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Le commerce est "le" premier "fait" civilisateur. D'accord?

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Guillaume_des_CS

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Membre, 34ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 065 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)

Pour continuer sur la lancée du don/partage @Aruna et @Guillaume_des_CS

Il me semble qu'il manque une implication de l'autre. Ou alors que, pour abolir le "mauvais" effet du don (qui pourrait peut-être passer pour une alliénation du receveur), il faudrait aussi prendre en compte la nécessité de celui qui reçoit. Le don n'existe plus si celui qui reçoit est celui qui est l'initiateur de la démarche et qui prend/reçoit. Je vois en ce geste une prise en charge et une façon d'assumer qui n'est pas la même que devoir assumer recevoir un don. Celui qui cherche ce qui lui manque est dans une démarche plus saine que celui qui cherche à se débarasser de quelque chose, non?

du coup, je suppose la suite:

Cela rejoindrait-il un peu les principes kovaniens dans: "je" est le centre de tout (donner sort de ce principe, il me semble?); il n'est de responsabilité qu'individuelle?

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Membre, 50ans Posté(e)
Aruna Membre 526 messages
Forumeur balbutiant‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, Junayd a dit :

 

Haha, oui.

Le don brise, en effet, la logique du commerce. A condition, comme vous le dîtes, que le mouvement ne soit pas un aller-retour entre les mêmes personnes mais un ricochet, allant vers le lointain, sans regard avide porté à la prouesse du lancée.

Cette prise de conscience est, je pense, fidèle à une "loi" du vivant, s'en extraire conduit à une sorte d’assèchement (inversement proportionnel à la taille de l'estomac) C'est le chemin qu'a choisi l'homme, ce perpétuel débiteur.

Il me vient une question, et si les spaghettis dans "mon" placard appartenaient déjà à celui qui à faim ?

En fait, la logique commerciale n'est pas la seule à se crisper.

 

Merci @Junayd.   Je vois les choses exactement ainsi. 

La conscience que les spaghettis stockés au fond du placard "appartiennent" déjà à celui qui a faim ne peut pas être culturellement inculquée. Et de fait, elle rend le commerce obsolète.

A ce stade, la pensée s'approche à nouveau dangereusement du paradoxe. D'où la crispation dont tu parles. Lol.

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