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Le corps et l'esprit

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
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J'aime le mot conscience. Il m'ouvre des possibilités insoupçonnées.

Ce qui me frappe le plus c'est quand je me suis dit que, à la vue de son étymologie, la conscience que nous possédons n'est que partielle, même je dirai vraiment minimement partielle. J'accorde de la conscience à tout ce qui nous entourre. En effet, si tout est onde, tout est conscient, car tout est "sciences". Sciences venant de "scientia" la connaissance. Donc la conscience est la connaissance. Et quand on cherche un tant soit peu de connaissance, plus nous progressons et plus l'évidence que nous ne savons pour ainsi dire rien, me laisse à penser que notre conscience est minime, ou en tout cas minimement utilisée. J'ai induit qu'une partie de la conscience était inconnue, en tout cas non utilisée. Donc nous aurions la possibilité d'accéder à plus de conscience. Comment accéder à cette partie de la conscience qui nous fait parfois penser qu'un autre mone existe? Quand nous écoutons de la musique, quelque chose en nous réagit, mais ce n'est pas forcément des émotions. Nous faisons intervenir les émotions, car nous n'avons que ça pour nous racrocher à la raison, pour traduire ce que nous ressentons, car notre raison ne peut supporter autre chose que son monde.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Donc, si je suis ma route, le corps sans esprit ne peut plus se mouvoir et tout s’arrêtre en lui. Tout étant ses fonction matériels et ses fonctions spirituelles. Sans souffle, plus de mouvement. Je comprends bien ce que deviennent ses fonctions matérielles, mais qu’advient-il de ses fonctions spirituelles ? Selon les religions, une vie après la mort arrange tout sur cette question, mais pour moi c’est beaucoup trop simpliste et totalement inintelligent soit donc non rationnel et non « affective ».

Plus haut il est dit que rien de ce que nous percevons de réel n’est réel et ne sont que des ondes (Alain Boudet, docteur en sciences physiques). Donc notre corps est un amalgame d’ondes, ainsi que tout ce que nous percevons de matériel, ainsi que notre esprit, car si nous le concevons avec notre cerveau, il acquiert une certaine réalité. Ce que nous percevons étant des ondes, c’est que l’image que nous en faisons se mute quelque part en nous. S’il y a mutation, c’est que nous ne sommes pas capables de « concevoir » autre chose et donc nous adaptons les ondes pour vivre. Nous ne voyons les ondes qu’en images, nous ne percevons qu’une partie des sons qui sont aussi des ondes, nous avons du goût dans notre bouche et nez quand nous mengeons..des ondes, et nous ressentons les ondes en toucher plus ou moins prononcés. Donc il y a bien un lien avec les cinq sens. Ces cinq sens ont l’air limités et transforment les ondes en matériel réel pour pouvoir être utiles. Mais utiles à quoi ? Et ne serait-ce pas juste notre cerveau qui est limité et n’arrive pas à imaginer autre chose que ce qui est déjà imaginé ?

Les perceptions sont utiles à l’action. Le cerveau est fait pour l’action. La perception est un ensemble d’informations construites en fonction du réel mais aussi en fonction de votre corps. La perception vous permet d’agir sur le monde extérieur. Elle est totalement élaborée par votre cerveau sans besoin de votre conscience. La conscience est un plus qui fournit des informations supplémentaires grace à la capacité qu’elle offre d’imaginer diverses situations. Diverses actions imaginées qui permettent de faire choix. Sans conscience la perception existe quand même. Elle permet l’action aussi ( vous pouvez marcher dans la rue en pensant à autre chose que la rue ) mais avec un matériel informatif moins important.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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il y a 11 minutes, Ambre Agorn a dit :

J'aime le mot conscience. Il m'ouvre des possibilités insoupçonnées.

Ce qui me frappe le plus c'est quand je me suis dit que, à la vue de son étymologie, la conscience que nous possédons n'est que partielle, même je dirai vraiment minimement partielle. J'accorde de la conscience à tout ce qui nous entourre. En effet, si tout est onde, tout est conscient, car tout est "sciences". Sciences venant de "scientia" la connaissance. Donc la conscience est la connaissance. Et quand on cherche un tant soit peu de connaissance, plus nous progressons et plus l'évidence que nous ne savons pour ainsi dire rien, me laisse à penser que notre conscience est minime, ou en tout cas minimement utilisée. J'ai induit qu'une partie de la conscience était inconnue, en tout cas non utilisée. Donc nous aurions la possibilité d'accéder à plus de conscience. Comment accéder à cette partie de la conscience qui nous fait parfois penser qu'un autre mone existe? Quand nous écoutons de la musique, quelque chose en nous réagit, mais ce n'est pas forcément des émotions. Nous faisons intervenir les émotions, car nous n'avons que ça pour nous racrocher à la raison, pour traduire ce que nous ressentons, car notre raison ne peut supporter autre chose que son monde.

C’est assez confus. Vous êtes guidé par le sentiment. Vous employez des mots qui ne désignent aucun objet mais ces mots résonnent avec un certain ressenti en vous, ressenti glané dans l’interconnexion avec les autres. Bref là vous rêvez. La raison n’a pas de monde, la raison est un instrument, un outil. Mais comme vous êtes là dans le sentiment (sentiment qui semble être un état  intérieur euphorique ) vous quittez le conceptuel. Vous quittez la pensée pour être dans le sentiment. Bref c’est assez désordre. Normal vous ne raisonnez plus, vous ressentez.

Vous ne pouvez pas accéder à quelque  chose qui s’appelle conscience, la conscience n’est pas un objet planqué dans votre cerveau. Il n’y a pas de lieu de la conscience dans le cerveau, la conscience se signale par une activité électrique intense, par une onde, par un embrasement du cerveau. Un embrasement n’est pas une chose, ce n’est pas un objet auquel on accède en prenant un chemin secret.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 31 minutes, Ambre Agorn a dit :

L'esprit est pour moi assez vague au final. Selon son étymologie, spiritus dérivé de spirare, respirer, esprit est donc juste la capacité de respirer. Il y a donc un esprit pour les animaux et les plantes, etc. l'esprit pour moi n'est donc pas ce "truc" qui nous ren sensible aux ondes justement. J'aurai plutôt envie de mettre le mot conscience. La conscience, suite à ce que j'écris plus haut, on n'a qu'une partie de "la" conscience. La conscience serait donc plus importante que ce que nous pouvons percevoir de façon ordinaire avec nos sens, eux-même bridés par notre cerveau, je dirai même notre cerveau qui englobe la raison. J'ai souvent entendu dire que notre cerveau est ivisé en deux, voire trois partie et que nous nous servons en général, avec un très gros pourcentage, du cerveau dit "cerveau droit". Et ce même cerveau droit est donc celui qui nous limite car la raison a l'air d'être un logiciel qui demande beaucoup d'énergie.

Là où, @Blaquière, tu parles de la musique et de l'art (en poterie particulièrement pour tes exemples), c'est que justement pour progresser dans ces domaines, nous nous servons de notre cerveau gauche, celui qui n'a pas de raison, mais qui perçoit bien mieux avec les ondes. Alors oui, il y a toujours une partie de la musique ou de l'art qui est imagé et donc réelle, par ce que nous n'arrivons pas nous affranchir totalement de notre cerveau droit. Mais quand nous tentons de décrire la musique ou ce que produit une œuvre d'art sur notre corps, on est vite bloqué ou alors nous parlons par métaphores, par concepts qui se rapprochent de ce qui est vécu, mais il n'y a pas de description rationnelle parce que que ce n'est pas du domaine de la raison.

Tu dis bien ! La métaphore... L'étymologie (le souffle pour l'esprit) vaut comme une métaphore ! t les métaphores sont toujours inexactes. Même si elles nous aident en partie à comprendre.

Mais est-ce vraiment sur notre corps qu'une oeuvre d'art produit de l'effet ? Ou sur notre esprit, notre conscience ?

La raison qui demande beaucoup d'énergie : je ne sais pas.

Mon ordi chauffait et disjonctait sans arrêt...  un portable. Hier mon fils lui a ouvert le ventre (putain, il est fort !) Il l'a tout démonté, Y'avait des pièces partout ! Il a nettoyé le ventilateur, changé les pâtes thermiques, maintenant quand je suis dessus, il souffle de l'air frais !

On se demandait justement : est-ce que notre cerveau chauffe quand nous pensons.?... Ce qui demande le plus d'énergie pour l'ordi, c'est la carte graphique... En va-t-il de même pour le cerveau ? La vision ? C'est peu vraisemblable. Ce qui est sûr c'est qu'une calculette pour extraire des racines carrées complexes n'a besoin que de 4 petites cellules photoélectriques alors que pour faire avancer une bicyclette il en faut des mètres carrés, alors, je sais pas... Est-ce qu'on ne surestime pas notre esprit ? (question énergie)

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Et si j'essayais de prendre le problème sous un autre angle.

L'autre jour je suivais la conversation entre mon voisin et un étudiant en..(.je ne sais pas quoi en fait!). Pour mon voisin, 99% de ce que nous percevons est pareil pour tout le monde, humain et animaux. Pour l'étudiant, c'était seulement 1%. En les écoutant j'ai accpeté le fait que ce ne pouvait être que le 99% qui était plus proche de la réalité, parce qu'en effet ils parlaient tout les deux de la réalité. Si nous ne nous accordions sur seulement 1% de notre réalité individuelle, il y auait tellement d'accidents; nous ne pourrions même pas vivre.

Mais si j'accepte 99% (à quelques poucentages prêt) de réalité partagées entre tous, j'accepte donc 1% qui est propre à chacun. Ce 1% représente pour moi les possibilités d'évolution.

Quand j'ai étudié les "débuts" de l'apparition des végétaux sur terre, il m'a été flagrant que la vie n'est possible que lorsqu'il y a de la conscience. Les molécules vivant séparément dans l'eau ont su (on en revient au savoir que je nomme conscience) qu'il fallait évoluer pour survivre. Il m'a semblé que la colonisation par les végétaux en mer et sortant de la mer, n'a été possible que parce que chaque cellule emmagasinait de la connaissance (donc de la conscience) pour la restituer à leur mort (on pourrait dire aussi à leur multiplication) à une "masse de conscience" qui enregistrerait tout les "petits morceaux" de consciences que chaque cellule à récolté. Tout les 99% de réalité qui leur étaient communes ne faisaient que renforcer la réalité totale, et le 1% qui était propre à chacune concrétisait l'évolution. Ainsi nous ne sommes que la continuité de ce "travail", à savoir celui de vivre 99% de réalité pour la maintenir, et 1% d'expériences personnelles pour contribuer à l'évolution. Cette même évolution n'étant possible que si notre conscience est "stockée" (pas au sens littéral, ce cerait assez réducteur) et "redistribué" pour maintenir la réalité et continuer l'évolution. Nous travaillons donc tous à enrichir un conscient collectif que chacun enrichit à sa manière pour le restituer aux générations suivantes.

Alors cet arbre que l'on voit avec nos yeux, mais dont aucune représentation physique n'est visible sur un tableau dans notre cerveau, peut-être que sa seule réalité est l'arbre que l'on voit. L'arbre est enregistré tel quel et rendu au conscient collectif qui, par cet enrichissement, rend l'arbre toujours réel. Si tout le monde cessait de voir l'arbre tel que nous le percevons, il cesserait d'exister tel quel.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 4 minutes, Blaquière a dit :

Tu dis bien ! La métaphore... L'étymologie (le souffle pour l'esprit) vaut comme une métaphore ! t les métaphores sont toujours inexactes. Même si elles nous aident en partie à comprendre.

Mais est-ce vraiment sur notre corps qu'une oeuvre d'art produit de l'effet ? Ou sur notre esprit, notre conscience ?

La raison qui demande beaucoup d'énergie : je ne sais pas.

Mon ordi chauffait et disjonctait sans arrêt...  un portable. Hier mon fils lui a ouvert le ventre (putain, il est fort !) Il l'a tout démonté, Y'avait des pièces partout ! Il a nettoyé le ventilateur, changé les pâtes thermiques, maintenant quand je suis dessus, il souffle de l'air frais !

On se demandait justement : est-ce que notre cerveau chauffe quand nous pensons.?... Ce qui demande le plus d'énergie pour l'ordi, c'est la carte graphique... En va-t-il de même pour le cerveau ? La vision ? C'est peu vraisemblable. Ce qui est sûr c'est qu'une calculette pour extraire des racines carrées complexes n'a besoin que de 4 petites cellules photoélectriques alors que pour faire avancer une bicyclette il en faut des mètres carrés, alors, je sais pas... Est-ce qu'on ne surestime pas notre esprit ? (question énergie)

C'est exactement ça qui m'a fait partir sur cet essais de "raisonnement" (une première pour moi!) sur tout le plat que l'on fait du cerveau, de l'esprit et toutes ses fonctions hyper développées!

Un jour je me suis dit: je suis à l'étroit dans ma tête, parce que quand je "l'éteinds", mes actes sont plus fluides, plus rapides et plus justes. Alors oui, je pense que notre cerveau nous fait "ramer".

Cela dit, je pense aussi que nous n'utilisons pas notre cerveau de façon optimum. La raison (je ne sais pas si c'est le bon terme pour dire ce que j'y vois) nous fait brûler tellement d'énergie que nous nous y arrêtons et nous cantonnons à ce que nous savons faire. Je sais jouer du piano, mais dès que j'essaye d'analyser ce que font mes doigts, il m'est impossible de jouer car mon cerveau bride mon corps et mes doigts qui courrent bien plus vite que ma capacité à analyser. Mes doigts savent jouer, mon intellect on en est incapable, ou alors, si je persiste à vouloir suivre avec la raison, je deviens rouge et je fini par "exploser", ou je ne joue plus ou mal

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 2 minutes, Ambre Agorn a dit :

C'est exactement ça qui m'a fait partir sur cet essais de "raisonnement" (une première pour moi!) sur tout le plat que l'on fait du cerveau, de l'esprit et toutes ses fonctions hyper développées!

Un jour je me suis dit: je suis à l'étroit dans ma tête, parce que quand je "l'éteinds", mes actes sont plus fluides, plus rapides et plus justes. Alors oui, je pense que notre cerveau nous fait "ramer".

Cela dit, je pense aussi que nous n'utilisons pas notre cerveau de façon optimum. La raison (je ne sais pas si c'est le bon terme pour dire ce que j'y vois) nous fait brûler tellement d'énergie que nous nous y arrêtons et nous cantonnons à ce que nous savons faire. Je sais jouer du piano, mais dès que j'essaye d'analyser ce que font mes doigts, il m'est impossible de jouer car mon cerveau bride mon corps et mes doigts qui courrent bien plus vite que ma capacité à analyser. Mes doigts savent jouer, mon intellect on en est incapable, ou alors, si je persiste à vouloir suivre avec la raison, je deviens rouge et je fini par "exploser", ou je ne joue plus ou mal

Exactement ça : si tu réfléchis à tes gestes, aux notes que tu joues, tu ne peux plus jouer !

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Je sais jouer du piano, mais dès que j'essaye d'analyser ce que font mes doigts,

il a bien fallu apprendre, cela n'est pas venu tout seul. Ce que vous faites par habitude et sans y penser, un jour vous l'avez appris par votre volonté seule, il me semble. C'est comme le vélo. Si on essaie de ralentir pour voir ce qui se passe on empêche les automatismes incorporés.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, g.champion a dit :

il a bien fallu apprendre, cela n'est pas venu tout seul. Ce que vous faites par habitude et sans y penser, un jour vous l'avez appris par votre volonté seule, il me semble. C'est comme le vélo. Si on essaie de ralentir pour voir ce qui se passe on empêche les automatismes incorporés.

Je conçois totalement qu'il a fallu apprendre. Bien que la façon dont j'ai appris n'est en aucun cas la seule, ni la meilleure. Mais la méthode d'apprentissage n'est utile que dans un but tout à fait commerciale ou estéthique. Mais là où ça devient intéressant, c'est que le corps à l'air de continuer à apprendre sur une lancée du cerveau peut-être, mais il continue bel et bien à apprendre là où le cerveau à déconnecté. Et j'ai fait quelques expériences pour cottoyer les limites de ma raison... ou juste pour rire. Quand j'écris de la musique, je le fais au piano et parfois ce que je joue est totalement juste pour mon cerveau (les accords sont classiques et/ou non dissonnants) mais pourtant je sais quand "ça colle" ou pas. Je sens une dimention qui n'est pas explicable par les sens et les mots, mais je sais que ça ne va pas. Autre contexte, autre lieu et peut-être que "ça collerait", mais parfois ça ne fait pas. Et parfois c'est l'inverse: un contexte me dicte un son qui peut-être totalement dissonnant aux oreilles et pour le cerveau qui a appris de façon accadémique, et pourtant je sais que c'est la bonne réponse au bon endroit. Et je sais que ce n'est pas un produit de ma raison: c'est quand elle fait place que tout devient possible.

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Et je sais que ce n'est pas un produit de ma raison: c'est quand elle fait place que tout devient possible.

la raison ne prétend pas dire ce qui est joli à l'oreille. Si vous traversez la route les yeux clos, elle va vous dire que ce n'est pas raisonnable : la raison parle en vous pour vous indiquer ce qui va produire selon toute probabilité. Elle anticipe à partir d'un savoir des causes et des effets, ne croyez-vous pas ?

Modifié par g.champion
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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 1 minute, g.champion a dit :

la raison ne prétend pas dire ce qui est joli à l'oreille. Si vous traversez la route les yeux clos, elle va vous dire que ce n'est pas raisonnable : la raison parle en vous pour vous indiquer que ce qui va produire selon toute probabilité. Elle anticipe à partir d'un savoir des causes et des effets, ne croyez-vous pas ?

Non, je dis que la raison à appris de façon accadémique ce qui est beau ou plutôt ce qui est esthétique. Quand on suit des cours pour apprendre à jouer d'un instrument, nous apprenons avec la raison. D'ailleurs il est une habitude qui arrive casiment à tous les apprentis, c'est celle de regarder jouer des personnes douées, et comparé à leur niveau, penser qu'ils n'y arriveront jamais. C'est que la raison ne peut pas  ou ne veut pas sortir de son confort et amorcer tout un système qui va lui demander de lâcher prise pour l'inconnu. Et puis petit à petit, à force de faire travailler le corps, la raison en fait son parti. Mais si nous nous cantonnons à raisonner la musique, elle ne résonnera jamais!

Traverser la route les yeux fermés, la raison vous fera croire que ce n'est pas raisonnable, car ça ne l'est pas en effet. Par contre la raison dit que ce n'est aps raisonnable parce que ça briserait ses propres routines. Une personne devenant aveugle mettra un moment à briser sa raison et oser traverser la route en faisant confiance à son corps. Sa raison finira par trouver que traverser la route les yeux éteinds n'est pas si déraisonnable que ça.

La raison est timorée et empêche l'action qui n'est pas une habitude ou un acte connu. Il faut souvent se faire violence, faire violence à sa raison pour accepter ce qui sort de son ordinaire. Pourtant le corps est tout à fait capable, vu qu'il sait et apprend avec joie. Le corps aime apprendre, d'ailleurs on éprouve souvent une plénitude à sentir son corps faire sans pour autant que la raison s'en mêle.

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g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 24 minutes, Ambre Agorn a dit :

La raison est timorée et empêche l'action qui n'est pas une habitude ou un acte connu.

la raison est-elle timorée, ou est-ce nous qui avons peur ? La raison n'est pas un désir, une volonté, elle est un raisonnement qui avec des prémisses dit ce qui va s'ensuivre. Il me semble. Maintenant, il y a l'usage que nous en faisons. Si nous sommes timorés, nous pouvons nous débiner en invoquant des raisons de fuir. Ou si nous sommes affamés comme le loup de la fable nous pouvons invoquer des raisons de manger l'agneau. La raison est comme la canne de l'aveugle. Elle anticipe pour autant que nous savons ce qui est devant nous. Mais c'est nous qui marchons et qui savons....

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 16 minutes, g.champion a dit :

la raison est-elle timorée, ou est-ce nous qui avons peur ? La raison n'est pas un désir, une volonté, elle est un raisonnement qui avec des prémisses dit ce qui va s'ensuivre. Il me semble. Maintenant, il y a l'usage que nous en faisons. Si nous sommes timorés, nous pouvons nous débiner en invoquant des raisons de fuir. Ou si nous sommes affamés comme le loup de la fable nous pouvons invoquer des raisons de manger l'agneau. La raison est comme la canne de l'aveugle. Elle anticipe pour autant que nous savons ce qui est devant nous. Mais c'est nous qui marchons et qui savons....

et qui a peur, selon vous? C'est quelle partie du cerveau? Moi je dis que c'est a raison, parce que la raison est ce qui fait des rapprochement avec les souvenirs, et procure un sentiment d'insécurité si l'événement a déjà été vécu de façon mauvaise selon lui, ou parce que l'inconnu ne peut rentrer dans son champ de calcul et de comparaison.

C'est la raison qui nous it de fuir et elle a...raison! Mais nous pouvons, en effet, choisir, suivant la force que nous possédons, de ne pas écouter cette même raison et aller tout de même de l'avant. Parfois on se trompe et parfois on est bon!

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Lasko Membre 117 messages
Baby Forumeur‚
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

et qui a peur, selon vous? C'est quelle partie du cerveau? Moi je dis que c'est a raison, parce que la raison est ce qui fait des rapprochement avec les souvenirs, et procure un sentiment d'insécurité si l'événement a déjà été vécu de façon mauvaise selon lui, ou parce que l'inconnu ne peut rentrer dans son champ de calcul et de comparaison.

C'est la raison qui nous it de fuir et elle a...raison! Mais nous pouvons, en effet, choisir, suivant la force que nous possédons, de ne pas écouter cette même raison et aller tout de même de l'avant. Parfois on se trompe et parfois on est bon!

Et si l'improvisation(inconnu) était le meilleur usage possible de la raison ?

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Membre, Posté(e)
moch niap Membre 236 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 3 heures, Lasko a dit :

Et si l'improvisation(inconnu) était le meilleur usage possible de la raison ?

improviser, cela s'appuie sur une technique assurée de telle sorte qu'on n'ait pas à faire attention à ce qu'on fait. On est entièrement dans l'écoute. Peut-on appeler cela usage de la raison ? la raison est plutôt du côté de l'utilitaire : je fais une chose avec des raisons de le faire. Est-ce que j'ai des raisons d'improviser ? est-ce que j'ai des raisons de manger ce bon gâteau ? On dit plutôt : j'ai des raisons de ne pas le manger même si j'en ai envie. La raison est ce qui en nous indique ce qui maintient l'harmonie du "tout" et préserve le principe de l'unité contre tout ce qui risque de conduire à la perte de soi. 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Le 15/12/2019 à 20:27, Lasko a dit :

Et si l'improvisation(inconnu) était le meilleur usage possible de la raison ?

Je ne sais pas, cela me semble contradictoire.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2019 à 13:35, Annalevine a dit :

C’est assez confus. Vous êtes guidé par le sentiment. Vous employez des mots qui ne désignent aucun objet mais ces mots résonnent avec un certain ressenti en vous, ressenti glané dans l’interconnexion avec les autres. Bref là vous rêvez. La raison n’a pas de monde, la raison est un instrument, un outil. Mais comme vous êtes là dans le sentiment (sentiment qui semble être un état  intérieur euphorique ) vous quittez le conceptuel. Vous quittez la pensée pour être dans le sentiment. Bref c’est assez désordre. Normal vous ne raisonnez plus, vous ressentez.

Vous ne pouvez pas accéder à quelque  chose qui s’appelle conscience, la conscience n’est pas un objet planqué dans votre cerveau. Il n’y a pas de lieu de la conscience dans le cerveau, la conscience se signale par une activité électrique intense, par une onde, par un embrasement du cerveau. Un embrasement n’est pas une chose, ce n’est pas un objet auquel on accède en prenant un chemin secret.

Oui! Vous mettez le doigt sur plein de choses. Je suis raison, et je suis sentiment. Pour vous parlez à vous personnellement, il faut que j'actionne ma raison, ici sur ce sujet.

"La raison n'a pas de monde", j'avais écrit: " notre raison ne peut supporter autre chose que son monde", par là j'entendais que la raison ne peut être utile que pour raisonner.

Le sentiment, c'est à dire ce qui est perçu par le "sentir", mais non pas par les sens. Le sentir, c'est quoi? C'est une impression, une conscience de quelque chose qui n'entre pas dans le champs d'action de la raison.

Pourquoi est-ce qu'Annalevine est si sensible au fait que le sentiment me guide? Apparemment le sentiment s'apparenterait pour elle au désordre. Elle a raison, ce qui n'est pas la raison peut sembler désordonné.

Non, je ne peux pas accéder à la conscience, la conscience est aussi un outil, un outil utile pour quoi? Elle est comme la raison (et c'est là que j'avais laissé place au désordre) une faculté, un outil que l'on peut aiguiser, entrainer et dont on augmente la capacité. Ces deux outils servent à quoi? Qu'est-ce qu'on cherche à atteindre avec ça? Bon là n'est pas le sujet.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 25/11/2019 à 10:01, Blaquière a dit :

Il y a donc nécessairement deux volontés différentes en moi.... Qui s'ignorent.... (?)

Je repasse ce qui a été écris, et je me suis arrêtée à ceci.

Les deux volontés dont parle Blaquière, seraient-elles la raison et le sentiment? Le cerveau droit et le cerveau gauche? Mais alors nous ne pouvons que nous heurter à un mur si nous nous cantonnons à la raison pour appréhender le cerveau/esprit en entier. Visiblement, si l'on n'utilise que la raison , on arrive à un mur, @Annalevine l'a fait de façon très méthodique.

Pour arriver à sortir de la raison, il faut laisser place au sentiment qui peut peut-être nous lancer pleins de pistes que la raison serait alors capable d'analyser et rejetter ou garder.

Le sentiment c'est ala partie folle et désordonnée du cerveau. @Blaquière pense que les "deux volontés s'ignorent", mais pour moi je pense que la raison, hyper développée dans notre culture, ignore ou en tout cas veut ignorer la folie et le désordre. Mais je ne crois pas que le cerveau gauche ignore le cerveau droit. Pour moi cette partie du cerveau est juste beaucoup trop délaissée au profit de la raison, et mériterai d'être un peu mieux exploitée.

Le fait que le cerveau ait deux compartiments (je n'exclue pas qu'il y en ait d'autre, mais pour le moment je n'en conçois que deux), permet que ce qui est perçu par l'un soit "régulé" par l'autre et vice versa. Nous avons sur-développé la raison, et j'ai l'impression que le sentiment fait peur, qu'il donne une impression d'insécurité. Il ne peut que donner cette impression, car le cerveau n'est pas régulé par sa partie "folle".

Et pourtant certaines personnes sont plus enclines que d'autres à cottoyer la folie, le désordre, la déstructuration. Je pourrai faire une liste de ces personnes inscrites sur le forum, mais je ne ferai que montrer une chose flagrante. Et certaines autres personnes sont très "carrées", logiques, méthodiques, etc. Ces deux types de personnes sont l'illustrations que certaines seraient plus à l'aise pour explorer la partie gauche de leur cerveau et les autres plus facilement à l'aise dans la partie droite.

Les "vrais" scientifiques dont parle Annalevine, c'est qu'ils avaient sans doute une capacité à utiliser leurs deux partie cérébrales. Ils devaient arriver à "lâcher" leur raison pour visiter le désordre et être capable d'en retirer des éléments leur permettant d'apporter de nouvelles données pour la raison.

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
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Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Le sentiment c'est ala partie folle et désordonnée du cerveau. @Blaquière pense que les "deux volontés s'ignorent", mais pour moi je pense que la raison, hyper développée dans notre culture, ignore ou en tout cas veut ignorer la folie et le désordre. Mais je ne crois pas que le cerveau gauche ignore le cerveau droit. Pour moi cette partie du cerveau est juste beaucoup trop délaissée au profit de la raison, et mériterai d'être un peu mieux exploitée.

La partie rationnelle évolue dans une sorte de camp retranché. Tout ce qui est à l'extérieur elle le nomme chaos, folie, désordre parce qu'elle ne peut ni l'atteindre, ni le comprendre. Un peu comme ces peuples civilisés de l'ancien temps qui, enfermés dans leurs murs, nommaient "barbares" tout ce qui leur était étranger, parce qu'au fond, ils en avaient peur.

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Lasko Membre 117 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 4 heures, Aruna a dit :

La partie rationnelle évolue dans une sorte de camp retranché. Tout ce qui est à l'extérieur elle le nomme chaos, folie, désordre parce qu'elle ne peut ni l'atteindre, ni le comprendre. Un peu comme ces peuples civilisés de l'ancien temps qui, enfermés dans leurs murs, nommaient "barbares" tout ce qui leur était étranger, parce qu'au fond, ils en avaient peur.

Ce rapport avec "l'étranger", ce qui nous est étranger, ce qui bouge et danse au-delà des frontières de notre affectivité est toujours d'actualité. Notre mental s'est développé sur la méfiance du monde extérieur à lui. Si cela s'observe déjà dans le rapport avec le voisin d'à côté, au mœurs étrange, il doit en être de même avec l'autre côté de nous-même. Cet inconnu.

Certes le blindage de la raison a fait de nous des handicapés de la perception. Certes, au-delà de son domaine, la raison est une aveugle incompétente. Pour autant, je pense qu'une raison qui fonctionne bien est gage d'une bonne communication entre les deux "cerveaux" et il doit bien y avoir un point de contact ou les deux se rapprochent dangereusement.

 Mais qu'est-ce qu'une raison qui fonctionne bien ? Elle est comme le vide dans une mosquée traversé par des raies de lumière. 

Puis, comme le dit le dicton: deux cerveaux valent mieux qu'un. :)

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