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Annalevine

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 526 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)

Le mot DIEU n'est pas une cochonneries, nom de dieu.  Osez! Et c'est un libertaire qui vous le dit. Oui je sais c'est à plus rien y comprendre. Je suis un paradoxe vivant. Dans ma chair et mon sang. Et c'est pas tout les jours dimanche! 

Et la culpabilité n'y est plus pour rien. J' ai assez bossé pour ça.  Vous voulez mon Pedigree ?

Oui je parle de Moi mais tout le monde fait cela. Moi n'est-ce pas le plus important pour chacun?  Dans cette réalisation libérale de l'etre soi qui pourra dire le contraire ?

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 526 messages
Mentor‚ 59ans‚
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Heidegger voulait trouver la solution de l '. énigme. Il s'est pris pour le messager, le saint jean. Le reich! Sale con!

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a une heure, landbourg a dit :

Cette présence fuyante et pourtant prèsente moi je la nomme DIEU sans hésitation. 

Je pourrais la nommer Dieu. Mais il y a deux objections :

Dieu est un mot qui a un contenu culturel, et pas qu’un peu ! Si je dis Dieu, je charge cette présence d’un contenu historique très lourd. 
Je ne peux pas dire : Dieu, parce que cette présence ne coïncide pas avec les contenus culturels et historiques du mot : Dieu.

Je pourrais dire l’Etre, mais quand je vois ce que Heidegger fait de l’Etre ensuite, dans son engagement politique, je me ravise. 
 

L’autre  objection c’est le fait même de nommer. Nommer « gauchit » « modifie » le sentiment même de cette présence. 

Les kabbalistes tentent de ne pas nommer. Ils nomment quand même en disant : l’in-fini, le non-déterminé. 

 

Nommer c’est saisir, posséder. Saisir cette présence c’est la faire disparaître. 
 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 1 heure, Ambre Agorn a dit :

Aimer l'irrationnel, non pas parce que ça s'oppose au rationnel, mais parce que ça complète le rationnel.

L'individu voudra toujours se démarquer d'une façon ou d'une autre il me semble, non?

Pourquoi y aurait-il quelque chose de plus important qu'une autre chose? C'est forcément une question de point de vue et de jugement.

Qui en a à foutre des autres? Celui qui assume une autre voie, celui-là n'a que faire d'être rejeté. Les autres c'est leur problème s'ils ne sont pas contents, pas le problème de celui qui marche.

Non, ce n'est pas une question de personnalité, parce que tout le monde réagit de la même façon: on accumule des pressions, on se fabrique des sentiments, on est toujours entre le rationnel et l'irrationnel, et on s'énerve de constater les désordres et dégâts que ça cause.

Ca mène à quoi ton image? J'ai pas bien compris le lien.

C'est quand même fou que dès qu'on parle, soit on est rationnel, soit on ne l'est pas.

Je conçois bien que la rationalité peut paraître très rassurante, parce qu'elle semble ne rien laisser au hasard, est très agréable dans la discussion, et flatte celui qui s'en sort le mieux...toujours par rapport aux autres et non par rapport à la "raison parfaite". Et que par conséquent, l'irrationnel met mal à l'aise et répugne. C'est mal, parce que ça met mal à l'aise et qu'on ne gère plus, qu'on n'a plus d'emprise, plus de possibilité de discussions.

Ce que je trouve de marrant, c'est que vous ne puissiez concevoir qu'un individu soit tantôt rationnel, tantôt irrationnel. Qu'il y ait des sujets qu'on ne peut aborder de façon rationnelle, et que par conséquent, parler (qui recourt à la rationalité) d'irrationnel déconcerte celui qui se base sur la raison.

Le fait d'être et de se comporter de façon irrationnelle n'a rien de dégradant quand même! En plus vous lui jetez la pierre alors qu'il ne fait que dire ...la réalité! Mais bien sûre, ça fait mal d'entendre qu'on est tous irrationnels et que ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

Ca mène à quoi ton image? J'ai pas bien compris le lien.

Ca va pas plaire, tant pis !

Je n'ai pas été assez précis. le brouillard,à l'arrivée, c'est le sentiment mais sous forme de métonymie (le résultat pris pour sa cause si on veut. Le brouillard, c'est toutes les expérience vécues qui se sont cristallisées en un sentiment, légèrement plus précis. Ou même une seule plus... traumatisante (?) ou plus marquante qui peut donner naissance à une "tournure de sentiment" particulière....

Moi je serais pour aller les débusquer où ils se cachent les sentiments ! Pas pour en faire des entités qui nous dirigent sans qu'on ait le droit d'y mettre le nez dedans. C'est même pour moi un des plus grand plaisirs de la vie : Le fameux "connais-toi toi-même".  ("Mince, j'ai fait ça pour ça ? Mais quel con !" ou alors : "Mais j'ai été inspiré des Dieux sur ce coup !")

 Car il faut bien que les sentiments aient une cause. Il ne suffit pas de dire le sentiment s'oppose à la raison.

Le sentiment a sa propre origine, sa propre raison. Je crois. Et "il" nous la joue transcendance ce qui est une arnaque. Non, non, non : nos sentiments ont bel et bien une origine, une histoire. L'intuition, (au sens populaire, pas kantien) aussi.

Ou alors, on considère qu'on est branché directement sur l'au-delà...

 Mais c'est pas mon truc.

L'irrationnel, c'est pas mon souci ni mon ennemi : je m'en amuse, je m'en régale. Il est sans aucun doute le fondement de notre... esprit ? psyché ? Le mien, je le considère comme un ami plus moi que moi-même !  J'évite de le considérer comme un étranger. dire que j'y arrive serait bien présomptueux.

 

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 526 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Annalevine a dit :

Je pourrais la nommer Dieu. Mais il y a deux objections :

Dieu est un mot qui a un contenu culturel, et pas qu’un peu ! Si je dis Dieu, je charge cette présence d’un contenu historique très lourd. 
Je ne peux pas dire : Dieu, parce que cette présence ne coïncide pas avec les contenus culturels et historiques du mot : Dieu.

Je pourrais dire l’Etre, mais quand je vois ce que Heidegger fait de l’Etre ensuite, dans son engagement politique, je me ravise. 
 

L’autre  objection c’est le fait même de nommer. Nommer « gauchit » « modifie » le sentiment même de cette présence. 

Les kabbalistes tentent de ne pas nommer. Ils nomment quand même en disant : l’in-fini, le non-déterminé. 

 

Nommer c’est saisir, posséder. Saisir cette présence c’est la faire disparaître. 
 

D accord disont ensemble , si tu le veux bien, celui ou ce qui est sans nom. Ensemble car il me semble que tu pointes du doigt ce que je ressent aussi.

Modifié par landbourg
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, landbourg a dit :

D accord disont ensemble , si tu le veux bien, celui ou ce qui est sans nom. Ensemble car il me semble que tu pointes du doigt ce que je ressent aussi.

Oui je pense que nous avons le même « sentiment ». 
Cette présence me pose problème pourtant. Mais un problème peut être absurde. 
Je me dis est ce que cette présence est réelle ? N’a t elle pas le caractère  d’une illusion ?
Mais se poser cette question n’est-ce  pas de ma part, pusillanimité, manque d’audace ? Manque d’affirmation de moi dans un monde français rationaliste  qui méprise et avilit l’émotion ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

Ca mène à quoi ton image? J'ai pas bien compris le lien.

Ca va pas plaire, tant pis !

Je n'ai pas été assez précis. le brouillard,à l'arrivée, c'est le sentiment mais sous forme de métonymie (le résultat pris pour sa cause si on veut. Le brouillard, c'est toutes les expérience vécues qui se sont cristallisées en un sentiment, légèrement plus précis. Ou même une seule plus... traumatisante (?) ou plus marquante qui peut donner naissance à une "tournure de sentiment" particulière....

Moi je serais pour aller les débusquer où ils se cachent les sentiments ! Pas pour en faire des entités qui nous dirigent sans qu'on ait le droit d'y mettre le nez dedans. C'est même pour moi un des plus grand plaisirs de la vie : Le fameux "connais-toi toi-même".  ("Mince, j'ai fait ça pour ça ? Mais quel con !" ou alors : "Mais j'ai été inspiré des Dieux sur ce coup !")

 Car il faut bien que les sentiments aient une cause. Il ne suffit pas de dire le sentiment s'oppose à la raison.

Le sentiment a sa propre origine, sa propre raison. Je crois. Et "il" nous la joue transcendance ce qui est une arnaque. Non, non, non : nos sentiments ont bel et bien une origine, une histoire. L'intuition, (au sens populaire, pas kantien) aussi.

Ou alors, on considère qu'on est branché directement sur l'au-delà...

 Mais c'est pas mon truc.

L'irrationnel, c'est pas mon souci ni mon ennemi : je m'en amuse, je m'en régale. Il est sans aucun doute le fondement de notre... esprit ? psyché ? Le mien, je le considère comme un ami plus moi que moi-même !  J'évite de le considérer comme un étranger. dire que j'y arrive serait bien présomptueux.

Contrairement à @Annalevine, je n'ai jamais dit que les sentiments s'opposait à la raison. Parce que moi, je pense que le sentiment est tout à fait rationnel. Je conçois le sentiment comme un discours de l'égo, une pensée. Et la pensée n'est que rationnelle, même si elle fait des erreurs de calcul et est souvent amalgamé, du coup, à l'irrationnel. Irrationnel dans le sens erreur de raison. Mais pour moi, l'irrationnel n'est pas une erreur de raison, mais un fonctionnement qui n'est pas fait par la raison, qui n'est pas une pensée. Contrairement à toi, je placerai ici les intuitions.

Je suis curieuse de savoir comment tu débusques les racines du sentiment, parce que c'est la première fois que je t'entends en parler, mais que j'ai entendu ça de mon côté...alors ça m'intéresse! Le "connais-toi toi même", qu'est-ce qu'il signifie pour toi?

Cela dit, je ne dis pas que le sentiment est mauvais, il est bien utile, non? Tout dépend du point de vue et de l'utilisation de celui-ci. Je conçois qu'il peut sembler facteur d'inconfort (ou pas, d'ailleurs, parce que ça dépend des sentiments), mais en réalité ce n'est pas l'inconfort du sentiment en lui-même, mais le sentiment qui est une conséquence de notre comportement injustifiable.Si on se posait et qu'on prenait le temps de se questionner sur soi-même de façon froide, on mettrait exactement le doigt où il faut et nos sentiments ne nous apparaîtraient plus comme intuitifs, mais comme une fermentation de la raison qui aime à se plaindre, se placer sur le devant de la scène et s'accaparer tout ce que nous faisons comme si c'était elle qui dirigeait et commandait tout.

Qui n'a pas ressenti un sentiment de panique (plus ou moins léger) quand il a dû prendre parole face à un public? Pourquoi ce sentiment? Parce que nous partons du principe que nous serons jugés. Et nous avons peur de ne pas être à la hauteur, peur d'être rejeté parce qu'on aura fait une erreur. Des peurs plus ou moins marquées suivant les événements vécus et qui se sont "cristallisés" comme tu le dis si bien. Le sentiment est rationnel, parce qu'il s'explique de façon rationnel. Si on pouvait tracer la carte de tous ce qu'on a vécu, on trouverai les racines de chaque sentiment.

Pour ce qui est de l'intuition, la raison n'entre pas en jeu. Parce que l'intuition ne peut pas s'expliquer de façon rationnelle. Une intuition est une info qui nous parvient sans passer par la raison. L'intuition vient du cerveau gauche. Et là je sais que je serai sans doute tapée par @Annalevine, mais elle se trompe quand elle dit que le sentiment est dans le cerveau droit. Ce n'est pas le sentiment qui est du cerveau droit, vu que le sentiment on peut en parler et en faire des livres et des livres! Par contre il y a un ressenti (et du coup c'est là qu'elle utilise le mot sentiment que je trouve inapproprié) qu'on ne peut pas expliquer, nommer ou calculer ou appeler ou contenir. Ceci c'est ce qui nous vient du cerveau droit, et il n'est pas "intéressant" parce que justement on ne peut pas le mettre en boîte avec un nom, une étude, des statistiques et une définition bien cadrée et rationnelle.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, landbourg a dit :

Nouveau? Et Kierkegaard alors , il compte pour du beurre?

Il faut revenir à  Kierkegaard. Le siecle d après n' osait plus nommer le nom de dieu ( bordel!)

Ho! cette influence qu'ont les morts! Je ne sais pas qui c'est, mais ça ne m'empêche pas de penser et mettre en mot ce que je vois

Et ce n'est pas moi qui est dit que c'était nouveau. C'était @zenalpha qui disait que c'était nouveau dans la pensée (du coup dans l'écrit) d' @Annalevine


Dieu, c'est un paquet trop plein et trop étroit pour contenir la présence ressentie.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Annalevine a dit :

Oui je pense que nous avons le même « sentiment ». 
Cette présence me pose problème pourtant. Mais un problème peut être absurde. 
Je me dis est ce que cette présence est réelle ? N’a t elle pas le caractère  d’une illusion ?
Mais se poser cette question n’est-ce  pas de ma part, pusillanimité, manque d’audace ? Manque d’affirmation de moi dans un monde français rationaliste  qui méprise et avilit l’émotion ?

Alors, ça vaut ce que ça vaut, mais pour une fois, je ne vais pas faire dans la dentelle.

Votre regard sur la France et son peuple est ce qu'il est: une vision restreinte à votre propre expérience. Du coup, le point de vue d'un autre est forcément différent si son expérience est différente. Vous pouvez me dire que vous êtes bien plus à même que moi de juger de la globalité du peuple français, mais alors je vous rétorquerai: "On fait quoi, là? On cherche à tracer des généralités et tenter de les abattre?" Je me fou complètement de comment instruit et réagit le Français, mais pourquoi l'humanité se comporte comme elle le fait. Le Français, c'est rien comparé à l'humanité, pourquoi se tracasser de sa façon de voir? C'est restrictif et nombriliste.

Je ne sais pas à quel point vous accepterez d'être contrediTE, mais vous m'avez fait perdre pied un instant et maintenant je sais que vous faites erreur. Le sentiment ne vient pas du cerveau droit, mais bien du cerveau gauche. Et quand vous dites: "j'ai le sentiment d'une présence", c'est l'essai du cerveau gauche de s'approprier ce que fait et ressent le cerveau droit. Le cerveau droit communique avec le cerveau gauche, mais nous occultons ce qui est dit et le cerveau gauche s'accapare le renseignement qui lui a été transmis. Les émotions sont aussi des fonctionnements du cerveau gauche.

Là où moi je vous rejoins c'est qu'il y a quelque chose que nous percevons (que vous appelez sentiment, et qui n'est pas descriptible mais qui fait penser à ce qui pourrait venir du cerveau droit. Seulement, c'est difficile de faire la part entre "ça vient du cerveau droit" et " c'est le cerveau gauche qui nous le ressort à sa sauce".

Je voudrai vous poser une question. Cette "présence" que vous ressentez, comment elle agit sur vous dans le quotidien? Savez-vous pourquoi vous le ressentez, alors que ce n'est visiblement pas pareil pour tout le monde? Et surtout qu'est-ce que ça change?

Ce sont de vrais questions, pas des pièges (cela dit, il a peu de chance que vous me croyiez, mais ça m'est égal). Je veux juste savoir si nous parlons de la même chose, ou si vous perdez votre temps avec moi!

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 59 minutes, Ambre Agorn a dit :

Alors, ça vaut ce que ça vaut, mais pour une fois, je ne vais pas faire dans la dentelle.

Votre regard sur la France et son peuple est ce qu'il est: une vision restreinte à votre propre expérience. Du coup, le point de vue d'un autre est forcément différent si son expérience est différente. Vous pouvez me dire que vous êtes bien plus à même que moi de juger de la globalité du peuple français, mais alors je vous rétorquerai: "On fait quoi, là? On cherche à tracer des généralités et tenter de les abattre?" Je me fou complètement de comment instruit et réagit le Français, mais pourquoi l'humanité se comporte comme elle le fait. Le Français, c'est rien comparé à l'humanité, pourquoi se tracasser de sa façon de voir? C'est restrictif et nombriliste.

Je ne sais pas à quel point vous accepterez d'être contrediTE, mais vous m'avez fait perdre pied un instant et maintenant je sais que vous faites erreur. Le sentiment ne vient pas du cerveau droit, mais bien du cerveau gauche. Et quand vous dites: "j'ai le sentiment d'une présence", c'est l'essai du cerveau gauche de s'approprier ce que fait et ressent le cerveau droit. Le cerveau droit communique avec le cerveau gauche, mais nous occultons ce qui est dit et le cerveau gauche s'accapare le renseignement qui lui a été transmis. Les émotions sont aussi des fonctionnements du cerveau gauche.

Là où moi je vous rejoins c'est qu'il y a quelque chose que nous percevons (que vous appelez sentiment, et qui n'est pas descriptible mais qui fait penser à ce qui pourrait venir du cerveau droit. Seulement, c'est difficile de faire la part entre "ça vient du cerveau droit" et " c'est le cerveau gauche qui nous le ressort à sa sauce".

Je voudrai vous poser une question. Cette "présence" que vous ressentez, comment elle agit sur vous dans le quotidien? Savez-vous pourquoi vous le ressentez, alors que ce n'est visiblement pas pareil pour tout le monde? Et surtout qu'est-ce que ça change?

Ce sont de vrais questions, pas des pièges (cela dit, il a peu de chance que vous me croyiez, mais ça m'est égal). Je veux juste savoir si nous parlons de la même chose, ou si vous perdez votre temps avec moi!

En fait je me rends compte que mon intention n’est pas de rendre à chaque cerveau ce qui lui revient. Mon but est de réhabiliter a un niveau égal à la raison, à la logique, au temporel, tout ce qui est du ressort du sentiment, de l’émotion, du spatial, du global. Ma recherche est avant tout de réhabiliter dans une valeur égale à la raison, par exemple l’émotion. Pour cela je recherche les chercheurs qui portent à bout de bras, comme valeur égale à la raison, par exemple l’émotion. 
Cette recherche est une lutte personnelle contre une culture française d’origine catholique qui dévalorise l’émotion, le sentiment au profit de la raison.
Cela étant il m’est égal de savoir si l’émotion par exemple vient du cerveau gauche, droit, du cervelet, de mon petit doigt etc. Je me refuse à créer une hiérarchie de valeurs quant à mes façons d’être en fonction de l’origine spatiale de mes façons d’être. 
Si je dois me battre contre la culture française dominante c’est que j’ai dû très tôt me battre et m’affirmer contre cette culture française. Enfant j’étais trop gaucher, ensuite j’étais trop émotif, trop « féminin », trop sensible, trop rebelle  etc. Ensuite j’ai vu comment ces gens hyper rationnels avec leur théorie de l’inconscient freudien pratiquaient l’inceste et même la pedophilie à ciel ouvert, applaudi et reconnu par l’intelligentsia ( souvenons nous de Matzneff).  Alors quand j’ai un mec face à moi, de la génération Matzneff, qui loue l’inconscient freudien, je me dis : il a abusé de combien d’enfants celui là ? 
Bon passons.

Mon intérêt pour la « présence » je l’ai développée en lisant Heidegger. Dans l’angoisse il dit bien que c’est une présence qui s’en va et qui provoque cette souffrance ( l’angoisse). Des moments d’angoisse j’en ai vécus, comme tout le monde, et j’ai toujours en effet ressenti alors un départ, une disparition. Mais je n’ai jamais osé dire que cette disparition était la disparition d’une présence. 
Pourtant ce sentiment, cette émotion devant la « présence » qui est là ou qui au contraire n’est pas là, m’a toujours accompagné. 
Hier j’ai appris la mort d’un homme de 45 ans, que je connaissais, atteint du coronavirus. Un homme qui vécut durement. Sa mort m’a affectée, mais ce qui m’a le plus affectée c’est qu’il est mort seul à l’hôpital. Je me suis dit peut être qu´une infirmière a été là pour lui. La présence. Cela m’a déchirée qu’il ait pu mourir sans aucune présence près de lui. Voilà ce qu’est pour moi la Présence.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Annalevine a dit :

En fait je me rends compte que mon intention n’est pas de rendre à chaque cerveau ce qui lui revient. Mon but est de réhabiliter a un niveau égal à la raison, à la logique, au temporel, tout ce qui est du ressort du sentiment, de l’émotion, du spatial, du global. Ma recherche est avant tout de réhabiliter dans une valeur égale à la raison, par exemple l’émotion. Pour cela je recherche les chercheurs qui portent à bout de bras, comme valeur égale à la raison, par exemple l’émotion. 
Cette recherche est une lutte personnelle contre une culture française d’origine catholique qui dévalorise l’émotion, le sentiment au profit de la raison.
Cela étant il m’est égal de savoir si l’émotion par exemple vient du cerveau gauche, droit, du cervelet, de mon petit doigt etc. Je me refuse à créer une hiérarchie de valeurs quant à mes façons d’être en fonction de l’origine spatiale de mes façons d’être. 
Si je dois me battre contre la culture française dominante c’est que j’ai dû très tôt me battre et m’affirmer contre cette culture française. Enfant j’étais trop gaucher, ensuite j’étais trop émotif, trop « féminin », trop sensible, trop rebelle  etc. Ensuite j’ai vu comment ces gens hyper rationnels avec leur théorie de l’inconscient freudien pratiquaient l’inceste et même la pedophilie à ciel ouvert, applaudi et reconnu par l’intelligentsia ( souvenons nous de Matzneff).  Alors quand j’ai un mec face à moi, de la génération Matzneff, qui loue l’inconscient freudien, je me dis : il a abusé de combien d’enfants celui là ? 
Bon passons.

Mon intérêt pour la « présence » je l’ai développé en lisant Heidegger. Dans l’angoisse il dit bien que c’est une présence qui s’en va et qui provoque cette souffrance ( l’angoisse). Des moments d’angoisse j’en ai vécus, comme tout le monde, et j’ai toujours en effet ressenti alors un départ, une disparition. Mais je n’ai jamais osé dire que cette disparition était la disparition d’une présence. 
Pourtant ce sentiment, cette émotion devant la « présence » qui est là ou qui au contraire n’est pas là, m’a toujours accompagné. 
Hier j’ai appris la mort d’un homme de 45 ans, que je connaissais, atteint du coronavirus. Un homme qui vécut durement. Sa mort m’a affectée, mais ce qui m’a le plus affectée c’est qu’il est mort seul à l’hôpital. Et ça m’a bouleversée. Ça m’a bouleversée qu’il n’y ait pas eu une « présence » près de lui pour l’accompagner. Je me suis dit peut être qu´une infirmière a été là pour lui. La présence. Cela m’a déchirée qu’il ait pu mourir sans aucune présence près de lui. Voilà ce qu’est pour moi la Présence.

 

Je ne vois aucune différence avec ce best of catholique 

 

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 526 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Dieu, c'est un paquet trop plein et trop étroit pour contenir la présence ressentie.

C'est nos têtes qui sont trop pleines et trop étroites.  Enfin moi c'est ce que je vois avec ou sans Kierkegaard. ( d'ailleurs je me sers plus de lui que je l'ai compris ce mort. Mais certains passages écrits de cette âme m'ont arraché les tripes à  leurs lecture. C' est du digéré, c'est du Landbourg!)

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 526 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
il y a une heure, zenalpha a dit :

Je ne vois aucune différence avec ce best of catholique 

 

C'est beaucoup moins bien dit et la musique est merdique.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

En fait je me rends compte que mon intention n’est pas de rendre à chaque cerveau ce qui lui revient. Mon but est de réhabiliter a un niveau égal à la raison, à la logique, au temporel, tout ce qui est du ressort du sentiment, de l’émotion, du spatial, du global. Ma recherche est avant tout de réhabiliter dans une valeur égale à la raison, par exemple l’émotion. Pour cela je recherche les chercheurs qui portent à bout de bras, comme valeur égale à la raison, par exemple l’émotion. 
Cette recherche est une lutte personnelle contre une culture française d’origine catholique qui dévalorise l’émotion, le sentiment au profit de la raison.
Cela étant il m’est égal de savoir si l’émotion par exemple vient du cerveau gauche, droit, du cervelet, de mon petit doigt etc. Je me refuse à créer une hiérarchie de valeurs quant à mes façons d’être en fonction de l’origine spatiale de mes façons d’être. 
Si je dois me battre contre la culture française dominante c’est que j’ai dû très tôt me battre et m’affirmer contre cette culture française. Enfant j’étais trop gaucher, ensuite j’étais trop émotif, trop « féminin », trop sensible, trop rebelle  etc. Ensuite j’ai vu comment ces gens hyper rationnels avec leur théorie de l’inconscient freudien pratiquaient l’inceste et même la pedophilie à ciel ouvert, applaudi et reconnu par l’intelligentsia ( souvenons nous de Matzneff).  Alors quand j’ai un mec face à moi, de la génération Matzneff, qui loue l’inconscient freudien, je me dis : il a abusé de combien d’enfants celui là ? 
Bon passons.

Mon intérêt pour la « présence » je l’ai développée en lisant Heidegger. Dans l’angoisse il dit bien que c’est une présence qui s’en va et qui provoque cette souffrance ( l’angoisse). Des moments d’angoisse j’en ai vécus, comme tout le monde, et j’ai toujours en effet ressenti alors un départ, une disparition. Mais je n’ai jamais osé dire que cette disparition était la disparition d’une présence. 
Pourtant ce sentiment, cette émotion devant la « présence » qui est là ou qui au contraire n’est pas là, m’a toujours accompagné. 
Hier j’ai appris la mort d’un homme de 45 ans, que je connaissais, atteint du coronavirus. Un homme qui vécut durement. Sa mort m’a affectée, mais ce qui m’a le plus affectée c’est qu’il est mort seul à l’hôpital. Je me suis dit peut être qu´une infirmière a été là pour lui. La présence. Cela m’a déchirée qu’il ait pu mourir sans aucune présence près de lui. Voilà ce qu’est pour moi la Présence.

Je ne sais pas quel ton la lecture de ce que j'écris est rendu quand vous me lisez. Je crois que nous sommes tout à fait capable d'être en "phase" ou plutôt être sur la même longueur d'onde (quant au ton), mais que, si l'on y réfléchis trop, on perd cette capacité et que nous nous faisons milles films qui nous font adopter une interprétation en phase avec notre "bain" émotionnel du moment. Je ne sais plus pourquoi je dis ça!

Ha oui! Voilà! Tant qu'à y être, j'ai envie de vous poser milles questions, parce que je veux une bonne fois pour toute cerner deux ou trois choses...à voire si vous êtes partante?

Note: vraiment, j'ai décidé de ne plus corriger l'habitude que j'ai prise de vous considérer comme une interlocutrice, même si je sais rationnellement que ce n'est pas le cas. J'espère que vous comprendrez ou en tout cas laisserez ma fantaisie faire à son gré, ou bien me dire carrément si c'est trop fantaisiste.

Je crois que je me fou un peu du côté droit ou gauche du cerveau, à part peut-être pour illustrer des recherches scientifiques qui peuvent éclairer des points de vue. Cela dit, vous en avez parlé et m'avez poussé à faire quelques recherches et les miennes ont été différente des vôtres. J'ai cherché dans d'autres cultures, et pas des culture occidentales (lol! j'avais écris "accidentales"!), et je suis arrivée apparemment à des résultats un tout petit peu différentes des vôtres. Cela dit, ça ne change rien pour moi, je suis têtue.... et influençable mais têtue.

Comme vous dites: passons...

Je ne veux en aucun cas vous paraître irrévérencieuse, mais j'ai pensé à ceci:

Si l'angoisse nous aide à prendre conscience de cette "présence" parce qu'elle disparaît, je me dis que faire "revenir" ou faire rester cette présence ne requiert qu'un effort de notre part; comme elle est "virée" de nous dans l'angoisse, je suppose qu'elle est présence dans un autre sentiment, non? Cet homme a peut-être eu la capacité de sentir cette présence, même en étant seul physiquement. Est-ce du délire de ma part? En tout cas, je ressens cette présence (si on parle de la même chose), et je le sens quand j'établis un certain calme, une certaine maîtrise, ou plutôt une certaine acceptation, une détente qui ne serait pas du tout un laisser-aller, mais plutôt une détente active (je me rend bien compte de que mes mots sont flous et que là, je ne suis pas sûre de moi quant à l'expression).

Cela dit, il est fort probable que nous ne parlions pas des mêmes choses: comment savoir? Rien ne garantit rien sur la compréhension de l'autre ou sur notre propre expression. Je serai plus sensible et cernerai mieux ce que vous tentez de dire si vous le disiez de façon...artistique (je n'aime pas trop ce mot, parce que c'est une case dont j'ai eu a souffrir), ou imagée, ou imaginaire. D'un autre côté, vous n'êtes tenu en rien à répondre à mes caprices!

Je n'ai jamais su quoi dire face au chagrin de l'autre, parce que les mots sont hypocrites, portés par des gens hypocrites. Ils disent quelque chose, font croire quelque chose, mais au final tout le monde est aussi ignorant que moi face à la douleur des autres. J'ai toujours su quoi faire, où être et comment être. Je ne vous ferai donc pas l'affront de vous présenter des condoléances. Si vous sentez la même présence que moi, vous sentirez mes liens affectifs. Faites-en l'usage que vous jugerez bon.

Bien à vous

Ambre

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 11 minutes, landbourg a dit :

C'est nos têtes qui sont trop pleines et trop étroites.  Enfin moi c'est ce que je vois avec ou sans Kierkegaard. ( d'ailleurs je me sers plus de lui que je l'ai compris ce mort. Mais certains passages écrits de cette âme m'ont arraché les tripes à  leurs lecture. C' est du digéré, c'est du Landbourg!)

Non, je ne veux pas te suivre sur ce chemin: non, nos têtes ne sont pas trop pleines, elles sont juste mal rangées, mal utilisées, mal optimisées. Dire qu'elles sont trop pleines est un constat irrévocable et qui mène a baisser les bras. Non, je refuse de voir la moyenne comme base de référence et me baserai sur ce qu'on appelle les exceptions. Ce sont elles qui sont intéressantes pour découvrir nos compétences en dormance.

Tu m'en parlerais (sur un autre fil peut-être) de ce Kierkegaard? Ou en tout cas ce qui a été digéré "Landbourg". tu as l'avantage d'être vivant!

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

La parole est un intermédiaire, mais dans le nom, elle risque de se figer en image. Le nom s'autonomise, tend à devenir sa propre référence, vient donner une butée finale en particulier quand la chose elle-même s'est retirée, tout comme change l'évocation d'un nom selon que la personne est présente ou absente. Dans l'absence, c'est une chose fermée et imaginaire qui est évoquée. Un "en soi" dont la complétude est fallacieuse. Le nom se fige finalement dans le marbre de la stèle quand l'autre est définitivement perdu. Mais que l'autre soit là, c'est tout autre chose alors de le nommer. 

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 526 messages
Mentor‚ 59ans‚
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il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Dire qu'elles sont trop pleines est un constat irrévocable et qui mène a baisser les bras. Non, je refuse de voir la moyenne comme base de référence et me baserai sur ce qu'on appelle les exceptions. Ce sont elles qui sont intéressantes pour découvrir nos compétences en dormance

Oui tu as certainement raison. Je suis pas hyper optimiste en ce moment. J'ai peut-être le syndrome de l " à quoi bon". 

 

il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

tu as l'avantage d'être vivant!

Ouais je pète la forme! Mais je suis une feignasse, je tourne autour de ma table de travail et m'en remet à dieu, cette présence fuyante qui m' affole et me fait de plus en plus ressentir ma réalité comme une étrange poésie que je n'écris pas.

Ouais c'est pas moi qui va faire avancer le schmilblick! 

Modifié par landbourg
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 9 heures, landbourg a dit :

C'est beaucoup moins bien dit et la musique est merdique.

Faisons de jolies phrases qui sonnent bien à nos oreilles.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
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il y a 10 minutes, zenalpha a dit :

Faisons de jolies phrases qui sonnent bien à nos oreilles.

C'est tellement bien dit ! Cet excès d'Apollonien qui as eu raison des Grecs anciens. :)

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