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Regards sur notre monde

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Annalevine

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Membre, Posté(e)
prisca* Membre 1 395 messages
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il y a une heure, Annalevine a dit :

Vous posez des relations que je ne fais pas. Nous n’avons pas la même axiomatique. Ainsi je n'associe pas l'activité non-conscientisée au diable (ce mot ne réfère à rien pour moi), ....

Je n'ai pas parlé de diable.

Modifié par prisca*
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Il y a 19 heures, prisca* a dit :

Je n'ai pas parlé de diable.

Relisez vous, en étant attentive c’est à dire consciente, et vous finirez bien par détecter que vous avez bien écrit : diable. Un indice pour vous aider à trouver : le mot diable est employé  dans l’expression : petit diable. Bon courage.

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Membre, Posté(e)
prisca* Membre 1 395 messages
Mentor‚
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Il y a 6 heures, Annalevine a dit :

Relisez vous, en étant attentive c’est à dire consciente, et vous finirez bien par détecter que vous avez bien écrit : diable. Un indice pour vous aider à trouver : le mot diable est employé  dans l’expression : petit diable. Bon courage.

Lorsque j'ai parlé du diable sur une épaule, et l'ange sur l'autre, ce n'est pas "le diable" c'est l'image de la conscience.

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Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
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Annalevine « Parler culturellement à une inconscience » c'est une locution passerelle pour aller vers quelque chose de "moral". .

Il faut lire la phrase pour sa sociologie. « Nous » n’exprime ‘inconsciemment’ et remarquablement, Que son « émotion », sa crainte, sa peur, son plaisir… très bassement l’une ‘culture’ parle au plaisir (idée générale), l’autre ‘culture’ à la souffrance (idem).      

« La morale » est précisément comme terme culturel aussi subjective que « bobo.., miam-miam, pan pan… », piège d’une trappe culturelle de ‘satisfaction’, et étonnement d’un sursaut d’inconscience, d’incompréhension… ce que "je" dis précisément Ici.

Le phénomène n’est pas spécifique à une forme décriée, « un avocat le ton rocailleux, le verbe latineux, va chez le nippons leur parler de présomption d’innocence »

Quel rapport y aurait-t-il avec la concrétude d’une morale, de bien ou de mal, en ceci cet objet acte « Je dis ».

L’état ‘d’inconscience’, « miam-miam … pour la belle phrase », est l’idée de l’intention, qui n’a « in fine » peut-être pas une once d’analytique, de synthétique etc…

L’indien se recouvre de « boue de vache », Quel rapport y aurait-t-il avec une morale, en cet acte « Je » me couvre le corps.

Un politique exprime « l’inutilité d’un masque » encore un fois « Je dis » en cet acte n’est pas un rapport à une morale. ( Nb : le jour on je l’ai entendu, je n’ai pas pu m’empêcher de faire la remarque suivante, « bien sûr, les chirurgiens ne s’en servent que pour essuyer les boues de leurs derrières » 

On s’éloigne de la philo de Kant, Hegel, Berkeley, Nietzsche… dont « Je » dois avoir un souvenir culturel, mais sans doute conscienment autre Chose. Chacun me semble-t-il y compris Descartes, ou l’incontournable Aristote, a, à un moment exprimé noir sur blanc le fait de cette « idée au-dessus », qui n’est pas « le pied dans une botte de morale » culturelle, bien qu’ils aient pu parler des bombances des parties génitales (Descartes), ou de leurs amours intra-famillaux (Aristote).    
 

Citation

 

Canada : les restes de 215 corps d'enfants autochtones retrouvés

dim. 30 mai 2021 à 6:19 PM

Une découverte macabre sur le site d'un ancien pensionnat. Ces établissements, gérés par l'Eglise catholique, avaient été mis en place au 19e siècle pour éradiquer la culture autochtone.

 

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Le 28/05/2021 à 12:51, prisca* a dit :

Lorsque j'ai parlé du diable sur une épaule, et l'ange sur l'autre, ce n'est pas "le diable" c'est l'image de la conscience.

Nous ne parlons pas la même langue. Nous n’habitons pas le même monde.

il y a 51 minutes, LionelSp a dit :

Il faut lire la phrase pour sa sociologie. « Nous » n’exprime ‘inconsciemment’ et remarquablement, Que son « émotion », sa crainte, sa peur, son plaisir… très bassement l’une ‘culture’ parle au plaisir (idée générale), l’autre ‘culture’ à la souffrance (idem).      

« La morale » est précisément comme terme culturel aussi subjective que « bobo.., miam-miam, pan pan… », piège d’une trappe culturelle de ‘satisfaction’, et étonnement d’un sursaut d’inconscience, d’incompréhension… ce que "je" dis précisément Ici.

Le phénomène n’est pas spécifique à une forme décriée, « un avocat le ton rocailleux, le verbe latineux, va chez le nippons leur parler de présomption d’innocence »

Quel rapport y aurait-t-il avec la concrétude d’une morale, de bien ou de mal, en ceci cet objet acte « Je dis ».

L’état ‘d’inconscience’, « miam-miam … pour la belle phrase », est l’idée de l’intention, qui n’a « in fine » peut-être pas une once d’analytique, de synthétique etc…

L’indien se recouvre de « boue de vache », Quel rapport y aurait-t-il avec une morale, en cet acte « Je » me couvre le corps.

Un politique exprime « l’inutilité d’un masque » encore un fois « Je dis » en cet acte n’est pas un rapport à une morale. ( Nb : le jour on je l’ai entendu, je n’ai pas pu m’empêcher de faire la remarque suivante, « bien sûr, les chirurgiens ne s’en servent que pour essuyer les boues de leurs derrières » 

On s’éloigne de la philo de Kant, Hegel, Berkeley, Nietzsche… dont « Je » dois avoir un souvenir culturel, mais sans doute conscienment autre Chose. Chacun me semble-t-il y compris Descartes, ou l’incontournable Aristote, a, à un moment exprimé noir sur blanc le fait de cette « idée au-dessus », qui n’est pas « le pied dans une botte de morale » culturelle, bien qu’ils aient pu parler des bombances des parties génitales (Descartes), ou de leurs amours intra-famillaux (Aristote).    
 

 

Nous ne parlons pas la même langue. Nous n’habitons pas le même monde. 

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 666 messages
Forumeur expérimenté‚ 70ans‚
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il y a une heure, LionelSp a dit :

L’indien se recouvre de « boue de vache », Quel rapport y aurait-t-il avec une morale, en cet acte « Je » me couvre le corps.

Ah bon! De la boue de vache?! 

Il n'y a pas de rapport avec la morale, mais avec la Covid, et la médecine. Il fut un temps, avant que la France ne découvre la philosophie, où les philosophes étaient aussi, du moins souvent, des médecins. 

il y a une heure, LionelSp a dit :

ou l’incontournable Aristote, a, à un moment exprimé noir sur blanc le fait de cette « idée au-dessus », qui n’est pas « le pied dans une botte de morale » culturelle, bien qu’ils aient pu parler des bombances des parties génitales (Descartes), ou de leurs amours intra-famillaux (Aristote).    

Pas très sérieux tout ça.... 

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  • 2 semaines après...
Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Il y a quelque chose de spécifique dans l’apparition de la science moderne, en limitant pour le moment ce mot, science, à la physique ( chimie). Il y a un basculement, qui paraît dater du XVI siècle entre technique et science. Si nous appelons technique l’ensemble des procédés physiques mis en œuvre pour construire un outil alors la technique est aussi ancienne que l’homme est ancien quant à son apparition sur Terre. Mais il est arrivé un moment où la technique ne fut plus suffisante pour progresser dans la construction des outils nécessaires aux actions menées par les hommes. Il a fallu prendre du recul, faire appel à des représentations propres à l’esprit, représentations non issues de l’observation directe du monde. C’est ce basculement qu’il est difficile de saisir. Et c’est surtout le fait que l’homme soit capable d’engendrer des représentations issues de l’esprit et non de l’observation qui est fascinante. Représentations qui bien qu’issues de l’imaginaire des mathématiciens vont permettre aux hommes de maîtriser le réel. 
Ce rapport entre l’imaginaire et le réel est fascinant mais je remarque que seuls les mathématiciens ( mais aussi les artistes créateurs dans leur domaine) ont accès à ce mystère. 

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Membre, 51ans Posté(e)
Gwanelle Membre 12 messages
Forumeur Débutant‚ 51ans‚
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Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

... Représentations qui bien qu’issues de l’imaginaire des mathématiciens vont permettre aux hommes de maîtriser le réel. 
Ce rapport entre l’imaginaire et le réel est fascinant mais je remarque que seuls les mathématiciens ( mais aussi les artistes créateurs dans leur domaine) ont accès à ce mystère. 

bonjour,
A mon avis même les mathématiciens et les scientifiques trouvent mystérieux l'origine de l'efficacité des mathématiques pour décrire le monde réel, la plupart le constate, parce que cette efficacité leur saute aux yeux, mais peu l'expliquent.

Il y a des indices toutefois : le langage ordinaire est très insuffisant à la science , alors que le langage mathématique permet de construire à volonté des concepts de plus en plus élaborés et fins et par conséquent une description plus fine donc plus précise, plus exacte. 
Enfin le langage mathématique n'est pas ambigu, il n'est pas sujet à une multitude d'interprétations .

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Le 14/06/2021 à 12:02, Gwanelle a dit :

bonjour,
A mon avis même les mathématiciens et les scientifiques trouvent mystérieux l'origine de l'efficacité des mathématiques pour décrire le monde réel, la plupart le constate, parce que cette efficacité leur saute aux yeux, mais peu l'expliquent.

Il y a des indices toutefois : le langage ordinaire est très insuffisant à la science , alors que le langage mathématique permet de construire à volonté des concepts de plus en plus élaborés et fins et par conséquent une description plus fine donc plus précise, plus exacte. 
Enfin le langage mathématique n'est pas ambigu, il n'est pas sujet à une multitude d'interprétations .

Étudions encore ce mystère de l’efficacité  des mathématiques quand à la maîtrise de réel.

Je repars de l'exemple vécu de l’étudiant au tableau à qui l’enseignant demande pourquoi la trajectoire de la fusée est à un moment déviée de la ligne droite. L’étudiant cherche une force et ne la trouve pas. L’enseignant dit : quelle question doit on d’abord se poser ? Un étudiant prend la parole et dit : en fait l’espace temps est courbe. L’enseignant répond : où voyez vous une force, où voyez vous un espace temps courbe ? Et il répète : quelle question un physicien doit se poser ? Finalement un étudiant répond : nous devons nous demander quel objet massif croise au voisinage de la fusée. L’enseignant continue : un physicien observe d’abord ce qui est réellement observable. Ensuite s’il est aussi mathématicien il modélise.

La question est donc la suivante : comment se fait il que la modélisation mathématique fondée sur le concept de force ou d’espace temps permet  de prédire la trajectoire de la fusée sachant que ni la force, ni l’espace temps n’existent en tant que réalités observables, mais en tant que réalités imaginées ( par le mathématicien ) ?

Dans un premier temps j’y ai vu un phénomène quasiment mystique. Mais je pense qu’il n’y a rien de mystique. Il est possible que les mathématiques soient un langage qui corrige et rectifie nos perceptions cérébrales.  Si la force est un ressenti, si l’espace et le temps sont des formes pures de notre sensibilité, alors ces concepts expriment les conditions naturelles de nos perceptions. Il s’agit alors de contourner  ces conditions naturelles de notre perception, il s’agit de corriger cette dernière pour nous rapprocher d’un réel qui ne soit plus traité automatiquement par les mécanismes naturels de notre cerveau. Les mathématiques seraient alors un langage correctif qui partirait de nos automatismes cérébraux déterminés par l’évolution.  Il s’agirait alors de corriger notre subjectivité naturelle, celle de notre espèce. 

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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L’occasion m’est donnée dans le cadre d’une exposition du siècle des Lumières francais face à un public universitaire moscovite de travailler sur la démocratie anglaise. Je me suis aperçu que la démocratie anglaise avait peu à voir avec la démocratie française à tel point que je finis par me demander si la tradition et les coutumes françaises sont compatibles avec la démocratie telle qu’elle s’est affirmée en Angleterre.

Si je prends l’actualité la plus fraîche je vois que les écologistes en PACA ont été sommés de se désister pour appeler à voter Muselier sous peine d’exclusion. Cette attitude des autorités parisiennes politiques paraît, en France, normale. Ainsi il faudra voter pour un homme par obligation morale non par conviction politique. Plus récemment, pendant le mouvement des Gilets jaunes, une certaine animation a saisi le peuple français. Il s’agissait de faire des propositions. Aucune n’a été retenue.  Le peuple français a été convaincu par le verbe du président  qu’il était certes sympathique mais trop con pour faire des propositions. Encore avant il y eut ce fameux référendum sur l’Europe où le non a fini par être effacé par les autorités politiques. 

D’une manière générale en France le vote populaire n’est retenu que s’il s’oriente là où les états majors installés l’ont décidé. Il semble bien que la démocratie n’existe pas en France. En fait il faudrait que j’étudie cela d’une manière  plus approfondie.

Le vote ne servirait qu’à départager des protagonistes politiques appartenant à une même classe sociale qui semble être l’équivalent de la noblesse de robe de l’ancien régime ( bourgeois et petits bourgeois ayant acheté des offices). 
 

Cela reste à vérifier.

J’avais été surpris par l’attitude des Anglais après le vote sur le Brexit. Vu que, au vu des sondages, les britanniques auraient pu revenir sur leur vote de sortie, les Français n’auraient pas hésité à faire, eux, un nouveau référendum pour invalider le premier. Les Anglais s’y refusèrent. Il est clair que les Anglais ont le sens de la démocratie, les Français non.

En fait les autorités anglaises tentent des expériences. Les autorités françaises refusent l’expérience. Pour elles on n’apprend pas à partir des expériences ( qui peuvent être malheureuses, ce qui est le propre de toute expérience), on s’impose par l’idéologie et la morale déterminées par une petite caste. Ce despotisme éclairé, cher à Voltaire voire Diderot affairés à la cour du prussien Frédéric  ou de la tsarine Catherine, n’est pas propre aux Français.

Peut  être n’a t il existé de démocratie qu’en Angleterre, puis aux USA dont la culture démocratique provient des communautés religieuses anglaises. 
 

 

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Je me rends compte à quel point je peux parfois être naïf. À  force d’entendre, depuis mon enfance, que nous vivions en démocratie j’ai  cru que nous vivions en démocratie. J’ai gobé sans broncher les cours d’éducation civiques où l’on m’enseignait, que, dans la démocratie, le peuple est souverain. Je pensais que le peuple désignait des représentants devenus des mandataires oeuvrant pour les mandants, le peuple. Le peuple donnait ses instructions et les mandataires les exécutaient. Ce qui est étonnant c’est que tout le monde affirme que notre démocratie fonctionne ainsi. 

En vérité dans notre « democratie » il existe une classe que je désignerai comme classe des politiques, qui ne forme pas ses idées en reprenant les idées du peuple mais qui les forme selon des idéologies ou des représentations du monde construites au sein même de cette classe. Le peuple avec ses aspirations n’intervient que comme facteur parmi d’autres dans l’élaboration de ces idéologies.

Cette classe politique définit le mal et le bien d’une manière quasiment religieuse. Ce qui est étonnant c’est que ce mal et ce bien ne sont plus construits autour de Dieu mais autour de Valeurs qui s’imposent avec la même force que la force de l’ancien Dieu. 

Il est assez curieux de constater qu’il n’est pas nécessaire de poser l’existence d’un dieu pour imposer un mal et un bien absolus. L’Idee peut remplacer Dieu avec même une efficacité et un absolutisme accrus. C’est étonnant. Avec le Dieu ancien il y avait encore une sorte d’affectivité. Avec l’Idee, par principe dénuée d’affectivité, il n’y a même plus de pardon. Il y a les gens du Mal et les gens du Bien. Irrémédiablement. Ce qui nous vaut en France des débats politiques où tout le monde s’insulte.

Le triomphe de l’Idée sur Dieu, appelé triomphe de l’athéisme, aurait pu annoncer une certaine libération des esprits. Mais les tenants de l’Idée, bien qu’ils aient tué Dieu, ont repris à leur compte la morale catholique en la vidant de son seul côté humain : la possibilité de la rédemption. Avec les athées, adorateurs de l’Idée ( ils appellent les Idées : Principes) nous retrouvons cette grande caractéristique du catholicisme : la pensée mauvaise doit être condamnée. Les athées ont gardé le pire du catholicisme : la traque de la pensée mauvaise. Rappelons que dans le judaïsme par exemple la pensée mauvaise n’est pas condamnée, c’est l’action mauvaise qui est condamnée. 

 

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mon pays n,est plus un pays, ma France n,est plus ma france, des bandits et des voyous en on fait une poubelle,

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Le mal et le bien sont ainsi déterminés désormais par les politiques. La séparation de l’Eglise et de l’Etat, en France, a finalement conduit à un transfert de compétences. Le mal et le bien ne sont plus dits par l’Eglise mais par le politique. 
Nous sommes toujours dans une confusion entre la religion et la politique sauf que c’est désormais le politique qui a absorbé le religieux. La laïcité à la française est en fait une lutte entre religieux ( ceux qui disent le bien et le mal, d’où découlent les lois), entre les religieux qui se réclament de Dieu et les religieux qui se réclament de l’Idée.

Ce retour de l’Idée non seulement en France mais en Europe occidentale continentale semble annoncer le retour de l’antique culture grecque. C’est un retour aux sources pour cette Europe. Il s’agit de s’affranchir du monothéisme pour retrouver Platon.


Le problème c’est que, autour de l’Idée, s’est constitué un nouveau clergé qui utilise les mêmes méthodes que les clergés des monothéismes : l’autoritarisme.

Le nouveau clergé en France c’est le politique. Comme en Grèce antique. 

Le politique, en France comme en Europe occidentale continentale constitue ainsi la nouvelle aristocratie ( au sens grec ). 

La démocratie existe au sein de cette nouvelle aristocratie, mais seulement au sein de cette classe sociale. 

Les divisions au sein de cette aristocratie sont portées devant le peuple dont le seul pouvoir n’est pas de choisir son destin mais d’arbitrer entre des idéologies qui, le plus souvent, lui sont complètement étrangères. 
Le peuple est donc réduit à un rôle passif, à un rôle de spectateur, dont le seul rôle est d’applaudir ( voter oui) ou de huer ( voter non). 

Quand deux troupes au sein de l’aristocratie politique s’affrontent alors le public est prié de choisir la troupe la plus plaisante par le moyen du vote. Le vote consiste donc à choisir entre des acteurs pour lesquels les aspirations du peuple sont totalement secondaires.

Ce type de gouvernement ( au sens de Montesquieu) n’est pas la démocratie, c’est ce que Montesquieu appelle le gouvernement aristocratique qui est, aux yeux de ce philosophe, un gouvernement de type démocratique réservé à un petit nombre de personnes. Sauf que du temps de Montesquieu dans ce gouvernement les différends au sein de l’aristocratie étaient réglés sans recours au vote populaire.

Notre système politique, en France est ainsi un système aristocratique, au sens de Montesquieu.

Il semble que ce système aristocratique de gouvernement a toujours existé en France. Au cours de l’histoire il est passé pour assoir ses fondations de Dieu, à l’Etre suprême et enfin à l’Etre assimilé à l’Idée.

Dans  le cadre de l’Idée il existe l’idée du peuple souverain. Dans ce cadre là le peuple est une Idée qui n’a rien à voir avec le peuple réel. Le peuple réel doit tendre vers l’Idée du peuple souverain définie par l’aristocratie actuelle. 

Montesquieu explique comment les différents types de gouvernement finissent par se dégrader. Je ne me souviens plus  comment il explique la dégradation du gouvernement aristocratique.

Ce type de gouvernement, en France, est en train de se dégrader. Pourquoi ? Parce qu’il semble que le mal et le bien définis par l’aristocratie s’écartent de plus en plus du mal et du bien définis par le peuple.

Il y a opposition religieuse entre l’aristocratie et le peuple en appelant religion l’activité qui consiste à définir le mal et le bien.

Cette opposition a le même caractère que les guerres de religion. 
 

 

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il y a 15 minutes, Annalevine a dit :

Le mal et le bien sont ainsi déterminés désormais par les politiques. La séparation de l’Eglise et de l’Etat, en France, a finalement conduit à un transfert de compétences. Le mal et le bien ne sont plus dits par l’Eglise mais par le politique. 
Nous sommes toujours dans une confusion entre la religion et la politique sauf que c’est désormais le politique qui a absorbé le religieux. La laïcité à la française est en fait une lutte entre religieux ( ceux qui disent le bien et le mal, d’où découlent les lois), entre les religieux qui se réclament de Dieu et les religieux qui se réclament de l’Idée.

Ce retour de l’Idée non seulement en France mais en Europe occidentale continentale semble annoncer le retour de l’antique culture grecque. C’est un retour aux sources pour cette Europe. Il s’agit de s’affranchir du monothéisme pour retrouver Platon.


Le problème c’est que, autour de l’Idée, s’est constitué un nouveau clergé qui utilise les mêmes méthodes que les clergés des monothéismes : l’autoritarisme.

Le nouveau clergé en France c’est le politique. Comme en Grèce antique. 

Le politique, en France comme en Europe occidentale continentale constitue ainsi la nouvelle aristocratie ( au sens grec ). 

La démocratie existe au sein de cette nouvelle aristocratie, mais seulement au sein de cette classe sociale. 

Les divisions au sein de cette aristocratie sont portées devant le peuple dont le seul pouvoir n’est pas de choisir son destin mais d’arbitrer entre des idéologies qui, le plus souvent, lui sont complètement étrangères. 
Le peuple est donc réduit à un rôle passif, à un rôle de spectateur, dont le seul rôle est d’applaudir ( voter oui) ou de huer ( voter non). 

Quand deux troupes au sein de l’aristocratie politique s’affrontent alors le public est prié de choisir la troupe la plus plaisante par le moyen du vote. Le vote consiste donc à choisir entre des acteurs pour lesquels les aspirations du peuple sont totalement secondaires.

Ce type de gouvernement ( au sens de Montesquieu) n’est pas la démocratie, c’est ce que Montesquieu appelle le gouvernement aristocratique qui est, aux yeux de ce philosophe, un gouvernement de type démocratique réservé à un petit nombre de personnes. Sauf que du temps de Montesquieu dans ce gouvernement les différends au sein de l’aristocratie étaient réglés sans recours au vote populaire.

Notre système politique, en France est ainsi un système aristocratique, au sens de Montesquieu.

Il semble que ce système aristocratique de gouvernement a toujours existé en France. Au cours de l’histoire il est passé pour assoir ses fondations de Dieu, à l’Etre suprême et enfin à l’Etre assimilé à l’Idée.

Dans  le cadre de l’Idée il existe l’idée du peuple souverain. Dans ce cadre là le peuple est une Idée qui n’a rien à voir avec le peuple réel. Le peuple réel doit tendre vers l’Idée du peuple souverain définie par l’aristocratie actuelle. 

Montesquieu explique comment les différents types de gouvernement finissent par se dégrader. Je ne me souviens plus  comment il explique la dégradation du gouvernement aristocratique.

Ce type de gouvernement, en France, est en train de se dégrader. Pourquoi ? Parce qu’il semble que le mal et le bien définis par l’aristocratie s’écartent de plus en plus du mal et du bien définis par le peuple.

Il y a opposition religieuse entre l’aristocratie et le peuple en appelant religion l’activité qui consiste à définir le mal et le bien.

Cette opposition a le même caractère que les guerres de religion. 
 

 

La monarchie n'était-elle pas de droit divin ?
Ce que tu énonce, ou dénonce, rejoint le topic que je viens de poster.
Je t'invite à le lire :)

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Annalevine Membre 3 528 messages
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il y a 16 minutes, Sans nom sans visage a dit :

 

La monarchie n'était-elle pas de droit divin ?
Ce que tu énonce, ou dénonce, rejoint le topic que je viens de poster.
Je t'invite à le lire :)

La monarchie, le monarque ne disait pas le mal et le bien. Ce rôle était dévolu au clergé ( catholique en France). C’est l’Eglise qui conférait au roi sa justification divine. Afin de justifier sa légitimité face au peuple. C’est pourquoi les rois sollicitaient en France mais aussi dans le Saint Empire l’onction du pape. Pour assoir leur autorité sur le peuple ( même Napoleon sollicita l’onction du pape). Mais le mal et le bien continuaient d’être dits par le clergé catholique. Dans le système monarchique, fondé sur l’inégalité, ce mal et ce bien s’imposaient au peuple pas aux nobles. Lesquelles devaient répondre à d’autres impératifs ( l’honneur selon Montesquieu, mais l’honneur avait alors un sens différent de celui d’aujourd’hui).

Quand la monarchie passa à l’absolutisme avec Louis XIV alors il commença  à y avoir transfert de compétence. Le despote commença à dire le bien et le mal. Cela s’aggrava avec les louanges des philosophes des Lumières pour le despotisme éclairé. Lentement le despote commença à se substituer aux prêtres pour dire le bien et le mal. Un bien et un mal qui lentement ne participa plus de Dieu mais de l’Idée ( la Nation, le peuple souverain, en tant qu’Idées)

 Cela dit je ne dis pas que le système de gouvernement aristocratique qui gouverne la France depuis des siècles est mauvais en soi. Il fait même partie de la culture française. Toute personne qui fait de la politique ou du syndicalisme estime légitime en France d’essayer d’imposer ses idées au peuple considéré  comme une masse un peu conne. Pas un seul politique ou syndicaliste en France pense que les désirs du peuple sont à prendre au pied de la lettre. Tous pensent qu’il faut éclairer le peuple, lequel vit forcément dans l’obscurantisme à cause de sa position sociale subalterne. Ce sentiment est profondément ancré en tout responsable. 
Le problème ne vient pas de notre système aristocratique de gouvernement il vient de l’écart croissant entre le mal et le bien des politiques et syndicalistes et le mal et le bien ( plus ou moins consciemment exprimés) par le peuple.

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il y a 2 minutes, Annalevine a dit :

La monarchie, le monarque ne disait pas le mal et le bien. Ce rôle était dévolu au clergé ( catholique en France). C’est l’Eglise qui conférait au roi sa justification divine. Afin de justifier sa légitimité face au peuple. C’est pourquoi les rois sollicitaient en France mais aussi dans le Saint Empire l’onction du pape. Pour assoir leur autorité sur le peuple ( même Napoleon sollicita l’onction du pape). Mais le mal et le bien continuaient d’être dits par le clergé catholique. Dans le système monarchique, fondé sur l’inégalité, ce mal et ce bien s’imposaient au peuple pas aux nobles. Lesquelles devaient répondre à d’autres impératifs ( l’honneur selon Montesquieu, mais l’honneur avait alors un sens différent de celui d’aujourd’hui).

Quand la monarchie passa à l’absolutisme avec Louis XIV alors il commença  à y avoir transfert de compétence. Le despote commença à dire le bien et le mal. Cela s’aggrava avec les louanges des philosophes des Lumières pour le despotisme éclairé. Lentement le despote commença à se substituer aux prêtres pour dire le bien et le mal. Un bien et un mal qui lentement ne participa plus de Dieu mais de l’Idée ( la Nation, le peuple souverain, en tant qu’Idées)

 Cela dit je ne dis pas que le système de gouvernement aristocratique qui gouverne la France depuis des siècles est mauvais en soi. Il fait même partie de la culture française. Toute personne qui fait de la politique ou du syndicalisme estime légitime en France d’essayer d’imposer ses idées au peuple considéré  comme une masse un peu conne. Pas un seul politique ou syndicaliste en France pense que les désirs du peuple sont à prendre au pied de la lettre. Tous pensent qu’il faut éclairer le peuple, lequel vit forcément dans l’obscurantisme à cause de sa position sociale subalterne. Ce sentiment est profondément ancré en tout responsable. 
Le problème ne vient pas de notre système aristocratique de gouvernement il vient de l’écart croissant entre le mal et le bien des politiques et syndicalistes et le mal et le bien ( plus ou moins consciemment exprimés) par le peuple.

Le bien, le mal, ou le vide face au deux ?

Quel est le nom de ton problème ?
Que rejetes-tu ?

Selon moi, mal et bien sont concrets. Physiques, et tangibles.
Aussi, leurs définitions sont individuelles.
Leurs définitions sont de morales, fondues et fusionées, en éthique collective.
De façon sainte-éthique.
Mais l'ensemble des morales sera toujours chaotique.

Ton problème serait-il ce reproche, que celui de fondre les morales en éthique ?

Pour moi, toutes les hiérarchies mènent inéluctablement à cette uniformité théorique.
Et c'est ce que toutes on toujours fait.
Cela dit, rien ne saurait l'imposer. Aucune violence, aucune autorité, aucune loi.
Et si après autant d'années d'existence humaine, il existe toujours des morales individuelles,
Je pense que rien n'est à craindre de ce coté là.

Il faudrait considérer le subjectif individuel, l'affirmation gratuite. le oui
L'objectif collectif, l'interrogation chère. le non
Et l'omnitif, celui du peut-être.

Aussi, je pense que le meilleur outil diplomatique, c'est celui de la sacralisation de l'âme.
Même si celle ci ne peut pas être définie, ni subjectivement, ni objectivement.
Il suffit de l'accepter, comme un outil incomplet et inabouti.
Comme un marteau à l'age de pierre, qui ignore encore que demain il sera rouleau compresseur.

Quoi qu'il en soit, ce que tu semble dénoncer ne date pas d'hier, ni d'aujourd'hui.
Et la question sera toujours là demain, tant qu'il existe l'émotion.

La question selon moi est plutôt de donner sa voix, pour renforcer ou déconstruire la synthèse éthique.
Je te rejoins sur le fait que je pense qu'aujourd'hui elle a besoin d'une révolution, révolution dans le sens déconstruire / reconstruire.
Sans quoi, j'ai peur qu'elle se casse la gueule sans que l'on puisse en récupérer les fondations.
Je ne pronne pas l'anarchie et la déconstruction totale.
Seulement une petite coupe de cheveux, un rafraichissement.
Mais je crois que cela est déjà en cours.
La question étant, est-ce que cette fois ci encore, ou pour la première fois, le peuple y prendra part.
Et continuera de le faire.
Et je ne saurais pas où placer mes espoirs.
J'aimerais y croire, mais je sais que cela n'arrivera pas.
C'est un peu ça la foi.
Jusqu'où continuer d’espérer face à la cynique évidence.
J'ai peur de ne jamais voir un monde romantique.
Mais je ferrais de mon mieux pour y contribuer

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Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)
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Il n'y a pas de rapport avec la morale, mais avec la Covid, et la médecine. Il fut un temps, avant que la France ne découvre la philosophie, où les philosophes étaient aussi, du moins souvent, des médecins. 

C'est qu'est-ce que je dis, pour le fait concret, en, et pour lui-même !

Par contre, l’interprétation de l’image (la représentation) « peut » culturellement être une symbolique de morale. Le noir de la discrétion et soumission, La pureté de la blancheur et les gens très purs qui la revêtent n’est pas sans une intention, une prétention, une revendication, de morale particulière.

'Ces gens là' comprennent la couleur du vêtement, vous reniflent le derrière de la moindre trace et en ont la prétention qu’il vont montrer, « En conséquence de menace morale » comparé à une autre situation et s’en satisfaire conformément.  

Inversement la symbolique d’une proximité à la nature, selon l’image (la représentation animale)  « peut », peut-être, être une autre symbolique, « Ne soyez pas intransigeant,…, peut importe votre condition,…, est important l’entente spirituelle d’une nature tolérante »

Nb: Il y a sur l'image un signe de « Culte », qui n'est pas qu'une forme 'médicale'.

En parlant du renfilage, et son questionnement  sur le "sérieux" qui m'est reproché ; le terme "boue de vache" est pour signifier un parallèle aux bains de boue : Pour son geste en lui-même, dépourvu d'une intention, et pour ne pas offenser la censure d'une pudeur. Descartes à effectivement fait quelques allusions aux habitudes sous la ceinture de ses compatriotes, mais ce n'est pas le point "Moral" présent, qui existe, évoqué, ni pour l'oeuvre de Descartes, qui devrait avoir d'autres atours, présentement.  

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Sans nom sans visage a dit :

Le bien, le mal, ou le vide face au deux ?

Quel est le nom de ton problème ?
Que rejetes-tu ?

Selon moi, mal et bien sont concrets. Physiques, et tangibles.
Aussi, leurs définitions sont individuelles.
Leurs définitions sont de morales, fondues et fusionées, en éthique collective.
De façon sainte-éthique.
Mais l'ensemble des morales sera toujours chaotique.

Ton problème serait-il ce reproche, que celui de fondre les morales en éthique ?

Pour moi, toutes les hiérarchies mènent inéluctablement à cette uniformité théorique.
Et c'est ce que toutes on toujours fait.
Cela dit, rien ne saurait l'imposer. Aucune violence, aucune autorité, aucune loi.
Et si après autant d'années d'existence humaine, il existe toujours des morales individuelles,
Je pense que rien n'est à craindre de ce coté là.

Il faudrait considérer le subjectif individuel, l'affirmation gratuite. le oui
L'objectif collectif, l'interrogation chère. le non
Et l'omnitif, celui du peut-être.

Aussi, je pense que le meilleur outil diplomatique, c'est celui de la sacralisation de l'âme.
Même si celle ci ne peut pas être définie, ni subjectivement, ni objectivement.
Il suffit de l'accepter, comme un outil incomplet et inabouti.
Comme un marteau à l'age de pierre, qui ignore encore que demain il sera rouleau compresseur.

Quoi qu'il en soit, ce que tu semble dénoncer ne date pas d'hier, ni d'aujourd'hui.
Et la question sera toujours là demain, tant qu'il existe l'émotion.

La question selon moi est plutôt de donner sa voix, pour renforcer ou déconstruire la synthèse éthique.
Je te rejoins sur le fait que je pense qu'aujourd'hui elle a besoin d'une révolution, révolution dans le sens déconstruire / reconstruire.
Sans quoi, j'ai peur qu'elle se casse la gueule sans que l'on puisse en récupérer les fondations.
Je ne pronne pas l'anarchie et la déconstruction totale.
Seulement une petite coupe de cheveux, un rafraichissement.
Mais je crois que cela est déjà en cours.
La question étant, est-ce que cette fois ci encore, ou pour la première fois, le peuple y prendra part.
Et continuera de le faire.
Et je ne saurais pas où placer mes espoirs.
J'aimerais y croire, mais je sais que cela n'arrivera pas.
C'est un peu ça la foi.
Jusqu'où continuer d’espérer face à la cynique évidence.
J'ai peur de ne jamais voir un monde romantique.
Mais je ferrais de mon mieux pour y contribuer

Je n’ai pas de problème. J’essaye d’être lucide. Je ne m’interroge pas sur le mal et le bien en soi je m’interroge sur : qui dit le mal et le bien, en France, et qui a le pouvoir d’imposer son mal et son bien. Après tout cela revient à s’interroger de manière plus pratique ainsi : qui fait les lois ?

Je m’aperçois que j’ai toujours pensé que nous étions en démocratie alors que ce système n’a jamais existé en France. Cela ne signifie pas que j’ai un problème, cela signifie que j’essaye de faire un constat lucide sur la réalité politique vécue. Cela ne signifie même pas que je critique le système politique réel qui existe en France, cela signifie qu’il est nécessaire d’abord de sortir de l’idéologie pour observer la réalité.

Vous utilisez mes réflexions pour dérouler un discours qui n’a rien à voir avec le mien. Pourquoi pas, mais alors vous devriez vous affranchir de mon propre discours, ne pas me citer, et exposer vos idées en toute autonomie. 

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Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 23 heures, Annalevine a dit :

La monarchie, le monarque ne disait pas le mal et le bien. Ce rôle était dévolu au clergé ( catholique en France). C’est l’Eglise qui conférait au roi sa justification divine. Afin de justifier sa légitimité face au peuple. C’est pourquoi les rois sollicitaient en France mais aussi dans le Saint Empire l’onction du pape. Pour assoir leur autorité sur le peuple ( même Napoleon sollicita l’onction du pape). Mais le mal et le bien continuaient d’être dits par le clergé catholique. Dans le système monarchique, fondé sur l’inégalité, ce mal et ce bien s’imposaient au peuple pas aux nobles. Lesquelles devaient répondre à d’autres impératifs ( l’honneur selon Montesquieu, mais l’honneur avait alors un sens différent de celui d’aujourd’hui).

Quand la monarchie passa à l’absolutisme avec Louis XIV alors il commença  à y avoir transfert de compétence. Le despote commença à dire le bien et le mal. Cela s’aggrava avec les louanges des philosophes des Lumières pour le despotisme éclairé. Lentement le despote commença à se substituer aux prêtres pour dire le bien et le mal. Un bien et un mal qui lentement ne participa plus de Dieu mais de l’Idée ( la Nation, le peuple souverain, en tant qu’Idées)

 Cela dit je ne dis pas que le système de gouvernement aristocratique qui gouverne la France depuis des siècles est mauvais en soi. Il fait même partie de la culture française. Toute personne qui fait de la politique ou du syndicalisme estime légitime en France d’essayer d’imposer ses idées au peuple considéré  comme une masse un peu conne. Pas un seul politique ou syndicaliste en France pense que les désirs du peuple sont à prendre au pied de la lettre. Tous pensent qu’il faut éclairer le peuple, lequel vit forcément dans l’obscurantisme à cause de sa position sociale subalterne. Ce sentiment est profondément ancré en tout responsable. 
Le problème ne vient pas de notre système aristocratique de gouvernement il vient de l’écart croissant entre le mal et le bien des politiques et syndicalistes et le mal et le bien ( plus ou moins consciemment exprimés) par le peuple.

qui peut s,abroger  ou se prétende du droit divin , se droit ...est il aussi divin  que prétendu comme tel, les divinité ,ne sont elles pas fabriquées en exploitant la misére des peuples et dans le sang?

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, chatperché a dit :

qui peut s,abroger  ou se prétende du droit divin , se droit ...est il aussi divin  que prétendu comme tel, les divinité ,ne sont elles pas fabriquées en exploitant la misére des peuples et dans le sang?

C’est un rapport de force. Certains parviennent à imposer leur bien et leur mal par la force ou encore par la séduction, qui est encore un rapport de force. La violence règne sur le vivant. 

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