« Enfances de classe » ou quand les enfants pauvres finissent pauvres

« On sait que l’enfance connaît l’inégalité. D’études en rapports officiels, les statistiques tombent régulièrement : 7 enfants de cadres sur 10 exercent un emploi d’encadrement quelques années après la fin de leurs études, tandis que 7 enfants d’ouvriers sur 10 demeurent cantonnés à des emplois d’exécution, d’après les chiffres de l’économiste Camille Peugny »

Voila, je crois que cela résume assez bien le livre « Enfances de classe ». Plus d’infos ici:https://www.google.fr/amp/s/www.liberation.fr/amphtml/debats/2019/08/28/a-5-ans-la-lutte-des-classes_1747819

Votre avis? Mais surtout...votre expérience?

On a pas tous la même vision des choses.

Voir de la pauvreté ou s'estimer pauvre, c'est se sous estimer et sous estimer sa valeur. Comme sous estimer aussi les autres.

Des métiers de pauvres, ça n'existe pas. Un ouvrier, ce n'est pas parce qu'il gagne seulement le smic qu'il aura obligatoirement un mode de vie restreint. Tout dépend de la façon de vivre de chacun et des objectifs que l'on se donne. Tout dépend aussi de l'image que l'on se donne.

il y a 35 minutes, Vilaine a dit :

Votre avis?

Ce n'est pas parce que les parents sont cadres que les enfants deviendront cadre forcément... Tout comme ce n'est pas parce que les parents sont ouvriers que les enfants le seront forcément...

il y a 35 minutes, Vilaine a dit :

Mais surtout...votre expérience?

Ma mère est ouvrière, n'a aucun diplôme, j'ai une licence et je vais vers des emplois de cadre voir cadre supérieur...

Par ici les plombiers ont un meilleur revenu que les médecins généralistes . Ça aide à relativiser l'investissement des parents pour les études des enfants ..

La où je suis d'accord avec Vilaine, c'est pour l'accès à toutes les études.  Malgré les bourses, les enfants de pauvres n'ont pas accès à l'ensemble des écoles privées, certaines proposant des formations que ne sont pas proposées dans le public. De plus, ces jeunes devront se cantonner aux facs proches de leurs domiciles, car la encore, les parents ne pourront financer un logement. Le crous ne propose des logements abordables que pour 20% des étudiants.  

Sujet avec l'éternel "moi, moi, moi" 

Il y a 1 heure, Vilaine a dit :

..votre expérience ?

Dis nous d'abord la tienne

L'Education devrait être à 100% gratuite, y compris le logement. Idem la Santé.

Nous vivons dans une république de médiocres élus.

Dans l’ensemble je suis d’accord avec Durkheim, nous apprenons au contact de nos parents. D’où bien sûr une reproduction de classe. La manière de penser, d’agir, de réagir, etc. est primordiale. Plus que les conditions de vie. Vous avez des immigrés ou des personnes en «  revers de fortune » qui vivront pauvrement et dont les enfants pourtant, assez rapidement, auront dans la vie sociale des positions autonomes et choisies. 

La complexité de la chose réside dans l’appréhension du problème. Dans les articles que vous proposez et dans les réponses  même des foromeurs nous voyons à quel point il y a des disparités culturelles. Par exemple la classe moyenne va penser que devenir un bon cadre moyen ou supérieur est la réussite. Cela nous donne ainsi aujourd’hui des médecins par exemple qui passent leur vie à rentabiliser leur métier en dépassant les honoraires si possible et en travaillant comme des stakhanovistes à prendre client sur client ( car leurs patients ne sont plus que des clients). Ce genre de réussite malheureusement donne un exemple catastrophique pour les enfants puisque ces cadres exhibent la vacuité du sens de leur action. Ces personnes n’ont pas réussi à dépasser les handicaps de leurs origines. Et leur descendance n’augure rien de bon.

C’est donc compliqué de définir la transmission idoine, telle que ceux à qui nous transmettons soient capables de se transcender et de réaliser des vies pleines et telles qu’ils  puissent mettre en action toute l’étendue de leurs aspirations les plus profondes.

Vous demandez des retours d’expérience. Pour m’occuper, quant à l’enseignement,  d’enfants de milieux « classe moyenne » je puis vous dire que ce qui est colossal à surmonter c’est la manière de vivre et de penser des parents, manière qui imbibe leurs enfants.

En revanche vous seriez surprise d’apprendre que les enfants d’immigrés , dont certains vivent vraiment dans une précarité terrible, sont plus aisés d’accès, tant leurs parents aspirent à se hisser hors de leur difficile condition. Néanmoins ces enfants-là demandent beaucoup d’attention et d’amour. Il est nécessaire de leur en donner.

il y a une heure, Sittelle a dit :

Par ici les plombiers ont un meilleur revenu que les médecins généralistes . Ça aide à relativiser l'investissement des parents pour les études des enfants ..

La fonction cadre c'est qu'un statut, il ne désigne pas la rémunération. Actuellement en bas de l'échelle avec peu de responsabilités, je gagné plus qu'un de mes anciens chefs qui encadrait 90 salariés et bossait 10 à 15h de plus par semaine que moi actuellement.

Mon avis: c'est pas le salaire qui fait l'homme ! Ou la femme ! 

Sinon les prostitués serviraient d'exemples, comme l'a dit Despo Rutti. 

Sans vouloir manquer de respect à ces dernières. 

Il y a 6 heures, Timo-I a dit :

On a pas tous la même vision des choses.

Voir de la pauvreté ou s'estimer pauvre, c'est se sous estimer et sous estimer sa valeur. Comme sous estimer aussi les autres.

Des métiers de pauvres, ça n'existe pas. Un ouvrier, ce n'est pas parce qu'il gagne seulement le smic qu'il aura obligatoirement un mode de vie restreint. Tout dépend de la façon de vivre de chacun et des objectifs que l'on se donne. Tout dépend aussi de l'image que l'on se donne.

Je ne suis pas d’accord. La pauvreté n’est pas subjective en France. Un ouvrier est pauvre, c’est un fait. Le SMIC ne permet pas de vivre confortablement, surtout dans les grandes villes. 

Il y a 6 heures, Kyoshiro02 a dit :

Ce n'est pas parce que les parents sont cadres que les enfants deviendront cadre forcément... Tout comme ce n'est pas parce que les parents sont ouvriers que les enfants le seront forcément...

Ma mère est ouvrière, n'a aucun diplôme, j'ai une licence et je vais vers des emplois de cadre voir cadre supérieur...

 

Statistiquement si. C’est un fait. On a plus de chances de réussir quand on vient d’une famille de cadres (cf. les stats mentionnées dans mon premier post).

Il y a 5 heures, Sittelle a dit :

Par ici les plombiers ont un meilleur revenu que les médecins généralistes . Ça aide à relativiser l'investissement des parents pour les études des enfants ..

Quid de la pénibilité de la tâche? Un médecin sera toujours mieux perçu qu’un plombier ou prostituée, même s’il gagne moins bien. Les sous métiers n’attirent pas, et ce n’est pas qu’une question de rémunération.

Il y a 5 heures, Dzag a dit :

Sujet avec l'éternel "moi, moi, moi" 

Parce que le « toi, toi, toi » n’est peut pas être pas suffisamment intéressant.

Il y a 4 heures, achacunsondu a dit :

Dis nous d'abord la tienne

Je rentre dans les stats.

Il y a 6 heures, Vilaine a dit :

« On sait que l’enfance connaît l’inégalité. D’études en rapports officiels, les statistiques tombent régulièrement : 7 enfants de cadres sur 10 exercent un emploi d’encadrement quelques années après la fin de leurs études, tandis que 7 enfants d’ouvriers sur 10 demeurent cantonnés à des emplois d’exécution, d’après les chiffres de l’économiste Camille Peugny »

Voila, je crois que cela résume assez bien le livre « Enfances de classe ». Plus d’infos ici:https://www.google.fr/amp/s/www.liberation.fr/amphtml/debats/2019/08/28/a-5-ans-la-lutte-des-classes_1747819

 

Votre avis? Mais surtout...votre expérience?

Un beau ramassis de conneries...y a pas grand chose à en dire d'autre...

Il y a 4 heures, Annalevine a dit :

 

Dans l’ensemble je suis d’accord avec Durkheim, nous apprenons au contact de nos parents. D’où bien sûr une reproduction de classe. La manière de penser, d’agir, de réagir, etc. est primordiale. Plus que les conditions de vie. Vous avez des immigrés ou des personnes en «  revers de fortune » qui vivront pauvrement et dont les enfants pourtant, assez rapidement, auront dans la vie sociale des positions autonomes et choisies. 

La complexité de la chose réside dans l’appréhension du problème. Dans les articles que vous proposez et dans les réponses  même des foromeurs nous voyons à quel point il y a des disparités culturelles. Par exemple la classe moyenne va penser que devenir un bon cadre moyen ou supérieur est la réussite. Cela nous donne ainsi aujourd’hui des médecins par exemple qui passent leur vie à rentabiliser leur métier en dépassant les honoraires si possible et en travaillant comme des stakhanovistes à prendre client sur client ( car leurs patients ne sont plus que des clients). Ce genre de réussite malheureusement donne un exemple catastrophique pour les enfants puisque ces cadres exhibent la vacuité du sens de leur action. Ces personnes n’ont pas réussi à dépasser les handicaps de leurs origines. Et leur descendance n’augure rien de bon.

C’est donc compliqué de définir la transmission idoine, telle que ceux à qui nous transmettons soient capables de se transcender et de réaliser des vies pleines et telles qu’ils  puissent mettre en action toute l’étendue de leurs aspirations les plus profondes.

Vous demandez des retours d’expérience. Pour m’occuper, quant à l’enseignement,  d’enfants de milieux « classe moyenne » je puis vous dire que ce qui est colossal à surmonter c’est la manière de vivre et de penser des parents, manière qui imbibe leurs enfants.

En revanche vous seriez surprise d’apprendre que les enfants d’immigrés , dont certains vivent vraiment dans une précarité terrible, sont plus aisés d’accès, tant leurs parents aspirent à se hisser hors de leur difficile condition. Néanmoins ces enfants-là demandent beaucoup d’attention et d’amour. Il est nécessaire de leur en donner.

Intéressant. Mais un enseignant n’est pas censé distribuer de l’amour, ni même de l’affection. Ce n’est pas dans son cahier des charges.

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Un beau ramassis de conneries...y a pas grand chose à en dire d'autre...

Parole d’ouvrière. 

à l’instant, Vilaine a dit :

Intéressant. Mais un enseignant n’est pas censé distribuer de l’amour, ni même de l’affection. Ce n’est pas dans son cahier des charges.

Parole d’ouvrière. 

Et d'employée...

Enfant de cadre pro Macron je me suis vu récemment décroché sinon déclassé, comprenne qui pourra...

En fait c'est pas le problème d'être aisé, pauvre ou riche .. c'est d'arriver a ne surtout pas faire un sous métier pour ne surtout pas déplaire a Vilaine ..

il y a 2 minutes, Sittelle a dit :

En fait c'est pas le problème d'être aise pauvre ou riche .. c'est d'arriver a ne surtout pas faire un sous métier pour ne surtout pas déplaire a Vilaine ..

Parce que y a vraiment des gens qui veulent plaire à cette caricature ?

Il y a 7 heures, Timo-I a dit :

On a pas tous la même vision des choses.

Voir de la pauvreté ou s'estimer pauvre, c'est se sous estimer et sous estimer sa valeur. Comme sous estimer aussi les autres.

Des métiers de pauvres, ça n'existe pas. Un ouvrier, ce n'est pas parce qu'il gagne seulement le smic qu'il aura obligatoirement un mode de vie restreint. Tout dépend de la façon de vivre de chacun et des objectifs que l'on se donne. Tout dépend aussi de l'image que l'on se donne.

C'est bien de rêver mais la réalité devant nos yeux donne à @Vilaine raison.