Dépressive, ou pas... ?

Bonjour à toutes et à tous, je viens vers vous aujourd'hui pour avoir des réponses, de l'aide, des témoignages de gens vivant o ayant vécu la même chose que je moi.

J'ai 25 ans, et depuis 2 ans, j'ai le sentiment de me traîner une dépression. C'est flagrant depuis 2 ans, même si ça doit être plus ancien que ça.

Ma vie n'est pas miséreuse, mais du haut de mes 25 ans, j'ai le sentiment d'avoir tout échoué : mes études, ma vie professionnelle, mes projets. Je suis incapable de débuter quelque chose et de le terminer.

Depuis 2 ans, mon moral est en dents de scie. La nuit dernière, je n'ai pas réussis à dormir, j'ai passé ma nuit a pleurer et à me morfondre avant de sortir avec mon chien à 5 h du matin. Vers 6 h, je me suis endormis pour me réveiller vers 15 h. Parfois, je peux dormir tout une nuit jusqu’à 18 h. Je n'ai ni la force, ni le courage de me lever car je n'ai aucun but. Pourtant, des projets, j'en ai, mais quand je suis au creux de la vague, rien ne me fait envie, même pas une balade en forêt comme j'aimais pourtant le faire. Je ne veux voir personne, même pas mes amis, et je trouve une parade pour esquiver les invitations. Je ne veux croiser personne, même pas mes voisins. Je me suis déjà retrouvée à chialer comme une loquer derrière ma porte, car je voulais sortir en forêt avec mon chien, mais des voisins étaient dans la cour commune et je ne voulais pas les croiser, absolument pas.

J'ai honte de moi quand je suis dans ces phases-là. Ma vie n'est pas horrible : j'ai un compagnon, une famille aimante, une situation financière correcte.

Je n'ai jamais eu le courage d'aller chez mon médecin, ni de dire à mes proches que j'allais même. Inévitablement, mon compagnon s'en rend compte, mais il ne peut pas faire grand chose. Il me laisse tranquille quand je suis comme ça, car je ne demande rien de mieux. 

J'ai l'impression de courir après quelque chose, comme pour un combler un vide, sans savoir de quoi il retourne. Je me jette à corps perdu dans des projets que je finis toujours pas abandonner. 

J'ai grandi dans une famille dans laquelle on est fière, et quand ça ne va pas on le garde pour nous et on se met dans un bon coup de pied au derrière... Ma grand-mère est profondément dépressive depuis des années et des années, mon père a fait une dépression il y a quelques années. N'est-ce pas dans mes gênes ?

Que dois-je faire ? Est-ce bien utile d'en parler ici ? En parler à mon médecin? N'as t-il pas mieux à faire avec le coronavirus ? Pourquoi suis-je comme ça ? Des gens ont tellement plus à se plaindre que moi...

Je remercie ceux ayant pris le courage de lire ce message et d'y répondre.

Bonne journée.

Quand on a un chien, on dort pas 18 heures d'affilée, ma jolie : le pôvre !! et à 25 ans tu dis que "t'as raté ta vie" ?? allez, courage ! le plus beau est à venir, comme le dit le grand Goldmann. Et puis si tu trouves ta vie triste, va faire un tour dans un refuge SPA: tu relativiseras... bisous 

Vous mangez suffisamment ? Peut-être manquez-vous de vitamines.

Bonjour, 

En parler à ton médecin oui, sûr et certain et sans tarder. En parler ici pourquoi pas, mais de toute façon : en parler. Ca fait du bien. 

Des variantes génétiques favoriseraient la dépression, mais les recherches se poursuivent..

Ah, j'allais oublier : ne pas écouter les flingueurs, inutile.

Courage.

il y a 6 minutes, Valentin-x3 a dit :

Que dois-je faire ?

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Est-ce bien utile d'en parler ici ?

Non

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En parler à mon médecin?

Oui

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N'as t-il pas mieux à faire avec le coronavirus ?

Non, rien à faire à part consulter un spécialiste, lui seul peut décider si t'es dépressif ou pas, si c'est le cas, il va te prescrire des régulateurs d'humeur, et si t'as de la chance ça peut marcher.

il y a 5 minutes, January a dit :

Bonjour, 

En parler à ton médecin oui, sûr et certain et sans tarder. En parler ici pourquoi pas, mais de toute façon : en parler. Ca fait du bien.

Ou du mal ça dépend des réponses, et je suis prêt à parier que 75% des réponses ici, feront mal même à ceux qui ne sont pas dépressifs.

J'ai tout essayé : 

1. Je vis avec une personne particulièrement vulnérable.

2. Cela faisait un bail, je n'y croyais plus, jusqu'à ce que mon employeur me pose la question.

3. La question vitale : avez-vous encore l'envie de travailler ?

4 : Cela faisait un bail, que je n'avais plus envie.

5. La police, la dernière fois que je l'ai sollicitée (voir mes messages antérieurs), pouvait rien pour moi sauf

6 : en période de confinement, de toute manière, on était tous plus ou moins au même niveau.

7 : Nique la police.

8 : C'est une affaire individuelle, le karma, et le covid, d'après ma médium, n'est pas significatif plus qu'autre chose dans mon karma.

8 : Je vis toujours avec une personne vulnérable.

9 : Je porte le masque uniquement à cause d'elle.

20 : dans un an, si on n'est pas confinés à nouveau, "ils" auront tout oublié, et alors là je parie ma chemise. 

21 : la dernière fois que je me suis montré torse nu, y avait pas de public, en d'autres termes si vous souffrez de la même chose que ceux qui se sont trouvés en première ligne, je vous encourage, après tout peut-être un jour comprendront-ils que, dans la vie, y a pas que médecins ou président du conseil scientifique 

22 : la dernière fois que je suis allé à l'hôpital, et je m'en cache pas, j'avais peur, le temps que j'arrive à démêler tout ça, le fait est qu'il vaut mieux demander plus qu'on n'en obtient au final. 

il y a 10 minutes, riad** a dit :

Ou du mal ça dépend des réponses, et je suis prêt à parier que 75% des réponses ici, feront mal même à ceux qui ne sont pas dépressifs.

Il y a des gens isolés qui n'ont que cette fenêtre. C'est pour ça que je ne partage pas ton "non" radical. Je ne pense pas non plus à la place des autres, l'auteur verra si pour lui c'est utile ou pas, par lui-même. 

il y a 9 minutes, January a dit :

Il y a des gens isolés qui n'ont que cette fenêtre. C'est pour ça que je ne partage pas ton "non" radical. Je ne pense pas non plus à la place des autres, l'auteur verra si pour lui c'est utile ou pas, par lui-même. 

T'as dit :

Citation

Ah, j'allais oublier : ne pas écouter les flingueurs, inutile.

Il ne faut pas grand-chose pour flinguer un dépressif, même les psys tombent dans le piège, par exemple : le malade qui se sent soudainement bien suite à son rdv chez son psy, il est motivé, il a l'impression que se rdv va lui soulager, mais une fois chez le psy, celui-ci lui dit : " c'est pas très grave ton cas, j'ai vu pire ".

Tu parles encore à sa place. Ce que l'auteur considère comme "flingueur" ne sera pas forcément ton flingueur à toi. 

Même un dépressif a le droit de prendre ses propres décisions.

il y a 2 minutes, riad** a dit :

Mais une fois chez le psy, celui-ci lui dit : " c'est pas très grave ton cas, j'ai vu pire ".

Un vrai psy ne dirait jamais une connerie pareille (sur le forum, oui, évidemment) 

il y a 2 minutes, January a dit :

Tu parles encore à sa place. Ce que l'auteur considère comme "flingueur" ne sera pas forcément ton flingueur à toi. 

Même un dépressif a le droit de prendre ses propres décisions.

Je parle en général, je ne sais même pas si le posteur est vraiment dépressif ou pas, ça c'est le rôle d'un spécialiste.

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Un vrai psy ne dirait jamais une connerie pareille (sur le forum, oui, évidemment) 

C'est un psychiatre qui l'a dit, ça c'est du vécu.

il y a 6 minutes, riad** a dit :

 

C'est un psychiatre qui l'a dit, ça c'est du vécu.

C'est pas un "vrai" psychiatre, c'est avant tout un vrai con. 

La Dépression (la vraie) vous plaque au lit des jours, des semaines, des mois. C'est un signe.

 à Valentin Pourquoi est ce que tu ne veux plus voir les autres, as-tu été déçue par un trop grand nombre de gens dans ta vie? Les trouves-tu superficiels, hypocrites, malsains? ou t'indiffèrent-ils?

à l’instant, pila a dit :

La Dépression (la vraie) vous plaque au lit des jours, des semaines, des mois. C'est un signe.

Il n'y a pas de vraie ou de fausse : des gens sont en dépression toute leur vie en menant une vie quasi "normale".

C'est toujours dangereux de faire une généralité de sa propre expérience. 

Pour finir, je pense que toute dépression est "légitime", même si on a, en apparence, de bonnes conditions de vie. 

Alors il faut chercher de l'aide chez un bon psy (ce qui n'est déjà pas toujours facile à trouver). 

Bon courage ! 

il y a une heure, Valentin-x3 a dit :

Bonjour à toutes et à tous, je viens vers vous aujourd'hui pour avoir des réponses, de l'aide, des témoignages de gens vivant o ayant vécu la même chose que je moi.

J'ai 25 ans, et depuis 2 ans, j'ai le sentiment de me traîner une dépression. C'est flagrant depuis 2 ans, même si ça doit être plus ancien que ça.

Ma vie n'est pas miséreuse, mais du haut de mes 25 ans, j'ai le sentiment d'avoir tout échoué : mes études, ma vie professionnelle, mes projets. Je suis incapable de débuter quelque chose et de le terminer.

Depuis 2 ans, mon moral est en dents de scie. La nuit dernière, je n'ai pas réussis à dormir, j'ai passé ma nuit a pleurer et à me morfondre avant de sortir avec mon chien à 5 h du matin. Vers 6 h, je me suis endormis pour me réveiller vers 15 h. Parfois, je peux dormir tout une nuit jusqu’à 18 h. Je n'ai ni la force, ni le courage de me lever car je n'ai aucun but. Pourtant, des projets, j'en ai, mais quand je suis au creux de la vague, rien ne me fait envie, même pas une balade en forêt comme j'aimais pourtant le faire. Je ne veux voir personne, même pas mes amis, et je trouve une parade pour esquiver les invitations. Je ne veux croiser personne, même pas mes voisins. Je me suis déjà retrouvée à chialer comme une loquer derrière ma porte, car je voulais sortir en forêt avec mon chien, mais des voisins étaient dans la cour commune et je ne voulais pas les croiser, absolument pas.

J'ai honte de moi quand je suis dans ces phases-là. Ma vie n'est pas horrible : j'ai un compagnon, une famille aimante, une situation financière correcte.

Je n'ai jamais eu le courage d'aller chez mon médecin, ni de dire à mes proches que j'allais même. Inévitablement, mon compagnon s'en rend compte, mais il ne peut pas faire grand chose. Il me laisse tranquille quand je suis comme ça, car je ne demande rien de mieux. 

J'ai l'impression de courir après quelque chose, comme pour un combler un vide, sans savoir de quoi il retourne. Je me jette à corps perdu dans des projets que je finis toujours pas abandonner. 

J'ai grandi dans une famille dans laquelle on est fière, et quand ça ne va pas on le garde pour nous et on se met dans un bon coup de pied au derrière... Ma grand-mère est profondément dépressive depuis des années et des années, mon père a fait une dépression il y a quelques années. N'est-ce pas dans mes gênes ?

Que dois-je faire ? Est-ce bien utile d'en parler ici ? En parler à mon médecin? N'as t-il pas mieux à faire avec le coronavirus ? Pourquoi suis-je comme ça ? Des gens ont tellement plus à se plaindre que moi...

Je remercie ceux ayant pris le courage de lire ce message et d'y répondre.

Bonne journée.

bonjour,

il y a que vous qui pouvez trouver la solution, elle est en vous, dépréssive ou pas ça vous ne le saurez pas temp que vous cherchez pas au font de vous ce qui vous arrive, la dépression nécessite des médicaments, le manque de motivation nécessite un travail sur vous même tou simplement

Seul un professionnel habilité peut t'aider. Va voir ton médecin, ce n'est pas parce que le coronavirus prédomine qu'il ne s'occupera pas de toi. Il te conseillera mieux que n'importe qui sur ce forum. 

Courage