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Invité JOSEPH DELETRE

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Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
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il y a 48 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Exister c'est simplement acquerir une extension spatiale, avoir un corps.

Mon Dieu, que c'est donc simple l'existence. Il suffit d'un peu de géométrie et la réponse est dans la poche. 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 11 minutes, Maroudiji a dit :

C'est que tu n'as rien compris à la philosophie 

En outre, je te l'ai dit dès le départ : tu parles tout seul. 

Puéril. 

Dis-nous donc ce qu'est l'univers au lieu de nous faire tourner en bourrique. 

Je ne peux paraphraser mon propos. J'explique au debut de cette discussion la raison de l'existence et je le demontre dans mon essai. 

Vous ne lisez rien et ne faites que denigrer avec agressivite a coup d'avis peremptoire a la maniere d'un automate.

il y a 5 minutes, Maroudiji a dit :

Mon Dieu, que c'est donc simple l'existence. Il suffit d'un peu de géométrie et la réponse est dans la poche. 

C'est precisement le contraire puisque je fais de ce qui est la raison premiere sur laquelle se fonde l'existence.

Sans etre, rien ne pourrait etre defini. 

La encore, vous ne faites que denigrer sans lire.

il y a 2 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Je ne peux paraphraser mon propos. J'explique au debut de cette discussion la raison de l'existence et je le demontre dans mon essai. 

Vous ne lisez rien et ne faites que denigrer avec agressivite a coup d'avis peremptoire a la maniere d'un automate.

C'est precisement le contraire puisque je fais de ce qui est la raison premiere sur laquelle se fonde l'existence.

Sans etre, rien ne pourrait etre defini. 

La encore, vous ne faites que denigrer sans lire.

Je note qu'apres le denigrement et le sarcasme, vous introduisiez l'invective a la limite de l'insulte. Vous pouvez continuer a votre guise car cela ne fait que vous caracteriser. Je ne m'y abaisserai pas car c'est la marque des esprits faibles.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Je ne peux paraphraser mon propos. J'explique au debut de cette discussion la raison de l'existence et je le demontre dans mon essai. 

Vous ne lisez rien et ne faites que denigrer avec agressivite a coup d'avis peremptoire a la maniere d'un automate.

C'est precisement le contraire puisque je fais de ce qui est la raison premiere sur laquelle se fonde l'existence.

Sans etre, rien ne pourrait etre defini. 

La encore, vous ne faites que denigrer sans lire.

Je note qu'apres le denigrement et le sarcasme, vous introduisiez l'invective a la limite de l'insulte. Vous pouvez continuer a votre guise car cela ne fait que vous caracteriser. Je ne m'y abaisserai pas car c'est la marque des esprits faibles.

Il n'y a aucune explication à mes arguments. 

Encore vous faut-il être capable d'en reconnaître. 

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il y a 11 minutes, Maroudiji a dit :

Il n'y a aucune explication à mes arguments. 

Encore vous faut-il être capable d'en reconnaître. 

La encore, que du vide.

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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

La encore, que du vide.

Un argument est une construction avec une proposition et une conclusion logique par voie de consequence visant a demontrer une chose.

Ce n'est pas un avis peremptoire ou une opinion subjective.

Repondre de maniere argumentee a mon explication reviendrait a demontrer qu'une chose existante puisse ne pas etre sujet de l'etre ou que quelque chose puisse emerger du neant.

Etant incapable d'opposer un argument, vous ne faites que denigrer en passant par l'invective et le sarcasme.

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
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Le 24/1/2020 à 07:29, JOSEPH DELETRE a dit :
L’univers existe. Or, l’existence relève de ce qui est puisque que toute chose existante peut toujours être définie par certains attributs. En d'autres termes, toute chose existante est nécessairement sujet du verbe substantif: être; sans lequel rien ne pourrait être défini à commencer par l'être humain. 
 
Etant donné que l’existence ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant, alors l’Etre, tout ce qui est, relève de la substance au sens philosophique du terme, c’est-à-dire qu’il est toujours par lui-même et qu'il ne peut être le sujet d'aucune autre chose que lui-même.
 
Or, le réel est régi par le principe de causalité de sorte qu'une vérité conceptuelle doit avoir sa correspondance en termes de véracité factuelle.
 
L'état "d'aucune autre chose que l'être lui-même" doit alors être mesuré dans le réel objectif par voie de conséquence: l'être doué de conscience esseulé dans le cosmos de sorte qu'il ne peut être le sujet "d'aucune autre chose que lui-même" et qu'il ''est par lui-même'' en vertu de son libre arbitre.
 
L'existence est donc nécessaire afin que ce qui est puisse relever de la substance: être toujours par lui-même et n'être le sujet d'aucune autre chose que lui-même.
 
Je l'explique dans mon essai publié sur mon blog : https://cequiunie.blogspot.com/.
 
Le texte est construit comme suit :
 
-Partie 1 : De ce qui est ;
-Partie 2 : De ce qui n’est pas ;
-Partie 3 : Du réel objectif (avec l’explication du moteur de la gravitation, de l’intrication quantique, de la superposition quantique et de la dualité onde-corpuscule que vous pouvez ignorer si le sujet ne vous intéresse pas);
-Partie 4 : De la raison de l’existence (avec l’explication de ce qu’est la mort et la preuve de l’âme humaine par ce qui est substantiel: le sentiment);
-Partie 5 : Conclusion sur l’issue du progrès à l’heure de l’ordinateur quantique;
 
Merci d’avance pour vos avis.

Quel est l'objectif philosophique que vous poursuivez exactement ? Qu'est-ce qui vous tourmente et vous gêne pour vivre pour que vous vous adonniez à toutes ces réflexions ?

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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 7 minutes, Dompteur de mots a dit :

Quel est l'objectif philosophique que vous poursuivez exactement ? Qu'est-ce qui vous tourmente et vous gêne pour vivre pour que vous vous adonniez à toutes ces réflexions ?

A l’heure où l'être doué de conscience supprime la part d'être de son identité pour n'être plus qu'une chose corrélée réduite à expliquer les phénomènes par leurs manifestations sans causes, qu'une chose consumériste sans projet, qu'une chose connectée et asservie aux algorithmes, à l'heure où l'avenir devient un grand point d'interrogation _  alors la question de l’être devient cruciale si nous voulons être encore.

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
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Il y a 4 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

A l’heure où l'être doué de conscience supprime la part d'être de son identité pour n'être plus qu'une chose corrélée réduite à expliquer les phénomènes par leurs manifestations sans causes, qu'une chose consumériste sans projet, qu'une chose connectée et asservie aux algorithmes, à l'heure où l'avenir devient un grand point d'interrogation _  alors la question de l’être devient cruciale si nous voulons être encore.

À quoi attribuez-vous ce phénomène de dérive identitaire de l'homme ? Quelles causes identifiez-vous ?

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il y a 25 minutes, Dompteur de mots a dit :

À quoi attribuez-vous ce phénomène de dérive identitaire de l'homme ? Quelles causes identifiez-vous ?

A l'oubli qui résulte de la nécessité de singularisation des instants présents perpétuellement renouvelés. Car chaque instant est différent et il est impossible de faire pause sur un instant. Or, la mémoire permet de recréer dans le présent un état du passé. Par conséquent, une part d'oubli inconsciente doit structurellement accompagner nos choix afin que nous soyons continuellement divergents avec le risque d'en oublier ce que nous sommes à la fin.

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Il y a 5 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

A l'oubli qui résulte de la nécessité de singularisation des instants présents perpétuellement renouvelés. Car chaque instant est différent et il est impossible de faire pause sur un instant. Or, la mémoire permet de recréer dans le présent un état du passé. Par conséquent, une part d'oubli inconsciente doit structurellement accompagner nos choix afin que nous soyons continuellement divergents avec le risque d'en oublier ce que nous sommes à la fin.

Vous voulez dire que l'usage de la raison finit par nous éloigner de nous-mêmes, de la mouvance présente et vécue de notre existence ?

Quand vous parlez d'"oubli", vous voulez dire que nous devrions rompre le fil de notre asservissement à la raison ? (Nous pourrions parler de la "raison instrumentale" si cela vous met plus à l'aise.)

Vous me faites sourire avec votre usage du mot "oubli". J'ai justement, pendouillant sur le coin de ma bibliothèque, un livre qui s'intitule "L'oubli de la vie" et qui tourne exactement sur ces thèmes. La thèse en est grosso modo que la source de notre pensée est notre affectivité (vous parlez du sentiment dans votre texte), que c'est elle qui nous permet en définitive d'appréhender ce que peut être une vie valant la peine d'être vécue, mais qu'à force d'élever la raison, nous avons fini par l'oublier. De sorte que notre raison, coupée de sa source, devient souvent une parodie d'elle-même, car elle tente de s'auto-fonder. De même que notre monde devient une parodie de lui-même, roulant toujours plus vite vers nulle part.

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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Il y a 9 heures, Dompteur de mots a dit :

Vous voulez dire que l'usage de la raison finit par nous éloigner de nous-mêmes, de la mouvance présente et vécue de notre existence ?

Quand vous parlez d'"oubli", vous voulez dire que nous devrions rompre le fil de notre asservissement à la raison ? (Nous pourrions parler de la "raison instrumentale" si cela vous met plus à l'aise.)

Vous me faites sourire avec votre usage du mot "oubli". J'ai justement, pendouillant sur le coin de ma bibliothèque, un livre qui s'intitule "L'oubli de la vie" et qui tourne exactement sur ces thèmes. La thèse en est grosso modo que la source de notre pensée est notre affectivité (vous parlez du sentiment dans votre texte), que c'est elle qui nous permet en définitive d'appréhender ce que peut être une vie valant la peine d'être vécue, mais qu'à force d'élever la raison, nous avons fini par l'oublier. De sorte que notre raison, coupée de sa source, devient souvent une parodie d'elle-même, car elle tente de s'auto-fonder. De même que notre monde devient une parodie de lui-même, roulant toujours plus vite vers nulle part.

J'écris que l'oubli est inhérent à la singularisation des instants présents perpétuellement renouvelés. Que nous le voulions ou non, nous oublions au fil des générations jusqu'à nous oublier nous-mêmes.

La raison est notre seul salut. C'est pourquoi je réponds à la question du ''pourquoi'' de l'existence par la raison logique dans un monde où la pensée est au contraire discréditée et remplacée par le dénigrement immédiat avant même de comprendre ce que l'on dénigre, le sarcasme ou l'invective automatiques.

Je n'écris pas que le sentiment est ce qui permet "d'appréhender une vie valant d'être vécue'' selon votre expression. 

J'écris que le ressenti donne la connaissance immédiate de la vérité d'un état. Car faut-il penser pour connaître la joie ou l'amour lorsqu'ils sont ressentis? A l'évidence non si bien que le sentiment donne la connaissance immédiate de la vérité d'un état tandis que la pensée permet sa compréhension ultérieure au terme d'un processus plus ou moins long. Sans la faculté de ressentir, dont la perception est le premier niveau, comment voudriez-vous définir la beauté, la durée, l'amour, la joie? Que pourriez-vous voir immédiatement et sans besoin de réflexion en œuvrant les yeux sur le monde? Quels mots mettriez-vous par la pensée sur du vide? C'est la raison pour laquelle je dis qu'à l'heure de l'intelligence artificielle, l'intelligence est d'abord sensible ou elle n'est point.

Le problème ne vient pas de l'élévation de la raison mais de l'échec de la raison pour rendre les gens heureux. Il en résulte que la pensée est discréditée et qu'elle est remplacée par le sentiment pour comprendre les choses alors qu'il ne sert qu'à connaitre. Cela aboutit à vivre dans un monde aux réactions épidermiques où l'émotion supplante la raison. Nous ne faisons que dénoncer sans fin les manifestations de nos problèmes sans traiter des causes ce qui accroît les divisions, fragilise notre capacité de compréhension, et augmente les tensions dans un monde sans autre projet que l'innovation sans raison. Le but est d'innover sans cesse dans l'espérance d'acquérir un nouveau smartphone chaque année sans nous questionner sur les conséquences d'une telle fuite en avant à l'heure de l'ordinateur quantique dont je discute l'issue.

Pensez-vous alors que l'être pourra encore n'être le sujet d'aucune autre chose que lui-même, qu'il pourra encore être par lui-même lorsque nous vivrons en servitude dans un monde que donnons en offrande à l'intelligence artificielle?

Si nous ne nous rappelons pas vite à la vérité de ce que nous sommes, alors la situation devient critique.

 

Modifié par JOSEPH DELETRE
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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

J'écris que l'oubli est inhérent à la singularisation des instants présents perpétuellement renouvelés. Que nous le voulions ou non, nous oublions au fil des générations jusqu'à nous oublier nous-mêmes.

Nous avons aussi une faculté du Souvenir, que je distingue de la mémoire. La mémoire nous fait photographier le cours du temps. Le souvenir est la faculté que nous avons de lier tous les instants de notre vie afin qu'elle ne soit plus qu'un seul souffle. Kierkegaard appelait cela le "don poétique de l'existence". Maintenant, les schèmes de pensée qui sont propres au monde moderne mobilisent certainement davantage notre mémoire que notre souvenir.

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

La raison est notre seul salut. C'est pourquoi je réponds à la question du ''pourquoi'' de l'existence par la raison logique dans un monde où la pensée est au contraire discréditée et remplacée par le dénigrement immédiat avant même de comprendre ce que l'on dénigre, le sarcasme ou l'invective automatiques.

Ce n'est pas la pensée qui est discréditée dans le monde d'aujourd'hui, mais bien un certain type de pensée. Les hommes sont attachés à une raison que nous pourrions qualifier d'instrumentale ou même parfois de procédurale. Et lorsqu'ils rencontrent une pensée étrangère qui menace la sécurité de leur propre pensée, ils font alors ce que les hommes font lorsqu'ils sont menacés: cris de babouin, piétinements du sol, boucan par n'importe quel moyen.

La raison est une alliée essentielle de l'homme (sinon sa nature même) mais le cadre au sein duquel elle a été promulguée dans le monde moderne en a fait une ennemie, en bonne partie. C'est donc d'un immense recadrage dont nous avons besoin.

Mais voilà: à mon sens, répondre à la question du "pourquoi" de l'existence par la mobilisation des ressources d'une logique que nous pourrions qualifier de "dure" revient précisément à refermer un peu plus le cadre qui nous étouffe. Car en définitive, la question de la raison de l'existence n'en est pas une de logique mais bien d'éthique. Or, l'éthique surplombe la seule raison instrumentale. À ce titre, il y a pour moi une incohérence dans votre texte entre vos objectifs et les moyens que vous mobilisez.

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Je n'écris pas que le sentiment est ce qui permet "d'appréhender une vie valant d'être vécue'' selon votre expression.

Je ne l'affirme pas non plus. Je ne faisais que constater la proximité entre ce que vous dites et ce que le livre pendouillant sur le bord de ma bibliothèque dit.

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

J'écris que le ressenti donne la connaissance immédiate de la vérité d'un état. Car faut-il penser pour connaître la joie ou l'amour lorsqu'ils sont ressentis? A l'évidence non si bien que le sentiment donne la connaissance immédiate de la vérité d'un état tandis que la pensée permet sa compréhension ultérieure au terme d'un processus plus ou moins long. Sans la faculté de ressentir, dont la perception est le premier niveau, comment voudriez-vous définir la beauté, la durée, l'amour, la joie? Que pourriez-vous voir immédiatement et sans besoin de réflexion en œuvrant les yeux sur le monde? Quels mots mettriez-vous par la pensée sur du vide? C'est la raison pour laquelle je dis qu'à l'heure de l'intelligence artificielle, l'intelligence est d'abord sensible ou elle n'est point.

J'aurais plus d'hésitation que vous à affirmer que "le sentiment donne la connaissance immédiate de la vérité d'un état", ne serait-ce que parce que la connaissance repose essentiellement sur un jeu de conventions. L'homme apprend ce qu'est la joie ou l'amour de ses semblables et par suite il l'associe à ses propres états. Mais dans le processus, il y a toujours une forme de mise en fiction (j'utiliserais le mot "travestissement si le mot n'était pas aussi négativement connoté). Aussi, le grand recadrage dont je parlais plus haut implique certainement la découverte du jeu théâtral au sein duquel nous place l'usage de la raison. Par suite, l'autonomisation des machines et de l'intelligence par le biais de l'intelligence artificielle correspond à l'autonomisation de ce théâtre. Une aliénation terrible s'il en est une. C'est sans doute le même genre d'intuition que poursuivait Guy Debord dans La société du spectacle ou encore Philippe Muray dans ses descriptions de l'homo festivus, ou encore Theodor Adorno dans ses réflexions sur la vie mutilée.

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Le problème ne vient pas de l'élévation de la raison mais de l'échec de la raison pour rendre les gens heureux. Il en résulte que la pensée est discréditée et qu'elle est remplacée par le sentiment pour comprendre les choses alors qu'il ne sert qu'à connaitre. Cela aboutit à vivre dans un monde aux réactions épidermiques où l'émotion supplante la raison. Nous ne faisons que dénoncer sans fin les manifestations de nos problèmes sans traiter des causes ce qui accroît les divisions, fragilise notre capacité de compréhension, et augmente les tensions dans un monde sans autre projet que l'innovation sans raison.

À quoi attribuez-vous l'échec de la raison ?

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Si nous ne nous rappelons pas vite à la vérité de ce que nous sommes, alors la situation devient critique.

Oui, malgré tout, nous convergeons quant au diagnostic général...

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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Il y a 3 heures, Dompteur de mots a dit :

Nous avons aussi une faculté du Souvenir, que je distingue de la mémoire. La mémoire nous fait photographier le cours du temps. Le souvenir est la faculté que nous avons de lier tous les instants de notre vie afin qu'elle ne soit plus qu'un seul souffle. Kierkegaard appelait cela le "don poétique de l'existence". Maintenant, les schèmes de pensée qui sont propres au monde moderne mobilisent certainement davantage notre mémoire que notre souvenir.

Ce n'est pas la pensée qui est discréditée dans le monde d'aujourd'hui, mais bien un certain type de pensée. Les hommes sont attachés à une raison que nous pourrions qualifier d'instrumentale ou même parfois de procédurale. Et lorsqu'ils rencontrent une pensée étrangère qui menace la sécurité de leur propre pensée, ils font alors ce que les hommes font lorsqu'ils sont menacés: cris de babouin, piétinements du sol, boucan par n'importe quel moyen.

La raison est une alliée essentielle de l'homme (sinon sa nature même) mais le cadre au sein duquel elle a été promulguée dans le monde moderne en a fait une ennemie, en bonne partie. C'est donc d'un immense recadrage dont nous avons besoin.

Mais voilà: à mon sens, répondre à la question du "pourquoi" de l'existence par la mobilisation des ressources d'une logique que nous pourrions qualifier de "dure" revient précisément à refermer un peu plus le cadre qui nous étouffe. Car en définitive, la question de la raison de l'existence n'en est pas une de logique mais bien d'éthique. Or, l'éthique surplombe la seule raison instrumentale. À ce titre, il y a pour moi une incohérence dans votre texte entre vos objectifs et les moyens que vous mobilisez.

Je ne l'affirme pas non plus. Je ne faisais que constater la proximité entre ce que vous dites et ce que le livre pendouillant sur le bord de ma bibliothèque dit.

J'aurais plus d'hésitation que vous à affirmer que "le sentiment donne la connaissance immédiate de la vérité d'un état", ne serait-ce que parce que la connaissance repose essentiellement sur un jeu de conventions. L'homme apprend ce qu'est la joie ou l'amour de ses semblables et par suite il l'associe à ses propres états. Mais dans le processus, il y a toujours une forme de mise en fiction (j'utiliserais le mot "travestissement si le mot n'était pas aussi négativement connoté). Aussi, le grand recadrage dont je parlais plus haut implique certainement la découverte du jeu théâtral au sein duquel nous place l'usage de la raison. Par suite, l'autonomisation des machines et de l'intelligence par le biais de l'intelligence artificielle correspond à l'autonomisation de ce théâtre. Une aliénation terrible s'il en est une. C'est sans doute le même genre d'intuition que poursuivait Guy Debord dans La société du spectacle ou encore Philippe Muray dans ses descriptions de l'homo festivus, ou encore Theodor Adorno dans ses réflexions sur la vie mutilée.

À quoi attribuez-vous l'échec de la raison ?

Oui, malgré tout, nous convergeons quant au diagnostic général...

Comme je l'ai précédemment écrit, faut-il penser pour connaître la joie ou l'amour lorsque ces sentiments nous submergent? Non, si bien que le ressenti, dont la perception par les sens est le premier niveau, donne bien la connaissance immédiate de la vérité d'un état de manière innée. C'est ce qui nous permet d'ouvrir les yeux sur le monde en connaissant la fleur avant de l'avoir comprise. Il faut, en effet, distinguer connaissance et savoir acquis car aucun apprentissage n'est requis pour connaître par le ressenti.

Ceci dit, la pensée peut améliorer l'existence et anoblir le sentiment non pas qu'elle en changerait la nature, mais parce qu'elle peut faire en sorte que l'état mesuré par le sentiment soit meilleur si nos choix deviennent vertueux. Pour finir de vous répondre à ce sujet, aucune fiction n'est possible pour le cœur. Car dès lors, un autre sentiment prendrait place: celui dérivé du mensonge ou de la théâtralisation.

Si le sentiment donne la connaissance immédiate de la vérité d'une chose, et que la vérité d'une chose est ce qu'elle est, alors le sentiment est substantiel, c'est à dire qu'il relève de la nature de l'être; car seul l'être peut se connaître lui-même. Dans ce contexte, quel serait la vérité d'une vie si ce n'est le ressenti à l'échelle d'une vie qui en dévoilerait alors la véritable intention au-delà des non-dits? Le ressenti à l'échelle d'une vie, qui peut être rapproché du souffle dont vous parlez, en constituerait ainsi l'âme dans l'être en tant que vérité immuable de toute chose.

Le fait que le sentiment, et principalement l'émotion, serve aujourd'hui à comprendre (alors qu'il ne devrait servir qu'à connaître) est bel et bien le symptôme d'une faillite de la pensée pour deux raisons principales: 

1/Celle-ci n'a été que trop utilisée de manière inductive fonctionnant par inférence à partir de l'observation du réel lorsque celui-ci ne recèle que de la véracité factuelle et non de la vérité conceptuelle. A ce propos, la démonstration de la loi sur la chute des corps par Galilée en est le meilleur exemple. En effet, l'observation nous fait croire que les objets lourds tombent plus vite que les objets légers ce qui est vérifié d'un point de vue factuel mais faux s'agissant des lois physiques régissant le réel car tous les objets tombent à la même vitesse. Galilée parvient à ce résultat en faisant une expérience de pensée à partir d'une hypothèse de départ relevant de la véracité pour aboutir à un paradoxe qui ne peut être résolu que par déduction logique. En conséquence, la raison est vaine si celle-ci ne fait pas suivre à l'induction, la déduction.

2/ Celle-ci n'a fait que trop prendre pour hypothèse de départ l'émotion pour aboutir à une déduction en dehors de toute véracité. C'est ce que l'on pourrait nommer la logique du cœur qui produit de magnifiques envolées lyriques mais détruit la causalité car cela aboutit à dénoncer sans fin les phénomènes par leurs manifestations sans jamais traiter des causes. De nombreux intellectuelles paradent ainsi avec élégance pour dire que telle ou telle chose est une infamie. Certes, mais qu'est-il fait pour traiter des causes susceptibles de solutionner définitivement les problèmes dénoncés? Rien, car en vérité la volonté n'est pas de solutionner les choses. Pour tous ceux qui nourrissent alors des espoirs en les écoutant, la pensée ne peut qu'être discréditée lorsqu'elle ne produit aucun effet et qu'elle semble totalement vaine pour améliorer les choses. 

Il faut donc pour sauver la raison partir d'hypothèses relevant de la véracité pour tout sujet afin de mettre en évidence les contradictions qui s'imposent et qui ne sauraient être résolues que par déduction logique. 

Un exemple très simple peut être fait s'agissant de l'intelligence artificielle. Nous pouvons faire l'hypothèse que celle-ci améliorera de manière exponentielle les rendements dans tous les secteurs et que cela est souhaitable d'un point de vue économique (hypothèse inductive de départ vérifiée en véracité). Cependant, l'amélioration des rendements par automatisation est synonyme de pertes d'emplois massives (contre proposition mettant en évidence un paradoxe). Par conséquent, l'intelligence artificielle et l'accroissement des rendements auquel nous pouvons nous attendre ne peut être souhaitable en raison de l'appauvrissement qu'il est susceptible de produire (conclusion déductive). Comme vous pouvez le lire, il serait possible de nous arrêter à l'hypothèse inductive de départ pour arrêter le raisonnement et ainsi détruire la raison pour le plus grand nombre lorsque celle-ci est incapable de prédire ce qui est néfaste. Nous aurions pu établir un raisonnement de même nature sur fond philosophique cette fois-ci, et non plus économique, en mettant en évidence le fait que si l'on peut s'attendre à ce que l'intelligence artificielle améliore notre quotidien en simplifiant nos tâches, il n'en reste pas moins que nous encourrons le risque de ne plus être par nous-mêmes et de nous asservir à autre chose que nous mêmes dans l'existence.

Je ne donnerai pas d'exemple de logique du cœur et vous laisse imaginer ce que l'on peut faire en quelques décennies lorsque l'hypothèse de départ est celle de l'émotion: le monde actuel tout simplement, un monde où il y a autant de vérités que d'individus, un monde où nous sommes les uns sur les autres, les uns contre les autres, un monde dont le seul avenir est un grand point d'interrogation qui encourage davantage l'oubli dans un cercle vicieux.

La raison est donc notre seul salut à condition que nous gardions le sentiment pour connaître uniquement et la pensée déductive comme outil puissant pour défaire les contradictions et aller vers la vérité. Vous pouvez qualifier de ''dure'' cette approche mais la vérité l'est toujours pour le meilleur. La facilité ne sert que le pire. Nous sommes à la croisée des chemins. 

Que ferons-nous?

Choisir la servitude par facilité pour ne plus être ou faire face à la vérité ?

Pour être: https://cequiunie.blogspot.com/

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je reviens livrer un AVIS donc un feedback subjectif qui n'a pas vocation à pointer des "erreurs" mais à retourner des éléments de doute et d'intérêt.

Comme le texte est long, impossible de ne pas découper des sections, partie par partie.

De manière générale, j'ai déjà émis l'avis que les domaines mis en relation sont hétérogènes et que l'ambition du texte est selon moi trop importante.

Il n'y a pas de méthode de refutabilité des thèses émises, on est donc dans un texte philosophique personnel non scientifique mais inspiré par elles.

Le premier pavé donne un caractère absolu à la notion d'être. Il pourrait tenter de répondre à la question philosophique "pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien" de Leibniz.

De mon point de vue, il en donne une factuelle puisque nous n'avons jamais constaté l'existence du néant et donc ce qui est prend de facto un caractère absolu...mais il n'y répond pas conceptuellement.

Nous "imaginons" un "néant" comme contrepartie d'un quelque chose, pourquoi ?

Du reste, il ne répond pas à l'éventualité d'un néant coexistant à ce quelque chose et, du coup, peut-être d'une interaction ponctuelle.

Les définitions ne sont pas assez développées et parfois simplement mal définies 

L'être y est défini par des attributs et on comprend que ces attributs sont censés être objectiifs et universels.

Pourtant rien n'est moins sûr...ces attributs ne pourraient être qu'un mode de lecture inter subjectif d'un échantillon de cet "être global" et du reste, la mécanique quantique pose le problème de l'objectivité comme de l'unicité de cet absolu au travers de l'interaction à la mesure ou à l'acte d'observation. Question ouverte.

L'existence m'as tu dit dans un post serait défini comme "une extension spatiale" de l'être mais dans cette première partie, elle est plutôt définie comme une dynamique dans le temps "L'existence ne saurait émerger du néant"

Comme je te le disais, il y a un manque de spécification entre les deux termes bien que je comprenne une reprise du thème de la substance, de ce qui demeure, qui n'a besoin que d'elle-même pour exister.

Bachelard qualifiait cette substantialisation de "pensée paresseuse" qui cadre justement à une expérience sensible enfantine.

Personnellement j'y souscris totalement 

"En réalité, il n'y a pas de phénomène simple, le phénomène est un tissu de relations. Il n'y a pas de nature simple, de substance simple : la substance est une contexture d'attributs"

Pour Russel, la substance n'est rien d'autre qu'une intuition du sens commun.

Je souscris.

De mon point de vue, rien n'existe en soi, indépendamment des relations tissées qui sont bien plus importantes du reste que ces "composants élémentaires" dont on sait...qu'ils ne sont jamais élémentaires, jamais isolés.

Par exemple, nous sommes bien davantage que nos composants et "je" reste "je" en remplaçant un nombre considérable de fois l'ensemble des atomes qui nous constituent 

Bref, exit l'être, l'existence et la substance dans sa vision aristotélicienne (avis subjectif mais très partagé)

En revanche, tu viens intégrer la notion de vérité très régulièrement 

L'être serait la "vérité conjuguée" de toute chose ce qui relève alors de l'absolu.

Ou encore

"La vérité d'une chose ne saurait souffrir de duplicité"

Je ne suis....pas d'accord....

Je t'ai pris l'exemple du droite parallèle qui passe à un point exterieur a une droite en te montrant que...la vérité sur l'unicité de cette droite...ne dépend que du cadre géométrique dont elle fait partie.

Cette assertion n'est pas vrai "en soi" sans considérer le cadre conceptuel dans lequel il s'inscrit 

Tu postules une vérité unique appelée objective 

Mais la vérité est qu'une vérité n'est jamais une vérité que....dans un certain contexte.

Tu absolutise le concept de vérité que Grothendieck a... demonté.

Bref, non, cette simple première partie ne m'accroche déjà pas avec des definitions, des postulats puis des enchaînements logique contestables et contestés :)

 

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.alainconnes.org/docs/topotopos.pdf&ved=2ahUKEwjjg-ydl6PnAhXFz4UKHU2RBywQFjAEegQIARAF&usg=AOvVaw2kNwXZeDpZYTzAFBkpptzR

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zenalpha Membre 22 480 messages
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Hello :)

Je poursuis sur ma critique (au sens positif) du second pavé par l'analyse de cette phrase

            "Etant donné que le néant est impossible pour l’Etre en vertu de sa vérité, il en résulte que ce qui n’est pas ne puisse correspondre au non-être. Par conséquent, ce qui n’est pas ne peut être défini que par antithèse logique et non par négation simple"

Cette phrase est intéressante pour tenter de comprendre votre manière de penser.

Un logicien qui définirait une assertion A contenant certains principes, definirait aussitôt une assertion non A qui est 'ne contenant pas l'ensemble de ces principes'

Ici, soit on est (car on contient les principes de l'être), soit on est pas (car on ne les contient pas).

L'être est ... logiquement (en logique classique qui est celle aussi de l'argumentation) à opposer au non être.

Et pourtant vous concluez...l'inverse 

C'est d'ailleurs soutenu par la dernière phrase qui oppose l'idée de "thèse logique" à l'idée de négation simple.

Or...la logique....amènerait simplement à considérer que...ce qui n'est pas...correspond de facto au non être...

Ce qui reste dans votre propos est...une thèse (une thèse n'est pas une démonstration), thèse qui s'oppose... à la logique donc qu'on ne peut appeler thèse logique 

Je considère simplement celà comme...une erreur logique 

Passons à ce point

" 1 A cet égard, il convient d’abord de comprendre que ce qui n’est pas constitue la première conséquence logique résultant de l’affirmation de l’Etre,

2 ce qui fonde le principe de causalité de l’Etre.

3 En outre, ce qui n’est pas n’étant pas en référence à l’Etre, qui est toujours par lui-même, il en résulte qu’il ne peut donc cesser de n’être pas en définissant sa propre conséquence logique à partir de l’Etre qui en devient ainsi la cause première perpétuellement renouvelée, ce qui fonde le moteur de la causalité de l’Etre"


1- Oui, en tout cas, ayant defini l'être, on est ... logiquement...capable de definir le non être.

Sauf que j'ai formulé une erreur dans votre phrase précédente 

2- Non, vous n'avez pas fondé l'être relativement au non être, vous l'avez fondé sur base de définitions fondamentales comme la substance ou les attributs de l'être. 

C'est le non être qui est la conséquence de vos définitions de l'être

3- Nouvelle erreur logique, vous dites que "ce qui n'est pas" n'est pas en référence à l'être...

Or, jamais vous n'avez défini "ce qui n'est pas" autrement que par rapport à vos définitions de l'être...

Si substance ou attributs ont été des concepts de compréhension pour l'être (que d'ailleurs je ne partage pas), jamais vous n'avez défini le non être autrement qu'en vous référant à l'être

Indépendamment de ma critique, celà renvoie à Bergson pour qui, le néant, est une idée autodestructrice d'elle même..puisque penser le néant, c'est forcément le définir selon des notions qui...une fois émises, dotent le néant de caractéristiques qui n'en font plus un néant.

A la suite de ces erreurs, vous associez au "non être" une idée de mesure, de potentialités 

Ce qui n’est pas devant, en outre, correspondre à un système unitaire, il en résulte que son état mesurable doive relever de la superposition pour réconcilier singulier et pluriel afin de permettre que le tout soit constitué de la somme, en tant que partie, de toutes les potentialités logiques.

Bingo le piège...

Si ce qui n'est pas ... n'est pas ...alors ne peut...rien lui correspondre...ni mesure, ni potentialité logique...

En fait, vous tentez de faire coller ici des caractéristiques du quantique avec votre raisonnement classique

Mais évidemment, la logique quantique ne répond pas à la logique classique..

Votre rapprochement n'est possible que parce que vous faites une erreur de raisonnement classique...

En réalité...vous definissez l'existence à des notions spatiales et temporelles...(cf supra)

Et évidemment, le monde des potentialités quantique et des supperpositions d'états ne rentre pas dans cette définition...

Si je vous suivais, je dirai qu'une supperposition quantique...n'existe pas...

Vous venez proposer une naïve interprétation sur le phénomène d'effondrement de la fonction d'onde ou de décohérence 

Le vide quantique...n'est pas rien...n'est pas...du non être...

Et la mécanique quantique a des caractéristiques alocales qui ne cadrent pas à vos définitions de l'existence 

Bref, vous venez ici servir une argumentation aristotélicienne philosophique sur base de concepts qui n'entrent pas dans vos définitions initiales 

Il y a des erreurs dans votre raisonnement 

Je n'ai pas fini le deuxième pavé mais sur ces bases, plus vous avancez, moins on va vous suivre :)

Modifié par zenalpha
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Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

De manière générale, j'ai déjà émis l'avis que les domaines mis en relation sont hétérogènes et que l'ambition du texte est selon moi trop importante.

En effet, comprendre la raison de l'existence est un sujet important.

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Il n'y a pas de méthode de refutabilité des thèses émises, on est donc dans un texte philosophique personnel non scientifique mais inspiré par elles.

La réfutabilité est tout à fait possible. Il suffit pour cela de parvenir à réfuter le postulat de départ selon lequel l'univers existe dans lequel toute chose existante est sujet de l'être en cela que toute chose existante est toujours définie par certains attributs à commencer par l'être humain. Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant, alors l'être est toujours par lui-même; sauf à démontrer qu'une chose pourrait émerger du néant mais ce ne serait alors plus le néant.  

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Le premier pavé donne un caractère absolu à la notion d'être.

Là aussi, la chose peut tout à fait être réfutée. Il suffit de démontrer qu'une chose puisse exister sans être sujet du verbe substantif: être. En d'autres termes, il suffit de démontrer qu'une chose puisse exister sans être. Dans le cas contraire, alors l'être relève de l'absolu par voie de conséquence puisque tout est sujet de l'être.

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Il pourrait tenter de répondre à la question philosophique "pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien" de Leibniz.

Je réponds à la question du pourquoi. Si l'être relève de la substance au sens philosophique du terme _ être toujours par lui-même, n'être le sujet de rien d'autre que lui-même _ et que le réel est régi par la causalité, alors l'état ''d'aucune autre chose que l'être lui-même'' doit être mesuré par voie de conséquence dans la réalité objective : l'être doué de conscience esseulé dans le cosmos et qui n'est le sujet d'aucune autre chose que lui-même en vertu de son libre arbitre.

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Nous "imaginons" un "néant" comme contrepartie d'un quelque chose, pourquoi ?

Du reste, il ne répond pas à l'éventualité d'un néant coexistant à ce quelque chose et, du coup, peut-être d'une interaction ponctuelle.

Nous n'imaginons pas le néant puisque c'est "une idée destructrice d'elle-même'' pour reprendre Bergson.  Tout ce que nous pouvons faire, c'est constater que nous sommes et que par conséquent l'être doit nécessairement est toujours par-lui-même car rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que néant.

L'éventualité d'un néant ''coexistant'' détruirait l'idée même de néant puisque vous en feriez alors un sujet du verbe exister ce qui aboutirait à une aporie. 

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Les définitions ne sont pas assez développées et parfois simplement mal définies 

Auriez-vous l'amabilité de bien vouloir préciser lesquelles?

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

L'être y est défini par des attributs et on comprend que ces attributs sont censés être objectiifs et universels.

L'être n'y est pas défini puisque l'être relève de la substance. Par conséquent, il ne peut être défini par un concept plus fondamental que lui-même. Tout ce que nous pouvons faire, c'est procéder à une définition récursive: ce qui est est. Ou qualifier l'être par attributs ce que j'ai fait en écrivant que l'être relève de la substance, absolue, indivisible et toujours fidèle à elle-même. J'ajoute que l'être doué de conscience, de part sa propre nature en cela qu'il est la projection existentielle de l'être dans le réel objectif, est la définition de l'ineffable, c'est à dire de qui ne peut être défini par un concept plus fondamental que lui-même. Dès lors, l'être ne peut être défini que par la sentiment d'être, la conscience, au-delà des qualificatifs proposés.

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

la mécanique quantique pose le problème de l'objectivité comme de l'unicité de cet absolu au travers de l'interaction à la mesure ou à l'acte d'observation. Question ouverte.

La mécanique quantique ne pose pas le problème de l'objectivité du réel puisqu'au contraire elle met en évidence que la réalité est régie par une logique causale parfaitement invariante. Et elle pose encore moins le problème de l'unicité puisqu'elle établit au contraire que tout est lié instantanément, sans propagation de signal, et ce quelle que soit la distance en vertu du principe d'intrication.

Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

L'existence m'as tu dit dans un post serait défini comme "une extension spatiale" de l'être mais dans cette première partie, elle est plutôt définie comme une dynamique dans le temps "L'existence ne saurait émerger du néant"

L'émergence d'une réalité objective correspond bien au fait d'acquérir une extension spatial comme l'univers le ferait aux premiers instants puisque la notion d'espace est inopérante au sein d'une singularité. La question est donc de savoir à partir de quoi cette extension spatiale a-t-elle lieu. Dire que ce qu'il y aurait en amont du mur de Planck (10^-43 seconde) correspondrait au néant aboutirait à une aporie puisqu'il faudrait alors considérer que l'univers ait émergé du néant ce qui en ferait donc autre chose que du néant. C'est la raison pour laquelle je réinterprète le mur de Planck en l'absence d'instant zéro et substitue à la notion de futur à venir celle de devenir perpétuel dans le rien: milieu capable de refléter toutes les modalités existentielles de ce qui est et dont l'allégorie n'est autre que l'espace dans le réel objectif. 

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Comme je te le disais, il y a un manque de spécification entre les deux termes bien que je comprenne une reprise du thème de la substance, de ce qui demeure, qui n'a besoin que d'elle-même pour exister.

Ce qui relève de la substance n'existe pas. Il faut distinguer ce qui est, de ce qui existe. Le sentiment existe-t-il pour vous? Pouvez-vous le palper? Pouvez-vous le répliquer? Si oui, la science aurait déjà fait de nous des amoureux de la vie. Est-il possible de répliquer le sentiment d'être: la conscience? Si oui, l'intelligence artificielle serait déjà doué de conscience.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

la substance est une contexture d'attributs

Non, je qualifie ce qui est par attributs car l'être ne peut être défini par un concept plus fondamental que lui-même. Et je définis ce qui relève de la substance comme ''ce qui est toujours par lui-même, n'est le sujet de rien d'autre que lui-même''.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Pour Russel, la substance n'est rien d'autre qu'une intuition du sens commun.

Alors l'être n'est qu'une intuition ce qui revient à nier l'être humain.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

De mon point de vue, rien n'existe en soi

Alors cela revient à nier la réalité objective.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

"La vérité d'une chose ne saurait souffrir de duplicité"

Je ne suis....pas d'accord....

Je t'ai pris l'exemple du droite parallèle qui passe à un point exterieur a une droite en te montrant que...la vérité sur l'unicité de cette droite...ne dépend que du cadre géométrique dont elle fait partie.

Si la vérité d'une chose peut souffrir la duplicité, alors on sombre dans le relativisme et il n'y a plus de vérité. Nous n'aurions alors plus de vérité et nous ne pourrions que finir par nous nier nous-mêmes pour n'être plus.

L'exemple géométrique relève de la véracité et non de la vérité car celle-ci ne possède pas d'extension spatiale. Elle relève du concept. Toutes les lois physiques régissant le réel reposent sur des démonstrations invariantes qui ne changent pas selon que l'on change de point de vue.

Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

Mais la vérité est qu'une vérité n'est jamais une vérité que....dans un certain contexte.

Alors c'est la fin de la vérité car il y aurait alors autant de vérités que de contextes ce qui rendrait alors votre démonstration caduque puisqu'elle s'inscrirait également dans votre contexte particulier.

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

L'être est ... logiquement (en logique classique qui est celle aussi de l'argumentation) à opposer au non être.

Et pourtant vous concluez...l'inverse 

Je ne conclus pas l'inverse. Je dis précisément que si rien ne peut émerger du néant sans en faire autre chose que du néant, et que nous sommes malgré tout par ailleurs, c'est que ce qui n'est pas ne peut être défini par négation simple mais par antithèse logique; ce qui n'a pas été fait jusqu'à présent.

Dès lors, ce qui n'est pas peut apparaître comme la dimension conceptuelle de l'être en cela que la pensée est mouvante lorsque l'être est la vérité immuable de toute chose. L'antithèse n'est pas l'antonymie. Par conséquent, par ''ce qui n'est pas'', il faut comprendre ''ce qui n'est pas comme ce qui est'' et non ce qui est contraire. Dans ce contexte, si l'être relève de la substance, absolue, indivisible et toujours fidèle à elle-même, alors ce qui n'est pas relève de l'état mesurable (à l'image des mesures effectuées à l'échelle quantique suivant interaction), indéterminé (puissance logique perpétuelle dont l'art premier est le moment intrinsèque), unitaire (à l'image des particules qui tendent vers un système unitaire par non séparabilité) et perpétuellement divergent (à l'image des instants présents qui se succèdent).

Passer de la négation à l'antithèse change tout. Nous restons fixé sur l'idée du néant alors que c'est un non sujet dès lors que nous sommes puisque la réponse est nous-mêmes: le néant est l'impossible pour l'être ce qui ne signifie pas qu'il est impossible. Cela dépend de nos choix car l'être n'est le sujet que de lui-même. Le relativisme, l'oubli de nous mêmes, l'asservissement à autre chose que nous-mêmes dans l'existence sont des formes de néantisation de l'être.

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Ce qui reste dans votre propos est...une thèse (une thèse n'est pas une démonstration), thèse qui s'oppose... à la logique donc qu'on ne peut appeler thèse logique 

Ce n'est pas une thèse puisque rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant. Par conséquent, ce qui n'est pas ne peut correspondre au non-être sans faire du néant un sujet de l'être ce qui aboutirait à une aporie.

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

2- Non, vous n'avez pas fondé l'être relativement au non être, vous l'avez fondé sur base de définitions fondamentales comme la substance ou les attributs de l'être. 

C'est le non être qui est la conséquence de vos définitions de l'être

3- Nouvelle erreur logique, vous dites que "ce qui n'est pas" n'est pas en référence à l'être...

Or, jamais vous n'avez défini "ce qui n'est pas" autrement que par rapport à vos définitions de l'être...

 Si substance ou attributs ont été des concepts de compréhension pour l'être (que d'ailleurs je ne partage pas), jamais vous n'avez défini le non être autrement qu'en vous référant à l'être

Indépendamment de ma critique, celà renvoie à Bergson pour qui, le néant, est une idée autodestructrice d'elle même..puisque penser le néant, c'est forcément le définir selon des notions qui...une fois émises, dotent le néant de caractéristiques qui n'en font plus un néant.

 

Il est impossible de fonder l'être à partir du non-être (néant) puisque cela aboutirait à une aporie car rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant. Par conséquent, l'être est toujours par lui-même et permet à toute chose existante d'être définie par attributs.

Il est normal de définir ce qui n'est pas en référence à ce qui est si l'être est la raison première sur laquelle tout se fonde. Pour réfléchir, nous devons bien constater en premier lieu que nous sommes des êtres doués de conscience. Partant de cette affirmation, nous pouvons ensuite poser la question de la négation.

Votre citation de Bergson ne fait qu'abonder dans mon sens puisque le néant est ''une idée destructrice d'elle-même'' pour la raison simple que rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant. Par conséquent, le néant en tant qu'origine est impossible pour l'être. 

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Si ce qui n'est pas ... n'est pas ...alors ne peut...rien lui correspondre...ni mesure, ni potentialité logique...

Pas du tout parce que vous vous placez dans un cadre de négation simple. Par antithèse, ce qui n'est pas peut alors relever du conceptuel car la pensée est mouvante lorsque ce qui est reste la vérité immuable de toute chose. Le conceptuel apparaît ainsi comme l'antithèse et non l'antonyme du substantiel. Par ce qui n'est pas, il faut comprendre ''ce qui n'est pas substantiel''. L'être doué de conscience réunit les trois dimensions: existentielle par le corps, conceptuelle par la pensée, et substantielle par le ressenti.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

En fait, vous tentez de faire coller ici des caractéristiques du quantique avec votre raisonnement classique

Mais évidemment, la logique quantique ne répond pas à la logique classique..

C'est le contraire, je pars en qualifiant ce qui est pour ensuite définir tout le reste.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Votre rapprochement n'est possible que parce que vous faites une erreur de raisonnement classique...

C'est une opinion, pas une démonstration.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Et évidemment, le monde des potentialités quantique et des supperpositions d'états ne rentre pas dans cette définition...

Les résultats les plus récents de la mécanique quantique suggèrent qu'avant mesure, rien ne permet de dire qu'il y ait une réalité géométrique. La superposition relèverait alors du conceptuel, de potentialités logiques dont une serait avérée par la mesure. A titre d'exemple, le chat de Schrödinger ne serait pas mort et vivant à la fois ce qui est absurde, il n'existerait pas encore, il ne serait qu'une somme de potentialités logiques dont une serait avérée par la mesure en œuvrant la boîte. L'état de superposition relèverait alors de ce qui n'est pas (sous entendu substantiel et immuable mais soumis à la causalité).

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Vous venez proposer une naïve interprétation sur le phénomène d'effondrement de la fonction d'onde ou de décohérence 

Là aussi, c'est une opinion, pas une démonstration.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Le vide quantique...n'est pas rien

Si le vide est ce qui reste lorsqu'on retire tout, alors on aboutit nécessairement au rien dès lors que le néant ne peut avoir d'extension dans l'existence sans aboutir à une aporie.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Et la mécanique quantique a des caractéristiques alocales qui ne cadrent pas à vos définitions de l'existence 

La non séparabilité cadre tout à fait avec l'esprit d'un système unitaire fait de parties qui tendent vers l'unité. Tout ne fait qu'un.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Bref, vous venez ici servir une argumentation aristotélicienne philosophique sur base de concepts qui n'entrent pas dans vos définitions initiales 

C'est le contraire puisqu' Aristote procède par induction en inférant les lois à partir de l'observation du réel, alors que je pars de ce qui est pour construire une argumentation déductive qui passe par la mise en lumière de certaines contradiction.

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Il y a des erreurs dans votre raisonnement 

Là encore, un avis péremptoire n'est pas un argument.

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zenalpha Membre 22 480 messages
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Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

La réfutabilité est tout à fait possible. Il suffit pour cela de parvenir à réfuter le postulat de départ selon lequel l'univers existe dans lequel toute chose existante est sujet de l'être en cela que toute chose existante est toujours définie par certains attributs à commencer par l'être humain. Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant, alors l'être est toujours par lui-même; sauf à démontrer qu'une chose pourrait émerger du néant mais ce ne serait alors plus le néant.  

Euh...non...ce que vous décrivez ici, c'est juste la refutabilité d'une thèse qui prétendrait que du néant surgirait l'univers.

Ce n'est pas parce que le néant n'existerait pas que ce que vous écrivez serait vrai :)

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Là aussi, la chose peut tout à fait être réfutée. Il suffit de démontrer qu'une chose puisse exister sans être sujet du verbe substantif: être. En d'autres termes, il suffit de démontrer qu'une chose puisse exister sans être. Dans le cas contraire, alors l'être relève de l'absolu par voie de conséquence puisque tout est sujet de l'être.

Vous ne définissez pas les notions utilisées... être, exister, vérité...

A partir de là, aucune "demonstration" n'est possible.

Si exister est avoir une position spatiale ou temporelle, énormément de choses n'existent pas : le calcul, l'amour, l'intrication quantique, la vérité...

Vous passez d'un de ces concepts a l'autre sans jamais définir suffisamment bien les concepts et du coup, rien n'est ....démontré et ... rien n'est refutable...

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Je réponds à la question du pourquoi. Si l'être relève de la substance au sens philosophique du terme _ être toujours par lui-même, n'être le sujet de rien d'autre que lui-même _ et que le réel est régi par la causalité, alors l'état ''d'aucune autre chose que l'être lui-même'' doit être mesuré par voie de conséquence dans la réalité objective : l'être doué de conscience esseulé dans le cosmos et qui n'est le sujet d'aucune autre chose que lui-même en vertu de son libre arbitre.

Sauf que je m'evertue a expliquer que ces principes que posés en absolu, ne sont absolus...que pour vous...

D'une part, rien n'existe "en soi" sans un cadre extérieur pour le définir...il y aurait un gros débat philosophique là dessus

D'autre part, j'ai linké des arguments qui font de cette vision aristotélicienne de substance une vision dépassée...l'emploi même de ce mot est maladroit de mon point de vue.

Enfin, c'est un sacré raccourci de penser que l'être doué de conscience (que tu devrais aussi definir par rapport à l'être) n'est "autre chose que lui-même en vertu du libre arbitre".

Etes vous sûr seulement du libre arbitre ?

Ce sont en réalité 3 injonctions personnelles sur lesquelles vous n'emmènez...que vous :)

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Nous n'imaginons pas le néant puisque c'est "une idée destructrice d'elle-même'' pour reprendre Bergson.  Tout ce que nous pouvons faire, c'est constater que nous sommes et que par conséquent l'être doit nécessairement est toujours par-lui-même car rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que néant.

Je souscris à cette vision du néant...à titre personnel et nous deux parlons ici de ... Bergson dont je souscris sur l'intérêt du raisonnement.

En revanche cette affirmation de Bergson sur laquelle vous êtes visiblement d'accord est bien loin des thèses que vous développez le long du blog

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

L'éventualité d'un néant ''coexistant'' détruirait l'idée même de néant puisque vous en feriez alors un sujet du verbe exister ce qui aboutirait à une aporie. 

Si le néant est l'ensemble de tout ce qui n'existe pas puisque vous ne le definissez pas....pour ce qu'il est :),  il serait urgent de définir ce qui est et ce qui existe :)

Comme je vous le disais, la notion de substance et même de temps ou d'espace me semble insuffisants pour definir "ce qui est" ou "ce qui existe"

Donc votre notion place bien des concepts...existants...en dehors de vos définitions existantes susceptibles de coexister  :)

Par exemple certains pensent qu'il existe un monde des idées plus fondamental que le monde physique 

Sans substance, sans espace et sans temps.

Ce n'est qu'un des nombreux exemples de théories alternatives qui échappent à vos définitions 

L'aporie dépend...du cadre de pensée dans laquelle elle est émise 

Votre cadre est rigide et fort évidemment  contestable 

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Auriez-vous l'amabilité de bien vouloir préciser lesquelles?

L'être n'y est pas défini puisque l'être relève de la substance. Par conséquent, il ne peut être défini par un concept plus fondamental que lui-même. Tout ce que nous pouvons faire, c'est procéder à une définition récursive: ce qui est est. Ou qualifier l'être par attributs ce que j'ai fait en écrivant que l'être relève de la substance, absolue, indivisible et toujours fidèle à elle-même. J'ajoute que l'être doué de conscience, de part sa propre nature en cela qu'il est la projection existentielle de l'être dans le réel objectif, est la définition de l'ineffable, c'est à dire de qui ne peut être défini par un concept plus fondamental que lui-même. Dès lors, l'être ne peut être défini que par la sentiment d'être, la conscience, au-delà des qualificatifs proposés.

A ce stade et je ne suis pas encore dans les plus gros problèmes de définition du texte, je reste perplexe sur vos définitions de :

- ce qui est

- ce qui existe

- ce qui est conscient

- le néant

- la vérité 

- le libre arbitre "en soi" 

Mais nous ajouterons beaucoup d'autres problèmes de définition scientifique par la suite

Regardez par exemple cet enchaînement qui manque de rigueur 

"L'être n'y est pas defini puisque l'être relève de la substance

Par conséquent il ne peut-être defini par un concept plus fondamental que lui même"

Et derrière cette affirmation, vous venez tenter de definir l'être par la "substance", un concept non défini scientifiquement en tout cas..., puis comme visiblement ce n'est pas suffisant (et pour cause) nous voici à présent considerant "l'être conscient comme projection existentielle de l'être dans le réel objectif."

On en ressort juste avec un sentiment de grande confusion dans toutes ces notions amalgamées.

 

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

La mécanique quantique ne pose pas le problème de l'objectivité du réel puisqu'au contraire elle met en évidence que la réalité est régie par une logique causale parfaitement invariante. Et elle pose encore moins le problème de l'unicité puisqu'elle établit au contraire que tout est lié instantanément, sans propagation de signal, et ce quelle que soit la distance en vertu du principe d'intrication.

J'aurai argumenté l'inverse 

Cette "logique causale invariante" qui a fait dire à Einstein "Dieu ne joue pas aux dés" me laisse dubitatif 

En réalité, la mécanique quantique pose de sérieux problèmes au déterminisme causal où les mêmes causent produiraient les mêmes effets avec une variabilité fondamentale juste predictible de manière probabiliste 

L'intrication est en effet un phénomène qui nécessite une autre logique que le principe de localité 

De celà on en est certain 

On parle toutefois de deux particules qui ont été précédemment préparées mais de là à dire que "tout est lié", non, tout n'est pas lié et un eternuement d'un habitant d'Andromède n'a aucune chance de me transmettre le coronavirus :)

on peut éventuellement penser que l'univers initial nous aurait tous intriqué les uns aux autres mais ça reste assez métaphysique..

Par ailleurs la notion "d'objectivité du réel" peut généralement être traduite par la notion de réalisme scientifique 

Un D'Espagnat voit cette notion vaciller dans "la réalité voilée" qu'il a souvent défendu.

 

Il y a 2 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

L'émergence d'une réalité objective correspond bien au fait d'acquérir une extension spatial comme l'univers le ferait aux premiers instants puisque la notion d'espace est inopérante au sein d'une singularité. La question est donc de savoir à partir de quoi cette extension spatiale a-t-elle lieu. Dire que ce qu'il y aurait en amont du mur de Planck (10^-43 seconde) correspondrait au néant aboutirait à une aporie puisqu'il faudrait alors considérer que l'univers ait émergé du néant ce qui en ferait donc autre chose que du néant. C'est la raison pour laquelle je réinterprète le mur de Planck en l'absence d'instant zéro et substitue à la notion de futur à venir celle de devenir perpétuel dans le rien: milieu capable de refléter toutes les modalités existentielles de ce qui est et dont l'allégorie n'est autre que l'espace dans le réel objectif. 

Non, certainement pas...

Par exemple s'il était avéré que le multivers existe, notre univers et son espace temps ne serait qu'un épiphénomène d'une réalité plus fondamentale 

Si un monde mathématique était mis en oeuvre par un démiurge, sa réalité objective s'imposerait comme le pensent les mathématiciens platonicien

D'ailleurs plus rigoureusement, je parlerais avec plus d'objectivité d'espace temps plutôt que d'extension spatiale 

Y compris à l'arrêt nous sommes en déplacement permanent sur notre ligne d'univers de cet espace temps.

Si l'espace est dans le réel objectif, il vous faudrait definir le reel objectif et vous serez confronté a ce qu'en dit D'espagnat, par exemple...

Votre vision dite réaliste s'oppose à bien d'autres philosophiquement et scientifiquement

------------

Bon, je m'arrête ici.

Je sens que vous vous recroquevillez sur une forme de défensive sans appréhender l'immense ambition de ce sujet et les raccourcis rapides que vous utilisez 

Oui, mon avis n'est qu'un avis, péremptoire si vous voulez....mais c'est plutôt à vous de mettre en scène vos arguments pour capter l'intérêt

Et je vous trouve un peu fermé sur des positions trop rigides et donc je ne vois pas bien ce que mon avis peu apporter.

Je vous ai lu très attentivement en tout cas.

Amicalement,

Zen

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il y a 31 minutes, zenalpha a dit :

Euh...non...ce que vous décrivez ici, c'est juste la refutabilité d'une thèse qui prétendrait que du néant surgirait l'univers.

Ce n'est pas parce que le néant n'existerait pas que ce que vous écrivez serait vrai

Le néant ne peut exister car sinon vous en feriez autre chose que du néant et vous aboutiriez à une aporie.

il y a 34 minutes, zenalpha a dit :

Vous ne définissez pas les notions utilisées... être, exister, vérité...

Je les définis bien au contraire. J'écris qu'exister c'est avoir une extension spatiale: un corps ou une forme géométrique.

La vérité d'une chose est ce qu'elle est: l'essence d'une chose.

J'ajoute qu'en vertu de sa propre nature, l'être doué de conscience est la définition de l'ineffable, de ce qui ne peut être défini autrement que par lui-même. Par conséquent, l'être doué de conscience est la définition de l'être dans l'existence. Il n'y a pas d'autres mots possibles puisque l'être ne peut être défini par un concept plus fondamental que lui-même. Tout ce que l'on peut dire,  c'est que ce qui est est tout simplement.

il y a 40 minutes, zenalpha a dit :

Si exister est avoir une position spatiale ou temporelle, énormément de choses n'existent pas : le calcul, l'amour, l'intrication quantique, la vérité...

Tout à fait certaines choses n'ont pas d'extension spatiale dès lors qu'elles sont substantielles. Elles n'existent pas. Elles sont. C'est le cas du sentiment que l'on ne peut ni toucher ni voir autrement que de manière métaphorique.

il y a 42 minutes, zenalpha a dit :

Vous passez d'un de ces concepts a l'autre sans jamais définir suffisamment bien les concepts et du coup, rien n'est ....démontré et ... rien n'est refutable...

Certaines choses doivent être considérées pour vrai sans être démontrables. C'est la définition même de l'axiome. Pouvez-vous démontrer le fait que 1+1 font 2 autrement que par le sentiment d'intellection claire que vous en avez? Vous pourriez être tenté de répondre que 1+1 font 2 car 1/2+1/2+1/2+1/2 font 2 et que 1/2 est la moitié de 1 mais vous ne feriez alors que rentrer dans une récursion à l'infini puisque la question serait alors transposée à la somme décomposée et ainsi de suite. De même, pouvez-vous démontrer que l'univers existe autrement que par les sens ? Vous pourriez être tenté de répondre que certains dispositifs nous permettent de mesurer des faits réels. Mais alors, vous ne feriez que transposer la question à la réalité des dispositifs dont l'évaluation dépend de l'entendement humain. Par conséquent, dire que l'univers existe est, en effet, une proposition d'ordre axiomatique qui résulte du constat que peut en faire l'être doué de conscience de par sa propre existence. 

il y a 49 minutes, zenalpha a dit :

Sauf que je m'evertue a expliquer que ces principes que posés en absolu, ne sont absolus...que pour vous...

D'une part, rien n'existe "en soi" sans un cadre extérieur pour le définir...il y aurait un gros débat philosophique là dessus

D'autre part, j'ai linké des arguments qui font de cette vision aristotélicienne de substance une vision dépassée...l'emploi même de ce mot est maladroit de mon point de vue.

Enfin, c'est un sacré raccourci de penser que l'être doué de conscience (que tu devrais aussi definir par rapport à l'être) n'est "autre chose que lui-même en vertu du libre arbitre".

Etes vous sûr seulement du libre arbitre ?

Il faut alors démontrer que l'univers n'existe pas ou qu'une chose puisse émerger du néant sans en faire autre chose que néant. Dans un tel cas, alors l'être ne relèverait pas de la substance, c'est à dire qu'il ne serait pas toujours par lui-même. Et il serait alors possible d'identifier une chose existante qui ne soit pas sujet de l'être. 

Sans être, rien ne peut être défini. C'est la condition première sur laquelle se fonde l'existence.

Votre ''point de vue'' concernant la substance est par définition une opinion, pas un argument. Dès lors que nous sommes, et que rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant, alors l'être est toujours par lui-même par voie de conséquence. 

L'être doué de conscience n'est pas défini par rapport à l'être, il est l'être dans l'existence.

Le libre arbitre est une condition nécessaire afin que ce qui est soit toujours par lui-même. 

il y a 57 minutes, zenalpha a dit :

En revanche cette affirmation de Bergson sur laquelle vous êtes visiblement d'accord est bien loin des thèses que vous développez le long du blog

Pas du tout. Dire que le néant est ''une idée destructrice d'elle-même'' signifie que dès qu'on essaie de penser le néant, on lui attribut des propriétés qu'il ne peut avoir comme lorsque vous suggériez qu'il puisse ''coexister'' pour reprendre une de vos propositions précédentes ; car dès lors vous en feriez un sujet du verbe exister et lui accorderiez une modalité existentielle. Dire que rien ne saurait émerger du néant sans en faire autre que du néant relève du même argument ''d'idée destructrice d'elle-même'' car vous feriez alors du néant autre chose que du néant.

il y a une heure, zenalpha a dit :

Si le néant est l'ensemble de tout ce qui n'existe pas puisque vous ne le definissez pas....pour ce qu'il est :),  il serait urgent de définir ce qui est et ce qui existe :)

Comme je vous le disais, la notion de substance et même de temps ou d'espace me semble insuffisants pour definir "ce qui est" ou "ce qui existe"

Donc votre notion place bien des concepts...existants...en dehors de vos définitions existantes susceptibles de coexister  :)

Par exemple certains pensent qu'il existe un monde des idées plus fondamental que le monde physique 

Sans substance, sans espace et sans temps.

Ce n'est qu'un des nombreux exemples de théories alternatives qui échappent à vos définitions 

L'aporie dépend...du cadre de pensée dans laquelle elle est émise 

Votre cadre est rigide et fort évidemment  contestable 

Le néant n'est pas l'ensemble de tout ce qui n'existe pas puisque dès lors vous en feriez un sujet du verbe substantif : être. Nous aboutirions alors à une aporie. J'écris que le néant est l'impossible pour l'être. Il y a soit l'être, soit le néant sans possibilité de transition de phase du néant vers l'être.

Je définis parfaitement ce qui est et ce qui existe. Je peux le répéter si vous le souhaitez.

L'être est la vérité de toute chose, l'essence de toute chose. L'existence est l'acquisition d'une extension spatiale tels qu'un corps ou une forme géométrique dans le réel objectif.

Les idées et les concepts restent des sujets de l'être. Car les idées et les concepts peuvent être pensés et définis. Par conséquent, il ne saurait y avoir de monde des idées sans être car dès lors rien ne pourrait être défini. 

Le temps n'est pas la durée. Je définis le temps par la pensée du rien: celle de toutes les potentialités logiques avant mesures. Dès lors, le temps peut faire partie du monde des concepts. Il faut alors considérer que des instants présents passent au sein du temps nous donnant ainsi l'impression que le temps passe. J'écris cela de manière claire dans mon essai. 

Si l'aporie dépend du cadre dans lequel elle est émise, alors il n'y a plus d'aporie et on sombrerait alors dans le relativisme. La pensée serait alors vaine puisqu'il y aurait autant de vérités que d'individus. Pour chaque proposition, il serait alors possible d'opposer un point de vue sans autre justification que celle de dire que cela dépend du point de vue. 

Tout est contestable en effet par la pensée. Dans le cas présent, il suffit simplement de prouver que l'univers n'existe pas ou qu'une chose pourrait émerger du néant sans en faire autre chose que du néant. Dans le cas contraire, alors ce qui est doit nécessairement relever de la substance: être toujours par lui-même et n'être le sujet d'aucune autre chose que lui-même.

il y a une heure, zenalpha a dit :

"L'être n'y est pas defini puisque l'être relève de la substance

Par conséquent il ne peut-être defini par un concept plus fondamental que lui même"

Et derrière cette affirmation, vous venez tenter de definir l'être par la "substance", un concept non défini scientifiquement en tout cas..., puis comme visiblement ce n'est pas suffisant (et pour cause) nous voici à présent considerant "l'être conscient comme projection existentielle de l'être dans le réel objectif."

On en ressort juste avec un sentiment de grande confusion dans toutes ces notions amalgamées.

 

Pouvez-vous définir l'être par un concept plus fondamental que lui-même? Non, car tout ce que l'on peut dire est que ce qui est - est - tout simplement de manière répétitive et récursive. Cela signifie que l'être est la raison première sur laquelle se fonde l'existence. Si vous parvenez à définir l'être par un concept plus fondamental que lui-même, je vous prie de bien vouloir me faire connaître la définition.

Je réitère la définition de la substance d'un point de vue philosophique : ce qui est toujours par lui-même, ce qui n'est le sujet d'aucune autre chose que lui-même. 

Comment voulez-vous définir ce qui est substantiel de manière scientifique? Comment définir le ressenti de manière scientifique? Si cela était possible, nous aurions déjà domestiqué les sentiments dont nous aurions fait des choses marchandes assurément. 

Poser la question de ce qui est pose inéluctablement celle de ce qui n'est pas en vertu d'une même logique que celle permettant d'affirmer l'être. Ce qui n'est pas constitue ainsi la première conséquence logique que l'on peut établir à partir de l'affirmation de l'être, ce qui fonde le principe de causalité de l'être. Or, l'être est toujours par lui-même si rien ne peut émerger du néant sans en faire autre chose que du néant. Par conséquent, ce qui n'est pas ne peut cesser de n'être pas en renouvelant sa propre conséquence logique en référence à ce qui est toujours, ce qui fonde le moteur de la causalité de l'être.

Ce qui n'est pas peut alors apparaître comme la logique causale par laquelle une conséquence est projetée dans l'existence à partir de l'être qui en devient la cause première perpétuellement renouvelée. Etant donné que l'être relève de la substance, c'est à dire qu'il n'est le sujet d'aucune autre chose que lui-même, alors l'état ''d'aucune autre chose que l'être lui-même'' doit être mesuré dans le réel objectif par voie de conséquence: l'être doué de conscience esseulé dans le cosmos, qui n'est le sujet d'aucune autre chose que lui-même, qui devient ainsi la projection existentielle de l'être.

Il n'y a aucune confusion car lorsque nous regardons autour de nous dans le cosmos, il n'y a aucune autre chose que nous-mêmes. Aucune confusion encore, car l'être doué de conscience est le trait d'union entre ce qui est par le sentiment, ce qui n'est pas par la pensée, et ce qui existe par le corps. Comprendre nécessite simplement de se considérer soi-même tout autant que l'univers qui nous entoure.

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

'aurai argumenté l'inverse 

Cette "logique causale invariante" qui a fait dire à Einstein "Dieu ne joue pas aux dés" me laisse dubitatif 

En réalité, la mécanique quantique pose de sérieux problèmes au déterminisme causal où les mêmes causent produiraient les mêmes effets avec une variabilité fondamentale juste predictible de manière probabiliste 

L'intrication est en effet un phénomène qui nécessite une autre logique que le principe de localité 

De celà on en est certain 

On parle toutefois de deux particules qui ont été précédemment préparées mais de là à dire que "tout est lié", non, tout n'est pas lié et un eternuement d'un habitant d'Andromède n'a aucune chance de me transmettre le coronavirus :)

on peut éventuellement penser que l'univers initial nous aurait tous intriqué les uns aux autres mais ça reste assez métaphysique..

Par ailleurs la notion "d'objectivité du réel" peut généralement être traduite par la notion de réalisme scientifique 

Un D'Espagnat voit cette notion vaciller dans "la réalité voilée" qu'il a souvent défendu.

Le principe de causalité est au cœur de la mécanique quantique. La relativité restreinte assure qu'une conséquence ne puisse rétroagir sur sa cause. Et à chaque particule de matière correspond une particule d'antimatière par voie de conséquence. Rien ne peut y déroger. C'est en cela que le réel demeure objectivement préservé. 

L'intrication énonce que deux particules ayant fortement interagi par le passé demeurent non séparables. Diriez-vous qu'au temps de l'univers primordiale tout n'a pas fortement interagi ? 

J'explique l'intrication dans mon essai en passant d'une réalité en temps continu à une réalité en temps discret si cela vous intéresse.

Par ailleurs, nous avons observé pour la première fois en 2019 l'horizon des événements d'un trou noir (cf. résultats de l'Event Horizon Telescope). Des limites infranchissables à l'expérimentation sont désormais posées par la nature car un voyage au-delà de l'horizon des événements serait un voyage sans retour. Il nous faut donc prolonger le regard des yeux par celui de l'esprit ou nous résigner à rester sans réponse. Par définition même de l'état des choses où nous nous trouvons, la compréhension ne peut être que métaphysique.

Vous noterez par ailleurs que les théories d'unification à l'ébauche (super cordes, ou gravité quantique à boucle) suppriment l'idée de singularité initiale (et donc d'instant zéro) pour y substituer celle d'itérations perpétuelles. Même la science tente d'unir relativité générale et modèle standard en faisant l'hypothèse tacite de ce qui est toujours. 

S'agissant du réel, il faut distinguer véracité et intangibilité. J'écris que le réel est parfaitement objectif car nous le mesurons tous de manière identique par les sens. En revanche, cela ne signifie pas qu'il soit tangible lorsque le réel n'est qu'un paquet d'ondes parfaitement intangible en vérité.

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

Par exemple s'il était avéré que le multivers existe, notre univers et son espace temps ne serait qu'un épiphénomène d'une réalité plus fondamentale 

Si un monde mathématique était mis en oeuvre par un démiurge, sa réalité objective s'imposerait comme le pensent les mathématiciens platonicien

D'ailleurs plus rigoureusement, je parlerais avec plus d'objectivité d'espace temps plutôt que d'extension spatiale 

Y compris à l'arrêt nous sommes en déplacement permanent sur notre ligne d'univers de cet espace temps.

Si l'espace est dans le réel objectif, il vous faudrait definir le reel objectif et vous serez confronté a ce qu'en dit D'espagnat, par exemple...

Votre vision dite réaliste s'oppose à bien d'autres philosophiquement et scientifiquement

------------

Bon, je m'arrête ici.

Je sens que vous vous recroquevillez sur une forme de défensive sans appréhender l'immense ambition de ce sujet et les raccourcis rapides que vous utilisez 

Oui, mon avis n'est qu'un avis, péremptoire si vous voulez....mais c'est plutôt à vous de mettre en scène vos arguments pour capter l'intérêt

Et je vous trouve un peu fermé sur des positions trop rigides et donc je ne vois pas bien ce que mon avis peu apporter.

Je vous ai lu très attentivement en tout cas.

Amicalement,

Zen

Par définition même, la preuve d'un multivers est impossible puisque des barrières infranchissables sont désormais posées par la nature à l'expérimentation. Comme je l'ai écrit, un voyage au-delà de l'horizon des événements serait un voyage sans retour. Et nous ne pouvons voir au-delà de l'univers observable dont la taille du rayon actuel est de 45 milliards d'années-lumière sachant que l'expansion s'accélère. Par conséquent, il arrivera mécaniquement un jour où l'être doué de conscience ne pourra plus voir au-delà de lui-même. Il deviendra alors sa propre ligne d'horizon. Que nous le voulions ou pas, la nature nous annonce déjà que nous serons forcés de constater qu'il n'y a "aucune autre chose que nous-mêmes" car l'être relève de la substance.

Un démiurge serait toujours sujet de l'être. Introduire l'idée d'un démiurge est une manière de chasser l'idée de l'être sans lequel rien ne saurait être défini.

Dans "l'espace-temps", le mot "temps" est confondu avec celle de durée. Or, ce sont bien les durées qui sont relatives. En 2020, la question du temps n'est pas réglée. Je propose de définir le rien comme le milieu capable de refléter toutes les modalités existentielles de l'être dont l'allégorie ne serait autre que l'espace de Hilbert aux dimensions infinies. Le temps serait alors la pensée du rien, celles de toutes les potentialités logiques avant mesure définissant l'instant présent.

Le réalisme de mon propos concerne la véracité factuelle que je respecte. J'écris que l'univers existe mais qu'il ne recèle que de la véracité et non de la vérité. Cela ne signifie pas que réel soit captieux mais qu'il faut simplement y voir des faits dont la vérité ne peut être appréhendée que par pensée déductive. 

Je vous remercie pour votre attention ainsi que pour vos commentaires.

Meilleures salutations,

JD

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
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Il y a 10 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Je les définis bien au contraire. J'écris qu'exister c'est avoir une extension spatiale: un corps ou une forme géométrique.

La vérité d'une chose est ce qu'elle est: l'essence d'une chose.

Il vous dit, comme moi, d'ailleurs, que vous ne définissez pas les notions d'être ou d'exister, et c'est ce que vous lui répondez !?! 

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Que nous le voulions ou pas, la nature nous annonce déjà que nous serons forcés de constater qu'il n'y a "aucune autre chose que nous-mêmes" car l'être relève de la substance.

J'appelle ça du matérialisme à couper au couteau. Vous relevez d'une croyance qui veut que la Terre et son atmosphère sont le centre du monde et que la vie n'est possible qu'ici. 

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