Il y a 40 50 ans en arriére notre enfance

il y a 9 minutes, soisig a dit :

Et les bagarres entre gamins, ça a un rapport avec le patriarcat ??? 

Et je suis sincèrement désolée pour toi que tu vives tant de violences ... je te suggère de déménager, ainsi tu verrais que ce qui est courant dans ta vie, ne l'est fort heureusement pas partout. 

Vous ne comprenez pas toujours ce que vous lisez on dirait...

il y a 2 minutes, soisig a dit :

exactement, mais tout le monde n'a pas la même personnalité.  

La je suis tout à fait d'accord 

rires on aura fini par se comprendre 

il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Vous ne comprenez pas toujours ce que vous lisez on dirait...

Mais oui, on sait bien qu'avec toi, ce sont toujours les autres qui ne savent pas lire 

il y a 9 minutes, zeyas a dit :

rires on aura fini par se comprendre 

en plus, j'ai failli laisser tomber parce que j'aime bien tes sujets 

il y a 2 minutes, soisig a dit :

Mais oui, on sait bien qu'avec toi, ce sont toujours les autres qui ne savent pas lire 

en plus, j'ai failli laisser tomber parce que j'aime bien tes sujets 

Ca me fait plaisir Mercis

Avant, les adultes n'étaient pas gavés de conneries parce qu'il n'y avait pas d'informatique pour tout.

il y a 31 minutes, Cheragaz a dit :

Citation apocryphe que l'on attribue à Socrate :  

 

" Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe, méprisent l'autorité et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d'engloutir des desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge.
À notre époque, les enfants sont des tyrans."
 

Socrate,  c'était en qu'elle année, déjà  ? 

C'est surtout vrai AUJOURD'HUI...je n'ai pas souvenir que ce fut le cas dans mon passé...

il y a 4 minutes, pila a dit :

Avant, les adultes n'étaient pas gaver de conneries parce qu'il n'y avait pas d'informatique pour tout.

En 1938, Konrad Zuse invente le premier ordinateur à utiliser le système binaire au lieu du décimal. En 1943, le premier ordinateur ne comportant plus de pièces mécaniques est créé par J. Mauchly et J. Presper Eckert : l'ENIAC (Electronic Numerical Integrator And Computer).

il y a 15 minutes, Cheragaz a dit :

Le mieux, c'est quand même, toujours,  de vivre avec son temps 

On n'est pas non plus obligé de tout prendre...

Je ne crois pas à la croissance infinie ...

Je vis avec l'eau et l'électricité, mais j'ai installé des toilettes sèches, des réserves d'eau...

Certaines technologies permettent de retrouver avec plus de confort une certaine sobriété.

Pour le jardin, le vieilles variétés rustiques permettent de retrouver le goût et le naturel d'antan.

Les écrans, utilisés raisonnablement, rendent des services et donnent une ouverture...

Chacun ses choix avec ses racines et ses ailes ...

il y a 8 minutes, soisig a dit :

Mais oui, on sait bien qu'avec toi, ce sont toujours les autres qui ne savent pas lire 

en plus, j'ai failli laisser tomber parce que j'aime bien tes sujets 

Vous me répondez à coté de la plaque...vous pouvez toujours relire, vous verrez bien...

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

C'est surtout vrai AUJOURD'HUI...je n'ai pas souvenir que ce fut le cas dans mon passé...

 

Tu es plus vieille que Socrate ?

il y a 2 minutes, zeyas a dit :

En 1938, Konrad Zuse invente le premier ordinateur à utiliser le système binaire au lieu du décimal. En 1943, le premier ordinateur ne comportant plus de pièces mécaniques est créé par J. Mauchly et J. Presper Eckert : l'ENIAC (Electronic Numerical Integrator And Computer).

Vu la taille du bb je doute qu'il y en ai eu chez les particuliers...

J'ai été un temps, perforatrice à l'UNEDIC en 67...je vous assure que je n'aurais pas pu ramener l'engin chez moi...

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Vu la taille du bb je doute qu'il y en ai eu chez les particuliers...

J'ai été un temps, perforatrice à l'UNEDIC en 67...je vous assure que je n'aurais pas pu ramener l'engin chez moi...

là je te crois rires

il y a 3 minutes, apis 32 a dit :

Tu es plus vieille que Socrate ?

J'ai décortiqué le texte...rien de mon passé dedans...

Dans le vôtre?

Il y a 4 heures, zeyas a dit :

Voici un compte rendu de mon enfance Et vous en 1960-10 comment était votre enfance? 

J’ai grandi à Trivières, un petit village dans le Hainaut, avec tous mes copains et mes copines.

On traitait tout le monde comme la famille. On allait jouer dehors, on était toujours content .

On goûtait avec une tranche de pain, du beurre, du chocolat en poudre ou de la confiture, on buvait du sirop de grenadine et du fanta, on partageait nos gâteaux et nos bonbons quand nous en avions, ça nous coûtait 1 franc B (25 centimes €). On allait à la boulangerie du village , au prix terrifiant et à la boucherie économique 
Quand on avait fini de goûter, on faisait nos devoirs ( parfois) et on allait jouer dehors...

On pouvait rester toute une journée à la fête foraine avec 100 francs b (plus ou moins 3 €) et parfois moins...

On jouait à longueur de temps aux voitures, aux billes, à l'élastique, à la corde à sauter, à cache-cache, au ballon, au prisonnier, on grimpait aux arbres, etc...

On faisait un mont avec les feuilles de l'automne pour sauter dedans, sans penser aux microbes. Jouer dans les flaques d'eau ou la boue ne nous faisait pas peur 

On pouvait faire un tour dans la ville sans inquiétude.

On ramassait des p'tits fruits, on aidait à la maison, on se baladait à vélo sur le trottoir sans casque ni protège-genoux mais avec une pince à linge coincée dans la roue pour faire un bruit de moto .

Pour appeler nos copains et nos copines pour jouer, on allait devant chez eux et on criait leurs prénoms bien fort (ou on sonnait).

Le soir après notre bain, on mettait notre pyjama et nos pantoufles.
Au plus tard 20h30 on était au lit et sans discuter.

On était content si on avait réussi à grappiller jusqu'au moment de la météo, parce que c'est tout ce qui comptait pour nous : savoir si on pourrait jouer dehors demain.

Pas de réseaux sociaux, pas de portable et on n'aurait pas su quoi en faire puisqu'on avait des copains .
Quand nos parents nous cherchait, les voisins nous avaient bien vus ici ou là et passaient le message 

On avait peur de rien, et nos aînés n'avaient pas à s'inquiéter pour nous. Tout le monde connaissait les enfants des autres et pouvait lui dire "Attends que je vois tes parents si t'es pas sage", personne ne se faisait la gueule pour ça parce qu'on pouvait compter les uns sur les autres.

On nous a appris le "RESPECT" des autres. Étant enfant, tu n'avais pas à interrompre un adulte qui parlait.

Ce n'est pas avec des armes que nous réglions une altercation, une dispute.

A la tombée de la nuit, on savait qu'il était temps de rentrer à la maison.

On aimait aller à l'école parce qu'on nous avait appris à respecter les enseignants et c'était un plaisir de voir chaque jour nos copains et nos copines de classe.

On fermait nos bouches face à nos aînés parce qu'on savait que si on leur manquait de respect, on avait juste ce qu'on méritait.. La pire des punitions était : "tu n'iras pas jouer dehors".

On devrait plus souvent repenser à tous ces moments heureux, parce qu'on est en train de se perdre dans une société où il n'y a plus de respect, ni autorité, ni compassion, ni bienveillance pour les autres. Le bon sens se perd également, de même que la notion du bien ou du mal.

Dans les années 60/70... j'étais "déjà" grandette (23/33 ans) ... Si je vous parlais de mon enfance c'était différent ! Mais en dehors de la messe, du confesse et du cathé obligatoires et du respect des heures de repas  (en gros les seules contraintes avec l'école)  on était quand même "libres" comme l'air ! Mon souvenir très froid, ou très chaud les siestes de l'été, les glissades sur le verglas et la neige sur la rue en "côte" ....  le tout à pieds les galoches ! etc .... les bords de rivière, .... mais aussi la guerre, le papa pas là ,etc ....  mais l'enfance a ça de formidable qu'elle se mémorise surtout en joies et "bétises" !!!

il y a 17 minutes, ouest35 a dit :

Dans les années 60/70... j'étais "déjà" grandette (23/33 ans) ... Si je vous parlais de mon enfance c'était différent ! Mais en dehors de la messe, du confesse et du cathé obligatoires et du respect des heures de repas  (en gros les seules contraintes avec l'école)  on était quand même "libres" comme l'air ! Mon souvenir très froid, ou très chaud les siestes de l'été, les glissades sur le verglas et la neige sur la rue en "côte" ....  le tout à pieds les galoches ! etc .... les bords de rivière, .... mais aussi la guerre, le papa pas là ,etc ....  mais l'enfance a ça de formidable qu'elle se mémorise surtout en joies et "bétises" !!!

La messe? pas souvent pour moi, je mentais en disant aux soeurs que j'avais été à la messe des adultes, plus tard que celle des enfants, ma mère elle savait que c'était faux...le cathé à l'école, ça simplifie...

Le repas... à la musique de Nicolas et Pimprenelle, toute affaire cessante, tous les mômes se répandaient dans les 3 cages d'escaliers avec leurs affaires pour le repas, 20h tapantes...

Je ne sais pas pourquoi certains/es s'imaginent que nous n'étions pas libres...

Il y a 2 heures, soisig a dit :

Frapper les gamins était normal à l'époque, ça ne l'est plus du tout maintenant. 

ça, c'est vrai ! Fini les coups de règle et autres châtiments que certains gosses ont subi par le passé.

il y a une heure, Morfou a dit :

C'est surtout vrai AUJOURD'HUI...je n'ai pas souvenir que ce fut le cas dans mon passé...

 

Socrate l'aurait apparemment écrit avant la naissance de Jésus Christ 

Honnêtement,  ne me dis pas que tu n'as jamais entendu tes grand oncles ou grands tantes, tes grand sparents ou même tes parents tenir ce genre de discours ?

Je dois sortir d'un famille de vieux avant l'heure parce que mon enfance a été bercée par ce genre de sentences.

Je ne comprend pas les jeunes qui sont mauvais avec les générations plus âgées,  je déteste ce "OK boomer" de "déjà vieux" qui veulent se la jouer, mais il faut reconnaître que certains papis et mamies ont un peu tendance à marmonner à outrance que "c'était mieux avant".

il y a une heure, Morfou a dit :

J'ai décortiqué le texte...rien de mon passé dedans...

Dans le vôtre?

Si, j'ai souvent entendu ce genre de discours...

Un jour, ma prof de piano ( une vieille dame adorable ) a félicité ma mère en lui disant que nous étions bien élevés, que nous étions des enfants " d'avant guerre"

Comme du tissu de bonne qualité !

Il est consternant de constater qu'encore une fois certaines forumeuses affirment des certitudes toutes faites et ont beaucoup de difficulté à admettre que ces certitudes sont contestables. Donc @soisig a dû user de beaucoup de l'énergie du hamster  courant dans sa roue. Il s'agit d'interroger cette affirmation selon laquelle les "jeunes étaient mieux avant" , affirmation qui a pu paraître à toutes époques, ce qui la rend absurde.

Donc il se peut que cette impression qui veut que la jeunesse était mieux éduquée avant vienne de notre propre vieillissement qui transforme notre subjectivité, parce que le petit con ou la petite conne qu'on pouvait être à nos jeunes années ne voyait pas la société comme l'adulte que nous sommes devenus. Il s'agit donc de se méfier de cette subjectivité qui n'est pas digne de confiance.

Mais nous ne pouvons nier que les rapports sociaux ont changé.  Mon impression générale est que la distance s'est réduite entre des adultes qui subjuguent beaucoup moins et des enfants qui murissent trop vite. La question est d'objectiver cette impression ce que la sociologie sait faire.

il y a 55 minutes, CAL26 a dit :

Il est consternant de constater qu'encore une fois certaines forumeuses affirment des certitudes toutes faites et ont beaucoup de difficulté à admettre que ces certitudes sont contestables. Donc @soisig a dû user de beaucoup de l'énergie du hamster  courant dans sa roue. Il s'agit d'interroger cette affirmation selon laquelle les "jeunes étaient mieux avant" , affirmation qui a pu paraître à toutes époques, ce qui la rend absurde.

Donc il se peut que cette impression qui veut que la jeunesse était mieux éduquée avant vienne de notre propre vieillissement qui transforme notre subjectivité, parce que le petit con ou la petite conne qu'on pouvait être à nos jeunes années ne voyait pas la société comme l'adulte que nous sommes devenus. Il s'agit donc de se méfier de cette subjectivité qui n'est pas digne de confiance.

Mais nous ne pouvons nier que les rapports sociaux ont changé.  Mon impression générale est que la distance s'est réduite entre des adultes qui subjuguent beaucoup moins et des enfants qui murissent trop vite. La question est d'objectiver cette impression ce que la sociologie sait faire.

Rien d'absurde...ça dépend d'un tas de considérations... le milieu socioculturel, l'endroit de vie etc.