Aller au contenu

Noter ce sujet


SarahM

Messages recommandés

Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 912 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, fidel castor a dit :

en court tu es dans la réflexion de Siddhartha (le bouddha) avec le coup de la corde de musique ... trop tendu elle casse pas assez tendu elle fait pas de musique et faut le juste équilibre (propre a chacun) pour vibrer et faire de la musique

Salut castor,

cette phrase là va beaucoup me guider, dès sa première lecture elle à résonné .

Il y a 9 heures, fidel castor a dit :

 

et surtout faut concilier tes sentiment (affection émotions) avec tes désirs (excitation fantasme) et ton éthique (ta morale ta zone de confort) si tu abandonne un ou plusieurs de ces trois pole tu brisera ton couple a cause de ce que tu abandonne

 

Il y a 8 heures, fidel castor a dit :

le genre ... en cas de stress les mecs c'est fuir ou combattre les nanas c'est protéger ses proches et fraterniser avec l'ennemi .

 

 

Est ce que je peux déplacer les 2 citations au dessus? je voudrais continuer d'en discuter,mais je pense être hs ici .

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, SarahM a dit :

Bonjour, merci d'avance à tous ceux qui auraient la patience de participer à mon questionnement.

Je découvre ce forum car trouve peu d'élément sur ce "thème".

Dans mon cas j'ai la sensation d'être au point zéro et d'y rester.

Le début est lié au moment où j'ai réalisé que je ne pouvais manquer de rien car la vie est parfaite.
Aujourd'hui je vis au plus près de l'état naturel, muée par l'apport de soins aux animaux et les gestes adaptés a la survie on va dire.

Et en ce moment c'est assez difficile de vivre le dilemme entre chercher sans cesse une idée qui me plaise, pour y investir de l'énergie et augmenter mes expériences.
Seulement même les idées qui m'emballent un peu finissent rapidement dans le domaine de l'inutile.
Pourquoi faire ? Comme si une phrase intérieure me disait " de toute façon ça changera rien, tu es déjà heureuse"
Un peu paradoxal, alors je vis le bonheur plat ?
Pourtant émerveillée par les sensations, les goûts, la beauté de la vie sous ces formes magiques, mais quand il s'agit d'ambition, de sociabilisation, de besoin de reconnaissance, pardon du terme mais je m'en branle.

Alors les termes de la mort du moi résonnent avec Nietzsche qui disaient que dieu est mort.
Ou comme s'il était si loin que je l'entends seulement hurler que ça pourrait être génial, je suis si ingénue que tout est possible, il suffit de faire un pas après l'autre et d'avancer. Mais j'en ai plus envie.
Pourtant pas déprimée, j'adore la vie dans le calme et apprendre à naviguer les émotions et aléas des évènements.
Abandonner l'idée de changer le monde, de le rendre plus juste avec la vie, de montrer ses talents, de prendre plaisir de plaire, la satisfaction de réussir. Oui c'est sûr youhou, mais non. j'hésite encore entre la peur de se mettre en danger ou l'atteinte d'un point stoïque et qui se suffit à lui même, fluide et pondéré avec l'espoir, reconnaissant pour absolument tout.

Le moi en fin de vie se sent un peu gêné de se déballer, mais je cherche encore comment vivre ce passage, ou l'accepter ?

Je me conforte dans le sens de l'acceptation de la mort de la course à l'ambition. Je ne vais plus prévoir l'avenir, seulement essayer de le permettre au mieux. (Merci Mr de Saint-Exupéry) Bien à vous, très sincèrement, je ne sais pas si beaucoup vivent réellement cet état, alors Merci encore par avance. Avancer sur cette idée, avec d'autres esprits, j'en serai bien heureuse.

Sarah, 27 ans

 

Bonjour Sarah,

Le bonheur est un illusion. Si le bonheur est une illusion, le malheur l'est aussi, en convenez-vous ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 575 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 11 heures, SarahM a dit :

Dans mon cas j'ai la sensation d'être au point zéro et d'y rester.

Le début est lié au moment où j'ai réalisé que je ne pouvais manquer de rien car la vie est parfaite.

Mon oncle, qui a vécu jusqu’à 102 ans et que j’allais visiter dans sa maison de retraite dans ces derniers jours, m’avait dit :

« A quoi sert de vivre, lorsque l'on a plus de projet ? »

J’ai trouvé cette réflexion tellement juste et belle, qu’elle me sert de fil directeur, dans ma façon d’être, d’entreprendre et de penser tous les jours. Faire des projets, c’est le sel de l’existence, peu importe s’ils aboutissent ou pas.

Avoir comme seul objectif dans la vie, la jouissance du « bonheur » c’est largement insuffisant et d’autre part c'est très hypothétique.

Prendre le risque d’aimer d’autre que soi, c’est paradoxalement s’aimer soi-même, et c’est très éloigné du nombrilisme du seul « moi ».

A Chacun et chacune, ses petites recettes bien entendu, aucune obligation de respecter ceci à la lettre, mais je vous recommande celle-là !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Enchantant a dit :

Mon oncle, qui a vécu jusqu’à 102 ans et que j’allais visiter dans sa maison de retraite dans ces derniers jours, m’avait dit :

« A quoi sert de vivre, lorsque l'on a plus de projet ? »

J’ai trouvé cette réflexion tellement juste et belle, qu’elle me sert de fil directeur, dans ma façon d’être, d’entreprendre et de penser tous les jours. Faire des projets, c’est le sel de l’existence, peu importe s’ils aboutissent ou pas.

Avoir comme seul objectif dans la vie, la jouissance du « bonheur » c’est largement insuffisant et d’autre part c'est très hypothétique.

Prendre le risque d’aimer d’autre que soi, c’est paradoxalement s’aimer soi-même, et c’est très éloigné du nombrilisme du seul « moi ».

A Chacun et chacune, ses petites recettes bien entendu, aucune obligation de respecter ceci à la lettre, mais je vous recommande celle-là !

Enchanté Enchantant,

J'ai horreur de "faire des projets", pour autant, je le vis bien. Comment expliquez-vous cela ?

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 10 heures, fidel castor a dit :

et surtout faut concilier tes sentiment (affection émotions) avec tes désirs (excitation fantasme) et ton éthique (ta morale ta zone de confort) si tu abandonne un ou plusieurs de ces trois pole tu brisera ton couple a cause de ce que tu abandonne

Mon cher fidel est ce que tu te rends compte au moi de l'absurdité de ce que t'es en train de dire? t'as déjà vu quelqu'un abandonner ses émotions? si oui, ça m'intéresse, donne-moi le mode d'emploi, j'imagine qu'il faut que je casse mon crâne et que je jette mon cerveau dans la poubelle, (désolé je ne vois pas d'autres moyens) mais dans ce cas c'est moi qui serais dans la poubelle, et ça ne fait qu'augmenter mes émotions parce dans une poubelle ça pue le cadavre, ça va augmenter aussi mes désirs parce que je vais désirer rejoindre mon corps et utiliser mes pieds pour quitter la poubelle, et enfin  ma morale, je vais comprendre que c'est mal de fracasser sa propre tête.
 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, Zerethoustre a dit :

Bonjour Sarah,

Le bonheur est un illusion. Si le bonheur est une illusion, le malheur l'est aussi, en convenez-vous ?

Quand je vis des moments de joie (de bonheur ?) j’ai beau me dire que c’est une illusion, je demeure heureuse.

Quand je vis des moments de malheur ( la souffrance d’un proche par exemple) j’ai beau me dire que c’est une illusion ( en fait je ne me dis jamais cela) je reste dans le malheur.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Zerethoustre a dit :

J'ai horreur de "faire des projets", pour autant, je le vis bien. Comment expliquez-vous cela ?

Peut etre au moins le projet d'apprendre et de comprendre davantage ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 575 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Zerethoustre a dit :

J'ai horreur de "faire des projets", pour autant, je le vis bien. Comment expliquez-vous cela ?

Quand on est jeune, on ne tient pas exactement les mêmes propos, quelques années plus tard.

J’avoue que je ne tenais pas ce genre de discours non plus, quand j’avais votre âge ?

Puis à 22 ans, encore chez papa et maman je suppute, le syndrome "Tanguy" ne favorise pas sa propre réflexion sur les sujets de l’existence.

De toute façon, il est normal qu’on s’oppose, lorsque l'on est tombé de la dernière pluie, c’est dans l’ordre des choses….:D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
SarahM Membre 56 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, hell-spawn a dit :

Etre comme cela a 27 ans, je pense que cela provient d'un manque de tempérament, mais c'est peut etre comme prendre un raccourci.

On peut avoir beaucoup de tempérament, être tourmenté par toutes sortes de désirs, de frustration, de déception, avoir une vie intérieure intense ( le chaudron bouillonne), une empathie douloureuse...Et cela peut finir par aboutir a quelque chose comme une plus grande compréhension de la réalité (c'était plutot le cas du bouddha shakyamuni ).

Mais peut etre que certaines personnes peuvent zapper toute cette phase douloureuse.

 

 

Bonjour ! 

 

En effet la la phase douloureuse a durée des années. 

Me suis un peu échappée de la réalité en sauvant des chevaux, apprenant à tatouer, ça a bouillonné d’actions et de pensées. 

Et aujourd’hui il ne reste que le vide de ce passé brouillé.. sans peine mais sans envie ! 

Sidartah revient je vais me faire un plaisir  mieux le découvrir, merci ! 

Il y a 2 heures, Zerethoustre a dit :

Bonjour Sarah,

Le bonheur est un illusion. Si le bonheur est une illusion, le malheur l'est aussi, en convenez-vous ?

Oui absolument, une émotion qui nous traverse. Cela peut être plus ou moins aisé de « naviguer » mais ce n’est qu’une création de l’esprit.. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
SarahM Membre 56 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)

Merci pour vos réponses. 

Malgré le témoignage sur le grand parent qui reconnaît le plaisir de faire des projets, eh ben ça me fait pas non plus réagir. 

Jai vécu pleins d’expériences, tellement que je n’ose pas tout dire car les gens me prennent pour un ovni.. je sais très bien qu’avec une structure d’idée et l’envie d’aller au bout rien n’est impossible. 

 

Je me demande vraiment d’où vient l’impulsion,  alors que tout va bien. 

Il y a aussi cette réflexion qui me dit que tout est « parfait » et que vouloir le changer c’est mettre en danger ce qui est à l’équilibre. 

Comme quand je fais un souhait ce ne sont plus des demandes spécifiques car j’ai peur de ne pas me rendre compte des conséquences que cela va impliquer. 

Par exemple « être riche » j’aurai trop peur de finir seule dans le luxe, au détriment de ceux que j’aime tant. C’est devenu « que nous soyons dans l’abondance » 

enfin voilà la catégorie philosophie c’est certainement dans l’espoir de trouver une structure à cet état.

Car le temps est devenu plus long sans envie d’en changer pour en changer.. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

Quand je vis des moments de joie (de bonheur ?) j’ai beau me dire que c’est une illusion, je demeure heureuse.

Quand je vis des moments de malheur ( la souffrance d’un proche par exemple) j’ai beau me dire que c’est une illusion ( en fait je ne me dis jamais cela) je reste dans le malheur.

Oui, c'est juste. Les illusions n'en sont pas moins réelles pour nous.

Dans l'état de conscience qu'entraîne la mort du "moi", on sait que tout ce que le moi vis n'est qu'illusion.

il y a 13 minutes, Enchantant a dit :

Quand on est jeune, on ne tient pas exactement les mêmes propos, quelques années plus tard.

J’avoue que je ne tenais pas ce genre de discours non plus, quand j’avais votre âge ?

Puis à 22 ans, encore chez papa et maman je suppute, le syndrome "Tanguy" ne favorise pas sa propre réflexion sur les sujets de l’existence.

De toute façon, il est normal qu’on s’oppose, lorsque l'on est tombé de la dernière pluie, c’est dans l’ordre des choses….:D

Cela fait quelques années que je ne vis plus chez mes parents et, mes réflexions sur les sujets de l'existence je les ai commencé (de façon consciente) dès que j'ai su définir pour moi-même un mot.

Je ne m'oppose pas, mais je comprends que cela puisse être pris comme ça.

Si je vous ai dit bien vivre le fait de ne pas faire de projet, c'est bien parce que j'ai vécu, et vis encore, ce que @SarahM nomme la mort du "moi".

il y a 14 minutes, SarahM a dit :

Oui absolument, une émotion qui nous traverse. Cela peut être plus ou moins aisé de « naviguer » mais ce n’est qu’une création de l’esprit.. 

Sa création à de l'importance pour le "moi", son existence.

Qui ou plutôt, qu'est-ce que vous seriez, sans ce fameux "moi" ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 154 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, SarahM a dit :

Car le temps est devenu plus long sans envie d’en changer pour en changer.. 

Que veux-tu dire par "le temps est devenu plus long" ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
SarahM Membre 56 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, Zerethoustre a dit :

Qui ou plutôt, qu'est-ce que vous seriez, sans ce fameux "moi" ?

Des valeurs profondes qui sont devenues ancrées, comme prendre soin et ne plus supporter quoi que ce soit qui semble injuste. 

Le moi est comme un doudou de temps en temps j’ai l’impression. Se maquiller et se sentir mieux, regarder des séries futiles et être tout émus.. ça doit être le moi qui y est sensible non ? 

il y a 34 minutes, Don Juan a dit :

Que veux-tu dire par "le temps est devenu plus long" ?

La sensation que le calendrier est une vaste fumisterie et que c’est la même journée entrecoupée de siestes.

Le temps est long car je l’observe maintenant, au lieu de lui courir après, j’attends après le temps qu’il m’amène les prochains chapitres.. en confiance, mais un peu lasse toujours d’être obligée de passer au travers du temps, des futurs joies et épreuves. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)
il y a 38 minutes, SarahM a dit :

Je me demande vraiment d’où vient l’impulsion,  alors que tout va bien. 

En vous lisant, j'ai immédiatement pensé à ça : le bonheur ne vaut que s'il est partagé.

Bye

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 912 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, riad** a dit :

Mon cher fidel est ce que tu te rends compte au moi de l'absurdité de ce que t'es en train de dire? t'as déjà vu quelqu'un abandonner ses émotions? si oui, ça m'intéresse, donne-moi le mode d'emploi, j'imagine qu'il faut que je casse mon crâne et que je jette mon cerveau dans la poubelle, (désolé je ne vois pas d'autres moyens) mais dans ce cas c'est moi qui serais dans la poubelle, et ça ne fait qu'augmenter mes émotions parce dans une poubelle ça pue le cadavre, ça va augmenter aussi mes désirs parce que je vais désirer rejoindre mon corps et utiliser mes pieds pour quitter la poubelle, et enfin  ma morale, je vais comprendre que c'est mal de fracasser sa propre tête.
 

Et bien oui, justement, c'est ce qui s'appelle se mentir à soi même, s'oublier soi même , et je dirais que cela peut arriver au niveau individuel, et au niveau collectif, social, c'est pourquoi on trouve de plus en plus de gens qui se pose la question " quel est le sens de la vie ? " 

Si beaucoup de gens ne comprennent plus à quoi ça sert, c'est sûrement parce que le sens de la vie au départ n'est pas de faire du fric, ce qui devient de plus en plus l'unique but aujourd'hui, et en oubliant le but de départ, nous avons abandonné nos émotions , nous les avons étouffées .

Je dirais que c'est la vie qui a construit la planète telle qu'elle est aujourd'hui et je trouve assez normal pour les jeunes de penser que faire quelque chose qui la détruit n'ai pas de sens , et qu'ils soient en recherche d' un autre projet ... 

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
SarahM Membre 56 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)
à l’instant, Spontzy a dit :

En vous lisant, j'ai immédiatement pensé à ça : le bonheur ne vaut que s'il est partagé.

Bye

 

Merci, en espérant que vous ayez raison ! Perso a deux j’ai tendance à vivre pour l’autre. Mais partager avec la famille par exemple c’est vrai que c’est delicieux. 

Je suis pas si solitaire ou défaitiste, seulement j’ai perdu l’envie d’avoir des projets. 

En avez vous qui vous donne une impulsion ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Projet, projets, ... Même sans aller si loin, il me semble qu'un petit bonheur quotidien est tellement plus intense lorsqu'il est partagé. Et surtout avec quelqu'un qui vous comprend.

Vous ouvrez votre fenêtre et voyez un magnifique arc en ciel contrastant avec le ciel sombre... C'est beau. Et lorsque vous le faites à deux (pas forcément, je crois, de relation amoureuse), le fait même de se dire que l'autre l'a vécu aussi change la donne (enfin dans mon cas).

A vous lire, je ne ressentais aucun défaitisme. Mais je ne suis pas doué pour ça. :sleep:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
SarahM Membre 56 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, bouddean a dit :

Et bien oui, justement, c'est ce qui s'appelle se mentir à soi même, s'oublier soi même , et je dirais que cela peut arriver au niveau individuel, et au niveau collectif, social, c'est pourquoi on trouve de plus en plus de gens qui se pose la question " quel est le sens de la vie ? " 

Si beaucoup de gens ne comprennent plus à quoi ça sert, c'est sûrement parce que le sens de la vie au départ n'est pas de faire du fric, ce qui devient de plus en plus l'unique but aujourd'hui, et en oubliant le but de départ, nous avons abandonné nos émotions , nous les avons étouffées .

Je dirais que c'est la vie qui a construit la planète telle qu'elle est aujourd'hui et je trouve assez normal pour les jeunes de penser que faire quelque chose qui la détruit n'ai pas de sens , et qu'ils soient en recherche d' un autre projet ... 

 

Quand tu dis que faire du fric est devenu l’unique but c’est tellement ça... 

Jessai de me motiver pour aider mon père, les dettes de la famille... mais ça tombe vite à l’eau car je sens qu’ils retomberont dedans dessuite ! 

Faire un livre de coloriage, roman, chansons, dessins, tableaux, ligne de vêtements... tout me chauffe et puis s’essouffle ! Car au fond j’espère que ce sera de l’argent aussi au rdv, et en fait j’en ai marre de courir après les sous ou la reconnaissance de gens qui me comprenne même pas. 

Faire un refuge pour animaux, c’est le projet qui reste plus. Et puis je sais que ça va être difficile d’affronter les papiers, les lois pour les terrains... dans cette société qui chasse encore et pollue pour mieux se sentir confortable... 

bref c’est sûr que l’état de la planète y est pour quelque chose ! 

Aimerai avoir un déclic, magistral, mais pour l’instant c’est plutôt le vide observateur 

il y a 1 minute, Spontzy a dit :

Projet, projets, ... Même sans aller si loin, il me semble qu'un petit bonheur quotidien est tellement plus intense lorsqu'il est partagé. Et surtout avec quelqu'un qui vous comprend.

Vous ouvrez votre fenêtre et voyez un magnifique arc en ciel contrastant avec le ciel sombre... C'est beau. Et lorsque vous le faites à deux (pas forcément, je crois, de relation amoureuse), le fait même de se dire que l'autre l'a vécu aussi change la donne (enfin dans mon cas).

A vous lire, je ne ressentais aucun défaitisme. Mais je ne suis pas doué pour ça. :sleep:

Ça me donne envie de passer plus de temps auprès de ma famille, merci. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Enchantant a dit :

Mon oncle, qui a vécu jusqu’à 102 ans et que j’allais visiter dans sa maison de retraite dans ces derniers jours, m’avait dit :

« A quoi sert de vivre, lorsque l'on a plus de projet ? »

J’ai trouvé cette réflexion tellement juste et belle, qu’elle me sert de fil directeur, dans ma façon d’être, d’entreprendre et de penser tous les jours. Faire des projets, c’est le sel de l’existence, peu importe s’ils aboutissent ou pas.

Avoir comme seul objectif dans la vie, la jouissance du « bonheur » c’est largement insuffisant et d’autre part c'est très hypothétique.

Prendre le risque d’aimer d’autre que soi, c’est paradoxalement s’aimer soi-même, et c’est très éloigné du nombrilisme du seul « moi ».

A Chacun et chacune, ses petites recettes bien entendu, aucune obligation de respecter ceci à la lettre, mais je vous recommande celle-là !

C’est assez ambiguë  comme réponse. Aimez l’autre, au fond, c’est s’aimer soi-même ? Retour donc à l’hégémonie du moi.

il y a 4 minutes, Spontzy a dit :

Projet, projets, ... Même sans aller si loin, il me semble qu'un petit bonheur quotidien est tellement plus intense lorsqu'il est partagé. Et surtout avec quelqu'un qui vous comprend.

Vous ouvrez votre fenêtre et voyez un magnifique arc en ciel contrastant avec le ciel sombre... C'est beau. Et lorsque vous le faites à deux (pas forcément, je crois, de relation amoureuse), le fait même de se dire que l'autre l'a vécu aussi change la donne (enfin dans mon cas).

A vous lire, je ne ressentais aucun défaitisme. Mais je ne suis pas doué pour ça. :sleep:

Actuellement je partage toutes mes émotions, tous mes sentiments avec mon conjoint. Mais si mon conjoint meurt, ce qui peut être le cas, serais- je encore capable de m’émouvoir ? je veux croire que oui. Que j’aime assez la vie pour continuer d’être émue, même contrainte d’être désormais seule.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, SarahM a dit :

Dans mon cas j'ai la sensation d'être au point zéro et d'y rester.

Salut !

D'abord merci pour ton témoignage, vraiment émouvant. 

Au final on peut dire que tu es évadée : en gros tu ne t'identifies plus aux buts ni aux moyens légitimes définis par ta société. Et comme le moi se confond en grande partie avec la socialisation, tu as le sentiment qu'il meurt.

Mais ce qui me touche plus personnellement c'est la peur de la liberté qui perce à travers tes mots, qui survient quand on s'est dépouillés comme tu fais, qu'on retouche terre (humilité) et qu'on est renvoyé à l'essentiel - et donc aussi à la vanité des choses. C'est le fait d'être présent à sa simple condition, à soi-même, un face à face dont toute la vie active, d'une certaine façon, vise à nous détourner. Et alors on découvre comme toi il me semble cet espèce d'optimisme diffus, cette présence qu'on a en soi (on en revient au simple plaisir d'exister, d'être aux choses) mais d'autre part on se trouve dans une situation de responsabilité maximale et aussi de remords (je sais pas si c'est le bon terme mais je l'ai ressenti comme ça, le moi qui "hurle" c'est du remords, comme si de temps en temps il venait à nouveau nous "mordre" de l'intérieur, et on s'en veut de qq chose sans savoir quoi précisément,peut-être que c'est par notre plaisir et ce dépouillement, ^parce qu'ils remettent implicitement en cause autrui, spécialement nos parents, comment ils vivent ou ont vécu ? bref j'ai cru remarquer ça chez moi, je sais pas pour toi). Et responsabilité maximale parce qu'on a retrouvé un rythme "naturel", je sais pas comment l'exprimer correctement encore une fois mais on est renvoyé chaque instant à sa responsabilité d'individu et c'est 'lourd' à porter. Donc aussi on cherche une porte de sortie et on a l'impression qu'il serait peut être plus facile de s'en remettre à ce dont on a voulu s'échapper, les grandes entreprises, l'ambition qui détourne du face à face, l'émulation et la sociabilité, etc.

Pour finir et sans prétendre avoir une position qui permette de grandes conclusion il me semble que dans cette situation, qui est génératrice d'angoisse, il faut s'en remettre au monde et rester dans une certaine réceptivité. Le moment venu (ou pas), une aventure sensée nous tend les bras, et il nous est donné de la réaliser.

Modifié par Loufiat
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×