Comme les ours, les êtres humains pourraient un jour hiberner

http://www.slate.fr/story/184224/sciences-hibernation-grizzlys-ecureuils-terrestres-etres-humains-applications-voyage-espace-medecine

Les scientifiques cherchent à percer les mystères de l'hibernation pour pouvoir l'appliquer à notre espèce.

Quand on parle d'hibernation chez l'être humain, on ne parle pas de la personne qui fait le tour du cadran sous la couette un dimanche d'hiver, mais bien d'une léthargie prolongée de plusieurs mois, à l'instar d'un grizzly.

Réussir à adapter le processus d'hibernation des animaux à l'espèce humaine permettrait à terme de multiplier les avancées dans le domaine spatial et les innovations dans le secteur médical.

Applications médicales

Les grizzlys ne sont pas les seuls animaux à jouir d'un tel repos. En étudiant la biologie des écureuils terrestres en hibernation, Matt Andrews de l'université du Nebraska à Lincoln a réussi à mettre au point un traitement contre le choc hémorragique.

Les résultats montrent que seuls les tissus adipeux des animaux changent pendant l'hibernation; les cellules musculaires, elles, restent actives pour que les tissus ne s'atrophient pas. Plus surprenant encore, la graisse de l'ours ne contient non pas un seul type de gène permettant l'hibernation mais «un nombre énorme de gènes diffèrents», qui modifient leur niveau d'expression au cours de l'année.

Cette avancée est importante, souligne le professeur Heiko Jansen, l'auteur principal de l'étude, qui imagine un jour «manipuler les cellules» humaines pour hiberner et faciliter les voyages spatiaux. Il reconnaît cependant que «nous en sommes encore loin».

Un aller-retour vers Mars pouvant être effectué en un peu moins de trois ans, l'hibernation permettrait d'économiser de la nourriture, de l'air, de l'eau et des médicaments dont ont besoin les astronautes.

les écureuils utilisent de la mélatonine, un puissant antioxydant, afin de protéger leurs cellules pendant l'hibernation. L'équipe menée par Andrews s'est servie de cette découverte pour mettre au point un cocktail de mélatonine et de cétone pouvant être injecté à une personne en état de choc hémorragique, afin de réduire les dommages sur les tissus au moment du retour de l'irrigation sanguine.

L'hibernation pourrait également s'appliquer aux greffes d'organes, pour conserver plus longtemps un rein ou un foie avant une opération. À l'heure actuelle, ceux-ci ne peuvent être gardés que vingt-quatre heures dans une solution froide, quand un cœur ou un poumon n'est viable que quatre à six heures.

  Tu sais que les ours ils pètent un grand coup en se réveillant .Devrons nous faire pareil ?

Bonjour 

Ce serait cool d'hiberner .. du moins ralentir nos rythmes , activités ..  

bonsoir

je pense qu'il faut trouver de nouveaux types de moteurs beaucoup plus puissants pour les énormes distance dans l'espace .

bien sur , nos générations restent les pionniers pour la " conquête " de l'espace , enfin , notre proche banlieue dont Mars est la dernière frontière pour l'instant .

Paris ne s'est pas construite en 1 jour et l'espace est l'affaire d'une espèce et des nombreuses générations à suivre .

bonne soirée

Indirectement, nous hibernons, vu que nous dormons plus l'hivers. 

il y a une heure, le merle a dit :

je pense qu'il faut trouver de nouveaux types de moteurs beaucoup plus puissants pour les énormes distance dans l'espace .

Jusqu'à présent l'énergie utilisée pour les voyages spatiaux sert d'abord à se satelliser autour de la Terre. Il faut pour cela acquérir la vittesse minimum de 7,8 km/s ce qui n'est pas rien. Pour aller vers Mars il faut quitter la zone terrestre et atteindre la vitesse de 11,3 km/s. Une fois atteinte cette vitesse, il suffit de choisir les paramètres d'une orbite de transfert qui est une demi ellipse tangente à l'orbite de la Terre et à celle de Mars. De plus il faut calculer la date de lancement pour optimiser la durée du voyage. Pendant le parcours de cette orbite, aucune fusée ne fonctionne. C'est gratos au plan énergétique sauf pour le dépôt sur Mars.

Une autre solution consisterait à disposer d'un moteur fusée puissant et économe en énergie pour fonctionner en continu afin d'aller plus vite en un vol "direct". Mais  il faudra aussi disposer d'énergie pour freiner à l'arrivée près de Mars !

Donc les voyages spatiaux butent toujours sur l'énergie disponible et la durée.

Pour limiter l'impact de la durée sur la quantité de nourriture, d'oxgène et d'eau, la technique de l'hibernation est un bon  moyen d'alléger les "bagages" !

il y a 2 minutes, soisig a dit :

Indirectement, nous hibernons, vu que nous dormons plus l'hivers. 

attention notre durée de sommeil allongée l'hiver n'est pas une hibernation. En effet nous ne changeons pas notre métabolisme (ralentissement du coeur, baisse de température, arrêt moteur et digestif).

Cela me fait songer à un des éléments du roman de Philip K. Dick "Brèche dans l'espace". Quand on est envahi de soucis, la Sécurité Sociale Spéciale vous cryogénise jusqu'à ce que les problèmes soient réglés par la société.

L'hiver, tout le monde hibernerait, plus de factures de chauffage..

Je parle même pas des applications aérospatiales pour les voyages interstellaires longs.

Ou en cas d'affections (maladies) incurables mais soignées des années plus tard. Plein d'applications envisageables. Pour les greffes d'organes, je crois qu'il y a des études de solutions possibles en quoi consisteraient la culture de nos "cellules souches" qui seraient prélevées dès le stade embryonnaire, et nous accompagneraient toute notre vie. Mais cette branche de la recherche intéresse surtout les cellules qui ne se refont pas, genre les neurones, et autres.

Il y a 13 heures, Répy a dit :

Jusqu'à présent l'énergie utilisée pour les voyages spatiaux sert d'abord à se satelliser autour de la Terre. Il faut pour cela acquérir la vittesse minimum de 7,8 km/s ce qui n'est pas rien. Pour aller vers Mars il faut quitter la zone terrestre et atteindre la vitesse de 11,3 km/s. Une fois atteinte cette vitesse, il suffit de choisir les paramètres d'une orbite de transfert qui est une demi ellipse tangente à l'orbite de la Terre et à celle de Mars. De plus il faut calculer la date de lancement pour optimiser la durée du voyage. Pendant le parcours de cette orbite, aucune fusée ne fonctionne. C'est gratos au plan énergétique sauf pour le dépôt sur Mars.

Une autre solution consisterait à disposer d'un moteur fusée puissant et économe en énergie pour fonctionner en continu afin d'aller plus vite en un vol "direct". Mais  il faudra aussi disposer d'énergie pour freiner à l'arrivée près de Mars !

Donc les voyages spatiaux butent toujours sur l'énergie disponible et la durée.

Pour limiter l'impact de la durée sur la quantité de nourriture, d'oxgène et d'eau, la technique de l'hibernation est un bon  moyen d'alléger les "bagages" !

 

attention notre durée de sommeil allongée l'hiver n'est pas une hibernation. En effet nous ne changeons pas notre métabolisme (ralentissement du coeur, baisse de température, arrêt moteur et digestif).

bonjour

ce que nous oublions peut-être , est que nous somme un peut comme en 1900 ou les premiers avions fauchaient les marguerites .

le progrès en cent ans à été énorme mais pour l'espace c'est beaucoup plus long , plus chère ,plus compliqué .

les générations suivantes , si elles reprennent le flambeau , iront plus loin et plus longtemps?

mais si l'homme s'aventure très loin dans l'espace , il se transformera et deviendra peut-être différent en s'adaptent à l'espace ?

de nouveaux moteurs sont étudiés et certains très performant  , feront beaucoup mieux s'ils finissent par être mis au point ?

bonne journée

J'ai lu il y a pas longtemps un article qui disait qu'à l'époque certains humains hibernaient, mais aujourd'hui étant donné que nous avons des logements chauffés, ce n'est plus nécessaire. 

il y a 9 minutes, Fuck Them All a dit :

J'ai lu il y a pas longtemps un article qui disait qu'à l'époque certains humains hibernaient, mais aujourd'hui étant donné que nous avons des logements chauffés, ce n'est plus nécessaire. 

Hum... je crois qu'hiberner dans ce cas est un abus de langage étant donné qu'il n'y a pas les modifications physiologiques envisagées. Tout au plus une activité réduite, rien faire ou presque, emmitouflé, ration calorique faible, amaigrissement, période de sommeil allongée, bref plutôt hiverner qu'hiberner.

Ce qui sera bien quand ça sera au point ce sont les économies pour la société : Mme, Mr, étant donné votre situation de chômage de longue durée, l'état vous offre la solution gratuite pour une économie substantielle de chauffage et de nourriture, veuillez vous rendre au centre...

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

J'ai lu il y a pas longtemps un article qui disait qu'à l'époque certains humains hibernaient, mais aujourd'hui étant donné que nous avons des logements chauffés, ce n'est plus nécessaire. 

Le mot "hibernation" n'est pas applicable aux humains. C'est un abus de langage.

Effectivement autrefois, avant la lampe à pétrole, on s'éclairait peu ( lampe à huile et cheminée où on choisissait un bois "flambant"). Les nuits étant longue l'hiver, la durée du travail aux champs était réduite. Donc on dormait davantage que l'été tout en réalisant le soir des travaux d'intérieur ( vannerie, petite menuiserie ou bien tissage, le tout devant la cheminée.

Ce ralentissement des travaux extérieurs n'était pas une "hibernation" au sens biologique.

Un genre de coma artificiel pourrait-il être utilisé au lieu de l'hibernation?

Pour des voyages dans l'espace par exemple.