Le mépris est une arme terrible qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi, mais...

Le mépris est une arme terrible, parfois cruelle (qui peut, au même titre que la calomnie, être fatale à son destinataire(?)), et qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi.

Mais... L'usage de cette arme crée-t-il une responsabilité à celui qui l'exerce? Dans tous les cas?...

Autrement dit: une intelligence supérieure d'une "situation" relationnelle crée-t-elle une responsabilité? Un "non acte" peut-il peser autant qu'un "acte" en termes de responsabilité quand il est commis en conscience de ses conséquences potentielles? Ou encore: un mensonge par omission est-il aussi conséquent qu'un mensonge argumenté? Etc. etc.

Qu'en pensez-vous?

il y a une heure, Guillaume_des_CS a dit :

Mais... L'usage de cette arme crée-t-il une responsabilité à celui qui l'exerce? Dans tous les cas?...

Oui le mépris est une arme contre l'autrui, qu'il soit faible ou pas d'ailleurs. Mais à mon avis il s'agit de l'arme du lâche ou encore de l'arme utilisée de par la faiblesse.

Il ne s'agit pas d'une question de "responsabilité" de celui qui l'exerce mais du "respect envers soi-même". Car en général celui qui méprise gratuitement un autre sera en fin de compte lui-même méprisé par d'autres, par celui ou ceux qui sont témoins de cet acte de lâcheté.

Aucune responsabilité pour celui qui méprise. 

il y a 2 minutes, InstantEternité a dit :

Oui le mépris est une arme contre l'autrui, qu'il soit faible ou pas d'ailleurs. Mais à mon avis il s'agit de l'arme du lâche ou encore de l'arme utilisée de par la faiblesse.

Il ne s'agit pas d'une question de "responsabilité" de celui qui l'exerce mais du "respect envers soi-même". Car en général celui qui méprise gratuitement un autre sera en fin de compte lui-même méprisé par d'autres, par celui ou ceux qui sont témoins de cet acte de lâcheté.

Whaoo! C'est très intéressant car c'est en tous points fondamentalement contradictoire avec ce que je pense. Fondamentalement, en tous points. Et vous l'exprimez de façon argumentée, et neutre (c'est-à-dire bienveillante). Vous me créez un devoir de réponse à la hauteur. Je ne pourrai faire cet effort ce soir (je n'ai pas encore dîner figurez-vous, je suis un peu fou..., et épuisé aussi...) Mais je vous promets bien une réponse pour demain! 

Merci !

Le mépris est l'une des armes les plus destructrice  avec l’indifférence et la condescendance . 

il y a 2 minutes, Dzag a dit :

Aucune responsabilité pour celui qui méprise. 

Quand tu dis ça, tu veux dire qu'il n'est pas responsable ou qu'il ne se sent pas responsable ? 

il y a 7 minutes, Jane Doe a dit :

Quand tu dis ça, tu veux dire qu'il n'est pas responsable ou qu'il ne se sent pas responsable ? 

La seconde. 

Quand un mec arrive à en mépriser un autre, c'est pour moi, impossible qu'il puisse se sentir responsable. 

il y a 2 minutes, Dzag a dit :

La seconde. 

Quand un mec arrive à en mépriser un autre, c'est pour moi, impossible qu'il puisse se sentir responsable. 

Nous sommes donc parfaitement d'accord sur ce point

Il y a 6 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Le mépris est une arme terrible, parfois cruelle (qui peut, au même titre que la calomnie, être fatale à son destinataire(?)), et qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi.

Mais... L'usage de cette arme crée-t-il une responsabilité à celui qui l'exerce? Dans tous les cas?...

Autrement dit: une intelligence supérieure d'une "situation" relationnelle crée-t-elle une responsabilité? Un "non acte" peut-il peser autant qu'un "acte" en termes de responsabilité quand il est commis en conscience de ses conséquences potentielles? Ou encore: un mensonge par omission est-il aussi conséquent qu'un mensonge argumenté? Etc. etc.

Qu'en pensez-vous?

Le mépris  s'exerce TPUJOURS vis-à-vis de plus faible que soi ?

Voilà une certitude qu'elle est bonne suscitant tout mon intérêt.

Donnez un peu plus de maturité à votre pensée , je me charge  des hauteurs de vue.

TOUJOURS.

Le 13/12/2019 à 20:49, Guillaume_des_CS a dit :

Le mépris est une arme terrible, parfois cruelle (qui peut, au même titre que la calomnie, être fatale à son destinataire(?)), et qui s'exerce toujours vis-à-vis de plus faible que soi.

Mais... L'usage de cette arme crée-t-il une responsabilité à celui qui l'exerce? Dans tous les cas?...

Autrement dit: une intelligence supérieure d'une "situation" relationnelle crée-t-elle une responsabilité? Un "non acte" peut-il peser autant qu'un "acte" en termes de responsabilité quand il est commis en conscience de ses conséquences potentielles? Ou encore: un mensonge par omission est-il aussi conséquent qu'un mensonge argumenté? Etc. etc.

Qu'en pensez-vous?

Le mépris n'a d'emprise que sur celui qui se sent méprisé. S'il se sent méprisé, c'est qu'il a pensé qu'on lui devait quelque chose, qu'il s'y attendait et qu'il ne l'a pas eu. S'il pense qu'on lui doit quelque chose c'est qu'il se fait des illusions, et se croit suffisemment important pour qu'une autre personne lui doive quelque chose. Alors s'il se sent méprisé ce n'est entièrement que de sa faute: il n'est pas humble. Le mépris ne marche que sur ceux qui utilisent cette arme

il y a 3 minutes, Ambre Agorn a dit :

Le mépris n'a d'emprise que sur celui qui se sent méprisé. S'il se sent méprisé, c'est qu'il a pensé qu'on lui devait quelque chose, qu'il s'y attendait et qu'il ne l'a pas eu. S'il pense qu'on lui doit quelque chose c'est qu'il se fait des illusions, et se croit suffisemment important pour qu'une autre personne lui doive quelque chose. Alors s'il se sent méprisé ce n'est entièrement que de sa faute: il n'est pas humble. Le mépris ne marche que sur ceux qui utilisent cette arme

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, ou en tout cas avec ce que j'en ai compris. Tu peux te sentir méprisé sans avoir rien attendu d'autre qu'on te traite comme un être humain par exemple. Est-ce que tu coup tu estimes que celui qui se sent méprisé se fait des illusions ou qu'il manque d'humilité ?

il y a 6 minutes, Dzag a dit :

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, ou en tout cas avec ce que j'en ai compris. Tu peux te sentir méprisé sans avoir rien attendu d'autre qu'on te traite comme un être humain par exemple. Est-ce que tu coup tu estimes que celui qui se sent méprisé se fait des illusions ou qu'il manque d'humilité ?

En effet, tu as bien compris ce que j'ai dit! Attendre qu'on le traite en humain, mais ce n'est qu'une idée bien propre à chacun du degré de respect qu'il mérite! Si une autre personne à pensé qu'il en méritait moins, c'est bien que le méprisé en attendait plus, et donc oui il manque d'humilité!

Le mépris n'est pas la mort quand même, c'est qu'une attaque d'égo, une blessure de l'égo, rien de physique, donc que du manque de souplesse (et non pas physique, hein!)

à l’instant, Ambre Agorn a dit :

En effet, tu as bien compris ce que j'ai dit! Attendre qu'on le traite en humain, mais ce n'est qu'une idée bien propre à chacun du degré de respect qu'il mérite! Si une autre personne à pensé qu'il en méritait moins, c'est bien que le méprisé en attendait plus, et donc oui il manque d'humilité!

Le mépris n'est pas la mort quand même, c'est qu'une attaque d'égo, une blessure de l'égo, rien de physique, donc que du manque de souplesse (et non pas physique, hein!)

ah mais je parle pas du mépris qu'on peut ressentir ici ou ailleurs parce qu'un mec te parle mal ou te tient pas la porte. mais qu'en est-il du mépris des gens qui légitimait l'exclavagisme par exemple. désolé pour l'exemple mais j'ai que ça en tête. Ou le mépris du mec qui crache à la gueule d'un sdf. tu vois ce que je veux dire ?

il y a 5 minutes, Dzag a dit :

ah mais je parle pas du mépris qu'on peut ressentir ici ou ailleurs parce qu'un mec te parle mal ou te tient pas la porte. mais qu'en est-il du mépris des gens qui légitimait l'exclavagisme par exemple. désolé pour l'exemple mais j'ai que ça en tête. Ou le mépris du mec qui crache à la gueule d'un sdf. tu vois ce que je veux dire ?

Oui je vois bien ce que tu veux dire. Je ne dis pas que celui qui méprise à tout bon, mais j'affirme que celui qui se sent méprisé à tout mauvais aussi.

Pour l'esclavagisme, il n'y a que du cas pas cas. Nous faisons souvent l'erreur de tout mesurer à l'aune de la ttendance qui a le vent en poupe, et d'avoir pitié des esclaves car "les pauvres quand même, ce devait être horrible". Sais-tu qu'il y avait des esclaves qui ne se sentaient pas méprisés, et restaient dignes malgré tout ce qu'on pouvait leur faire. Ca se sont des personnes fortes, humbles, des humains, des vrais. Et je maintiens ce que je dis: les esclaves qui se sentaient méprisés c'est qu'ils utilisaient déjà cette arme et réagissaient donc au mépris.

Cracher à la figure de quelqu'un n'a rien de dégradant pour le corps, juste dégradant pour l'esprit de celui qui pense que c'est dégradant. Les us et coutumes varient suivant les endroits. Un jour mon père à appelé un chat avec le bruit bien connu que nous savons tous faire et qui apparemment fait réagir la totalité des chats. Seulement il se trouvait en Ethiopie et là-bas, ce bruit est extrêmement vulgaire pour les jeunes femmes (une connattation méprisante du point de vue du respect de la femme. Etant dans un orphelina dirigé par des religieuses, beaucoup de personnes auraient pu se sentir méprisées, mais il n'en fut pas le cas, car tout le monde a bien compris qu'il ne connaissait juste pas les habitudes du pays.

Tout ça pour dire que c'est bien l'interprétation de sa propre importance qui fait que le méprisé se sent en effet méprisé.

ah ouais quand même. En même temps je doute que les esclaves appréciaient particulièrement leurs sorts. Il existe encore des endroits où l'on en méprise d'autres. Je ne crois pas que ce soit uniquement parce que les méprisés ont un égo surdimensionné. Mais libre à chacun de penser ce qu'il veut.... après tout....

sans moi pour la suite.

il y a 3 minutes, Dzag a dit :

ah ouais quand même. En même temps je doute que les esclaves appréciaient particulièrement leurs sorts. Il existe encore des endroits où l'on en méprise d'autres. Je ne crois pas que ce soit uniquement parce que les méprisés ont un égo surdimensionné. Mais libre à chacun de penser ce qu'il veut.... après tout....

sans moi pour la suite.

Encore une fois je remarque que les gens ne savent pas écouter, et font des suppositions!

Je n'ai pas dit que les esclaves appréciaient particulièrement leur situation, mais je pense qu'ils avaient d'autres chats à fouetter que de se sentir mépriser. Leur survie passait en premier. Leurs blessures physiques les préoccupaient aussi, car la promiscuité avec des germes de maladies qu'ils ne connaissaient pas les décimaient, les coups, le travail, la surexploitation de leur corps étaient des éléments bien plus important pour eux que de savoir s'il se sentiraient méprisés ou pas. Le mépris, autant pour celui qui le donne que celui qui le prend, c'est pour ceux qui n'ont pas leur pain et leur vie à défendre bec et ongles.

à l’instant, Ambre Agorn a dit :

Encore une fois je remarque que les gens ne savent pas écouter, et font des suppositions!

Je n'ai pas dit que les esclaves appréciaient particulièrement leur situation, mais je pense qu'ils avaient d'autres chats à fouetter que de se sentir mépriser. Leur survie passait en premier. Leurs blessures physiques les préoccupaient aussi, car la promiscuité avec des germes de maladies qu'ils ne connaissaient pas les décimaient, les coups, le travail, la surexploitation de leur corps étaient des éléments bien plus important pour eux que de savoir s'il se sentiraient méprisés ou pas. Le mépris, autant pour celui qui le donne que celui qui le prend, c'est pour ceux qui n'ont pas leur pain et leur vie à défendre bec et ongles.

j'essaye de lire... et même mieux, j'essaye de comprendre ! mais j'avoue que j'ai du mal à voir une responsabilité du méprisé dans le mépris qu'on lui renvoi.  Il existe des situations dans lesquelles tu n'attends rien d'autre que d'être traité comme un être humain de base, sans égo, sans attente particulière, juste être considéré comme un homme. Et quand des mecs, pour des raisons x ou y, estiment qu'ils peuvent te traiter comme un chien....  j'ai du mal à penser qu'on a une responsabilité là dedans. Je parle pas philosophie ou grandes théories, je parle de choses que j'ai pu voir ou vivre. Alors même si j'essaye, je comprends pas le point de vue qui fait du méprisé le responsable de sa situation.

il y a 1 minute, Dzag a dit :

j'essaye de lire... et même mieux, j'essaye de comprendre ! mais j'avoue que j'ai du mal à voir une responsabilité du méprisé dans le mépris qu'on lui renvoi.  Il existe des situations dans lesquelles tu n'attends rien d'autre que d'être traité comme un être humain de base, sans égo, sans attente particulière, juste être considéré comme un homme. Et quand des mecs, pour des raisons x ou y, estiment qu'ils peuvent te traiter comme un chien....  j'ai du mal à penser qu'on a une responsabilité là dedans. Je parle pas philosophie ou grandes théories, je parle de choses que j'ai pu voir ou vivre. Alors même si j'essaye, je comprends pas le point de vue qui fait du méprisé le responsable de sa situation.

Tu transformes un peu mon propos, et c'est sans doute là que tu as du mal à comprendre ce que je dis

Pour moi, attendre qu'on me respecte, est juste une idée de moi-même et de mon importance. Si je me sens méprisée, c'est que j'avais estimé mériter plus que ce que j'ai reçu (ou moins si c'est un jet de pisse sur la godasse!). Un humain de base ça veut rien dire, parce que chaque humain a sa propre façon de se classer dans la base ou dans la lie ou dans les hauteurs de la pyramide sociale. quelqu'un qui se prend des ronds de jambes toutes la journée et se fait lécher les bottes 24/24 va se sentir humilié si son œuf à la coque n'est pas assez chaud ou trop cuit. Et celui qui se prend régulièrement des baffes ne réagira même pas si quelqu'un lui jette une peau de banane à la figure. Pourquoi? Parce que l'un a son égo qui est habitué à beaucoup et l'autre à l'égo au raz des pâquerettes. Tout est question d'interprétation personnelle.

Si quelqu'un pense qu'il peut te traiter comme un chien, qu'importe? A part une blessure d'égo, ton corps n'en aura pas été dégradé pour autant!

Tout à la fin du dis:

il y a 3 minutes, Dzag a dit :

le point de vue qui fait du méprisé le responsable de sa situation.

Nulle part je n'ai dit qu'il était "responsable de la situation" j'ai juste dis qu'il était responsable de se sentir méprisé

il y a 1 minute, Ambre Agorn a dit :

Si quelqu'un pense qu'il peut te traiter comme un chien, qu'importe? A part une blessure d'égo, ton corps n'en aura pas été dégradé pour autant!

je suis pas d'accord avec ça. Le mépris peut t'atteindre bien plus que tu ne l'imagines.

il y a 1 minute, Dzag a dit :

je suis pas d'accord avec ça. Le mépris peut t'atteindre bien plus que tu ne l'imagines.

Je suis contente que tu ne sois pas d'accord. Par contre ne dit pas: "Le mépris peut t'atteindre bien plus que tu ne l'imagines" parce que tu ne peux passavoir pour moi, alors parles pour toi et dis plutôt: "le mépris peut m'atteindre bien plus que tu ne l'imagines" (là encore ce n'est pas parfait, mais ça se rapproche bien plus de la vérité!)