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Avortement pour « détresse psychosociale » : les associations pro-vie alimentent la polémique

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PASCOU

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 226 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, Solatges a dit :

Ou bien laisser toute  la liberté à la mère.

Difficile de faire les deux en même temps.

Pour l'IVG, un garçon peut se sentir concerné, coupable, contre ou tout ce qu'il veut, c'est la mère qui a le dernier mot.

Sauf que, comme je l'ai déjà écrit, pratiquement, derrière chaque ivg il y a un homme qui pousse la femme à le faire...

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
Posté(e)
il y a 1 minute, Morfou a dit :

Sauf que, comme je l'ai déjà écrit, pratiquement, derrière chaque ivg il y a un homme qui pousse la femme à le faire...

Non, pas toujours. Souvent, peut-être ?

Parfois, le garçon aimerait garder les deux, mais la fille ne veut pas. Elle a le dernier mot. Et c'est bien normal.

Parfois, c'est la fille qui ne peut attribuer avec une certaine vraissemblance un géniteur avec la grossesse, ça arrive aussi.

Mère, certainement, père, peut-être. Ce n'est pas très angélique, mais c'est, au fond, vrai.

Modifié par Solatges
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Membre, 153ans Posté(e)
chanou 34 Membre 25 990 messages
Maitre des forums‚ 153ans‚
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Il y a 3 heures, dede 2b a dit :

....ou pour ses propres intérets, dans mon exemple c'est flagrant.

 

Vous savez ce qui vous manque? l'humilité...celle qui interdit de dire "c'est flagrant" à la place du principal concerné...

Pour votre information, il existe ( oui oui... de plus en plus) de couples de parents qui, quand on leur annonce un diagnostic létal préfèrent continuer la grossesse et accompagner leur enfant jusqu'au bout.

http://spama.asso.fr/

http://spama.asso.fr/wp-content/uploads/2019/01/MEMOIRE-CAMILLE-BOITREL.pdf

Vous allez forcer ces femmes à avorter? Comment vous voyez ça concrètement? On l'attache? On l'anesthésie de force? Vous imaginez la scène? Quel soignant digne de ce nom  accepterait de faire ça? Vous nous prenez tous pour des Mengele ??

 

 

Il y a 2 heures, Morfou a dit :

 

Quel parent normalement constitué veut garder l'enfant dans ces circonstances de polyhandicaps ou polymalformation?

 

Y en a...lisez donc les liens que j'ai donnés.

Instruisez-vous...

Modifié par chanou 34
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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, chanou 34 a dit :

Vous savez ce qui vous manque? l'humilité...celle qui interdit de dire "c'est flagrant" à la place du principal concerné...

Pour votre information, il existe ( oui oui... de plus en plus) de couples de parents qui, quand on leur annonce un diagnostic létal préfèrent continuer la grossesse et accompagner leur enfant jusqu'au bout.

Le principal concerné est un cousin de ma femme et je devais être le parrain de ce gosse! Et je peux parler à sa place le citoyant régulièrement!

Et bien si ces parents sont capables de vivre avec un "poireau" pendant 15 ans, dans un hopital, bien leur fasse! Mais je doute....

 

il y a 9 minutes, chanou 34 a dit :

Vous allez forcer ces femmes à avorter? Comment vous voyez ça concrètement? On l'attache? On l'anesthésie de force? Vous imaginez la scène? Quel soignant digne de ce nom  accepterait de faire ça? Vous nous prenez tous pour des Mengele ??

Non qu'elles prennent leurs responsabilités!

Les soignants sont capables de mettre fin à la misère et la souffrance! Peut être pas Chanou, mais même dans l'Herault il y a des humanistes parmi eux!

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 226 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a une heure, chanou 34 a dit :

Vous savez ce qui vous manque? l'humilité...celle qui interdit de dire "c'est flagrant" à la place du principal concerné...

Pour votre information, il existe ( oui oui... de plus en plus) de couples de parents qui, quand on leur annonce un diagnostic létal préfèrent continuer la grossesse et accompagner leur enfant jusqu'au bout.

http://spama.asso.fr/

http://spama.asso.fr/wp-content/uploads/2019/01/MEMOIRE-CAMILLE-BOITREL.pdf

Vous allez forcer ces femmes à avorter? Comment vous voyez ça concrètement? On l'attache? On l'anesthésie de force? Vous imaginez la scène? Quel soignant digne de ce nom  accepterait de faire ça? Vous nous prenez tous pour des Mengele ??

 

 

Y en a...lisez donc les liens que j'ai donnés.

Instruisez-vous...

Ceux-là ne vivront pas longtemps après la naissance...ça n'engage qu'eux les parents, même pas l'enfant condamné à mourir peu après!

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 6 heures, Morfou a dit :

Sauf que, comme je l'ai déjà écrit, pratiquement, derrière chaque ivg il y a un homme qui pousse la femme à le faire...

Je ne pense  pas que ce soit vrai..

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 226 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 19 minutes, PASCOU a dit :

Je ne pense  pas que ce soit vrai..

Je crains que si!

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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Le 25 août 2020 à 09:58, Crabe_fantome a dit :

Ce n'est pas à moi de le décider, je ne suis pas une femme. En théorie tout le monde trouverait ça difficile, mais si c'est en discussion c'est qu'il existe des cas pratiques. 

il n'y a pas à tergiverser, crabe, si on accorde le droit à une IMG pour cette cause, cela amènera quasiment automatiquement à déresponsabiliser aussi bien les femmes, les filles que les hommes. cela ne peut être apprécié qu'au cas par cas quand le médecin qui suit sa patiente connait le contexte familial, social et parfaitement bien la jeune femme en question. pas par une loi qui ne fera que mettre en évidence un nouveau "droit à l'IVG" peu de temps après la promulgation de cette nouvelle possibilité. et je te le rappelle, je suis une femme qui a usé de l'IVG.   

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Le 25 août 2020 à 09:03, chanou 34 a dit :

Même avant.

je sais, le frère de ma mère est "né" à 6 mois de gestation, il pesait tout juste un kilo, il est toujours vivant mais est resté comme une enfant de 8 ans au niveau affect.

Le 25 août 2020 à 09:03, chanou 34 a dit :

C'est vrai.

un embryon n'est que cela, un devenir d'humain avec de la chance.

Le 25 août 2020 à 09:03, chanou 34 a dit :

.. Non. Le foetus n'a pas d'existence légale, donc ce n'est pas un assassinat.

je sais, mais d'après toi, un bébé avorté à l'âge de 9 mois comme il est proposé, est-ce un foetus ou un enfant à part entière? pour moi, c'est un enfant... légalement parlant tant qu'il n'est pas né, il n'existe pas au niveau de la loi, ce qui permet et c'est heureux, l'ivg. une IMG, si il n'y aucune raison médicale sérieuse vis à vis du foetus, malformations conduisant à une mort certaine un peu plus tard, connaissance d'une maladie génétique grave dans sa parentèle immédiate, anencéphalie etc, là, on peut comprendre car on n'attend pas un enfant pour le voir dépérir, souffrir, vivre au-delà des normes permettant la survie d'un individu... mais qu'est-ce qu'est "une détresse psychosociale" au juste?   

Le 25 août 2020 à 09:03, chanou 34 a dit :

En principe oui. Dans les faits...

Encore une fois qu'on trouve le principe dégueulasse oui je le comprends. Et il l'est. Tuer un fœtus de 8 mois ou un enfant qui vient de naitre c'est pareil. C'est vrai. Mais les équipes se trouvent devant des cas de conscience que si on ne les a pas vécus, on ne peut pas comprendre. Après tout ce qu'on peut espérer ( si l'amendement passe...) c'est que son existence ne multiplie pas les demandes, mais je pense que les CPDP ne laisseront pas passer.

La solution c'est éviter que ça arrive...la prévention doit être améliorée en amont. Mais on n'arrivera pas au 0 cas. Jamais.

je suis d'accord avec toi, mais je reste perplexe devant le cafouillage généralisé des parents qui sont inaptes à parler "sexualité" à leurs enfants car d'une ignorance crasse ou empêcher par des tabous religieux ou familiaux... oui, tu as tout à fait raison, le zéro cas ne sera jamais atteint. 

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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il y a 45 minutes, jacky29 a dit :

cela ne peut être apprécié qu'au cas par cas quand le médecin qui suit sa patiente connait le contexte familial, social et parfaitement bien la jeune femme en question.

Mais c'est le cas avec cette loi, le M de IMG veut dire médical, ce sont les médecins qui jugent.

 

il y a 45 minutes, jacky29 a dit :

pas par une loi qui ne fera que mettre en évidence un nouveau "droit à l'IVG"

La loi n'est là, avec ses décrets d'application, que pour fixer des règles! Règles dans un sens comme dans l'autre!

--------------------------

Par ailleurs, « cette notion de détresse psycho-sociale reste floue », avance Annie Genevard. De fait, aucun texte juridique ne donne les contours des situations qu’elle recouvre : maladie grave ? troubles psychologiques ? situation financière précaire ? « Il faudra à un moment ou un autre qu’un décret ou un circulaire donne une définition précise de ce terme », reconnaît Marie-Noëlle Battistel.

 Mais pour Marie-Noëlle Battistel, députée socialiste de l’Isère, qui a défendu l’amendement en séance, une clarification était nécessaire. « Un certain nombre de centres ne reconnaissent pas la détresse psycho-sociale. Cela pose un problème d’égalité territoriale », assure-t-elle à Marianne.

 

Modifié par dede 2b
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 6 minutes, dede 2b a dit :

Mais c'est le cas avec cette loi, le M de IMG veut dire médical, ce sont les médecins qui jugent.

 

La loi n'est là, avec ses décrets d'application, que pour fixer des règles! Règles dans un sens comme dans l'autre!

 

tu connais beaucoup de très jeunes femmes qui sont suivies par un gynécologue puis un obstétricien quand elles sont enceintes des oeuvres d'un parent? tu crois qu'elles leur disent qui est le père en vérité? 

il y a 49 minutes, jacky29 a dit :

il n'y a pas à tergiverser, crabe, si on accorde le droit à une IMG pour cette cause, cela amènera quasiment automatiquement à déresponsabiliser aussi bien les femmes, les filles que les hommes. cela ne peut être apprécié qu'au cas par cas quand le médecin qui suit sa patiente connait le contexte familial, social et parfaitement bien la jeune femme en question. pas par une loi qui ne fera que mettre en évidence un nouveau "droit à l'IVG" peu de temps après la promulgation de cette nouvelle possibilité. et je te le rappelle, je suis une femme qui a usé de l'IVG.   

pour pascou: merci pascou! pour une fois, nous sommes d'accord!

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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il y a 39 minutes, jacky29 a dit :

tu connais beaucoup de très jeunes femmes qui sont suivies par un gynécologue puis un obstétricien quand elles sont enceintes des oeuvres d'un parent? tu crois qu'elles leur disent qui est le père en vérité? 

Tu crois que si elles demandent une interruption de grossesse les raisons de cette demande ne vont pas être demandé - et étudié- par les médecins?

Tu sais que dans psychosocial il y a le mot psycho de psychologie, le comportement humain ?

Je te rappel que je suis parent du conjoint d'une femme qui en refusant l'IVG à mis en péril sa vie de couple et elle même, sans compter le reste, tu sais ce qu'on appel un "poireau" (sans anus, sans jambe etc) dans le médical ?

Modifié par dede 2b
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a une heure, dede 2b a dit :

Tu crois que si elles demandent une interruption de grossesse les raisons de cette demande ne vont pas être demandé - et étudié- par les médecins?

Tu sais que dans psychosocial il y a le mot psycho de psychologie, le comportement humain ?

Je te rappel que je suis parent du conjoint d'une femme qui en refusant l'IVG à mis en péril sa vie de couple et elle même, sans compter le reste, tu sais ce qu'on appel un "poireau" (sans anus, sans jambe etc) dans le médical ?

écoute, Dédé quand est-ce que tu répondras sur le sujet évoqué? jamais, parti comme c'est parti. 

je me fiche éperdument du refus d'avorter de ta parente et de ce que la naissance a engendré, c'est de sa responsabilité et basta! si elle est con comme un balai, ton parent n'avait qu'à jeter le balai en question, point. 

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, jacky29 a dit :

je me fiche éperdument du refus d'avorter de ta parente et de ce que la naissance a engendré, c'est de sa responsabilité et basta!

Et bien c'est celà le sujet, ce sont les médecins qui avertissent la future mère des dangers de la naissance d'un enfant!

C'est pas seulement sa responsabilité, nous vivons en société, la société est en droit d'intervenir si elle est impliquée par la suite.

Dans le cas que je t'ais cité, pendant 15 ans la société à payer l'entretien d'un "poireau" dans un hosto d'Angers Tu sais combien ça coute ?

Et dans les cas du sujet tu sais ce que certaines femmes font de leurs enfant non désirés  à qui on a dénié le droit d'avorter? Et ce que ça couteras à la société?

PS: Alors le 29 c'est quoi?

Modifié par dede 2b
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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, dede 2b a dit :

Et bien c'est celà le sujet, ce sont les médecins qui avertissent la future mère des dangers de la naissance d'un enfant!

C'est pas seulement sa responsabilité, nous vivons en société, la société est en droit d'intervenir si elle est impliquée par la suite.

Dans le cas que je t'ais cité, pendant 15 ans la société à payer l'entretien d'un "poireau" dans un hosto d'Angers Tu sais combien ça coute ?

Et dans les cas du sujet tu sais ce que certaines femmes font de leurs enfant non désirés  à qui on a dénié le droit d'avorter? Et ce que ça couteras à la société?

PS: Alors le 29 c'est quoi?

elle était contre son avortement, demande-lui, à elle, des comptes, les médecins devant le refus de cette cinglée, n'avaient pas le droit d'intervenir. c'est aussi simple que ça. personne ne peut imposer un avortement à une femme qui n'en veut pas, tu piges ou tu es trop borné, "société" ou pas société, c'est la loi ! 

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
Posté(e)

A partir d'une argumentation qui appartient au faisceau convaincant pour l'IVG, on glisse dangereusement ! (C'est en effet un terrain glissant.)

Les véritables raisons médicales pour une IMG sont déjà en place, il n'est pas médicalement utile d'ajouter les motifs psycho-sociaux. Pour moi, le M d'IMG pour motif psychosociaux n'est qu'un alibi pour dépasser le terme suppportable.

Pour ce faire, il faudra forcément décomposer :

- Accouchement (par césarienne dans la grande majorité des cas)

- Elimination du produit (vivant, viable et humain).

Ce n'est pas non plus la problématique de l'inceste qui est visée, à l'évidence.

Nous voguons vers l'obligation abortive et le tri à la naissance sous la responsabilité de soignants.

Seul Big Brother peut imposer à une femme la peine d'avortement forcé et seul Mengele peut déterminer ce qui "bon pour la société" ou pas.

Ces deux recommandations nous envoient dans une dystopie invraissemblable qui n'est plus un monde d'humains.

Pourquoi se limiter à des individus "non encore nés" ? Nous aurions franchi deux fois le point Goldwin à l'insu de notre plein gré.

Modifié par Solatges
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 24/08/2020 à 16:07, Solatges a dit :

Humain, en fait.

Si vous connaissez une infirmière de bloc qui vous affirme, après 5 ans de pratique, qu'elle n'a aucun souci avec les IVG, vous cherchez drôlement bien. Je ne connais, moi, que des psychopathes à qui ça ne crée aucun souci dans le temps.

Et il ne s'agit pas de produit à terme de conception. Je crois qu'il faut faire un stage dans les blocs opératoires avant de professer des avis aussi tranchés.

Une fois de plus, je ne me pose pas comme "anti-avortement", je défendrai l'IVG chaque fois qu'on l'attaquerait. Mais tout n'est pas égal à tout et je souligne un danger de dérive qui me semble très inquiétant.

Aidez les femmes enceintes dans le besoin, ne les forcez pas à faire quelque chose qu'elles pourraient regretter toute leur vie.

Un pauvre homme -comme bien d’autres- s’arrogeant un droit de contrôle sur le ventre des femmes. 

En France, les femmes, malgré une opposition politique virulente, qui s’est largement exprimée  -et s’exprime encore- se sont vues reconnaître le droit d’interrompre une grossesse qu’elles ne voulaient pas ou ne pouvaient pas poursuivre. L’interruption Médicale de Grossesse est un acte médical (comme son nom l’indique), placé sous le contrôle et la responsabilité de professionnels. La vulnérabilité des femmes est déjà exacerbé alors qu’elles passent une visite préalable à l’IVG avec un voire deux professionnels (qui peuvent changer de service alors qu’ils sont « fatigués »). Dans le cadre d’une IMG, il s’agit de soumettre un dossier à 4 professionnels. Chaque cas est étudié, consciencieusement. 

Les débats publics sur ces questions, de plus en plus initiés et poussés par ces associations autoproclamées « pro-vie », rappellent régulièrement qu’aucun droit n’est totalement à l’abri d’une remise en question. En particulier, ils nous rappellent que la remise en question du pouvoir ancien des hommes sur le contrôle de la fécondité des femmes, par la législation libéralisant la contraception et le droit à l’avortement, est parfois présenté comme une menace sur les relations entre les deux genres (laul). 

L’IMG, tout comme l’IVG, relèvent du droit et les médecins sont les garants de l'authenticité tout comme du respect de cette décision au final toujours, féminine. En droit, c’est bien la femme qui décide seule, in fine. La parole et l’accord des hommes ne sont légalement pas nécessaires dans la décision d’effectuer l’avortement. 

Les partenaires a priori égaux au moment de la procréation, ne le sont pas face aux risques qui découlent d’une grossesse. Les femmes supportent directement les risques de la conception. En outre, elles sont aussi les premières dites responsables de la contraception et de ses échecs éventuels. Pour toutes ces raisons (et d’autres sûrement encore), l’avortement est une affaire de femmes. 

Quand des hommes s’expriment quant à l’avortement, c’est en qualité de praticiens de l’acte médical, de politiques, de juristes, d’experts de cette question psychologique et sociale... mais également (et hélas) de moralistes prenant part aux débats publics, très rarement en tant que partenaires sexuels des femmes recourant à l’IVG.

Vous êtes out.  

Le 24/08/2020 à 16:13, Solatges a dit :

Si la chose se limitait là, on pourrait tomber d'accord. Mais ce n'est pas la formulation exacte, et je crois que votre idée sur le sujet est un peu limitée. Il ne s'git pas d'un amendement "pour les cas d'inceste et de viol tardivement découvert" mais d'un motif "détresse psychosociale" qui est beaucoup plus large.

Je m’en remets à la sagesse des quatre professionnel(le)s qui ont a décidé depuis 2001 et auront à le décider encore pour des années à venir, si ces femmes en détresse sont « éligibles » à l’IMG. Vous pouvez gueuler, vous n’êtes qu’un homme après tout. 

Le 24/08/2020 à 16:30, Morfou a dit :
Sur le plan des définitions la pauvreté s'entend principalement comme absence ou insuffisance de ressources (monétaires notamment).
La précarité ne se comprend pas seulement ainsi. La notion désigne plutôt une fragilité des revenus et des positions sociales.
 
---------------Je bute sur ce mot, déjà présent dans la loi (mais utilisé à plusieurs escients pas forcément compatibles)!
Mais ce peut être un moyen légal pour se débarrasser d'un môme qui coûtera très cher à la collectivité durant toute ou grande partie de sa vie!
Alors qu'il suffit d'aider la future mère! ce qui se fait déjà dans ce pays...
 
Je ne comprends pas qu'il apparaisse dans la loi 2001! les enfants en devenir provenant d'un viol ou d'un inceste n'ont rien à voir avec une quelconque "précarité"...
A mettre dans le sens "positions sociales"? ça veut dire quoi?
 
Vous jouez à la terroriste de la pensée encore bien pire que ceux que vous vilipendez...

Le professeur de gynécologie obstétrique à l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) Aubert Agostini, par ailleurs membre du CNGOF, explique à CheckNews «Les femmes l’ignorent souvent mais elles sont en droit de voir leur dossier examiné pour une IMG, même après le délai légal d’IVG. Ce qui ne veut pas dire que leur demande sera acceptée. Il y a très peu d’outils pour évaluer une détresse psychosociale mais il peut s’agir par exemple d’une femme victime de viol ou d’une mineure victime d’inceste qui découvre sa grossesse après le délai légal.» Le praticien précise qu’il y a très peu de demandes et qu’il y a peu de dossiers acceptés : «Il faut un travail de fond pour que la loi soit appliquée.»

Vous faites une fixette sur la précarité puisque c’est arrangeant de le faire pour les Alliance Vita, Valeurs Momifiées, L’incorrect et consorts, or la loi de 2001, est une loi traitant de l’IMG, en général. 
C’est dingue de se faire mener par le bout du nez comme cela. 

Le 24/08/2020 à 16:58, dede 2b a dit :

Tu oublie les curés qui sont les plus nombreux célibat forcé oblige souvent!

Pas forcément les plus nombreux, ceci dit, ces crimes commis sur les enfants sont inexpiables et suscitent heureusement beaucoup de colère et de révolte. 
Les curés pourraient tout autant jeter leur dévolu sur les sœurs ou leurs collègues curés non ? 

Le 25/08/2020 à 14:58, Morfou a dit :

Sauf que, comme je l'ai déjà écrit, pratiquement, derrière chaque ivg il y a un homme qui pousse la femme à le faire...

Vous pouvez l’écrire une fois de plus, ça n’en fera pas une vérité pour autant. 

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MembreN, Sans N, 72ans Posté(e)
Solatges MembreN 22 341 messages
72ans‚ Sans N,
Posté(e)
il y a 10 minutes, Léna-Postrof a dit :

Un pauvre homme

La décence m'interdit de répondre à cet "argument".

Votre avis souverain pourrait au moins lire ce que j'écris avant de me juger.

Il ne s'agit pas de l'IVG.

Même un homme peut avoir un avis et l'exprimer. Je suis aussi citoyen que vous.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 226 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Léna-Postrof a dit :

Un pauvre homme -comme bien d’autres- s’arrogeant un droit de contrôle sur le ventre des femmes. 

En France, les femmes, malgré une opposition politique virulente, qui s’est largement exprimée  -et s’exprime encore- se sont vues reconnaître le droit d’interrompre une grossesse qu’elles ne voulaient pas ou ne pouvaient pas poursuivre. L’interruption Médicale de Grossesse est un acte médical (comme son nom l’indique), placé sous le contrôle et la responsabilité de professionnels. La vulnérabilité des femmes est déjà exacerbé alors qu’elles passent une visite préalable à l’IVG avec un voire deux professionnels (qui peuvent changer de service alors qu’ils sont « fatigués »). Dans le cadre d’une IMG, il s’agit de soumettre un dossier à 4 professionnels. Chaque cas est étudié, consciencieusement. 

Les débats publics sur ces questions, de plus en plus initiés et poussés par ces associations autoproclamées « pro-vie », rappellent régulièrement qu’aucun droit n’est totalement à l’abri d’une remise en question. En particulier, ils nous rappellent que la remise en question du pouvoir ancien des hommes sur le contrôle de la fécondité des femmes, par la législation libéralisant la contraception et le droit à l’avortement, est parfois présenté comme une menace sur les relations entre les deux genres (laul). 

L’IMG, tout comme l’IVG, relèvent du droit et les médecins sont les garants de l'authenticité tout comme du respect de cette décision au final toujours, féminine. En droit, c’est bien la femme qui décide seule, in fine. La parole et l’accord des hommes ne sont légalement pas nécessaires dans la décision d’effectuer l’avortement. 

Les partenaires a priori égaux au moment de la procréation, ne le sont pas face aux risques qui découlent d’une grossesse. Les femmes supportent directement les risques de la conception. En outre, elles sont aussi les premières dites responsables de la contraception et de ses échecs éventuels. Pour toutes ces raisons (et d’autres sûrement encore), l’avortement est une affaire de femmes. 

Quand des hommes s’expriment quant à l’avortement, c’est en qualité de praticiens de l’acte médical, de politiques, de juristes, d’experts de cette question psychologique et sociale... mais également (et hélas) de moralistes prenant part aux débats publics, très rarement en tant que partenaires sexuels des femmes recourant à l’IVG.

Vous êtes out.  

Je m’en remets à la sagesse des quatre professionnel(le)s qui ont a décidé depuis 2001 et auront à le décider encore pour des années à venir, si ces femmes en détresse sont « éligibles » à l’IMG. Vous pouvez gueuler, vous n’êtes qu’un homme après tout. 

Le professeur de gynécologie obstétrique à l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) Aubert Agostini, par ailleurs membre du CNGOF, explique à CheckNews «Les femmes l’ignorent souvent mais elles sont en droit de voir leur dossier examiné pour une IMG, même après le délai légal d’IVG. Ce qui ne veut pas dire que leur demande sera acceptée. Il y a très peu d’outils pour évaluer une détresse psychosociale mais il peut s’agir par exemple d’une femme victime de viol ou d’une mineure victime d’inceste qui découvre sa grossesse après le délai légal.» Le praticien précise qu’il y a très peu de demandes et qu’il y a peu de dossiers acceptés : «Il faut un travail de fond pour que la loi soit appliquée.»

Vous faites une fixette sur la précarité puisque c’est arrangeant de le faire pour les Alliance Vita, Valeurs Momifiées, L’incorrect et consorts, or la loi de 2001, est une loi traitant de l’IMG, en général. 
C’est dingue de se faire mener par le bout du nez comme cela. 

Pas forcément les plus nombreux, ceci dit, ces crimes commis sur les enfants sont inexpiables et suscitent heureusement beaucoup de colère et de révolte. 
Les curés pourraient tout autant jeter leur dévolu sur les sœurs ou leurs collègues curés non ? 

Vous pouvez l’écrire une fois de plus, ça n’en fera pas une vérité pour autant. 

C'en est pourtant une de vérité!

Il n'y aurait donc que les pro-vie qui auraient un avis contraire aux vôtres?

Et encore, contraire...à votre entendement puisque vous ne lisez que dans le sens qui vous intéresse!

Des tas de gens lambda ont un avis, hors les religions et hors associations pro-vie ou autre...

Je pense que les hommes ont le plus grand intérêt à être pour l'ivg comme l'img...vous faites une fixette sur les "droits de la femme à disposer de son corps"...en oubliant les premiers intéressés...

Tout comme ils ont été les premiers intéressés/profiteurs de la liberté sexuelle!

Que les femmes actuelles sont naïves...au moins autant que celles de l'époque!

Même les jeunes coqs femelles comme vous!:miam:

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 27/08/2020 à 18:21, Solatges a dit :

La décence m'interdit de répondre à cet "argument".

Chiche ! 

Le 27/08/2020 à 18:21, Solatges a dit :

Votre avis souverain pourrait au moins lire ce que j'écris avant de me juger.

Il ne s'agit pas de l'IVG.

Même un homme peut avoir un avis et l'exprimer. Je suis aussi citoyen que vous.

Qui peut le plus, peut le moins : si la France a reconnu aux femmes le droit d'interrompre leur grossesse, par volonté, alors elle entend aussi qu'un avortement thérapeutique puisse être réalisé alors que la santé de la femme enceinte et/ou de son enfant est en cause. Des femmes sont décédées en Irlande et en Italie puisque des médecins ont fait valoir une objection de conscience vis à vis de cet acte médical. Peut-être êtes-vous pressé de voir ceci arriver en France. Je préfère éviter de sacrifier des femmes, personnellement. 

Le 27/08/2020 à 18:21, Solatges a dit :

Même un homme peut avoir un avis et l'exprimer. Je suis aussi citoyen que vous.

Vous pourrez vous exprimer quant à l'avortement -à titre personnel toujours- dès lors que vous vous serez fait greffer un utérus. Mais pas avant. 

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