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Vous auriez un enfant avec un.e ami.e ?


January

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 016 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, January a dit :

 

J'ai pas compris que tu posais une question désolée. Je suis traditionnelle, il y a le couple, qui veut accomplir quelque chose ensemble, mais vraiment ensemble, qui veut partager quelque chose ensemble, qu'est ce qu'il y a au dessus d'un enfant ? Rien. 

Donc je pense que la raison "légitime" (mais je n'aime pas vraiment ce mot qui est inamovible), c'est l'amour. Même si "raison", ça ne va pas du tout avec "amour". Mais "amour" marche avec dépassement, don, tout un tas d'autres choses.

Dans la conversation d'hier soir j'ai eu l'impression qu'il y avait trop de pragmatisme, ça m'a dérangée, oui. 

Je n'y vois là que l'expression très réactionnaire de personne dépassées. Je ne vois pas en quoi des amis ne pourraient pas avoir pour projet d'élever ensemble un enfant. En outre, la notion d'amour, c'est comme les trous du cul, il y en a autant que de personne présente sur terre. Amour, terme mystique, ne servant qu'à l'exploitation d'idées féodales, archaïques et anachroniques. Mais si tu veux glisser sur cette thématique, il n'y a pas de problème. L'idée actuelle de l'amour, c'est comme l'idée de séduction, c'est quelque chose de court termiste qui t'amène très haut rapidement et qui descend tout aussi rapidement. En outre, avec l'extrémisme féminin et la mutation du monde actuelle, les relations homme/femme sont souvent conflictuelles. Dans un tel paradigme, faire un enfant, c'est le soumettre à la dure loi de l'instabilité et de la grenade qui peut dégoupiller à tout instant. Une des solutions à ce problème pourrait être de faire des enfants entre amis pour offrir un cadre plus stable à l'enfant. Après tout pourquoi pas? Mais dire que cette idée est choquante, je ne suis pas d'accord. Au contraire, cette idée est révolutionnaire et ne peut que se développer car elle  réponds de façon originale à un problème original. Et si cette idée heurte les vieux dinosaures qui essayent d'appliquer des idées d'il y a 2000 ans au monde moderne, j'ai envie de dire tant pis.

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 802 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

C'est bien pour ça que j'ai zappé le terme "légitime" bien trop inamovible à mon goût (je parle même pas de "raison") sachant nous sommes évolutifs en permanence. Ca n'existe pas la "raison légitime". Il y a un "emportement", une certitude inexplicable, une envie d'accomplissement total, et c'est quoi, si c'est pas de l'amour ? 

Attention je parle aussi de ce que j'ai vécu, quand on a vécu le projet et la naissance d'un enfant, il y a évidemment une forte dimension subjective. Mais plus encore, de ce que Nous avons vécu, individuellement, ensemble, à l'intérieur et à l'extérieur, et que jamais plus dans notre vie nous ne revivrons, nous en sommes persuadés. Peut être à tort, laissons le temps passer. Il y en a déjà eu des joies immenses, mais mettre un mot sur la naissance projetée et attendue d'un enfant, sur cet évènement, il n'y en a pas. Alors parler de raison... Après coup c'est impossible.

Tu devrais me relire, tu ne l'as pas fait comme il faut. J'ai dit qu'il n'y avait pas vraiment de problème à faire un enfant entre amis, de façon pragmatique les mêmes aléas peuvent se produire. Remonte, je l'ai dit.

Mais il y a quand même une différence à assouvir son envie, son besoin, avec un ami et à projeter dans un couple uni d'avoir un enfant. Tout cynique qu'on soit on ne peut pas nier cette dimension-là, ça devient de la malhonnêteté sinon. 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Pas étonnée que la « coparentalité » séduise des individus, y compris hétérosexuels. Les médias nous la présente comme une panacée à la solitude, comme la réparation légitime parfois, d’une terrible injustice (à savoir ne pas trouver le ou la conjointe idéal(e). Certain(e)s partagent même leurs expériences -désastreuses ou non- d’insémination home made. Des hommes se sont faits roulés, des femmes ont cherché davantage un donneur de sperme, qu’un père pour leur enfant. 

Une solution moderne... Et pourtant, les alliances entre familles ont été usuelles autrefois. Chacun y trouvait son intérêt, des richesses contre une protection, un titre contre des richesses. Une descendance et pas d’amour. Une plus ou moins bonne entente. 

Pas d’amour et arrangements entre amis, voilà qui devrait écarter quelques soucis, arnaques et mauvaises surprises. Je ne suis absolument pas convaincue que ceci soit sans conséquences sur l’amitié. 

Il y a une espèce de désacralisation des rapports humains en général, qui aboutit à toutes désacralisations ( de l'amour, du sexe, de l’Enfant...). Plus rien, plus personne n’a vraiment d’importance. C’est le règne d’un individualisme, du « Je ». « Je veux, je dois être exaucé(e) » et pire « j’exige », qu’importe les moyens déployés afin d’y parvenir. Générations d’individus capricieux.

Nos grands-parents se sont rencontrés au bal, nos parents à l’école... j’ai toujours aimé entendre ces jolies histoires, voir le sourire malicieux de ma grand-mère quand elle nous racontait comment elle a feigné ignorer le plus beau garçon du village et lui a refusé sa première danse. 
Qu’est-ce que l’on raconte à son enfant quand il est le fruit d’un arrangement entre amis ? 

À une époque où tout est fait pour que nous nous rencontrions, nous n’avons jamais été aussi éloignés les uns des autres, aussi seuls. Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour ? 
 

Pour répondre précisément à la question, je veux bien partager un dîner avec mes amis ou un Uber à l’occasion, mais certainement pas un enfant. Jamais ! 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Crabe_fantome a dit :

Les enfants ont traversé bien pire tout au long de notre histoire... Il suffit de lui expliquer si ça l'intéresse, mais du moment qu'il est aimé par sa mère qui aura fait l'impossible pour l'avoir, c'est déjà énorme. En plus la mère n'est pas non plus condamné au célibat et l'enfant pourra aussi s'attacher à un autre... N'étant pas si monstrueux que ça je pourrais aussi lui expliquer que ce n'est pas dans la nature de tout le monde d'être parent et qu'il a été le plus beau cadeau qu'on pouvait faire à quelqu'un qu'on aime, d'amitié. Et en plus il aura la certitude absolu que son géniteur ne traitera jamais sa mère de salope ou de pute... C'est peut être plus difficile pour un enfant divorcé plutôt qu'un enfant désiré unilatéralement en fait... Mais sur le principe oui, l'anonymat ou la discrétion me parait préférable. 

L’anonymat ou la discrétion est toujours préférable et sécurisante pour l’adulte. L’enfant a aussi le droit de savoir d’où il vient, qui est son géniteur. Ce n’est pas seulement important pour la construction de son identité, ça l’est également pour tout ce qui a trait à la santé.  

Des couples se séparent, divorcent, le conjoint peut perdre la vie. Ce sont des accidents de la vie, non prévisibles. Il y a une nette différence entre subir ces accidents, les aléas de la vie et créer une situation, délibérément. 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 538 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, Léna-Postrof a dit :

L’anonymat ou la discrétion est toujours préférable et sécurisante pour l’adulte. L’enfant a aussi le droit de savoir d’où il vient, qui est son géniteur. Ce n’est pas seulement important pour la construction de son identité, ça l’est également pour tout ce qui a trait à la santé.  

Des couples se séparent, divorcent, le conjoint peut perdre la vie. Ce sont des accidents de la vie, non prévisibles. Il y a une nette différence entre subir ces accidents, les aléas de la vie et créer une situation, délibérément. 

Je ne suis pas sur. Je pense qu'on projette nos propres interrogations et nos propres peurs chez l'enfant quand on pense que l'enfant a besoin de savoir. Par exemple je connais la moitié de mes arrières grands parents, mais au delà, aucune idée. Vraisemblablement mes ancêtres se sont faite violer ici et là sur des générations et personne n'a su qui était le violeur, et tout le monde s'en foutait et tant mieux parce qu'ils auraient coursé mon arrière arrière aïeul pour le dépecer et le clouer sur une porte de grange la tête en bas. Avec le recul je trouverais ça fun de savoir, d'avoir un arbre généalogique complet mais j'en ai pas, et je me suis quand même construit mon identité. A l'inverse ma tante s'est construite son identité aussi, et puis quand elle avait 50 ans elle a appris que mon grand père n'était pas son père. Son identité est toujours là. Elle aurait voulu savoir qui était son père mais ne pas savoir c'est juste chiant, ça ne détruit rien.

 

Si mon amie rencontre un gars alors qu'elle son enfant depuis 20 mois, le gars sera son père. Savoir que je suis son géniteur n'a aucune espèce d'importance.

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, January a dit :

 Je suis traditionnelle, il y a le couple, qui veut accomplir quelque chose ensemble, mais vraiment ensemble, qui veut partager quelque chose ensemble, qu'est ce qu'il y a au dessus d'un enfant ? Rien.  

Hé bien la nature qui a 4 milliard d'années (un tout petit peu plus vieille que toi mais elle a plus d'expérience ) est beaucoup plus moderne que toi, elle est darwinienne, elle a tout essayé et elle s'en sort très bien, t'as qu'à regarder autour de toi, les autres formes de vie s'en sortent très bien avec ou sans couple, si le coronavirus cherchait le couple, l'amour et les oiseaux, il n'infectera personne, et ne dupliquera jamais son ADN.

Citation

Donc je pense que la raison "légitime" (mais je n'aime pas vraiment ce mot qui est inamovible), c'est l'amour. Même si "raison", ça ne va pas du tout avec "amour". Mais "amour" marche avec dépassement, don, tout un tas d'autres choses.

T'occupe pas de ça, c'est automatique, l'ocytocine n'a pas besoin de lire de la littérature romantique pour être secrété.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas sur. Je pense qu'on projette nos propres interrogations et nos propres peurs chez l'enfant quand on pense que l'enfant a besoin de savoir. Par exemple je connais la moitié de mes arrières grands parents, mais au delà, aucune idée. Vraisemblablement mes ancêtres se sont faite violer ici et là sur des générations et personne n'a su qui était le violeur, et tout le monde s'en foutait et tant mieux parce qu'ils auraient coursé mon arrière arrière aïeul pour le dépecer et le clouer sur une porte de grange la tête en bas. Avec le recul je trouverais ça fun de savoir, d'avoir un arbre généalogique complet mais j'en ai pas, et je me suis quand même construit mon identité. A l'inverse ma tante s'est construite son identité aussi, et puis quand elle avait 50 ans elle a appris que mon grand père n'était pas son père. Son identité est toujours là. Elle aurait voulu savoir qui était son père mais ne pas savoir c'est juste chiant, ça ne détruit rien.

 

Si mon amie rencontre un gars alors qu'elle son enfant depuis 20 mois, le gars sera son père. Savoir que je suis son géniteur n'a aucune espèce d'importance.

Depuis l’arrivée de l’Homme moderne, nous nous questionnons tout juste quant à l’Enfant, son vouloir et éventuellement ses droits. Depuis l’Homme moderne, il n’y a pas encore de droit de l’Enfant à proprement parler. N’avons-nous pas le devoir de protéger les individus les plus vulnérables, à commencer par les enfants ? 

Toutes les femmes d’antan n’ont pas été violées au fond de ruelles sombres. Les viols surviennent au regard des chiffres, souvent, dans le cercle proche. Peut-être que des individus, à ton exemple, n’ont pas la volonté ou la possibilité d’accéder à ce savoir. D’autres le voudraient ou le pourraient. Parce qu’une poignée d’individus est privée ou n’a pas le souhait de savoir, nous devrions empêcher le reste des individus d’accéder à ce savoir ? Eh makach, c’est encore terriblement égoïste ça. 

Donner son sperme n’est pas un acte anodin, ou du moins cela ne devrait l’être et même contre rémunération. L’enfant peut bien évidemment s’attacher à son beau-père. Le beau-père peut le reconnaître, la loi l’y autorisant, et faire le nécessaire pour son bonheur. Du point de vue génétique, du point de vue généalogique, le beau-parent n’a aucune espèce d’importance. Il est inexistant. C’est à l’enfant de décider toujours s’il veut connaître son géniteur. Parfois l’envie de savoir se déclenche quand il devient adulte. C’est un parcours du combattant, ça ne devrait pas l’être. 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 538 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Depuis l’arrivée de l’Homme moderne, nous nous questionnons tout juste quant à l’Enfant, son vouloir et éventuellement ses droits. Depuis l’Homme moderne, il n’y a pas encore de droit de l’Enfant à proprement parler. N’avons-nous pas le devoir de protéger les individus les plus vulnérables, à commencer par les enfants ? 

Toutes les femmes d’antan n’ont pas été violées au fond de ruelles sombres. Les viols surviennent au regard des chiffres, souvent, dans le cercle proche. Peut-être que des individus, à ton exemple, n’ont pas la volonté ou la possibilité d’accéder à ce savoir. D’autres le voudraient ou le pourraient. Parce qu’une poignée d’individus est privée ou n’a pas le souhait de savoir, nous devrions empêcher le reste des individus d’accéder à ce savoir ? Eh makach, c’est encore terriblement égoïste ça. 

Donner son sperme n’est pas un acte anodin, ou du moins cela ne devrait l’être et même contre rémunération. L’enfant peut bien évidemment s’attacher à son beau-père. Le beau-père peut le reconnaître, la loi l’y autorisant, et faire le nécessaire pour son bonheur. Du point de vue génétique, du point de vue généalogique, le beau-parent n’a aucune espèce d’importance. Il est inexistant. C’est à l’enfant de décider toujours s’il veut connaître son géniteur. Parfois l’envie de savoir se déclenche quand il devient adulte. C’est un parcours du combattant, ça ne devrait pas l’être. 

Pour les viols je pensais à nos aïeux du moyen age avec les invasions ici et là. Quand tu regardes les mouvements de populations sur 8000 ans tu te dis que t'as forcément au moins une aïeule violée, et un aïeul violeur. Il faut attendre le XIII ème siècle pour encadrer un peu légalement le viol, et castrer les violeurs... on pense bien sur aussi au viol de Tarquin sur Lucrèce bien avant. 

 

Tout ça pour dire que ne pas savoir qui est son père ou croire que son père n'est pas son père, c'est un drame pour nous, pas pour les enfants. Quand à la généalogie, elle marque la version officielle. Si Dame Sophie de la Prude a une aventure avec le Baron de la Bardure pendant que le Sir Antoine de la Prude est à la chasse... ni vu ni connu. Le petit Maxens de la Prude est le fils d'Antoine pour les généalogistes. Tout le monde fermera sa gueule parce que personne ne veut de problème. Maxens n'en saura jamais rien et se construira comme ça. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 32 minutes, Crabe_fantome a dit :

Pour les viols je pensais à nos aïeux du moyen age avec les invasions ici et là. Quand tu regardes les mouvements de populations sur 8000 ans tu te dis que t'as forcément au moins une aïeule violée, et un aïeul violeur. Il faut attendre le XIII ème siècle pour encadrer un peu légalement le viol, et castrer les violeurs... on pense bien sur aussi au viol de Tarquin sur Lucrèce bien avant. 

 

Tout ça pour dire que ne pas savoir qui est son père ou croire que son père n'est pas son père, c'est un drame pour nous, pas pour les enfants. Quand à la généalogie, elle marque la version officielle. Si Dame Sophie de la Prude a une aventure avec le Baron de la Bardure pendant que le Sir Antoine de la Prude est à la chasse... ni vu ni connu. Le petit Maxens de la Prude est le fils d'Antoine pour les généalogistes. Tout le monde fermera sa gueule parce que personne ne veut de problème. Maxens n'en saura jamais rien et se construira comme ça. 

Si tu as la crainte d’être un peu maghrébin, tu peux toujours faire un test ADN afin de savoir en quelle proportion tu l’es. 

Il y a sans doute bien plus de chance pour que nous nous intéressions davantage à notre père qu’à nos ancêtres sous Louis XI. Étant donné que tu ne peux savoir avec certitude si le fait d’être laissé dans l’ignorance, n’est pas un drame pour les enfants (pas convaincue, désolée), donnons-leur la possibilité et les outils afin de retrouver leur père, s’ils le souhaitent. 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 538 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Léna-Postrof a dit :

Si tu as la crainte d’être un peu maghrébin, tu peux toujours faire un test ADN afin de savoir en quelle proportion tu l’es. 

Il y a sans doute bien plus de chance pour que nous nous intéressions davantage à notre père qu’à nos ancêtres sous Louis XI. Étant donné que tu ne peux savoir avec certitude si le fait d’être laissé dans l’ignorance, n’est pas un drame pour les enfants (pas convaincue, désolée), donnons-leur la possibilité et les outils afin de retrouver leur père, s’ils le souhaitent. 

Aucune crainte je suis persuadé d'avoir un adn maghrébin, après le Maghreb ce sont aussi des invasions de la péninsule arabique... Au même titre que les Francs sont des barbares du nord de l'Europe, Clovis est né dans l'actuelle Belgique. Charlemagne dans l'actuelle Allemagne. Napoléon en Corse. Je suis même persuadé avoir du sang mongol suite aux invasions du XIII. 

Si tu sais que tu es dans l'ignorance, oui ça créé un vide. Mais si je ne te dis pas que ton père n'est pas ton père, là maintenant, alors que tu es adulte, ton père est toujours ton père et il n'y a pas de vide. Un mensonge ou une illusion mais peu importe du moment où tu es comblé avec ça.

Enfin si tu fais référence à ce projet de loi pour briser l'anonymat des donneurs, j'y suis plutôt favorable aussi. Non pas que ça aide des enfants à se construire parce que l'enfant va se construire de toute manière, mais si ça peut lui faire plaisir, moi ça me suffit comme argument. Le donneur accepte et donne. Sinon le donneur ne donne pas. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 23 minutes, Crabe_fantome a dit :

Aucune crainte je suis persuadé d'avoir un adn maghrébin, après le Maghreb ce sont aussi des invasions de la péninsule arabique... Au même titre que les Francs sont des barbares du nord de l'Europe, Clovis est né dans l'actuelle Belgique. Charlemagne dans l'actuelle Allemagne. Napoléon en Corse. Je suis même persuadé avoir du sang mongol suite aux invasions du XIII. 

Si tu sais que tu es dans l'ignorance, oui ça créé un vide. Mais si je ne te dis pas que ton père n'est pas ton père, là maintenant, alors que tu es adulte, ton père est toujours ton père et il n'y a pas de vide. Un mensonge ou une illusion mais peu importe du moment où tu es comblé avec ça.

Enfin si tu fais référence à ce projet de loi pour briser l'anonymat des donneurs, j'y suis plutôt favorable aussi. Non pas que ça aide des enfants à se construire parce que l'enfant va se construire de toute manière, mais si ça peut lui faire plaisir, moi ça me suffit comme argument. Le donneur accepte et donne. Sinon le donneur ne donne pas. 

À mon sens, un enfant s’éduque dans l’amour mais aussi dans le dialogue, la confiance, la dignité (en somme le respect). La voix d’un enfant mérite d’être entendue, écoutée, toujours. Il n’y a pas de place pour le mensonge et même pour des mensonges habituels tels que la petite souris ou le père Noël. 
On peut être un menteur, bien entendu, c’est aussi prendre le risque de se voir un jour boudé plus ou moins longtemps par son enfant. Les enfants semblent plus à même de digérer un mensonge au sujet de la petite souris, que de leur père biologique, va savoir pourquoi... 

Je fais référence au projet de loi depuis que je t’ai cité sur le sujet. Si cela se fait vraiment, ce sera un mieux. Ce ne sera jamais l’idéal, pour tout le monde toutefois, puisqu’il s’agira encore d’exploiter la pauvreté, d’hommes. Mettons fin à la rémunération des donneurs et voyons combien il en reste.  

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 538 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Léna-Postrof a dit :

À mon sens, un enfant s’éduque dans l’amour mais aussi dans le dialogue, la confiance, la dignité (en somme le respect). La voix d’un enfant mérite d’être entendue, écoutée, toujours. Il n’y a pas de place pour le mensonge et même pour des mensonges habituels tels que la petite souris ou le père Noël. 
On peut être un menteur, bien entendu, c’est aussi prendre le risque de se voir un jour boudé plus ou moins longtemps par son enfant. Les enfants semblent plus à même de digérer un mensonge au sujet de la petite souris, que de leur père biologique, va savoir pourquoi... 

Je fais référence au projet de loi depuis que je t’ai cité sur le sujet. Si cela se fait vraiment, ce sera un mieux. Ce ne sera jamais l’idéal, pour tout le monde toutefois, puisqu’il s’agira encore d’exploiter la pauvreté, d’hommes. Mettons fin à la rémunération des donneurs et voyons combien il en reste.  

J'en ai aucune idée, j'ai des chats. Mais d'après Dolto, quoique tu fasses, tu feras mal. Et tant mieux parce que sinon tu lui mettrais la pression pour le jour où l'enfant deviendrait parent.

 

Quand aux donneurs, en France ils ne sont pas rémunéré et il faut que ça continue comme ça. On ne monnaye pas le corps humain... C'est autant valable pour le sperme que le sang ou un rein. Je sais que c'est payant ailleurs en Europe, mais ce n'est pas notre affaire pour l'instant. Si l'UE s'empare du dossier, il faudra imposer la gratuité des dons à tous les pays membres. 

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)

La question est évidemment délicate dés lors qu'elle concerne un(des) enfant(s). 
Je crois que c'est à chacun d'arbitrer et de se lancer ou non dans une telle aventure, partant de ses propres convictions et en tenant compte de ses projets, de ses envies de s'investir dans l'éducation d'un enfant, de sa vision de l'avenir etc .
Je n'ai,pour ma part, pas eu ce choix à faire(et j’arrête là pour les enfants !) et,sans rentrer dans le détail,j'ai "aidé" certaines de  nos amies en couple lesbien...
En outre,j'ai été donneur de gamètes au CECOS;je ne l'aurais pas été si les données avaient été celles  actuelles, la nouvelle loi "SUPER APARTHEID" PMA pour toutes voulue par le féminisme politique actuellement au pouvoir à propos des mesures sociétales changeant évidemment radicalement la donne.


On peut ensuite se poser la question des choix que doivent faire les jeunes femmes et jeunes hommes actuels et surtout ceux de demain.
La nouvelle loi "PMA pour TOUTES/GPA pour AUCUN"  va créer  au fur et à mesure de la banalisation de la pma pour toutes un"rapport de force" à l'intérieur même des couples hetero, la femme pouvant choisir de ne pas prendre le risque d'un partage de parentalité ou d'avoir fait ce choix avant la rencontre...
Comme je l'avais déjà fait remarquer,le paradoxe est que problème de l’accès à la parentalité(on peut respecter le choix de ne pas vouloir être parent également) à notre époque n'est pas un problème féminin mais masculin;comme le montrent les résultats de l’enquête suivante ( «Portrait social 2013» de la France effectué par l'INSEE), les nullipares femmes restent en proportion constante mais il y a une explosion  inquiétante de nullipares hommes(qui doit être pire encore maintenant en 2020) avec notamment beaucoup d'hommes "exclus du marché conjugal contre leur volonté".

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/14/01016-20131114ARTFIG00480-un-homme-de-50-ans-sur-5-n-est-pas-pere.php

Avec cette loi(complétée bientôt par la gratuité et le paiement des frais pas la sécu des PMA non médicales qui doit être bientôt votée à l'assemblée,le sénat ayant freiné les choses sur ce point précis), les unes auront pu avoir des enfants quand elles auront voulu(sans avoir de risque de partage d'autorité parentale),les autres étant soumis AU BON VOULOIR des premières, réduits le plus souvent à être beau père (avant que la femme ne décide de changer de conjoint) et pourvoyeurs de gamètes et de cotisations...un bouleversement énorme dans l'équilibre des relations hommes-femmes.
Evidemment se posera le problème des dons de sperme.Il est déjà évident pour les spécialistes que les dons actuels GRATUITS de gamètes(déjà très justes pour les cas "médicaux" de PMA) seront insuffisants; on parle de résoudre la question en en achetant à l'étranger (alors que ces dons sont RÉMUNÉRÉS) ou de les RÉMUNÉRER en France(MARCHANDISATION du corps des HOMMES) !Plus tard,sans doute que davantage d'hommes,sachant qu'ils ne pourront devenir père se résigneront à en devenir in ersatz en étant donneur(et non par simple générosité comme maintenant) ce qui permettra sans doute d'augmenter le stock. On satisfera ainsi le désir d'enfant sans père par la domestication implicite des futurs donneurs(il faudra toujours comparer les futurs dons à ceux actuels pour déceler la partie "motivée par l'argent" ou "résignation à  n’être que donneur" de la partie"don altruiste").


Quels seront donc  les possibilités offertes aux uns et aux autres(souhaitant être parents)?


-Pour les femmes (et les couples de femmes), toutes les options seront ouvertes et facilitées.Certaines prendront encore(de moins en moins sans doute) le "risque" (d'autant que les asso féministes n’empêcheront pas ad vitam d'avancer vers davantage d'équité père-mère en justice familiale-nous en sommes certes encore très loin actuellement malgré de timides avancées)d'attendre "le grand amour" et de partager la parentalité. D'autres n'ayant pas "trouvé chaussure à leur pied" et qui ne se voyant pas élever un enfant  seule(peu importe les raisons) iront vers cette co-parentalité entre amis voire entre "pseudo-amis trouvés à dessein" (les sites de  co-parentalité existent depuis un moment déjà).Les dernières bénéficieront de la PMA gratuite et des mesures financières qui leur seront proposées(" par hasard",on a augmenté très fortement, de 30 pour cent je crois me souvenir, les allocations de "parent isolé", juste avant de voter la PMA pour toutes...un choix politique d'élimination  des pères très clair se dessinant, au travers de ces décisions voulues par le féminisme politique au pouvoir concernant l'évolution sociétale).


-Pour les hommes,les possibilités vont se restreindre,se limiter,se compliquer. Certains(de moins en moins) pourront certes toujours, s'ils réussissent à trouver une conjointe souhaitant avoir un(des) enfant(s) en commun, être père et élever leur(s) enfant(s).Quelques -uns n'ayant eu cette chance, fortunés et très déterminés(à l'image de Marco Fogiel), tenteront  "l'aventure GPA à l'étranger". Certains(de plus en plus- l'augmentation des hommes nullipares contraints étant déjà inquiétante, la loi "PMA pour toutes/GPA pour aucun" étant sur le point d'accélérer fortement  cette triste évolution), souhaitant pourtant être père, ne pourront le devenir et resteront des nullipares "contre leur volonté". Enfin ,comme cela est évoqué dans le sujet, les derniers,à défaut de "mieux", seront bien contents de trouver une amie qui souhaite s'engager avec eux dans "une aventure"de co-parentalité pour devenir père et élever leur propre enfant.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 165 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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Il y a 6 heures, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas sur. Je pense qu'on projette nos propres interrogations et nos propres peurs chez l'enfant quand on pense que l'enfant a besoin de savoir. Par exemple je connais la moitié de mes arrières grands parents, mais au delà, aucune idée. Vraisemblablement mes ancêtres se sont faite violer ici et là sur des générations et personne n'a su qui était le violeur, et tout le monde s'en foutait et tant mieux parce qu'ils auraient coursé mon arrière arrière aïeul pour le dépecer et le clouer sur une porte de grange la tête en bas. Avec le recul je trouverais ça fun de savoir, d'avoir un arbre généalogique complet mais j'en ai pas, et je me suis quand même construit mon identité. A l'inverse ma tante s'est construite son identité aussi, et puis quand elle avait 50 ans elle a appris que mon grand père n'était pas son père. Son identité est toujours là. Elle aurait voulu savoir qui était son père mais ne pas savoir c'est juste chiant, ça ne détruit rien.

 

Si mon amie rencontre un gars alors qu'elle son enfant depuis 20 mois, le gars sera son père. Savoir que je suis son géniteur n'a aucune espèce d'importance. 

Si mon amie rencontre un gars alors qu'elle son enfant depuis 20 mois, le gars sera son père. Savoir que je suis son géniteur n'a aucune espèce d'importance. 

-------------Et c'est là que, vous étant toujours considéré comme "simple" géniteur, mais le côtoyant, puisque la maman est votre amie, le jour où vous apprenez que l'amie va faire sa vie avec un autre, que vous ne ferez plus partie de sa vie, mais qu'il ne fera surtout plus parti de la vôtre... vous vous découvrez "père"...

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Membre, 37ans Posté(e)
Vicen Membre 1 062 messages
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Si l'on se place sous l'angle de la démographie mondiale, mieux vaut adopter.

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Crabe_fantome Membre 45 538 messages
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il y a 2 minutes, Morfou a dit :

Si mon amie rencontre un gars alors qu'elle son enfant depuis 20 mois, le gars sera son père. Savoir que je suis son géniteur n'a aucune espèce d'importance. 

-------------Et c'est là que, vous étant toujours considéré comme "simple" géniteur, mais le côtoyant, puisque la maman est votre amie, le jour où vous apprenez que l'amie va faire sa vie avec un autre, que vous ne ferez plus partie de sa vie, mais qu'il ne fera surtout plus parti de la vôtre... vous vous découvrez "père"...

Oui c'est pour ça que je disais que l'anonymat était préférable. Parce que c'est quand même dommage de gâcher une belle amitié pour de vulgaires sentiments ;) 

Non, père, très peu pour moi. En plus on va me traiter de macho parce qu'il n'est pas question que j'assiste à l'accouchement, que je file le biberon ou le bain à l'enfant, que je lui fasse sa bouffe (ou alors il mange des frites comme tout le monde!) ou que je le change ou que je me lève à 6h du matin parce qu'il pleure. En fait je suis féministe tant que j'ai pas d'enfant ^^ 

il y a 5 minutes, Vicen a dit :

Si l'on se place sous l'angle de la démographie mondiale, mieux vaut adopter.

La démographie est en baisse depuis quelques années dans les pays riches... Bientôt il faudra faire un musée des civilisations disparues, le Japon, Taiwan, la Corée du sud... l'Italie plus proche de nous avec 1.34 enfant par couple. Tous devrait disparaître si on ne fait rien... 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 165 messages
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il y a 8 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui c'est pour ça que je disais que l'anonymat était préférable. Parce que c'est quand même dommage de gâcher une belle amitié pour de vulgaires sentiments ;) 

Non, père, très peu pour moi. En plus on va me traiter de macho parce qu'il n'est pas question que j'assiste à l'accouchement, que je file le biberon ou le bain à l'enfant, que je lui fasse sa bouffe (ou alors il mange des frites comme tout le monde!) ou que je le change ou que je me lève à 6h du matin parce qu'il pleure. En fait je suis féministe tant que j'ai pas d'enfant ^^ 

 

Lorsque l'enfant parait...bien des pères n'auraient jamais pensé être une "mère" pour lui!:)

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 538 messages
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il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Lorsque l'enfant parait...bien des pères n'auraient jamais pensé être une "mère" pour lui!:)

Lorsque l'enfant paraît... Bien des amis disparaissent des soirées ... 😉 

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Membre, 37ans Posté(e)
Vicen Membre 1 062 messages
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@Crabe: rien ne presse. Il ne faut pas considéré ça comme une constante à maintenir jusqu'à la fin des temps. Quand les japonais n'auront plus ce problème de densité qui les forces à se loger dans de petits espaces, et bien leur démographie se stabilisera.

Le boom démographique de l'industrialisation est la pire calamité planétaire que notre globe aie connu. Il faut bien passer par une phase de down à un moment ou un autre avant de retrouver une densité de population raisonnable.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 165 messages
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il y a 17 minutes, Crabe_fantome a dit :

Lorsque l'enfant paraît... Bien des amis disparaissent des soirées ... 😉 

Ils s'occupent de leur enfant? ou ils prennent la poudre d'escampette?:sleep:

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