Adieu Chichi ! Jacques Chirac nous a quitté.

il y a 25 minutes, frunobulax a dit :

DROITE. 1986 - 1988 : 15 milliards d'euros de recettes.
C'est le gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac qui inaugure la longue série des privatisations (ou cessions de participation) d'entreprises.
http://www.leparisien.fr/economie/privatisations-quel-gouvernement-a-le-plus-beneficie-des-cessions-d-entreprises-04-09-2017-7233900.php

Ça a vraiment commencé là non ?

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Tournant_de_la_rigueur

La plupart des entreprises qui ont été nationalisées entre 1981 et 1984 seront privatisées sous le gouvernement Jacques Chirac entre 1986 et 1988 ; on peut considérer qu’à partir de 1984, la France quitte un fonctionnement économique étatisé et adopte davantage un fonctionnement d'économie sociale de marché.

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Dans l'électorat de gauche, le désarroi est grand face à l'échec de cette tentative de mettre en œuvre le programme de la gauche (grands travaux, relance par la consommation). Les partisans de Mitterrand étaient sûrs de sa réussite, ce depuis le premier choc pétrolier. La crise économique était censée montrer un certain essoufflement du modèle capitaliste. Face à cette crise, le projet de la gauche se voulait une réponse globale, sociale et politique, et non pas uniquement économique comme la réponse proposée par les néolibéraux, qui ne sera mise en place, initialement, qu’au Royaume-Uni (notamment par Margaret Thatcher) et aux États-Unis(notamment par Ronald Reagan).

L'échec du gouvernement de Mauroy à mettre en place ce projet global de société apparaît, pour une partie des militants social-démocrates, comme une remise en cause d'un pan entier de la doctrine économico-sociale de la gauche (politique de relance, État-providence, aide aux salariés et aux couches défavorisées). Et ce malgré les critiques d'une partie de l'extrême gauche, pour qui tout n'a pas été tenté (sortie du SME, durcissement des réformes, etc.). Le passage à une doctrine présentée par le PS comme une culture de gouvernement conduit donc, du point de vue économique et social, à un réajustement qui crée les « déçus du socialisme » qui se détourneront du PS aux élections des années 1984 et 1986. Il sera une des causes de la faiblesse de la gauche au cours des années suivantes, qui amènera la première cohabitation.

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Apres on a le droit de croire en la génération spontanée . C’est une question de croyance . Celle de mon interlocuteur lorsque vous avez commencé à m’interpeller c’est Mitterrand pas de gauche et libéral ( je force le trait mais c’est l’idee ) , Jospin homme d’en gauche imparfait mais pas si mal. C’est amusant puisque le premier a nationalisé à tour de bras et finira avec un ministre très privatisation ( et non libéral car interventionniste impénitent )  à l’epoque , alors que l’autre aura privatisé à tout va et aura signé la fin de la lubie marxiste du PS . Finalement la gauche ce n’est pas privatisation ou pas , c’est quand ça marche ou pas (fut-ce du fait pour partie d’un cycle économique mondiale favorable et d’un rebond technique ). C’est idem pour la droite d’ailleurs .

vivement la suite.

Sous le titre "Entre nous, pas de chichi!" Jean-François Kahn raconte ses souvenirs sur Chirac - qu'il a apparemment assez bien connu - dans le dernier numéro de "Marianne".

On apprend des anecdotes amusantes, comme cette fois où Chirac commande (et obtient) une choucroute… dans un restaurant chinois. On comprend enfin pourquoi pendant des années le pouvoir a soutenu la musique contemporaine, qui n'avait pratiquement aucun public : "Pour moi qui n'ai aucune oreille, reconnaît Chirac, toutes les musiques se ressemblent, donc je préfère dire que j'en pince pour Boulez".

En conclusion JFK mentionne deux des plus grosses erreurs de Chirac, lourdes de conséquences :

"En 1995, contre Balladur, il se fait élire président sur un discours gaucho-séguinisto-chevènementiste. Une fois installé à l'Élysée, il confie le gouvernement à Alain Juppé pour mener une politique exactement inverse. Déjà du Hollande. Et la première grande explosion sociale.

En 2002, contre Jean-Marie Le Pen, il obtient le score soviétique de 82 % des suffrages. Son électorat est en majorité de gauche. L'occasion rêvée pour sortir des enfermements partisans et ouvrir bien au-delà des clivages traditionnels. Au lieu de quoi il forme un gouvernement UMP-UMP et nomme Sarkozy ministre de l'Intérieur. Pire qu'une occasion manquée. Une des pires erreurs commises en trois décennies. Mais, devant moi, cette erreur, il l'a reconnue."

Je n’appréciais pas Chirac en tant qu'homme politique mais je l’appréciais en tant qu'homme simplement.C est triste mais il a bien vécu.

je ne vais pas le pleurer il a eu une longue et belle vie 

Il y a 14 heures, Gouderien a dit :

Sous le titre "Entre nous, pas de chichi!" Jean-François Kahn raconte ses souvenirs sur Chirac - qu'il a apparemment assez bien connu - dans le dernier numéro de "Marianne".

On apprend des anecdotes amusantes, comme cette fois où Chirac commande (et obtient) une choucroute… dans un restaurant chinois. On comprend enfin pourquoi pendant des années le pouvoir a soutenu la musique contemporaine, qui n'avait pratiquement aucun public : "Pour moi qui n'ai aucune oreille, reconnaît Chirac, toutes les musiques se ressemblent, donc je préfère dire que j'en pince pour Boulez".

En conclusion JFK mentionne deux des plus grosses erreurs de Chirac, lourdes de conséquences :

"En 1995, contre Balladur, il se fait élire président sur un discours gaucho-séguinisto-chevènementiste. Une fois installé à l'Élysée, il confie le gouvernement à Alain Juppé pour mener une politique exactement inverse. Déjà du Hollande. Et la première grande explosion sociale.

En 2002, contre Jean-Marie Le Pen, il obtient le score soviétique de 82 % des suffrages. Son électorat est en majorité de gauche. L'occasion rêvée pour sortir des enfermements partisans et ouvrir bien au-delà des clivages traditionnels. Au lieu de quoi il forme un gouvernement UMP-UMP et nomme Sarkozy ministre de l'Intérieur. Pire qu'une occasion manquée. Une des pires erreurs commises en trois décennies. Mais, devant moi, cette erreur, il l'a reconnue."

Oui j'ai lu Gouderien ... Très bon article qui résume le bonhomme mais pour les corréziens il était l'homme Chirac seulement et perso aussi c'est pour celui-là que j'ai disons le mot de "l'affection" !

La photo a un repas à la mairie où il est entre deux dame d'âge mûr corréziennes résume tout a fait l'image que je veux garder de l'homme ! Je ne sais pas ce qu'il leur racontait mais leurs fous rires sentait bon la France ! J'imagine aucun de ses prédécesseurs ou successeurs aussi près des gens .... dans le rire et le bon vivant ! (avec tout le respect que je dois à mon minot de Président actuel franchement a le voir ou l'écouter ne me donne pas une bonne bouffée d'esprit français ! Les "mondialistes" m'emmerdent Olé !!!) !

Bon dimanche !

Citation de "Portait en creux" (Marianne) : "Compte tenu de ses successeurs il fut regretté. Compte tenu des injustices que les médias commirent souvent à son endroit , c'était justice !)"

Je viens de lire un truc: Chirac, le Pdt qui "aimait les femmes".

Euuhhhh..."qui AIMAIT" les femmes OU /

- "qui AIMAIT que les femmes sur lesquelles il jetait son dévolu...l'aimassent???"