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La religion est-elle innée ?


Invité Jane Doe.

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Posté(e)

La première étude de grande ampleur consacrée aux liens entre psychologie de la personnalité et religion livre ses résultats. La tendance à la religiosité serait reliée à deux traits de caractère, eux-mêmes partiellement déterminés par les gènes.

Après Nietzsche et son « Dieu est mort », Malraux énonça : « Le xxie siècle sera religieux ou ne sera pas. » Depuis des millénaires, la religion accompagne l’homme dans la plupart, sinon toutes, les sociétés ou cultures. Le tableau est toutefois partagé : les religions sont certes présentes dans toutes les sociétés humaines, mais la non-croyance et l’athéisme sont également universels.

Pourquoi telle personne est-elle croyante, et telle autre ne l’est-elle pas ? Naissons-nous avec des prédispositions pour la foi ? Les textes et l’éducation font-ils tout ? Quel est le rôle des conversions ou abandons de foi ?

Aujourd’hui, l’interaction des gènes et de l’environnement devient un mode de lecture très répandu de nombreux faits humains : la dépression, l’orientation sexuelle, la dépendance aux drogues sont autant de phénomènes que l’on explique en intégrant ces deux facettes de l’être humain, que sont son patrimoine génétique et l'environnement dans lequel il grandit, qu'il soit familial, social ou culturel. Au carrefour de ces disciplines, la psychologie de la personnalité se développe et devient un outil privilégié pour aborder des questions telles que la religiosité.

Dès lors que dans toute société s’observent des différences dans la croyance des uns et des autres en un dieu, dans leur pratique de rituels religieux ou dans leur attitude intime vis-à-vis du surnaturel, la question se pose : pourquoi y a-t-il, dans chaque société donnée, des personnes très croyantes, d’autres qui le sont modérément, d’autres enfin qui ne le sont pas du tout ? Au-delà du fait que telle société peut être très religieuse (par exemple, la Pologne ou les États-Unis) et une autre très sécularisée (par exemple, la France ou la Belgique), qu’est-ce qui fait que l’on retrouve chaque fois des différences individuelles sur le plan de la croyance religieuse (ou de son absence) ? Être croyant ou athée est-ce une question de réflexion et de choix personnel ? Cela résulte-t-il de déterminismes comme c’est le cas pour d’autres caractéristiques du fonctionnement humain où se manifestent des différences interindividuelles systématiques et explicables (par exemple, l’intelligence, la créativité artistique, les préférences politiques ou l’investissement dans le sport) ?

source 1

 

La foi religieuse est-elle naturelle ou culturelle ? Vaste question à laquelle vont s’atteler pendant trois ans des chercheurs de l’université d’Oxford dans le cadre d’une très sérieuse étude qui ne coûtera pas moins de 1,9 million de livres (2,5 millions d’euros).
Il ne s’agit pas de statuer sur l’existence ou la non-existence d’un être divin, mais bien davantage de savoir si le fait de croire en Dieu aurait pu conférer à l’espèce humaine une quelconque supériorité évolutionniste, et si l’apparition du sentiment religieux ne dériverait pas d’autres caractéristiques des sociétés humaines, comme la sociabilité.
Les chercheurs du Centre Ian Ramsey pour la science et la religion et ceux du Centre pour l’anthropologie et l’esprit s’appuieront sur les sciences cognitives pour mettre au point “une approche scientifique permettant de comprendre pourquoi nous croyons en Dieu et de répondre à bien d’autres questions sur la nature et l’origine de la croyance religieuse”.
“Nous voulons savoir précisément en quoi la foi religieuse est innée. Nous pensons qu’il s’agit là d’un sentiment bien plus naturel que ne le supposent beaucoup de gens”, explique le psychologue chrétien Justin Barrett, qui a aussi bien soutenu les thèses de l’athée Richard Dawkins que celles de son détracteur le théologien chrétien Alistair McGrath.
Rédacteur en chef du Journal of Cognition and Culture et auteur de l’ouvrage Why Would Anyone Believe in God? [Comment se fait-il que l’on croie en Dieu ?], Justin Barrett compare les croyants à des enfants de 3 ans qui sont “convaincus que les autres savent pratiquement tout ce qu’il y a à savoir”. Si cette certitude s’amenuise avec l’âge et l’expérience, elle n’en reste pas moins indispensable pour permettre aux êtres humains d’entretenir des rapports sociaux productifs, et elle trouve son prolongement dans le sentiment religieux. “Cette tendance infantile persiste généralement jusque dans la vie adulte, car elle est facile, intuitive et naturelle, explique-t-il. Elle correspond à nos présupposés sur le monde.”

source 2

 

Croire dans un Dieu quelconque est donc bien une construction de l'esprit, créée ex nihilo par l'Homme, non par un Dieu.

C'est généralement un acquis familial ! Dans chaque famille, on se passe son Dieu d'une génération à une autre, comme une vieille relique sacrée. Et, grâce à la civilisation sur laquelle s'appuie le pays, on croit alors dans le Dieu commun, collectif, un véritable "bien" public. Tout est alors encore plus simple. On est comme tout le monde ! Cela est extrêmement rassurant dans la vie de tous les jours d'être comme tout le monde, par mimétisme : comme sa voisine, son voisin, sa cousine, son copain de classe, etc.

Ainsi, on croit en Allah dans un milieu musulman. On croit en Jésus dans un milieu chrétien. On croit en Brahma dans un milieu hindou. On croit aussi dans le Dieu qui habite le volcan, dans un milieu indigène d'Hawaï. Etc. !

C'est exactement comme croire au Père Noël. C'est un acquis. Une croyance voulue par le milieu familial... pour être, là aussi, comme les autres, par mimétisme. Des centaines de millions d'individus croient au Père Noël. Des centaines de millions d'individus croient en Jésus, Allah, Yahvé, Brahma, Odin, Shiva, Manitou, etc.

Mais, le Père Noël ou un Dieu quelconque, est-ce pareil ?

Croire dans le premier n'est pas et n'a jamais été mortifère ! Jamais une personne croyant au Père Noël n'a désiré tuer celle ou celui qui ne croit pas comme elle… au Père Noël !

En religion, du moins pour celles dominantes, contemporaines et occidentales, c'est souvent le contraire. Remarquons que ce phénomène est récent. À l'époque gréco-romaine, du temps de Zeus, de Jupiter et des autres, ce n'était pas le cas !

C'est essentiellement sous l'empire de l'église chrétienne, dès le milieu du 4ème siècle du calendrier julien, que la haine de l'autre, c'est-à-dire de la personne qui ne croit pas en Jésus, sévit et va être pérennisée par un corps enseignant rompu à la dialectique la plus malhonnête.

 

source 3

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

"Dieu" est un refuge pour ceux qui craignent la Mort. Et un outil pour ceux qui désirent contrôler les peuples.

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Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 838 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

Croire ou ne pas croire en une divinité est un choix personnel, ce n'est ni inné, ni culturel.

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, yourself91 a dit :

La première étude de grande ampleur consacrée aux liens entre psychologie de la personnalité et religion livre ses résultats. La tendance à la religiosité serait reliée à deux traits de caractère, eux-mêmes partiellement déterminés par les gènes.

Après Nietzsche et son « Dieu est mort », Malraux énonça : « Le xxie siècle sera religieux ou ne sera pas. » Depuis des millénaires, la religion accompagne l’homme dans la plupart, sinon toutes, les sociétés ou cultures. Le tableau est toutefois partagé : les religions sont certes présentes dans toutes les sociétés humaines, mais la non-croyance et l’athéisme sont également universels.

Pourquoi telle personne est-elle croyante, et telle autre ne l’est-elle pas ? Naissons-nous avec des prédispositions pour la foi ? Les textes et l’éducation font-ils tout ? Quel est le rôle des conversions ou abandons de foi ?

Aujourd’hui, l’interaction des gènes et de l’environnement devient un mode de lecture très répandu de nombreux faits humains : la dépression, l’orientation sexuelle, la dépendance aux drogues sont autant de phénomènes que l’on explique en intégrant ces deux facettes de l’être humain, que sont son patrimoine génétique et l'environnement dans lequel il grandit, qu'il soit familial, social ou culturel. Au carrefour de ces disciplines, la psychologie de la personnalité se développe et devient un outil privilégié pour aborder des questions telles que la religiosité.

Dès lors que dans toute société s’observent des différences dans la croyance des uns et des autres en un dieu, dans leur pratique de rituels religieux ou dans leur attitude intime vis-à-vis du surnaturel, la question se pose : pourquoi y a-t-il, dans chaque société donnée, des personnes très croyantes, d’autres qui le sont modérément, d’autres enfin qui ne le sont pas du tout ? Au-delà du fait que telle société peut être très religieuse (par exemple, la Pologne ou les États-Unis) et une autre très sécularisée (par exemple, la France ou la Belgique), qu’est-ce qui fait que l’on retrouve chaque fois des différences individuelles sur le plan de la croyance religieuse (ou de son absence) ? Être croyant ou athée est-ce une question de réflexion et de choix personnel ? Cela résulte-t-il de déterminismes comme c’est le cas pour d’autres caractéristiques du fonctionnement humain où se manifestent des différences interindividuelles systématiques et explicables (par exemple, l’intelligence, la créativité artistique, les préférences politiques ou l’investissement dans le sport) ?

source 1

 

La foi religieuse est-elle naturelle ou culturelle ? Vaste question à laquelle vont s’atteler pendant trois ans des chercheurs de l’université d’Oxford dans le cadre d’une très sérieuse étude qui ne coûtera pas moins de 1,9 million de livres (2,5 millions d’euros).
Il ne s’agit pas de statuer sur l’existence ou la non-existence d’un être divin, mais bien davantage de savoir si le fait de croire en Dieu aurait pu conférer à l’espèce humaine une quelconque supériorité évolutionniste, et si l’apparition du sentiment religieux ne dériverait pas d’autres caractéristiques des sociétés humaines, comme la sociabilité.
Les chercheurs du Centre Ian Ramsey pour la science et la religion et ceux du Centre pour l’anthropologie et l’esprit s’appuieront sur les sciences cognitives pour mettre au point “une approche scientifique permettant de comprendre pourquoi nous croyons en Dieu et de répondre à bien d’autres questions sur la nature et l’origine de la croyance religieuse”.
“Nous voulons savoir précisément en quoi la foi religieuse est innée. Nous pensons qu’il s’agit là d’un sentiment bien plus naturel que ne le supposent beaucoup de gens”, explique le psychologue chrétien Justin Barrett, qui a aussi bien soutenu les thèses de l’athée Richard Dawkins que celles de son détracteur le théologien chrétien Alistair McGrath.
Rédacteur en chef du Journal of Cognition and Culture et auteur de l’ouvrage Why Would Anyone Believe in God? [Comment se fait-il que l’on croie en Dieu ?], Justin Barrett compare les croyants à des enfants de 3 ans qui sont “convaincus que les autres savent pratiquement tout ce qu’il y a à savoir”. Si cette certitude s’amenuise avec l’âge et l’expérience, elle n’en reste pas moins indispensable pour permettre aux êtres humains d’entretenir des rapports sociaux productifs, et elle trouve son prolongement dans le sentiment religieux. “Cette tendance infantile persiste généralement jusque dans la vie adulte, car elle est facile, intuitive et naturelle, explique-t-il. Elle correspond à nos présupposés sur le monde.”

source 2

 

Croire dans un Dieu quelconque est donc bien une construction de l'esprit, créée ex nihilo par l'Homme, non par un Dieu.

C'est généralement un acquis familial ! Dans chaque famille, on se passe son Dieu d'une génération à une autre, comme une vieille relique sacrée. Et, grâce à la civilisation sur laquelle s'appuie le pays, on croit alors dans le Dieu commun, collectif, un véritable "bien" public. Tout est alors encore plus simple. On est comme tout le monde ! Cela est extrêmement rassurant dans la vie de tous les jours d'être comme tout le monde, par mimétisme : comme sa voisine, son voisin, sa cousine, son copain de classe, etc.

Ainsi, on croit en Allah dans un milieu musulman. On croit en Jésus dans un milieu chrétien. On croit en Brahma dans un milieu hindou. On croit aussi dans le Dieu qui habite le volcan, dans un milieu indigène d'Hawaï. Etc. !

C'est exactement comme croire au Père Noël. C'est un acquis. Une croyance voulue par le milieu familial... pour être, là aussi, comme les autres, par mimétisme. Des centaines de millions d'individus croient au Père Noël. Des centaines de millions d'individus croient en Jésus, Allah, Yahvé, Brahma, Odin, Shiva, Manitou, etc.

Mais, le Père Noël ou un Dieu quelconque, est-ce pareil ?

Croire dans le premier n'est pas et n'a jamais été mortifère ! Jamais une personne croyant au Père Noël n'a désiré tuer celle ou celui qui ne croit pas comme elle… au Père Noël !

En religion, du moins pour celles dominantes, contemporaines et occidentales, c'est souvent le contraire. Remarquons que ce phénomène est récent. À l'époque gréco-romaine, du temps de Zeus, de Jupiter et des autres, ce n'était pas le cas !

C'est essentiellement sous l'empire de l'église chrétienne, dès le milieu du 4ème siècle du calendrier julien, que la haine de l'autre, c'est-à-dire de la personne qui ne croit pas en Jésus, sévit et va être pérennisée par un corps enseignant rompu à la dialectique la plus malhonnête.

 

source 3

alors en vrac ...je suis chrétien et mon milieu de naissance est athée ...je suis d'ailleurs converti a 28 ans pas de naissance ... donc exit ta théorie cela vient de notre milieu social pour moi ... et toutes tes théories ont ce problème la ... elles généralisent et c'est le coup Hitler et Mandela sont des hommes donc réagissent pareil ...

 

il y a des croyants stupides et d'autres géniaux ... on peut pas comparer Blaise Pascal avec les rabbin qui disent que le corona virus est une punition de Dieu sur les homos (je cherche encore un lien entre virus et homo ) ... et rare sont les Blaise Pascal et très commun les stupides ...donc faire une étude statistique ne te permet en fait que d’étudier les stupides

si tu cherche pourquoi on croit dans toutes les cultures la réponse est très simple ... les questions existentielles ont pas de réponse a l'heure d'aujourd'hui et rester sans réponses sur l'essentiel est insupportable pour la plupart des gens ... donc on trouve une réponse dans la foi 

si tu cherche pourquoi des personnes capable de supporter de pas avoir de réponses aux questions existentielles croient ... la c'est un tout autre sujet ... bien plus intéressant mais bien plus complexe

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir

est -ce que les animaux croient en un Dieu  des animaux ou de tout être plantes et autres ?

ont ne le sait ? peut-être que parvenus à un certain niveau de conscience , la question se poserait ? mais pourquoi ?

nous savons , par la science , que tout est relatif à des causes produisant des effets .

résultat : un monde dangereux mais logique . mais aussi , une histoire biblique qui parle d'autres choses ?

un Dieu ? possible ; mais pas à interprétation humaine ? une énergie inconnue hors physique , réglant quatre bases essentielles extrêmement précisent qui vont donner un univers cohérent dans les lois physiques mais peut-être "incohérent" pour une intelligence humaine ?

je crois que tout est infinis dans tout les domaines .nous n'avons que 6000 ans connus de civilisations . croire en un Dieu n'est pas plus idiot que croire que tout n'est que hasard .

la réalité que nous voyons et vivons est relative .elle ne serait que l'une des facettes de milliards et de milliards de possibilités qui n'ont put se réaliser .

bonne soirée

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Kyoshiro02 a dit :

Croire ou ne pas croire en une divinité est un choix personnel, ce n'est ni inné, ni culturel.

Il y a un truc de vraiment sidérant que tu pourrais faire.

C'est de lire le propos avant de poster. ;)

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 719 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, fidel castor a dit :

alors en vrac ...je suis chrétien et mon milieu de naissance est athée ...je suis d'ailleurs converti a 28 ans pas de naissance ... donc exit ta théorie cela vient de notre milieu social pour moi ... et toutes tes théories ont ce problème la ... elles généralisent et c'est le coup Hitler et Mandela sont des hommes donc réagissent pareil ...

 

il y a des croyants stupides et d'autres géniaux ... on peut pas comparer Blaise Pascal avec les rabbin qui disent que le corona virus est une punition de Dieu sur les homos (je cherche encore un lien entre virus et homo ) ... et rare sont les Blaise Pascal et très commun les stupides ...donc faire une étude statistique ne te permet en fait que d’étudier les stupides

si tu cherche pourquoi on croit dans toutes les cultures la réponse est très simple ... les questions existentielles ont pas de réponse a l'heure d'aujourd'hui et rester sans réponses sur l'essentiel est insupportable pour la plupart des gens ... donc on trouve une réponse dans la foi 

si tu cherche pourquoi des personnes capable de supporter de pas avoir de réponses aux questions existentielles croient ... la c'est un tout autre sujet ... bien plus intéressant mais bien plus complexe

Est-ce que tu as lu un petit peu les sources proposées ? Evidemment que sur la question on ne peut que rechercher des tendances et le religieux a énormément de facettes tant il est lié au développement et à la vie de nos sociétés.

C'est pénible qu'il y ait tant d'individus qui ne veulent pas faire le moindre effort pour sortir de leur schémas mentaux auto-consolidés et donc commentent sans essayer de voir un peu au delà de leur nombril comment ça pourrait tourner.

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Membre, 58ans Posté(e)
Chelsea83570 Membre 22 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, yourself91 a dit :

La première étude de grande ampleur consacrée aux liens entre psychologie de la personnalité et religion livre ses résultats. La tendance à la religiosité serait reliée à deux traits de caractère, eux-mêmes partiellement déterminés par les gènes.

Après Nietzsche et son « Dieu est mort », Malraux énonça : « Le xxie siècle sera religieux ou ne sera pas. » Depuis des millénaires, la religion accompagne l’homme dans la plupart, sinon toutes, les sociétés ou cultures. Le tableau est toutefois partagé : les religions sont certes présentes dans toutes les sociétés humaines, mais la non-croyance et l’athéisme sont également universels.

Pourquoi telle personne est-elle croyante, et telle autre ne l’est-elle pas ? Naissons-nous avec des prédispositions pour la foi ? Les textes et l’éducation font-ils tout ? Quel est le rôle des conversions ou abandons de foi ?

Aujourd’hui, l’interaction des gènes et de l’environnement devient un mode de lecture très répandu de nombreux faits humains : la dépression, l’orientation sexuelle, la dépendance aux drogues sont autant de phénomènes que l’on explique en intégrant ces deux facettes de l’être humain, que sont son patrimoine génétique et l'environnement dans lequel il grandit, qu'il soit familial, social ou culturel. Au carrefour de ces disciplines, la psychologie de la personnalité se développe et devient un outil privilégié pour aborder des questions telles que la religiosité.

Dès lors que dans toute société s’observent des différences dans la croyance des uns et des autres en un dieu, dans leur pratique de rituels religieux ou dans leur attitude intime vis-à-vis du surnaturel, la question se pose : pourquoi y a-t-il, dans chaque société donnée, des personnes très croyantes, d’autres qui le sont modérément, d’autres enfin qui ne le sont pas du tout ? Au-delà du fait que telle société peut être très religieuse (par exemple, la Pologne ou les États-Unis) et une autre très sécularisée (par exemple, la France ou la Belgique), qu’est-ce qui fait que l’on retrouve chaque fois des différences individuelles sur le plan de la croyance religieuse (ou de son absence) ? Être croyant ou athée est-ce une question de réflexion et de choix personnel ? Cela résulte-t-il de déterminismes comme c’est le cas pour d’autres caractéristiques du fonctionnement humain où se manifestent des différences interindividuelles systématiques et explicables (par exemple, l’intelligence, la créativité artistique, les préférences politiques ou l’investissement dans le sport) ?

source 1

 

La foi religieuse est-elle naturelle ou culturelle ? Vaste question à laquelle vont s’atteler pendant trois ans des chercheurs de l’université d’Oxford dans le cadre d’une très sérieuse étude qui ne coûtera pas moins de 1,9 million de livres (2,5 millions d’euros).
Il ne s’agit pas de statuer sur l’existence ou la non-existence d’un être divin, mais bien davantage de savoir si le fait de croire en Dieu aurait pu conférer à l’espèce humaine une quelconque supériorité évolutionniste, et si l’apparition du sentiment religieux ne dériverait pas d’autres caractéristiques des sociétés humaines, comme la sociabilité.
Les chercheurs du Centre Ian Ramsey pour la science et la religion et ceux du Centre pour l’anthropologie et l’esprit s’appuieront sur les sciences cognitives pour mettre au point “une approche scientifique permettant de comprendre pourquoi nous croyons en Dieu et de répondre à bien d’autres questions sur la nature et l’origine de la croyance religieuse”.
“Nous voulons savoir précisément en quoi la foi religieuse est innée. Nous pensons qu’il s’agit là d’un sentiment bien plus naturel que ne le supposent beaucoup de gens”, explique le psychologue chrétien Justin Barrett, qui a aussi bien soutenu les thèses de l’athée Richard Dawkins que celles de son détracteur le théologien chrétien Alistair McGrath.
Rédacteur en chef du Journal of Cognition and Culture et auteur de l’ouvrage Why Would Anyone Believe in God? [Comment se fait-il que l’on croie en Dieu ?], Justin Barrett compare les croyants à des enfants de 3 ans qui sont “convaincus que les autres savent pratiquement tout ce qu’il y a à savoir”. Si cette certitude s’amenuise avec l’âge et l’expérience, elle n’en reste pas moins indispensable pour permettre aux êtres humains d’entretenir des rapports sociaux productifs, et elle trouve son prolongement dans le sentiment religieux. “Cette tendance infantile persiste généralement jusque dans la vie adulte, car elle est facile, intuitive et naturelle, explique-t-il. Elle correspond à nos présupposés sur le monde.”

source 2

 

Croire dans un Dieu quelconque est donc bien une construction de l'esprit, créée ex nihilo par l'Homme, non par un Dieu.

C'est généralement un acquis familial ! Dans chaque famille, on se passe son Dieu d'une génération à une autre, comme une vieille relique sacrée. Et, grâce à la civilisation sur laquelle s'appuie le pays, on croit alors dans le Dieu commun, collectif, un véritable "bien" public. Tout est alors encore plus simple. On est comme tout le monde ! Cela est extrêmement rassurant dans la vie de tous les jours d'être comme tout le monde, par mimétisme : comme sa voisine, son voisin, sa cousine, son copain de classe, etc.

Ainsi, on croit en Allah dans un milieu musulman. On croit en Jésus dans un milieu chrétien. On croit en Brahma dans un milieu hindou. On croit aussi dans le Dieu qui habite le volcan, dans un milieu indigène d'Hawaï. Etc. !

C'est exactement comme croire au Père Noël. C'est un acquis. Une croyance voulue par le milieu familial... pour être, là aussi, comme les autres, par mimétisme. Des centaines de millions d'individus croient au Père Noël. Des centaines de millions d'individus croient en Jésus, Allah, Yahvé, Brahma, Odin, Shiva, Manitou, etc.

Mais, le Père Noël ou un Dieu quelconque, est-ce pareil ?

Croire dans le premier n'est pas et n'a jamais été mortifère ! Jamais une personne croyant au Père Noël n'a désiré tuer celle ou celui qui ne croit pas comme elle… au Père Noël !

En religion, du moins pour celles dominantes, contemporaines et occidentales, c'est souvent le contraire. Remarquons que ce phénomène est récent. À l'époque gréco-romaine, du temps de Zeus, de Jupiter et des autres, ce n'était pas le cas !

C'est essentiellement sous l'empire de l'église chrétienne, dès le milieu du 4ème siècle du calendrier julien, que la haine de l'autre, c'est-à-dire de la personne qui ne croit pas en Jésus, sévit et va être pérennisée par un corps enseignant rompu à la dialectique la plus malhonnête.

 

source 3

Bonsoir,

Nous avons tous et toutes une spiritualité innée, qu'elle soit religieuse, universelle, personnelle peu importe, au font de nous nous pouvons piocher notre idéal spirituel, mais il faut vouloir piocher ; un athée ne connait pas sa spiritualité, ne sait même qu'elle exciste en lui ; croire ou ne pas croire est un choix, un ideal de vie.

 

 

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 719 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Chelsea83570 a dit :

Bonsoir,

Nous avons tous et toutes une spiritualité innée, qu'elle soit religieuse, universelle, personnelle peu importe, au font de nous nous pouvons piocher notre idéal spirituel, mais il faut vouloir piocher ; un athée ne connait pas sa spiritualité, ne sait même qu'elle exciste en lui ; croire ou ne pas croire est un choix, un ideal de vie.

 

 

Mais comment peut-on ignorer ce qui est inné en nous ? Comment se fait-il que l'on peut ainsi ignorer ce qui nous est donné à la naissance?

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Membre, 58ans Posté(e)
Chelsea83570 Membre 22 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, CAL26 a dit :

Mais comment peut-on ignorer ce qui est inné en nous ? Comment se fait-il que l'on peut ainsi ignorer ce qui nous est donné à la naissance?

notre éducation parentale, notre quotidien, notre dépendance sociale et culturel

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 511 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, CAL26 a dit :

Mais comment peut-on ignorer ce qui est inné en nous ? Comment se fait-il que l'on peut ainsi ignorer ce qui nous est donné à la naissance?

A part la vie...le petit d'homme dépend de sa génitrice, ou autre, en tout premier parce qu'il doit tout apprendre...mais rien ne l'oblige à conserver autre chose que ce coté "pratique" pour le reste de ses acquis au fil de sa vie !

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 37 minutes, CAL26 a dit :

Est-ce que tu as lu un petit peu les sources proposées ? Evidemment que sur la question on ne peut que rechercher des tendances et le religieux a énormément de facettes tant il est lié au développement et à la vie de nos sociétés.

C'est pénible qu'il y ait tant d'individus qui ne veulent pas faire le moindre effort pour sortir de leur schémas mentaux auto-consolidés et donc commentent sans essayer de voir un peu au delà de leur nombril comment ça pourrait tourner.

le post de base est assez long et vu qu'il donne son avis genre croire est infantile ... j'ai pas jugé utile de voir les sources qui lui donne cet avis ... enfin mais j'ai fais un post court qui relative a mon gout bien son avis

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 511 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

L'innée...d'aucuns n'en ont aucune idée! justement à cause de l'acquis!

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 719 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Chelsea83570 a dit :

notre éducation parentale, notre quotidien, notre dépendance sociale et culturel

Mais alors par quel biais les croyants, eux, trouvent ou retrouvent cet inné?

 

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Invité Jane Doe.
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe.
Invité Jane Doe. Invités 0 message
Posté(e)

Un article de Slate m’a donné envie de vous parler de ce vieux débat de l’inné et de l’acquis. Oui, il existe un “gène” de la croyance, et aussi de la tendance à un comportement délinquant, dépressif etc… Cela heurte profondément l’idée que nous avons du libre-arbitre, mais c’est un fait avéré par la recherche.

Pour les scientifiques, le degré d’hérédité et la gamme des traits de personnalité qui sont innés sont bien plus importantes que ce que nous sommes portés à penser.

On le sait en étudiant de vrais jumeaux élevés séparément, ainsi que leurs parents. Tous les traits suivants sont très semblables chez les vrais jumeaux observés et les parents, et beaucoup moins chez les “faux”, ou chez des enfants adoptés et leurs parents.

– Quotient intellectuel

– Rapidité d’esprit

– Rapidité et précision de la perception

– Religiosité

– Traditionalisme

– Alcoolisme et toxicomanie

– Criminalité et conduite délinquante

– Satisfaction au travail

– Choix de l’emploi

– Entrain (affectivité positive)

– Attrait du risque

– Autoritarisme

– Extraversion

– Heures passées à regarder la télévision.

– Bien-être

– Autoapprobation

– Contrôle de soi

– Dominance

– Optimisme

– Pessimisme

– Hostilité

– Cynisme

Alors qu’est-ce que cela veut dire ? Surtout pas que l’on est “condamné” à être pessimiste (par exemple)  si on a des parents qui le sont ! Mais que l’on peut avoir “une tendance à”. Tendance qu’il est possible d’influencer et modifier par notre comportement conscient.

source

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 719 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Morfou a dit :

A part la vie...le petit d'homme dépend de sa génitrice, ou autre, en tout premier parce qu'il doit tout apprendre...mais rien ne l'oblige à conserver autre chose que ce coté "pratique" pour le reste de ses acquis au fil de sa vie !

Mais est-ce inné ou juste lié à une situation de dépendance par l'immaturité? Je ne connais pas précisément l'étymologie du mot "inné", mais sûrement son emploi a évolué .

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 511 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
à l’instant, CAL26 a dit :

Mais est-ce inné ou juste lié à une situation de dépendance par l'immaturité? Je ne connais pas précisément l'étymologie du mot "inné", mais sûrement son emploi a évolué .

 
 
adjectif
  1. Que l'on a en naissant, dès la naissance (opposé à acquis).
    C'est un don inné.
    • Qui ne dépend que du patrimoine génétique.
      Aptitudes innées.
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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 719 messages
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il y a 14 minutes, fidel castor a dit :

le post de base est assez long et vu qu'il donne son avis genre croire est infantile ... j'ai pas jugé utile de voir les sources qui lui donne cet avis ... enfin mais j'ai fais un post court qui relative a mon gout bien son avis

Je ne vois pas où le message d'introduction dit que croire est infantile. S'il s'agit d'un extrait de la source 2, il est question d'un lien entre des enfants de 3 ans qui ont juste un processus social commun avec les croyants, processus qui pourrait être un moteur de la croyance religieuse. La source 3 est plus anti religieuse mais pas par son analogie avec la croyance au père noël. 

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
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il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

Je ne vois pas où le message d'introduction dit que croire est infantile. S'il s'agit d'un extrait de la source 2, il est question d'un lien entre des enfants de 3 ans qui ont juste un processus social commun avec les croyants, processus qui pourrait être un moteur de la croyance religieuse. La source 3 est plus anti religieuse mais pas par son analogie avec la croyance au père noël. 

"Justin Barrett compare les croyants à des enfants de 3 ans qui sont “convaincus que les autres savent pratiquement tout ce qu’il y a à savoir” "

 

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 719 messages
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il y a 12 minutes, Morfou a dit :
 
 
adjectif
  1. Que l'on a en naissant, dès la naissance (opposé à acquis).
    C'est un don inné.
    • Qui ne dépend que du patrimoine génétique.
      Aptitudes innées.

Oui, c'est ce que je disais : le patrimoine génétique est ce qui est principalement sous-jacent au terme inné. D'ailleurs ce patrimoine a un programme de développement préalable aux expériences et la question principale est de savoir qui comment influence l'autre.

L'expérience de la naissance est une expérience est n'est en fait pas innée.

il y a 2 minutes, fidel castor a dit :

"Justin Barrett compare les croyants à des enfants de 3 ans qui sont “convaincus que les autres savent pratiquement tout ce qu’il y a à savoir” "

 

Oui, c'est bien un processus social qui connait des différences interindividuelles à 3 ans. Il ne s'agit absolument pas de dire que c'est infantile.

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