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Le mépris est une arme terrible qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi, mais...


Guillaume_des_CS

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il y a 2 minutes, Ambre Agorn a dit :

Je suis contente que tu ne sois pas d'accord. Par contre ne dit pas: "Le mépris peut t'atteindre bien plus que tu ne l'imagines" parce que tu ne peux passavoir pour moi, alors parles pour toi et dis plutôt: "le mépris peut m'atteindre bien plus que tu ne l'imagines" (là encore ce n'est pas parfait, mais ça se rapproche bien plus de la vérité!)

:)

C'est vrai, mais ton affirmation selon laquelle "ton corps n'aura pas été dégradé" me laissait penser, naîvement sans doute, que toi aussi tu t'emballais un peu dans tes affirmations.

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Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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à l’instant, Dzag a dit :

C'est vrai, mais ton affirmation selon laquelle "ton corps n'aura pas été dégradé" me laissait penser, naîvement sans doute, que toi aussi tu t'emballais un peu dans ce que tes affirmations.

A partir du moment où il y a violence ou atteinte physique, pour moi ce n'est plus seulement du mépris, mais bien une agression physique. Et vu que nous parlions de mépris et non de violence ou atteinte physique, je suis restée dans le cadre du mépris

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Invité Dzag
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à l’instant, Ambre Agorn a dit :

A partir du moment où il y a violence ou atteinte physique, pour moi ce n'est plus seulement du mépris, mais bien une agression physique. Et vu que nous parlions de mépris et non de violence ou atteinte physique, je suis restée dans le cadre du mépris

je reste aussi dans le cadre du mépris. Et je maintiens, il est bien trop facile de penser qu'être méprisé n'est pas si grave.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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il y a 5 minutes, Dzag a dit :

je reste aussi dans le cadre du mépris. Et je maintiens, il est bien trop facile de penser qu'être méprisé n'est pas si grave.

La meilleure défense contre le mépris (vu qu'on l'a comparé à une arme), c'est de ne pas lui laissé d'emprise, donc l'indifférence face au mépris. Le méprisant ne méprise rien si le méprisé ne se sent nullement méprisé!

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
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Le 13/12/2019 à 20:49, Guillaume_des_CS a dit :

Le mépris est une arme terrible, parfois cruelle (qui peut, au même titre que la calomnie, être fatale à son destinataire(?)), et qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi.

Forcément vu que le mépris est l'acte qui permet à un homme de se positionner en tant que supérieur à un autre, autrement dit il rabaisse systématiquement celui qui est visé de mépris.

Le 13/12/2019 à 20:49, Guillaume_des_CS a dit :

Mais... L'usage de cette arme crée-t-il une responsabilité à celui qui l'exerce? Dans tous les cas?...

Je sens qu'il y a un piège dans ta question! Qu'avais-tu en tête comme exemple pour mettre en doute la responsabilité du "mépriseur"?

Le 13/12/2019 à 20:49, Guillaume_des_CS a dit :

Autrement dit: une intelligence supérieure d'une "situation" relationnelle crée-t-elle une responsabilité? Un "non acte" peut-il peser autant qu'un "acte" en termes de responsabilité quand il est commis en conscience de ses conséquences potentielles? Ou encore: un mensonge par omission est-il aussi conséquent qu'un mensonge argumenté? Etc. etc.

Qu'en pensez-vous?

Pour moi, en effet, c'est pareil. Ce qui me gêne, c'est qu'à partir du moment où on maintient l'idée qu'il y ait des "intelligences suppérieures", des gens suppérieurs, des personnes qui sont plus capables que d'autres, des personnes plus et des personnes moins, on est responsable, responsable de cet état de chose, qu'importe la façon dont on maintient cet état.

Le mépris, comme tant d'autres façons de faire, n'est que le reflet de la pensée qu'il existe des personnes supérieurs à d'autres.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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D'abord le mépris ne s'adresse pas toujours envers les plus faibles ( le dédain ou la morgue peut être ), on peut mépriser les "puissants" ( voir Diogène et Alexandre ), comme le vertueux ou le misanthrope peuvent mépriser  les vicieux ou les personnes qui ne sont pas assez exigeantes vis a vis d'elles-mêmes.

Ensuite penser qu'il y a des personnes supérieures n'est pas malsain ( plutot le contraire parce que ces personnes tirent les autres vers le haut en leur donnant l'envie de leur ressembler ), ce qui est trés malsain et dangereux c'est de penser qu'il y a des castes, des communautés, des races supérieures.

 

 

 

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
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Il y a 5 heures, hell-spawn a dit :

D'abord le mépris ne s'adresse pas toujours envers les plus faibles ( le dédain ou la morgue peut être ), on peut mépriser les "puissants" ( voir Diogène et Alexandre ), comme le vertueux ou le misanthrope peuvent mépriser  les vicieux ou les personnes qui ne sont pas assez exigeantes vis a vis d'elles-mêmes.

Ensuite penser qu'il y a des personnes supérieures n'est pas malsain ( plutot le contraire parce que ces personnes tirent les autres vers le haut en leur donnant l'envie de leur ressembler ), ce qui est trés malsain et dangereux c'est de penser qu'il y a des castes, des communautés, des races supérieures.

 

 

 

 

Lorsque Diogène dit à Alexandre "ôte toi de mon soleil !", je ne vois pas de mépris. Faire redescendre de son piédestal quelqu'un qui se croit lui-même supérieur, n'est pas du mépris. C'est un simple rappel à l'évidence : " comme moi, tu n'es que poussière", c'est à dire à l'humilité.

Pour pouvoir mépriser, il faut être soi même monté sur le piédestal.

Sur la suite non plus, je ne suis pas d'accord. Dès lors que tu considères qu'il y a des hommes supérieurs, tu avalises de fait le système des castes. 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 16/12/2019 à 20:55, Ambre Agorn a dit :

Oui je vois bien ce que tu veux dire. Je ne dis pas que celui qui méprise à tout bon, mais j'affirme que celui qui se sent méprisé à tout mauvais aussi.

Pour l'esclavagisme, il n'y a que du cas pas cas. Nous faisons souvent l'erreur de tout mesurer à l'aune de la ttendance qui a le vent en poupe, et d'avoir pitié des esclaves car "les pauvres quand même, ce devait être horrible". Sais-tu qu'il y avait des esclaves qui ne se sentaient pas méprisés, et restaient dignes malgré tout ce qu'on pouvait leur faire. Ca se sont des personnes fortes, humbles, des humains, des vrais. Et je maintiens ce que je dis: les esclaves qui se sentaient méprisés c'est qu'ils utilisaient déjà cette arme et réagissaient donc au mépris.

Cracher à la figure de quelqu'un n'a rien de dégradant pour le corps, juste dégradant pour l'esprit de celui qui pense que c'est dégradant. Les us et coutumes varient suivant les endroits. Un jour mon père à appelé un chat avec le bruit bien connu que nous savons tous faire et qui apparemment fait réagir la totalité des chats. Seulement il se trouvait en Ethiopie et là-bas, ce bruit est extrêmement vulgaire pour les jeunes femmes (une connattation méprisante du point de vue du respect de la femme. Etant dans un orphelina dirigé par des religieuses, beaucoup de personnes auraient pu se sentir méprisées, mais il n'en fut pas le cas, car tout le monde a bien compris qu'il ne connaissait juste pas les habitudes du pays.

Tout ça pour dire que c'est bien l'interprétation de sa propre importance qui fait que le méprisé se sent en effet méprisé.

Je crois que tu es sur une pente dangereuse ! :)

Tu dois essayer de t'en sortir toute seule ! :)

Comme si tu voulais te préserver le droit de mépriser sans être coupable (inclus, coupable de faiblesse)... (Je ne vois que ça ?...)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 5 heures, hell-spawn a dit :

D'abord le mépris ne s'adresse pas toujours envers les plus faibles ( le dédain ou la morgue peut être ), on peut mépriser les "puissants" ( voir Diogène et Alexandre ), comme le vertueux ou le misanthrope peuvent mépriser  les vicieux ou les personnes qui ne sont pas assez exigeantes vis a vis d'elles-mêmes.

Ensuite penser qu'il y a des personnes supérieures n'est pas malsain ( plutot le contraire parce que ces personnes tirent les autres vers le haut en leur donnant l'envie de leur ressembler ), ce qui est trés malsain et dangereux c'est de penser qu'il y a des castes, des communautés, des races supérieures.

 

Là tu nous la rejoue "premier de cordée" !

Plutôt que notre admiration pour ces premiers de cordée, gardons notre compassion pour les premiers de corvée !

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Il y a 8 heures, Aruna a dit :

Lorsque Diogène dit à Alexandre "ôte toi de mon soleil !", je ne vois pas de mépris. Faire redescendre de son piédestal quelqu'un qui se croit lui-même supérieur, n'est pas du mépris. C'est un simple rappel à l'évidence : " comme moi, tu n'es que poussière", c'est à dire à l'humilité.

Pour pouvoir mépriser, il faut être soi même monté sur le piédestal.

Sur la suite non plus, je ne suis pas d'accord. Dès lors que tu considères qu'il y a des hommes supérieurs, tu avalises de fait le système des castes. 

Il méprise son pouvoir et l'importance que cela est censé lui donner aux yeux d'autrui.

S'il y a des hommes supérieurs ( et en douter c'est niveler tout ) ils naissent au hasard et un peu partout, donc  ils ne rentrent dans aucune race, communauté, caste, peuple...

Tous les hommes sont égaux, en droit, et de par la volonté d'une société.

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Il méprise son pouvoir et l'importance que cela est censé lui donner aux yeux d'autrui.

S'il y a des hommes supérieurs ( et en douter c'est niveler tout ) ils naissent au hasard et un peu partout, donc  ils ne rentrent dans aucune race, communauté, caste, peuple...

Tous les hommes sont égaux, en droit, et de par la volonté d'une société.

 

Il méprise peut être les signes extérieurs de pouvoir. Il ne méprise certainement pas l'homme. Cela n'aurait pas de sens. Penses tu sérieusement que Diogène puisse considérer certains hommes supérieurs et d'autres inférieurs ? 

Encore une fois, cette histoire de mépris est un leurre. Celui qui méprise se hisse sur une marche fictive qui lui permet fictivement de regarder les autres de haut. Il peut dès lors être lui même objet de mépris, de par son manque d'humilité. 

Je suis quasi certain @Hellspawn, qu'aucun des hommes auxquels tu voues ton admiration ne s'est jamais considéré lui-même comme un homme supérieur et  n'a jamais, à ce titre, méprisé un autre homme. Si toi, tu as raison, c'est donc que ce sont eux qui se trompent. Et tu vouerais donc ton admiration à des hommes qui sont dans l'erreur. N'y a-t-il pas là comme une faille dans le raisonnement ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Il y a 15 heures, Blaquière a dit :

Je crois que tu es sur une pente dangereuse ! :)

Tu dois essayer de t'en sortir toute seule ! :)

Comme si tu voulais te préserver le droit de mépriser sans être coupable (inclus, coupable de faiblesse)... (Je ne vois que ça ?...)

Merci pour ta remarque. Je n'aurai pas dû répondre sur le coup au sujet du mépris envers les esclaves. Après relecture je m'aperçois que je n'ai pas du tout dit ce que je ressentais ou plus exactement, je n'ai tout simplement pas assez réfléchi. Je trouvais révoltant que de comparer le sort des esclaves à du simple mépris, et je me suis lancée dans une boucle...de sentiment mal placé.

J'aimerai reprendre la conversation avec @Dzagpour me forcer à mettre mes idées en mots sans laisser aller au sentimentalisme...

 

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Invité Dzag
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il y a 14 minutes, Ambre Agorn a dit :

J'aimerai reprendre la conversation avec @Dzagpour me forcer à mettre mes idées en mots sans laisser aller au sentimentalisme...

Bof, y a plus grand chose à dire de mon côté. On n'a pas réussi à se comprendre, c'est pas très grave. On n'est visiblement pas d'accord sur l'impact du mépris et sur la responsabilité que tu reconnais aux méprisés. 

Y a tout un tas de personnes supérieures aux autres ici, plus intelligentes, plus cultivées, plus passionnantes.... ne serait-ce qu'à leurs propres yeux, qui auront sans doute très envie de poursuivre, avec toi, cette discussion.

 

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Invité
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Le 13/12/2019 à 20:49, Guillaume_des_CS a dit :

Le mépris est une arme terrible, parfois cruelle (qui peut, au même titre que la calomnie, être fatale à son destinataire(?)), et qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi.

Mais... L'usage de cette arme crée-t-il une responsabilité à celui qui l'exerce? Dans tous les cas?...

Autrement dit: une intelligence supérieure d'une "situation" relationnelle crée-t-elle une responsabilité? Un "non acte" peut-il peser autant qu'un "acte" en termes de responsabilité quand il est commis en conscience de ses conséquences potentielles? Ou encore: un mensonge par omission est-il aussi conséquent qu'un mensonge argumenté? Etc. etc.

Qu'en pensez-vous?

Je ne considère nullement le mépris comme une arme, cela serait lui accorder trop de pouvoir comme si l’autre ne pouvait qu’en être vaincu d’ailleurs une  personne peut avoir du mépris aussi bien pour un faible qu’envers plus fort que lui et ce n’est pas parce qu’une personne pourrait être méprisante que cela aurait toujours des conséquences négatives chez l’autre qui peut y être indifférent ou  y réagir. La personne qui a une attitude méprisante  est responsable dans tous les cas de son acte même si cela  pourrait être justifié. J’aurais plutôt tendance à employer le mot « arme » quand on parle de moyens utilisés, qualités ou défauts, capacités qui peuvent être utiles pour se défendre, agresser…La manipulation par exemple,  peut être un moyen donc une arme que la personne peut utiliser pour détruire l’autre. Le mépris comme l’agression est plus souvent l’expression d’une émotion, d’un sentiment, une faiblesse et non une force même si cela peut détruire l’autre, ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas toujours avec l’intention de faire du mal par contre, oui si l’agression est utilisé comme moyen pour détruire l’autre, c’est que la personne l’utilise comme arme sans forcément que celle-ci soit efficace.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 9 heures, Ambre Agorn a dit :

Merci pour ta remarque. Je n'aurai pas dû répondre sur le coup au sujet du mépris envers les esclaves. Après relecture je m'aperçois que je n'ai pas du tout dit ce que je ressentais ou plus exactement, je n'ai tout simplement pas assez réfléchi. Je trouvais révoltant que de comparer le sort des esclaves à du simple mépris, et je me suis lancée dans une boucle...de sentiment mal placé.

J'aimerai reprendre la conversation avec @Dzagpour me forcer à mettre mes idées en mots sans laisser aller au sentimentalisme...

 

Il m'arrive aussi d'être méprisant. Qui ne l'est pas parfois ? Il y aurait déjà une différence de taille entre simplement mépriser (dans le genre de refuser la confrontation parce qu'on n'en a pas envie), et vouloir montrer son mépris. Montrer à quelqu'un qu'on le méprise... me semble moche comme démarche. Dans une morale idéale hypothétique, le mépris, tout mépris devrait être mal. Je crois. On ne peut pas faire retomber sa propre faute de méprisant sur le dos du méprisé.

Ne pas accepter d'être méprisé, ça peut être considéré comme un réflexe de dignité. en dehors de toute prétention particulière. On peu guère reprocher à quelqu'un d'être digne. De vouloir le rester....

Bien sûr, il peut arriver, comme ici sur le forum que l'on se sente méprisé alors qu'il ne s'agit que de plaisanterie... même lourde... Il y a aussi les "écorchés vifs" qui se sentent toujours attaqués... Comment être sûr que le but de tel ou telle n'est pas de blesser pour le plaisir de faire mal... (ou par maladresse ?)

Bon, la vie est difficile !

Mais y'a quand même pire !

Quand quelqu'un disait "son fait" à quelqu'un d'autre, on concluait "Mets ça dans ta poche avec le mouchoir par dessus !" Le  mépris est bien difficile à avaler ! Il reste coincé ! Autant l'éviter si possible. Et si le mal est déjà fait :

"Veuillez recevoir mes plus plates excuses !" (Un peu de pommade ! On n'en est que grandi.)

Mais c'est une morale personnelle ou particulière. J'ai remarqué dans certaine "castes" sociales, les bourgeois par exemple, certains en tout cas, qu'il n'est jamais question de s'excuser. Quand bien même l'erreur faite est manifeste ! C'est le "excusez-moi" qui ne sort pas ! Comme un empêchement mécanique !

Ça m'a souvent amusé !

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 10 heures, Forum0123 a dit :

une  personne peut avoir du mépris aussi bien pour un faible qu’envers plus fort que lui

Si l'on accepte la définition du CNRTL ("Sentiment par lequel on considère quelque chose ou quelqu'un comme indigne d'estime ou d'intérêt."), peut-on considérer "plus fort que soi" comme indigne d'intérêt, et le mépriser? Je ne le crois pas. Sa force, si je le considère comme plus fort que moi, est toujours digne d'intérêt pour moi: je ne peux donc jamais le mépriser.

Pour tout le reste de votre post, je suis globalement d'accord avec vous je pense... (Même quand vous dites que le mépris peut être vu comme une faiblesse!... J'irais même jusqu'à "lâcheté"...) Sous réserve bien sûr, que le mépris ne puisse jamais s'adresser qu'à plus faible que soi :hehe:

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Invité Invités 0 message
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il y a 56 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Si l'on accepte la définition du CNRTL ("Sentiment par lequel on considère quelque chose ou quelqu'un comme indigne d'estime ou d'intérêt."), peut-on considérer "plus fort que soi" comme indigne d'intérêt, et le mépriser? Je ne le crois pas. Sa force, si je le considère comme plus fort que moi, est toujours digne d'intérêt pour moi: je ne peux donc jamais le mépriser.

Pour tout le reste de votre post, je suis globalement d'accord avec vous je pense... (Même quand vous dites que lepris peut être vue comme une faiblesse!... J'irais même jusqu'à "lâcheté"...) Sous réserve bien sûr, que le mépris ne puisse jamais s'adresser qu'à plus faible que soi :hehe:

Mépris Sentiment par lequel on considère comme indigne d'estime, comme moralement condamnable.

Je peux avoir du mépris pour quelqu'un qui agit  mal envers les autres, je ne vais pas pour autant le considérer comme inférieur ou supérieur à moi,  cela n'a rien à voir avec la notion de faible ou fort d'où oui la personne qui est méprisée peut être quelqu'un de faible ou de fort. On peut  mépriser l'autre pour différentes raisons. 

 

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, Forum0123 a dit :

moralement condamnable.

Introduction de la morale, et de la condamnation... Hum... Embarras (pour moi)... Je préfère rester sur le terrain neutre de la sémantique linguistique. Là, pour la suite de votre post, je ne vous suis donc pas du fait de ce positionnement initial (postulat pour moi).

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Introduction de la morale, et de la condamnation... Hum... Embarras (pour moi)... Je préfère rester sur le terrain neutre de la sémantique linguistique. Là, pour la suite de votre post, je ne vous suis donc pas du fait de ce positionnement initial (postulat pour moi).

J'ai modifié mon post car après relecture si je m'en tiens à ta définition "peut-on considérer "plus fort que soi" comme indigne d'intérêt, et le mépriser ?".  Certes, si l'on considère  l'autre comme indigne d'intérêt, on ne peut pas le considérer comme "plus fort", je suis d'accord avec toi là-dessus tout en sachant que ce n'est pas pour autant que  le méprisé est forcément plus faible.  

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 946 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Le 16/12/2019 à 21:06, Ambre Agorn a dit :

Encore une fois je remarque que les gens ne savent pas écouter, et font des suppositions!

Je n'ai pas dit que les esclaves appréciaient particulièrement leur situation, mais je pense qu'ils avaient d'autres chats à fouetter que de se sentir mépriser. Leur survie passait en premier. Leurs blessures physiques les préoccupaient aussi, car la promiscuité avec des germes de maladies qu'ils ne connaissaient pas les décimaient, les coups, le travail, la surexploitation de leur corps étaient des éléments bien plus important pour eux que de savoir s'il se sentiraient méprisés ou pas. Le mépris, autant pour celui qui le donne que celui qui le prend, c'est pour ceux qui n'ont pas leur pain et leur vie à défendre bec et ongles.

 

Maltraiter un esclave n'est pas dans l'intérêt de son acquéreur qui l'avait souvent payé cher pour qu'il le serve, donc, en général, les esclaves étaient convenablement nourris et vêtus décemment. Mais on ne le dit guère!

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