Le don

Je me questionne sur la nature du « don ». Notamment pour comprendre la relation qui s’établit entre le donateur et celui qui accepte le don. Voici un extrait de « Ainsi parlait Zarathoustra » (De la grande nostalgie) :

« Le donateur n’a-t-il pas à remercier celui qui accepte ses dons ? Donner n’est-ce pas un besoin ? Accepter n’est-ce pas - avoir pitié ? »

Et plus loin dans le même texte :

« O mon âme, à présent je t’ai tout donné, jusqu’à mon dernier bien, et j’ai vidé pour toi toutes mes mains, je t’ai ordonné de chanter, voilà mon dernier don. Je t’ai ordonné de chanter – dis-moi à présent, dis-moi lequel de nous doit rendre grâce à l’autre. »

En effet, le don dans sa forme première ressemble à un cadeau "totalement désintéressé" qu’on fait à l’autre. Cependant, le don peut dans certains cas exiger explicitement quelque chose en retour. Comme dans cet exemple où Zarathoustra « ordonne » à son âme de chanter tout en parlant d’un don ultime qu’il a pu faire là.

Que penser du don complètement gratuit en apparence et celui où on exige quelque chose en retour ? Faut-il encore parler de don dans ce dernier cas ?

bonjour

le don doit-être gratuit , sinon , ce n'est plus un don à mon sens .

bonne journée

Le don ça existe pas, il y a ou l'échange, ou le prélèvement . 

il y a 17 minutes, InstantEternité a dit :

Je me questionne sur la nature du « don ». Notamment pour comprendre la relation qui s’établit entre le donateur et celui qui accepte le don. Voici un extrait de « Ainsi parlait Zarathoustra » (De la grande nostalgie) :

« Le donateur n’a-t-il pas à remercier celui qui accepte ses dons ? Donner n’est-ce pas un besoin ? Accepter n’est-ce pas - avoir pitié ? »

Et plus loin dans le même texte :

« O mon âme, à présent je t’ai tout donné, jusqu’à mon dernier bien, et j’ai vidé pour toi toutes mes mains, je t’ai ordonné de chanter, voilà mon dernier don. Je t’ai ordonné de chanter – dis-moi à présent, dis-moi lequel de nous doit rendre grâce à l’autre. »

En effet, le don dans sa forme première ressemble à un cadeau "totalement désintéressé" qu’on fait à l’autre. Cependant, le don peut dans certains cas exiger explicitement quelque chose en retour. Comme dans cet exemple où Zarathoustra « ordonne » à son âme de chanter tout en parlant d’un don ultime qu’il a pu faire là.

Que penser du don complètement gratuit en apparence et celui où on exige quelque chose en retour ? Faut-il encore parler de don dans ce dernier cas ?

Bonjour @InstantEternité,

J'ai l'exigence de savoir toujours mieux donner. Je m'ordonne de savoir toujours mieux donner, et tout donner, car un don réel passe par un don complet, un abandon complet.

Il n'y a pas de différence entre le premier et le second passage, ils parlent tout deux du même don, car il n'y en a qu'un, mais à deux couches de consciences différentes.

"La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit."

On peut rendre le don, mais pas la reconnaissance qui reste un poids.

"Il n'est pas facile de pardonner aux malheureux le pouvoir qu'ils ont sur nous." Alain

il y a 10 minutes, Zerethoustre a dit :

J'ai l'exigence de savoir toujours mieux donner. Je m'ordonne de savoir toujours mieux donner, et tout donner, car un don réel passe par un don complet, un abandon complet.

Bonjour !

Donc vous ne vous intéressez pas à ce qu'on nomme "don" communément, mais à ce qu'on appel "abandon". C'est en effet cohérent, car lorsqu'on abandonne quelque chose, on ne s'intéresse plus à ce que cette chose va devenir ni même à celui ou celle qui va potentiellement en prendre possession.

Par conséquent, il n'y a aura aucune relation interpersonnelle établie. Car dès le moment où il y a une relation interpersonnelle établie alors il s'agit d'un échange ou d'une demande (exigence).

il y a 27 minutes, Talon 1 a dit :

"La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit."

Qui a dit ça?

Il y a 2 heures, InstantEternité a dit :

Je me questionne sur la nature du « don ». Notamment pour comprendre la relation qui s’établit entre le donateur et celui qui accepte le don. Voici un extrait de « Ainsi parlait Zarathoustra » (De la grande nostalgie) :

« Le donateur n’a-t-il pas à remercier celui qui accepte ses dons ? Donner n’est-ce pas un besoin ? Accepter n’est-ce pas - avoir pitié ? »

Et plus loin dans le même texte :

« O mon âme, à présent je t’ai tout donné, jusqu’à mon dernier bien, et j’ai vidé pour toi toutes mes mains, je t’ai ordonné de chanter, voilà mon dernier don. Je t’ai ordonné de chanter – dis-moi à présent, dis-moi lequel de nous doit rendre grâce à l’autre. »

En effet, le don dans sa forme première ressemble à un cadeau "totalement désintéressé" qu’on fait à l’autre. Cependant, le don peut dans certains cas exiger explicitement quelque chose en retour. Comme dans cet exemple où Zarathoustra « ordonne » à son âme de chanter tout en parlant d’un don ultime qu’il a pu faire là.

Que penser du don complètement gratuit en apparence et celui où on exige quelque chose en retour ? Faut-il encore parler de don dans ce dernier cas ?

On reçoit, on donne comme on respire soit inspirer et expirer, percevoir (penser) et agir...

Il y a 1 heure, riad** a dit :

Qui a dit ça?

J'ignore. C'est un proverbe africain. Du sud.

il y a 5 minutes, Talon 1 a dit :

J'ignore. C'est un proverbe africain. Du sud.

D'accord, parce que je le connais en tant que hadith.

il y a 1 minute, riad** a dit :

D'accord, parce que je le connais en tant que hadith.

Ca confirme l'origine. Alléluia !

Seul m'importe le don du sang.

Le 13/12/2019 à 09:07, InstantEternité a dit :

Je me questionne sur la nature du « don ». Notamment pour comprendre la relation qui s’établit entre le donateur et celui qui accepte le don. Voici un extrait de « Ainsi parlait Zarathoustra » (De la grande nostalgie) :

« Le donateur n’a-t-il pas à remercier celui qui accepte ses dons ? Donner n’est-ce pas un besoin ? Accepter n’est-ce pas - avoir pitié ? »

Et plus loin dans le même texte :

« O mon âme, à présent je t’ai tout donné, jusqu’à mon dernier bien, et j’ai vidé pour toi toutes mes mains, je t’ai ordonné de chanter, voilà mon dernier don. Je t’ai ordonné de chanter – dis-moi à présent, dis-moi lequel de nous doit rendre grâce à l’autre. »

En effet, le don dans sa forme première ressemble à un cadeau "totalement désintéressé" qu’on fait à l’autre. Cependant, le don peut dans certains cas exiger explicitement quelque chose en retour. Comme dans cet exemple où Zarathoustra « ordonne » à son âme de chanter tout en parlant d’un don ultime qu’il a pu faire là.

Que penser du don complètement gratuit en apparence et celui où on exige quelque chose en retour ? Faut-il encore parler de don dans ce dernier cas ?

Un don, s'il nous reste quelque chose après ce don n'est pas vraiment un don, c'est un partage, non? Donner quelque chose que l'on a en trop n'est toujours pas un don. Un don est quelque chose qui nous est vital et qu'on donne quand même, non?

Il y a 4 heures, ÈléonoreK a dit :

Seul m'importe le don du sang.

C'est un acte bien charitable mais ne faut-il pas parler d'un "abandon" du sang plutôt qu'un don du sang ? Dans le sens où vous ne savez pas exactement qui personnellement en profitera et vous ne cherchez pas à le savoir non plus ? 

Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Un don, s'il nous reste quelque chose après ce don n'est pas vraiment un don, c'est un partage, non? Donner quelque chose que l'on a en trop n'est toujours pas un don. Un don est quelque chose qui nous est vital et qu'on donne quand même, non?

Franchement je ne pense pas. Un "don" de quelque chose qui nous est "vital" c'est un sacrifice à mon avis.

Il y a 8 heures, InstantEternité a dit :

C'est un acte bien charitable mais ne faut-il pas parler d'un "abandon" du sang plutôt qu'un don du sang ? Dans le sens où vous ne savez pas exactement qui personnellement en profitera et vous ne cherchez pas à le savoir non plus ? 

Franchement je ne pense pas. Un "don" de quelque chose qui nous est "vital" c'est un sacrifice à mon avis.

Si je vous abandonne, je ne vous donne rien, je cesse de vouloir vous donner, je vous retire même tout ce que je vous ai donné, jusqu'à mon ombre devant votre porte.

il y a 1 minute, ÈléonoreK a dit :

Si je vous abandonne, je ne vous donne rien, je cesse de vouloir vous donner, je vous retire même tout ce que je vous ai donné, jusqu'à mon ombre devant votre porte.

Ne m'abandonnez pas Éléonore ! Restez avec moi. 

Il y a 7 heures, InstantEternité a dit :

Ne m'abandonnez pas Éléonore ! Restez avec moi. 

Soyez profond et sûr que je ne vous abandonnerai pas.

il y a 16 minutes, ÈléonoreK a dit :

Soyez profond et sûr que je ne vous abandonnerai pas.

Merci et gare à celui qui se laisse abandonner par vous !