout ce qu'on touche.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

Pour le pouvoir en place, nous sommes tous ou bien des amis, ou bien des SDF qui mendient et auxquels on jette avec mepris de quoi survivre. Ou bien nous sommes en dehors du système et sommes désignés comme un danger (extrémisme, totalitarisme, etc.).

le pouvoir tend vers la paranoia .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, elbaid a dit :

le pouvoir tend vers la paranoia .

Ce n' est pas de moi Elbaid...

Mais oui, ça  rend parano.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

De la propagande. C'est famous dans le monde politique. Moi j'en fais pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nouveau, 25ans Posté(e)
Negaduck Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)

La politique est une autre dimension où les valeurs dominent, différentes de ceux qui se trouvent dans des dimension plus rapprochées à la vie ordinaire. Elle a été prévu initialement comme une autre chose fondamentalement, par conséquent une mer des signes (dans l'interprétation de Baudrillard) inclus dans ce système qui déterminent des valeurs et des voies de pensée dont ses représentants possèdent. Penser d'une manière en reléguant au second plan des questions liées à ce que nous pourrions appeler "une demeure de misérables" incarnant la vie des gens ordinaires. C'est la vraie côté de ceux qui font partie de ce système qui semble comme un colosse avec le regard méprisant à l'égard des petites bêtes sous ses pieds qui dancent sur les coups d'un tambour. 
Le monde séparé par de nombreuses systèmes déterminant notre vision et comportement et chaque de ces systèmes ont son propre ensemble de signes incarnant les infromations comprimées de telle ou telle chose. En pénètrant dans la politique, l'on nous inculque un certain nombre de modèles de comportement fondées sur un ensemble de signes. Soit tu respects aux règles du jeu, soit tu t'en tiens à l'écart en jouant un autre rôle au-delà de ce système-là. Nous voyons que quelqu'un trime en touchant un salaire ridicule lorsque le regard d'un politicien est dirigé vers un autre problème : "cette usine n'a pas assez beaucoup de machines pour combler les lacunes dans notre budget". Est-ce qu'on peut dire qu'est-ce que c'est la politique au fond ou non ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 20 heures, PASCOU a dit :

Braille un.bon coup sans ton masque et brave l' interdiction, c'est  très  bénéfique. 

Mais pas derrière  les drapeaux rouges du pouvoir.

Pour les autres et pour toi. :)

libère toi! 

Je ne suis pas non plus authentiquement partisan du pouvoir mais j'estime qu'une critique doit être lucide et constructive quand souvent, les critiques tombent dans les raccourcis, les mensonges et la désinformation.

Pour opposer de façon cohérente un point de vue aux autres, il faut comprendre l'autre et la portée intellectuelle de ses arguments. Ce qui est fait au système actuel le plus souvent par les populistes (et pour le coup l'appellation est justifiée) est un homme de paille, à grands renforts de propagande tel que le documentaire hold up notamment.

Pourtant il y a des alternatives à défendre au niveau des idées, mais en réalité il y a trop peu de ces personnes dont la nature est de ne rien demander ou de s'en sortir seul dans ces mouvements. Ce n'est pas une attitude très répandue et nous vivons en démocratie qui consacre le pouvoir de la masse, travaillée par le conditionnement médiatique.

Je ne suis ni pour le système, ni contre, mais plutôt dans l'entre deux. Il y a toute un panoplie de positions entre le centre droit et la droite de la droite. J'estime qu'il y a des choses à sauver dans ce système, mais qu'il y a aussi des choses révoltante.

Il y a 19 heures, Dattier a dit :

Bonjour, 

On a tendance à ne voir que les choix déjà fait, où que l on nous a raconté, et ainsi on ne voit pas les autres choix possible. 

Je prends un exemple, vous êtes menacé par un pistolet sur la tempe et votre ravisseur vous laisse le choix de vous injecter une des 2 seringues qu il vous tend ou de prendre une balle dans la tête. 

Ici on peut dire que vous n avez que 3 choix possible et pas un autre, et le fait de le croire donne un avantage à votre agresseur, en effet il croit connaître tous les choix possible que vous allez faire, alors qu on a toujours un nombre indéfinies de choix, pour les voir il suffit de faire marcher son imagination. 

Cordialement. 

 

Je vois où tu veux en venir, mais l'espérance de vie, sans moyen de subsistance, est réduite à moyen terme à zéro.

Tu penses que toute violence ou toute contrainte consiste à enfermer et limiter les cas possibles, d'où ton refus pour le moins irrationnel de la logique et ton relativisme véhément.

Mais tu ne pourras donc jamais expliquer ne serait-ce que le fait qu'une enquête de police retrouve le coupable car elle ne fait que cela : encadrer les possibilités et raisonner par élimination. Le réalisme a ses vertus, le relativisme aussi, mais il a ses limites.

Il y a 19 heures, Flower00 a dit :

Quel mépris pour les sdf !

Remarque stupide. Méprisez vous vous-même.

Il y a 18 heures, Talon 1 a dit :

Quand on vit dans la crasse, on salit tout ce qu'on touche.

Nettoyez donc votre clavier, il paraît que ce sont des nids à covid-19.

Il y a 14 heures, elbaid a dit :

le pouvoir tend vers la paranoia .

Tout a fait. La plupart des hommes de pouvoir tendent vers cette attitude, en particulier les plus autoritaires. Staline comme Hitler par exemple étaient paranoïaques à la fin de leur vie. Il paraît que Staline vers la fin de son régime craignait tant d'être assassiné qu'il vivait dans un hôtel et choisissait sa chambre au dernier moment (une chambre différente chaque soir).

Comme je défends plutôt une alliance raisonnable des droites, il peut être utile de voir ce qu'il y a de psychologiquement commun entre les libéraux et les droitards, à savoir à mon avis, cette attitude de non-braillerie, de courage, de travail et de dépassement de soi. C'est un terrain d'entente possible ou un début de dialogue.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Je ne suis pas non plus authentiquement partisan du pouvoir mais j'estime qu'une critique doit être lucide et constructive quand souvent, les critiques tombent dans les raccourcis, les mensonges et la désinformation.

Pour opposer de façon cohérente un point de vue aux autres, il faut comprendre l'autre et la portée intellectuelle de ses arguments. Ce qui est fait au système actuel le plus souvent par les populistes (et pour le coup l'appellation est justifiée) est un homme de paille, à grands renforts de propagande tel que le documentaire hold up notamment.

Pourtant il y a des alternatives à défendre au niveau des idées, mais en réalité il y a trop peu de ces personnes dont la nature est de ne rien demander ou de s'en sortir seul dans ces mouvements. Ce n'est pas une attitude très répandue et nous vivons en démocratie qui consacre le pouvoir de la masse, travaillée par le conditionnement médiatique.

Je ne suis ni pour le système, ni contre, mais plutôt dans l'entre deux. Il y a toute un panoplie de positions entre le centre droit et la droite de la droite. J'estime qu'il y a des choses à sauver dans ce système, mais qu'il y a aussi des choses 

Je suis d' accord sur le fond.

Mais les populistes ne sont pas toujours là  où on pense les trouver.

Le paradoxe sur le système est que ce sont souvent ceux qui veulent protéger celui ci  que l' on qualifie  de personne anti système alors que c'est  exactement le contraire,que l' on étiquette " populiste" et ainsi peut on couper court à  toute critique.

Le système  est bon, il est juste utilisé  par certains de façon institutionnel comme leur propriété alors que c'est  un bien commun.

Les anti système  sont souvent juste les garants de celui ci.

Toujours en minorité et précurseurs, donc combattus.

Je suis pour notre système et sa déliquescence pour des intérêts  personnels me dépasse. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Tout a fait. La plupart des hommes de pouvoir tendent vers cette attitude, en particulier les plus autoritaires. Staline comme Hitler par exemple étaient paranoïaques à la fin de leur vie. Il paraît que Staline vers la fin de son régime craignait tant d'être assassiné qu'il vivait dans un hôtel et choisissait sa chambre au dernier moment (une chambre différente chaque soir).

Comme je défends plutôt une alliance raisonnable des droites, il peut être utile de voir ce qu'il y a de psychologiquement commun entre les libéraux et les droitards, à savoir à mon avis, cette attitude de non-braillerie, de courage, de travail et de dépassement de soi. C'est un terrain d'entente possible ou un début de dialogue.

Je parlais de tout les pouvoirs sous toute ses formes même celui de Macron ...même macron lui même ....

la preuve , le moindre de ses déplacements  est suivi par une nuée de garde , son palais est gardé et surveillé en permanence , les compagnies de CRS on ete créé par crainte de toute menace intérieure , la république née dans le chaos et la violence craint à son tour le chaos et la violence et donc elle s'en prémunie ....ceci est une forme de paranoia .

pas besoin d'aller chercher un Staline ou autre quand on en chez soi  .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dattier Membre 917 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Quasi-Modo a dit :

Le réalisme a ses vertus, le relativisme aussi, mais il a ses limites.

Je suis relativement relativiste, c'est à dire que je crois en certaines régles.

Mais contrairement au rationnaliste, je ne pense pas que ces régles me soient imposés par la nature ou tout autre entité, ces régles c'est moi qui choisit de les respecter (des dogmes).

Il ne faut pas oublier que l'on a été viré du paradis, pour entre autre que l'on apprenne à respecter le droit de propriété.

Tu vas me répondre classiquement, si tu ne crois pas en la loi de la gravité saute du dernier étage d'un bulding, et moi de te répondre, je ne crois pas en la gravité, mais en l'expérience accumulé par l'humanité et qui nous enseigne que pour l'instant quand on saute du dernier étage d'un bulding on s'écrase par terre et on en meurt, mais rien ne nous dit que cela restera toujours le cas où que cela fut toujours le cas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 11 168 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, elbaid a dit :

la république née dans le chaos et la violence craint à son tour le chaos et la violence et donc elle s'en prémunie ....ceci est une forme de paranoia .

L'histoire fourmille d'exemple dans lesquels, si les dirigeants avaient été un peu plus "parano" l'histoire du Monde en eut été changé, en bien ou en mal, au hasard : César, Henri IV, Lincoln, Nicolas II, ... la liste est immense

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Le 24/11/2020 à 08:24, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Les hommes de pouvoir écoutent surtout les braillards, parce qu'ils font du bruit sur la place publique et qu'ils pourraient nuire à leur popularité, comme un commerçant cherche à éviter de déplaire à son client. Les braillards n'ont ils donc aucune dignité ? Jusqu'où vont-ils descendre ?

Et dès que quelqu'un cesse de brailler pour lutter comme il peut, et se construire de façon entière et fidèle à lui-même, avec ses propres valeurs, il devient aux yeux du pouvoir un extrémiste communautaire ou identitaire, ou alors parfois, si il réussit économiquement à s'épanouir, il devient un apologiste du pouvoir en renvoyant les pleurnicheurs dans les cordes, c'est à dire à leurs responsabilités.

Mais on reste dans la même logique : il y a ceux qui triment, souffrent en silence et sont méprisés ou au mieux ignorés par les politiques, et il y a ceux qui braillent et auxquels on balance des miettes du budget pour qu'ils se taisent, comme on donne 5 euros à un musicien de rue pour qu'il cesse de nous casser les oreilles avec sa musique stupide. 

C'est incroyable de voir à quel point c'est un trait commun entre tous les désignés identitaires (de tous bords) et les ultra libéraux convaincus : la répugnance viscérale à l'idée de quémander et de troquer leur dignité contre de l'argent ou de la visibilité politique. Et la volonté de s'en sortir par eux-mêmes. Sans mendier auprès du politique. 

Ces derniers menaçant la domination des gens au pouvoir (sauf si ils le défendent), ils sont régulièrement frappés du sceau de l'infâmie, de manière à ce que, au moins, ils restent impopulaires, ou qu'ils ne se mettent eux aussi à gémir de cet état de fait, en rentrant alors dans le système qui leur concedera la liberté d'expression du bout des lèvres et avec mépris, puisque en se plaignant ils sont à leur manière entrés dans le système et on accède alors à leur demande. 

Pour le pouvoir en place, nous sommes tous ou bien des amis, ou bien des SDF qui mendient et auxquels on jette avec mepris de quoi survivre. Ou bien nous sommes en dehors du système et sommes désignés comme un danger (extrémisme, totalitarisme, etc.). 

Tout le jeu de ce système consiste à vous faire une telle violence que vous acceptiez en retour de troquer votre dignité contre vos moyens de subsistance. Et pour rester populaire, le politique y repond en général favorablement.

Le citoyen n'est alors plus qu'un docile toutou acceptant son sort et devant, si il veut ses croquettes, faire les yeux doux à son maître qui le frappe. Ou alors il décide de vivre sa vie de chien et doit attaquer son maître qui non seulement le frappe, mais a confisqué tous ses moyens de subsistance. 

Et je vous dis ça mais je suis pourtant plutôt côté système je pense. 

L'aboutissement de cette logique est le revenu universel, faisant de chacun un salarié de l'état.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

C'est-à-dire que le renoncement du parti socialiste à son idéal d'origine, et il faut bien l'avouer, l'incapacité de cet idéal à se renouveler dans un contexte mondialisé de compétition entre les nations, aura déplacé les masses laborieuses d'un vote PS à un vote RN.

Puisque l'Europe impose un budget avec le triptyque que nous connaissons tous : rigueur - austérité - récession depuis maintenant 30 ans, aucune politique sociale ne pourra plus être menée sauf de façon souveraine, et donc cela requiert l'utilisation de concepts nationalistes.

La seule façon pour l'idéal de la gauche de perdurer c'est de devenir nationaliste et socialiste, ou au moins souverainiste et socialiste, ce qui n'est pas sans rappeler certaines heures sombres de notre Histoire autour de 1933 en Allemagne. En bref, le PS a trois choix devant lui : ou bien devenir national-socialiste pour rester fidèle à son idéal, ou bien se rattacher à l'extrême-gauche autoritaire, ou bien se rattacher à la droite libérale. Le PS républicain est mort, il est ko, il n'existe plus. Il faut être lucide à un moment.

Et ce n'est pas une question d'Homme de gauche providentiel ni de choix politique de F.Mitterand en 1983. C'est inhérent à la mondialisation, c'est une crise beaucoup plus profonde que de la simple corruption politique dans le PS. C'est idéologique, les mutations du monde moderne étant incompatibles avec le socialisme tel qu'il est actuellement.

Totalitarisme probable, humanisme impossible. J'ai la flemme de chercher mais c'est exactement ce que j'écrivais très tôt après le 11/09/2001. C'est notre époque où les gens s'électrifient pour un rien, ou la moindre étincelle peut mettre feu au baril de poudre et chacun se radicalise dans son coin sur les réseaux sociaux, pendant que les crises se succèdent, que la redistribution sociale ne se fait plus et que même l'ascenseur social tend à être en panne.

Nous assistons même au retour du darwinisme social dans certains discours, ses partisans estimant qu'ils ne doivent rien à personne, avec l'idée que nous vivons dans le meilleur des mondes et que la société fera de toute manière le tri entre les méritants et ceux qui ne le sont pas, ou entre le bon grain et l'ivraie, indépendamment de toute politique de redistribution conçue comme à priori malsaine.

Rien que par rapport à l'immigration, l'humanisme est devenu impossible : si il y a bien un domaine où nous sommes à la frontière du droit c'est dans le cadre de l'immigration, puisqu'il faut être citoyen d'un pays pour bénéficier de certains droits ou certaines aides. Mais nous ne pouvons plus accueillir comme nous le voudrions les plus de 100 millions d'africains qui seraient prêts à venir en France alors que nous sommes moins de 70 millions actuellement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Ca correspond à ce que je répète fréquemment, tout outil a un domaine d'application. Tous les outils de contrôle que sont les lois ont leur domaine d'application qui est le territoire national (sauf la loi US qui marche grâce au terrorisme, au chantage et au coup d'état à l'étranger).

Donc aucun outil ne peut fonctionner pour réguler quoi que ce soit. Ni une loi ni un parti politique n'ont de sens dans un monde sans limite. L'ensemble de l'outil est obsolète et son seul moyen pour fonctionner est de restaurer son domaine d'application.

Qu'est-ce qui marche aujourd'hui ? La Chine parce qu'elle a des frontières et donc elle a des règles applicables.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×