effondrement

Il semble évident que quelle que soit la capacité du système économique mondial à se maintenir, il repose sur une branche qu'il scie. Bref, il s'effondrera tôt ou tard. L'effondrement de cette civilisation est en quelque sorte programmée et ses jours sont comptés. Ceci nous convoque à une réflexion : qu'est-ce qui en moi ne peut pas s'effondrer, et qui est donc plus que ce système et cette civilisation. C'est sur cette base que tout peut être envisagé si l'on garde espoir en une évolution/élévation de l'humanité.

il y a 7 minutes, Fraternellement a dit :

qu'est-ce qui en moi ne peut pas s'effondrer,

Rien...sinon le souvenir que nos proches garderont de nous, ceux que nous aimons, jusque à disparaître à leur tour.

Les civilisations, les humains, sont mortelles...vous ne le saviez pas ?

il y a 46 minutes, Enchantant a dit :

Rien...sinon le souvenir que nos proches garderont de nous, ceux que nous aimons, jusque à disparaître à leur tour.

Les civilisations, les humains, sont mortelles...vous ne le saviez pas ?

Vous n'avez pas saisi mon petit texte.

Je le répète encore et encore:

Une sauterelle dans un jardin, c'est sympa, ça mange sans trop faire de dégâts...mais des nuées de criquets qui  se sont reproduits  avec démesure, qui y déboulent  et en tirent parti, y ravagent tout et n'y laissent rien sur pied.

 Cela fait depuis les années 1970 que les capacités d'autoréparation du jardin sont entamées et que nous nous comportons comme des criquets. Toutes les plus fertiles plaines du monde ont été remplacées par des terriers humains et ont été minéralisées (=artificialisées) avec des parkings, des immeubles, des routes…Formant des villes et quelles villes!Dix villes sur terre  comportent entre 19 et 37 millions d'habitants.. 

Penser à une décroissance de ce que nous consommons est un volet de la solution, l'autre c'est la limitation volontaire de nos naissances à l'échelle de la Terre pour entamer la décroissance de la consommation sur terre, de la consommation effrénée de l'espace,  et du vivant et stopper le réchauffement climatique.

 Sur you tube voir:Les dix plus grandes villes du Future en 2050

Où est la terre, où sont les arbres????

Ce n'est pas une théorie nouvelle certains sont bien plus pessimistes et plus radicaux, je ne saurais trop te conseiller d'aller  chercher ce qu'est le VHEMT.A ssociation  écologiste fondée en 1991, déjà.

Article wikipedia: mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité.

il y a une heure, querida13 a dit :

Je le répète encore et encore:

Une sauterelle dans un jardin, c'est sympa, ça mange sans trop faire de dégâts...mais des nuées de criquets qui  se sont reproduits  avec démesure, qui y déboulent  et en tirent parti, y ravagent tout et n'y laissent rien sur pied.

 Cela fait depuis les années 1970 que les capacités d'autoréparation du jardin sont entamées et que nous nous comportons comme des criquets. Toutes les plus fertiles plaines du monde ont été remplacées par des terriers humains et ont été minéralisées (=artificialisées) avec des parkings, des immeubles, des routes…Formant des villes et quelles villes!Dix villes sur terre  comportent entre 19 et 37 millions d'habitants.. 

Penser à une décroissance de ce que nous consommons est un volet de la solution, l'autre c'est la limitation volontaire de nos naissances à l'échelle de la Terre pour entamer la décroissance de la consommation sur terre, de la consommation effrénée de l'espace,  et du vivant et stopper le réchauffement climatique.

 Sur you tube voir:Les dix plus grandes villes du Future en 2050

Où est la terre, où sont les arbres????

 

Bien sûr, querida, seule la décroissance peut endiguer la spirale infernale du "toujours plus" de production et de consommation....

Mais combien d'entre nous sont réellement disposés à sacrifier un peu de leurs habitudes, de leur niveau de vie, à raisonner moins en "de quoi ais je envie ?" et davantage en "de quoi ais je réellement besoin ?"... Mais n'est il pas déjà trop tard ??

@Fraternellement a déjà tranché et anticipe l' "Effondrement" général à moyen terme, et pose la question "qu'est ce qui en moi ne peut pas s'effondrer ?" Je pense que, dans un contexte d'effondrement général, il restera moins de temps pour les réflexions existentielles que pour satisfaire les besoins élémentaires, et satisfaire ces besoins sera alors le meilleur moyen de ne pas sombrer dans une déprime "paralysante".

Tout dépend aussi du contexte d'effondrement... sera t il progressif, ou brutal, genre cataclysmique ??

Je scrute beaucoup les sites d'actualités géologiques du net  ce qu' il  en ressort actuellement, c'est:

 de nombreuses inondations  (fonte des glaciers, fonte des calottes glaciaires)

de nombreux glissements de terrains

 Des ponts emportés

Des phénomènes climatiques extrêmes (forts orages, grêle, et tornades  à la vitesse de vent démentielle en hiver)

il y a 50 minutes, versys a dit :

 

@Fraternellement a déjà tranché et anticipe l' "Effondrement" général à moyen terme, et pose la question "qu'est ce qui en moi ne peut pas s'effondrer ?" Je pense que, dans un contexte d'effondrement général, il restera moins de temps pour les réflexions existentielles que pour satisfaire les besoins élémentaires, et satisfaire ces besoins sera alors le meilleur moyen de ne pas sombrer dans une déprime "paralysante".

Tout dépend aussi du contexte d'effondrement... sera t il progressif, ou brutal, genre cataclysmique ??

Les réflexions existentielles sont pourtant les outils pour bâtir une autre civilisation, et les humains ne peuvent durablement en rester à satisfaire leurs besoins élémentaires.

la question présuppose que l'individu va survivre à l''effondrement, pourtant ce n'est pas évident ; car lors d'un effondrement ce qu'il subsite se sont les fondations, et les fondations de l'homme est la bête, or la bête n'est pas toujours la plus pertinente pour survivre. L'homme est donc condamné à ce grandir en anticipant les crises.

il y a 49 minutes, Genesiis a dit :

les fondations de l'homme est la bête

Point de vue qui méconnaît ce qui fonde  l'homme en tant qu'humain : le désir de connaître, la créativité.

Avant d'être humain on est animal. Dans la privation, on étanche sa soif avant d'étancher sa soif de comprendre car on meurt bien vite de ne pas chevaucher la bête. Autrement dit : il faut survivre pour pouvoir vivre.

Malheureusement, la bête humaine est celle qui se retourne contre ses congénères lorsqu'elle se sent lésée ou privée de la part qu'elle pense devoir être sienne.

Quand le partage des fruits de la terre sera insuffisant , alors sera l'heure de l'autodestruction des sociétés et du chaos. On n'ose imaginer quelles forces seront déclenchées quand la bataille sera à son paroxysme…

 On en  a eu quelques échantillons à  Stalingrad, à Hiroshima et Nagasaki,  au Vietnam, à Fallouja...Quand la guerre impitoyable et mécanisée envoie par centaines de milliers le fruit de nos ventres ad patres sans aucune autre forme de procès...

Le 02/07/2020 à 14:00, Fraternellement a dit :

Les réflexions existentielles sont pourtant les outils pour bâtir une autre civilisation, et les humains ne peuvent durablement en rester à satisfaire leurs besoins élémentaires.

Votre question ( votre post d’origine) m’ a intéressé à condition d’en définir le contexte.
 

S’il s’agit d’un effondrement total il ne reste plus que l’instinct de survie. Trouver à manger, trouver où dormir.

Il me semble que vous vous situez ailleurs.
 

Qu’est ce qui en moi ne s’effondre pas quand toutes les croyances, projets, représentations de l’avenir  s’effondrent ? 
 

En fait je ne sais pas. 

J’ai  pensé à Primo Levi dans « si c’est un homme ». Mais dans son livre il ne dit rien sur ce qui en lui ne s’effondre pas. Ce qui ne s’effondre pas n’est peut être pas dicible. 

Et qu’est ce qui ne s’est pas effondré en  moi, dans des circonstances extrêmes ? Je ne sais pas. Mais, en effet, il est resté quelque chose qui ne s’est pas effondré.

il y a 33 minutes, Annalevine a dit :

J’ai  pensé à Primo Levi dans « si c’est un homme ». Mais dans son livre il ne dit rien sur ce qui en lui ne s’effondre pas. Ce qui ne s’effondre pas n’est peut être pas dicible. 

Et qu’est ce qui ne s’est pas effondré en  moi, dans des circonstances extrêmes ? Je ne sais pas. Mais, en effet, il est resté quelque chose qui ne s’est pas effondré.

 

 

Merci pour votre intéressant commentaire.
Primo Levi s'est suicidé : donc il n'a pas rejoint en lui ce qui ne peut pas s'effondrer.

Chacun peut cependant chercher et rejoindre ce "lieu" : les stoïciens l'appelaient "la citadelle imprenable".

Le témoignage d'Etty Hillesum est précieux pour s'y retrouver : pour elle c'était "la chambre haute".

Quel que soit son nom ou son absence de nom, et quelle que soit la conviction, il y a une sorte "d'essence" de ce qui fait la dignité d'un homme, "essence" que l'on rejoint (si elle nous précède) ou que l'on créé (si l'existence seule la fait advenir, et qui se décline /rayonne en chemins nobles : amour étendu, désir de sagesse, désir de paix et de vérité, soif de justice, grandeur d'âme : ce sont les bases de la haute civilisation qui viendra peut-être, quand tout le reste se sera effondré, qui n'était que mensonge.

il y a 50 minutes, querida13 a dit :

Malheureusement, la bête humaine est celle qui se retourne contre ses congénères lorsqu'elle se sent lésée ou privée de la part qu'elle pense devoir être sienne.

Quand le partage des fruits de la terre sera insuffisant , alors sera l'heure de l'autodestruction des sociétés et du chaos. On n'ose imaginer quelles forces seront déclenchées quand la bataille sera à son paroxysme…

 On en  a eu quelques échantillons à  Stalingrad, à Hiroshima et Nagasaki,  au Vietnam, à Fallouja...Quand la guerre impitoyable et mécanisée envoie par centaines de milliers le fruit de nos ventres ad patres sans aucune autre forme de procès...

Cela c'est encore l'effondrement et ses conséquences, mais si l'humanité s'en relève, c'est qu'elle porte en elle le germe d'autre chose, dont témoignent les belles oeuvres.

il y a une heure, Genesiis a dit :

Avant d'être humain on est animal. Dans la privation, on étanche sa soif avant d'étancher sa soif de comprendre car on meurt bien vite de ne pas chevaucher la bête. Autrement dit : il faut survivre pour pouvoir vivre.

et avant d'être animal on est végétal, etc.

Mais on est homme, et c'est l'homme en tant qu'homme qui relèvera (ou non) le défi de ses propres errements.

Le 02/07/2020 à 13:31, querida13 a dit :

Je scrute beaucoup les sites d'actualités géologiques du net  ce qu' il  en ressort actuellement, c'est:

 de nombreuses inondations  (fonte des glaciers, fonte des calottes glaciaires)

de nombreux glissements de terrains

 Des ponts emportés

Des phénomènes climatiques extrêmes (forts orages, grêle, et tornades  à la vitesse de vent démentielle en hiver)

C'est des sites pour faire peur, avec l'idée que si on fait très peur aux gens, on obtiendra un comportement d'eux.

Mais ça tient pas debout : les fontes des glaciers font augmenter le niveau de la mer de quelques cm, rien à voir avec des inondations. Les glissements de terrains arrivent et notamment quand on construit sur des zones instables (cf tremblement de terre de San Francisco avec des maisons construites sur du remblai). Les phénomènes extrêmes ne sont pas plus fréquents, ils continuent juste d'arriver. Ben oui la Terre n'est pas si hospitalière que cela.

Le 02/07/2020 à 10:07, Fraternellement a dit :

Il semble évident que quelle que soit la capacité du système économique mondial à se maintenir, il repose sur une branche qu'il scie. Bref, il s'effondrera tôt ou tard. L'effondrement de cette civilisation est en quelque sorte programmée et ses jours sont comptés. Ceci nous convoque à une réflexion : qu'est-ce qui en moi ne peut pas s'effondrer, et qui est donc plus que ce système et cette civilisation. C'est sur cette base que tout peut être envisagé si l'on garde espoir en une évolution/élévation de l'humanité.

Effectivement, une décroissance est inévitable. Un effondrement, ben c'est pas sûr, ça dépend de la pente.

Ce qui ne peut pas s'effondrer, eh bien une boule. Pour elle, ça roule, toujours.

L'élévation de l'humanité, hmmm en grimant aux arbres ou bien en montant sur des tabourets ? Je rigole évidemment mais faudrait définir ce qu'on entend pas élévation. Dans Stargate, c'est l'Ascension, qui consiste à se transformer en pure énergie au moment de mourrir. Cela fait des jolis effets de lumières, mais c'est du n'importe quoi en vrai.

il y a 28 minutes, Fraternellement a dit :

Merci pour votre intéressant commentaire.
Primo Levi s'est suicidé : donc il n'a pas rejoint en lui ce qui ne peut pas s'effondrer.

 

Je vois. Vous êtes dans l’exercice de style. Le lycéen qui rédige sa dissertation.

Il y a aussi le vécu. Vous pourriez par exemple vous mettre en situation, tenter de vivre, vous même, au moins en imagination, l’effondrement.

Mais ça ne vous intéresse pas. 
 

Vous êtes une ombre. Et je ne m’ en suis pas aperçu. 

  A eXISTENCE à noter: hier sur you tube est passée prise sur le vif  la vidéo d'un glissement de terrain dans un lac de montagne au Myanmar , ce qui a provoqué un "tsunami" (je sais le mot est impropre) et tué autour de 120 personnes..

Tu viens de découvrir qu'il y avait des catastrophes naturelles ?

À une époque on disait que c'était la volonté de Dieu.

Ou bien un mauvais coup des ancêtres.

Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

Je vois. Vous êtes dans l’exercice de style. Le lycéen qui rédige sa dissertation.

Il y a aussi le vécu. Vous pourriez par exemple vous mettre en situation, tenter de vivre, vous même, au moins en imagination, l’effondrement.

Mais ça ne vous intéresse pas. 
 

Vous êtes une ombre. Et je ne m’ en suis pas aperçu. 

 

Je ne comprends pas ce changement de ton ?

Tant pis.

Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

 

Vous êtes une ombre. Et je ne m’ en suis pas aperçu. 

 

Donc svp merci de ne plus perdre votre temps à me répondre.