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Annalevine

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Il y a 9 heures, Groenland a dit :

Cette présence n'est-elle pas ce que certaines personnes appellent Dieu ? Si jamais c'étais le cas, alors c'est que l'Être a toujours était aux côtés des hommes.

Mais je crois vous comprendre sur votre propos, pour moi cette présence dont vous parlez survient lorsque je suis dans un certain état émotionnel tout en sobriété. C'est comme devenir conscient de quelque chose qui contraste avec ce monde "anesthésié". Finalement il n'y a pas que l'angoisse qui permet d'arriver à l'authentique, pour moi un certain état d'exaltation le permet également, peut-être que Heidegger le savait aussi mais pourquoi il n'a parlé que de l'angoisse comme voie possible d'accès à l'Être? Vue la psychologie du personnage cela ne m'étonne pas au fond…

Cela a une cohérence de partir de l’angoisse pour arriver à l’Etre chez Heidegger. Il est possible d’en faire l’expérience soi même quoiqu’il soit périlleux de faire l’expérience de l’angoisse pour comprendre ce philosophe. Se mettre en état d’angoisse exige de recourir à sa mémoire, à revivre l’angoisse telle que l’on a pu la vivre. Ce qui est en définitive assez pénible.

Mais je n’ai pas ici expliquer la pensée de Heidegger concernant l’apparition simultanée de l’Etre et du Néant dans l’angoisse. Je vais essayer de le faire mais il faut pour cela rentrer dans le vocabulaire de Heidegger ce qui est un exercice lui aussi assez pénible.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Essayons de suivre pas à pas la pensée de Heidegger ( à partir de son texte qu’est ce que  la métaphysique ?). Dans l’angoisse dit-il le néant se dénonce ( se révèle) avec l’étant en tant que celui-ci nous échappe et glisse dans son ensemble. Il faut ici entendre, dans la formule  « étant dans son ensemble » l’Etre qui se révèle lui même en tant qu’il s’échappe, en tant qu’il se met en mouvement, mouvement qui nous le rend perceptible. Dans la pratique de l’expérience de quoi s’agit il ? Il s’agit, dans l’angoisse, de ce sentiment que nous éprouvons, que quelque chose de primordial s’en va, que la réalité s’en va, qu’une présence dont nous n’avions pas jusque là conscience s’évanouit progressivement. Nous souffrons, dans l’angoisse, de cette disparition lente de toute existence, de toute réalité, nous nous voyons progressivement seuls, absolument seuls dans un univers qui nous effraye. Cet univers noir qui nous effraye, dans lequel nous restons, seuls, effrayés, souffrants, est le Néant. Nous restons suspendus dans le Néant écrit Heidegger, mais le Néant se révèle avec l’Etre, qui lui, s’en va, tend à disparaître. Heidegger décrit avec sa manière à lui ce que chacun peut vivre quand l’angoisse croit en intensité. 
Le Néant du coup qu’est ce que c’est ? C’est ce qui pousse l’Etre loin de nous, le Néant n’est pas le contraire de l’Etre, le Néant est cette « réalité » répulsive qui pousse l’Etre « dehors ». Ainsi le Néant nous est donné en même temps que l’Etre en tant que le Néant repousse l’Etre. Le Néant n’anéantit pas l’Etre, il le repousse, le Néant néantit écrit Heidegger, néantir n’est pas anéantir, néantir c’est pousser l’Etre en dehors, en dehors de notre conscience. En fait Heidegger décrit avec sa philosophie ce dont chacun peut faire l’expérience.

Modifié par Annalevine
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Essayons de terminer. Pour Heidegger, dans l’angoisse, l’homme en général, l’homme en tant qu’il existe, le Dasein, émerge de l’Etre grâce à l’effet répulsif du Néant sur l’Etre. Le Dasein se tient suspendu dans le Néant et fait face à l’Etre qui se retire, et dont le Dasein prend conscience justement parce l’Etre se retire. Cette émergence hors de l’Etre Heidegger l’appelle la transcendance. C’est grâce à cette transcendance que le Dasein peut contempler l’Etre. Avant de rejoindre l’Etre en s’en immergeant à nouveau. Nous pourrions utiliser là l’image de l’océan. Tant que je suis dans l’océan je ne prends pas conscience de l’océan. Si j’en émerge alors je prends conscience de l’océan. Là où ça se complique avec Heidegger c’est que seul le Dasein émerge de l’océan ( de l’Etre) et que les modalités particulières du Dasein, mon moi particulier, ma singularité, restent dans l’océan, dans l’Etre. L’émergence du Dasein ( l’homme en général) hors de l’Etre lui permet du coup de faire face à lui-même, dans sa singularité, qui elle reste dans l’Etre, et de soutenir un dialogue avec lui même. Cette émergence hors de l’être, qui permet le dialogue avec soi même est le fondement de notre liberté.
 

À mon avis, là, nous ne sommes plus dans le sentiment mais dans une construction purement rationnelle.

Heidegger passe du cerveau droit ( sentiment) au cerveau gauche ( raison) sans en avoir l’air. Il joue sur sa souplesse qui lui permet de passer sans cesse du sentiment à la raison. Là le Français ne suit plus, qui subordonne le sentiment à la raison dans une vision hiérarchisée de l’esprit. 

 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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il y a 31 minutes, Annalevine a dit :

Essayons de terminer. Pour Heidegger, dans l’angoisse, l’homme en général, l’homme en tant qu’il existe, le Dasein, émerge de l’Etre grâce à l’effet répulsif du Néant sur l’Etre. Le Dasein se tient suspendu dans le Néant et fait face à l’Etre qui se retire, et dont le Dasein prend conscience justement parce l’Etre se retire. Cette émergence hors de l’Etre Heidegger l’appelle la transcendance. C’est grâce à cette transcendance que le Dasein peut contempler l’Etre. Avant de rejoindre l’Etre en s’en immergeant à nouveau. Nous pourrions utiliser là l’image de l’océan. Tant que je suis dans l’océan je ne prends pas conscience de l’océan. Si j’en émerge alors je prends conscience de l’océan. Là où ça se complique avec Heidegger c’est que seul le Dasein émerge de l’océan ( de l’Etre) et que les modalités particulières du Dasein, mon moi particulier, ma singularité, restent dans l’océan, dans l’Etre. L’émergence du Dasein ( l’homme en général) hors de l’Etre lui permet du coup de faire face à lui-même, dans sa singularité, qui elle reste dans l’Etre, et de soutenir un dialogue avec lui même. Cette émergence hors de l’être, qui permet le dialogue avec soi même est le fondement de notre liberté.
 

À mon avis, là, nous ne sommes plus dans le sentiment mais dans une construction purement rationnelle.

Heidegger passe du cerveau droit ( sentiment) au cerveau gauche ( raison) sans en avoir l’air. Il joue sur sa souplesse qui lui permet de passer sans cesse du sentiment à la raison. Là le Français ne suit plus, qui subordonne le sentiment à la raison dans une vision hiérarchisée de l’esprit. 

 

 

Tout est bien ! c'est parfait ! C'est costaud ! On pourrait chipoter, mais non , j'aime.

(Même si le sentiment océanique c'est un peu un cliché.)

 jusqu'à la dernière phrase :

 "le français ne suit plus" : mais tu es qui toi ? Tu ne peux penser sans coup de griffe ? JE SUIS FRANÇAIS, MADAME !

Et là tu parles à des français !

Tu viens d'ailleurs ? Tu sais plus que les autres ? Tu sais tout plus, tout mieux ?

 Mais je te suis partout !

Parfois je te devance...

Cerveau droit, cerveau gauche...

L'affaire est résolue ! EN MÊME TEMPS ! Autrement dit, tout à DROITE...

C'est de bonne Heideguerre.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
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il y a 19 minutes, Blaquière a dit :

C'est de bonne Heideguerre.

Heil ! Degger ! .... Heideguerre .... Hey ! Dégueu ! ......... etc etc.

Faut arrêter de lui cracher dessus par tous les côtés ! Tu vas te déshydrater à force.... :p

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 17 minutes, Groenland a dit :

Heil ! Degger ! .... Heideguerre .... Hey ! Dégueu ! ......... etc etc.

Faut arrêter de lui cracher dessus par tous les côtés ! Tu vas te déshydrater à force.... :p

C'est bien : tu me suis ! :smile2:

Je me demande dans quelle mesure, tous les philosophes (genre Sartre que j'aime bien c'ailleurs) ne l'ont pas pris en exemple, dans la mesure où il s'est montré totalement étanche à la psychanalyse : ce truc de Freud, de JUIF pour tout dire ! Il y aurait de quoi réfléchir...

Son recours, retour à la métaphysique, (au notions "d'être" par exemple ) pour éviter le psychologisme régnant en plein 20ème siècle a qq chose d'archaïque et de comique. Mais il n'avait que ça d'un peu solide à se mettre sous la dent. les autres lui ont emboîté le pas... du bout des lèvres ! Tout en disant : "pas de ça Lisette !" la métaphysique ? Pouah !

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

C'est bien : tu me suis ! :smile2:

Je me demande dans quelle mesure, tous les philosophes (genre Sartre que j'aime bien c'ailleurs) ne l'ont pas pris en exemple, dans la mesure où il s'est montré totalement étanche à la psychanalyse : ce truc de Freud, de JUIF pour tout dire ! Il y aurait de quoi réfléchir...

Son recours, retour à la métaphysique, (au notions "d'être" par exemple ) pour éviter le psychologisme régnant en plein 20ème siècle a qq chose d'archaïque et de comique. Mais il n'avait que ça d'un peu solide à se mettre sous la dent. les autres lui ont emboîté le pas... du bout des lèvres ! Tout en disant : "pas de ça Lisette !" la métaphysique ? Pouah !

Heidegger.....

J'ai un peu cette impression qu'il a permis un certain rebond pour une philosophie moribonde

Mais plutôt que d'amener une réflexion sur l'être, il aurait gagné à réfléchir sur ce qu'il était 

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Invité Groenland
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Invité Groenland
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il y a 11 minutes, Blaquière a dit :

C'est bien : tu me suis ! :smile2:

Je me demande dans quelle mesure, tous les philosophes (genre Sartre que j'aime bien c'ailleurs) ne l'ont pas pris en exemple, dans la mesure où il s'est montré totalement étanche à la psychanalyse : ce truc de Freud, de JUIF pour tout dire ! Il y aurait de quoi réfléchir...

Son recours, retour à la métaphysique, (au notions "d'être" par exemple ) pour éviter le psychologisme régnant en plein 20ème siècle a qq chose d'archaïque et de comique. Mais il n'avait que ça d'un peu solide à se mettre sous la dent. les autres lui ont emboîté le pas... du bout des lèvres ! Tout en disant : "pas de ça Lisette !" la métaphysique ? Pouah !

Que veux-tu, personne n'est parfait ! Mais c'est vrai que Heidegger était une personne assez prétentieuse.... 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 24 minutes, zenalpha a dit :

Heidegger.....

J'ai un peu cette impression qu'il a permis un certain rebond pour une philosophie moribonde

Mais plutôt que d'amener une réflexion sur l'être, il aurait gagné à réfléchir sur ce qu'il était 

J'ai pensé un truc, qui vaut ce qu'il vaut, bien sûr...

L'angoisse d'Heidegger, c'est un cas clinique.

L'angoisse est fille de la peur. Un phénomène physiologique relativement connu. Mais il dit bien qu'à la différence de la peur (qui est peur de qq chose) l'angoisse est peur... de rien, de tout. Bref, c'est l'angoisse absolue. Or, physiologiquement ou PSYCHANALYTIQUEMENT, la peur a une fonction. Qui est de renforcer l'organisme pour répondre au danger. Sécrétion de diverses substances, comme l'adrénaline (j'y connais rien !). La peur permet donc de se tenir sur le qui vive dans le but d'agir et de se renforcer physiologiquement. Or l'angoisse (on peut se plonger volontairement dans un état d'angoisse) n'a pas d'exutoire vers l'action. Elle accumule l'énergie, accumule, accumule... Et comment décharger toute cette énergie? Elle se décharge toute seule en... hallucinations !

Les conclusions sur l'être, le néant, les étants, le dasein de Heidegger sont des hallucinations... Bien sûr, une hallucination, on la voit ! Il y croit dur comme fer. C'est pas sans intérêt...

Ce qui est amusant c'est ceux qui prennent la suite : le dasein ? Génial ! Mais pas le même que lui !... Plus concret...moins méta-physique... moins halluciné... le dasein, c'est... Hic et Nunc ! ...etc. Bref, une vielle histoire.

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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à l’instant, Blaquière a dit :

J'ai pensé un truc, qui vaut ce qu'il vaut, bien sûr...

L'angoisse d'Heidegger, c'est un cas clinique.

L'angoisse est fille de la peur. Un phénomène physiologique relativement connu. Mais il dit bien qu'à la différence de la peur (qui est peur de qq chose) l'angoisse est peur... de rien, de tout. Bref, c'est l'angoisse absolue. Hors physiologiquement ou PSYCHANALYTIQUEMENT, la peur a une fonction. Qui est de renforcer l'organisme pour répondre au danger. Sécrétion de diverses substances, comme l'adrénaline (j'y connais rien !). La peur permet donc de se tenir sur le qui vive dans le but d'agir et de se renforcer physiologiquement. Or l'angoisse (on peut se plonger volontairement dans un état d'angoisse) n'a pas d'exutoire vers l'action. Elle accumule l'énergie, accumule, accumule... Et comment décharger toute cette énergies .  l'hallucination !

Les conclusions sur l'être, les étants, le dasein de Heidegger sont des hallucinations... Bien sûr, une hallucination, on la voit ! Il y croit dur comme fer. C'est pas sans intérêt...

Ce qui est amusant c'est ceux qui prennent la suite : le dasein ? Génial ! Mais pas le même que lui !... Plus concret...moins méta-physique... moins halluciné... etc.

Oui, Même ce concept du Dasein est assez pompeux.

Il y a non pas l'être humain au centre de cette philosophie mais une déshumanisation aux forceps, un accouchement de névrosé

Le philosophe n'est pas toujours un sage.

En effet, son aura me dépasse 

Je veux bien envisager l'idée d'être un bourin noyé dans le génie 

Vivent les bourins.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 1 minute, zenalpha a dit :

Oui, Même ce concept du Dasein est assez pompeux.

Il y a non pas l'être humain au centre de cette philosophie mais une déshumanisation aux forceps, un accouchement de névrosé

Le philosophe n'est pas toujours un sage.

En effet, son aura me dépasse 

Je veux bien envisager l'idée d'être un bourin noyé dans le génie 

Vivent les bourins.

On est deux !

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 53 minutes, Groenland a dit :

Heil ! Degger ! .... Heideguerre .... Hey ! Dégueu ! ......... etc etc.

Faut arrêter de lui cracher dessus par tous les côtés ! Tu vas te déshydrater à force.... :p

"Hey Dégeu", c'est pas de moi ! Cette vulgarité me choque !

(Si ça se trouve, je l'ai dit, mais j'ai oublié !)

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Tout est bien ! c'est parfait ! C'est costaud ! On pourrait chipoter, mais non , j'aime.

(Même si le sentiment océanique c'est un peu un cliché.)

 jusqu'à la dernière phrase :

 "le français ne suit plus" : mais tu es qui toi ? Tu ne peux penser sans coup de griffe ? JE SUIS FRANÇAIS, MADAME !

Et là tu parles à des français !

Tu viens d'ailleurs ? Tu sais plus que les autres ? Tu sais tout plus, tout mieux ?

 Mais je te suis partout !

Parfois je te devance...

Cerveau droit, cerveau gauche...

L'affaire est résolue ! EN MÊME TEMPS ! Autrement dit, tout à DROITE...

C'est de bonne Heideguerre.

Le côté océanique c’est ma déformation : enseigner des enfants, mais tu n’es pas un enfant ! Cela dit cette métaphore permet de sortir du côté profondément abstrait de Heidegger.

J’égratigne les Français en effet pour ce qui apparaît chez eux comme un obscurantisme : cette rage à ne pas reconnaître le « cerveau droit » comme l’égal du « cerveau gauche ». Cette façon de dévaloriser le holisme contre le détail, de dévaloriser le sentiment et l’émotion contre la logique. En fait pour moi c’est là l’héritage catholique que nous ne retrouvons pas dans l’héritage protestant. Bon les Français y viendront et ils y viennent déjà dans les techniques de l’éducation. Quand ils comprendront que les langues ne se transmettent pas au mieux par l’écrit mais bien plutôt par le son et l’image, que la musique ne se transmet pas au mieux par le solfège mais là encore par le son, que l’expression artistique s’appuie sur le sentiment avant de s’appuyer sur la technique ils auront fait un grand pas.  Bien sûr la technique est nécessaire mais dans certaines activités elle vient après, pas avant. Déjà mes petits enfants parlent tranquillement trois langues à 16 ans et probablement peuvent ils en apprendre plus. Et cela tout enfant en est capable si l’on commence à prendre au sérieux les aptitudes et les conditions d’exercice du cerveau droit. Les Français démontrent sans cesse leur imbécillité à mettre en avant l’intelligence ! C’est à dire les facultés du cerveau gauche. De plus la culture française dans son histoire n’a pas été aussi bornée! Mais le catholicisme avec ses obsessions sexuelles démentes a refoulé avec le sexe, et l’émotion et le sentiment ! Et cela à partir du XVIII/XIX siècle environ avec l’avènement au pouvoir de la bourgeoisie. Quelle catastrophe ce putain de catholicisme bourgeois ! Liberez vous de votre catholicisme dément, aimez l’émotion au lieu d’en faire une manifestation animale, respectez le sentiment, apprenez à vos enfants à écrire comme ils le sentent avant de leur apprendre l’orthographe, bref, aimez l’irrationnel bordel ! Vous retiendrez les meilleurs d’entre vous en France au lieu de les voir partir à l’étranger, et au lieu d’être le pays le plus déprimé du monde la France deviendra peut être le plus joyeux! Mais je crois que ce n’est pas demain la veille que vous ferez du cerveau droit un partenaire digne de votre cerveau intelligent ! Ah ! l’intelligence ! Vous allez en crever d’être intelligents. 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 3 heures, Annalevine a dit :

Le côté océanique c’est ma déformation : enseigner des enfants, mais tu n’es pas un enfant ! Cela dit cette métaphore permet de sortir du côté profondément abstrait de Heidegger.

J’égratigne les Français en effet pour ce qui apparaît chez eux comme un obscurantisme : cette rage à ne pas reconnaître le « cerveau droit » comme l’égal du « cerveau gauche ». Cette façon de dévaloriser le holisme contre le détail, de dévaloriser le sentiment et l’émotion contre la logique. En fait pour moi c’est là l’héritage catholique que nous ne retrouvons pas dans l’héritage protestant. Bon les Français y viendront et ils y viennent déjà dans les techniques de l’éducation. Quand ils comprendront que les langues ne se transmettent pas au mieux par l’écrit mais bien plutôt par le son et l’image, que la musique ne se transmet pas au mieux par le solfège mais là encore par le son, que l’expression artistique s’appuie sur le sentiment avant de s’appuyer sur la technique ils auront fait un grand pas.  Bien sûr la technique est nécessaire mais dans certaines activités elle vient après, pas avant. Déjà mes petits enfants parlent tranquillement trois langues à 16 ans et probablement peuvent ils en apprendre plus. Et cela tout enfant en est capable si l’on commence à prendre au sérieux les aptitudes et les conditions d’exercice du cerveau droit. Les Français démontrent sans cesse leur imbécillité à mettre en avant l’intelligence ! C’est à dire les facultés du cerveau gauche. De plus la culture française dans son histoire n’a pas été aussi bornée! Mais le catholicisme avec ses obsessions sexuelles démentes a refoulé avec le sexe, et l’émotion et le sentiment ! Et cela à partir du XVIII/XIX siècle environ avec l’avènement au pouvoir de la bourgeoisie. Quelle catastrophe ce putain de catholicisme bourgeois ! Liberez vous de votre catholicisme dément, aimez l’émotion au lieu d’en faire une manifestation animale, respectez le sentiment, apprenez à vos enfants à écrire comme ils le sentent avant de leur apprendre l’orthographe, bref, aimez l’irrationnel bordel ! Vous retiendrez les meilleurs d’entre vous en France au lieu de les voir partir à l’étranger, et au lieu d’être le pays le plus déprimé du monde la France deviendra peut être le plus joyeux! Mais je crois que ce n’est pas demain la veille que vous ferez du cerveau droit un partenaire digne de votre cerveau intelligent ! Ah ! l’intelligence ! Vous allez en crever d’être intelligents. 

 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

Le côté océanique c’est ma déformation : enseigner des enfants, mais tu n’es pas un enfant ! Cela dit cette métaphore permet de sortir du côté profondément abstrait de Heidegger.

J’égratigne les Français en effet pour ce qui apparaît chez eux comme un obscurantisme : cette rage à ne pas reconnaître le « cerveau droit » comme l’égal du « cerveau gauche ». Cette façon de dévaloriser le holisme contre le détail, de dévaloriser le sentiment et l’émotion contre la logique. En fait pour moi c’est là l’héritage catholique que nous ne retrouvons pas dans l’héritage protestant. Bon les Français y viendront et ils y viennent déjà dans les techniques de l’éducation. Quand ils comprendront que les langues ne se transmettent pas au mieux par l’écrit mais bien plutôt par le son et l’image, que la musique ne se transmet pas au mieux par le solfège mais là encore par le son, que l’expression artistique s’appuie sur le sentiment avant de s’appuyer sur la technique ils auront fait un grand pas.  Bien sûr la technique est nécessaire mais dans certaines activités elle vient après, pas avant. Déjà mes petits enfants parlent tranquillement trois langues à 16 ans et probablement peuvent ils en apprendre plus. Et cela tout enfant en est capable si l’on commence à prendre au sérieux les aptitudes et les conditions d’exercice du cerveau droit. Les Français démontrent sans cesse leur imbécillité à mettre en avant l’intelligence ! C’est à dire les facultés du cerveau gauche. De plus la culture française dans son histoire n’a pas été aussi bornée! Mais le catholicisme avec ses obsessions sexuelles démentes a refoulé avec le sexe, et l’émotion et le sentiment ! Et cela à partir du XVIII/XIX siècle environ avec l’avènement au pouvoir de la bourgeoisie. Quelle catastrophe ce putain de catholicisme bourgeois ! Liberez vous de votre catholicisme dément, aimez l’émotion au lieu d’en faire une manifestation animale, respectez le sentiment, apprenez à vos enfants à écrire comme ils le sentent avant de leur apprendre l’orthographe, bref, aimez l’irrationnel bordel ! Vous retiendrez les meilleurs d’entre vous en France au lieu de les voir partir à l’étranger, et au lieu d’être le pays le plus déprimé du monde la France deviendra peut être le plus joyeux! Mais je crois que ce n’est pas demain la veille que vous ferez du cerveau droit un partenaire digne de votre cerveau intelligent ! Ah ! l’intelligence ! Vous allez en crever d’être intelligents. 

C'est pas faux ! Je suis d'accord sur beaucoup de choses. Mais est-ce qu'il faut tant généraliser ?

Rabattre toujours ça sur les religions ? J'étais étonné de voir en plein XVIème siècles (les guerres de religions) les cathos parler des protestants :  "les gens de la religion", comme si eux n'en avaient pas ! Descartes : "il faut avoir la religion de son prince". Je traduis : "il faut pas chercher des embrouilles avec ces histoires..."

Beaucoup  de gens nous parlent du judéo-christianisme... On pourrait aussi bien dire qu'il n'est plus trop à la mode depuis 5 siècles et qu'on en est largement sortis depuis lors... L'esprit bourgeois ? Matérialiste ? On peut tout confondre. Les protestants ? Le commerce ? C'est pas plus brillant.

Je relis Lucrèce en ce moment, c'est étonnant...

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 8 heures, Blaquière a dit :

C'est pas faux ! Je suis d'accord sur beaucoup de choses. Mais est-ce qu'il faut tant généraliser ?

Rabattre toujours ça sur les religions ? J'étais étonné de voir en plein XVIème siècles (les guerres de religions) les cathos parler des protestants :  "les gens de la religion", comme si eux n'en avaient pas ! Descartes : "il faut avoir la religion de son prince". Je traduis : "il faut pas chercher des embrouilles avec ces histoires..."

Beaucoup  de gens nous parlent du judéo-christianisme... On pourrait aussi bien dire qu'il n'est plus trop à la mode depuis 5 siècles et qu'on en est largement sortis depuis lors... L'esprit bourgeois ? Matérialiste ? On peut tout confondre. Les protestants ? Le commerce ? C'est pas plus brillant.

Je relis Lucrèce en ce moment, c'est étonnant...

La nouveauté avec la pensée d' @Annalevine, c'est d'aimer l'irrationnel.

Et il le dit en toute rationalité.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Posté(e)
il y a une heure, zenalpha a dit :

La nouveauté avec la pensée d' @Annalevine, c'est d'aimer l'irrationnel.

Et il le dit en toute rationalité.

Il faut peut-être qu'il crève l'abcès ?

Je me pose le problème : l'important est-il de se démarquer à tout prix ou de chercher la/une... "Vérité". Si une vérité n'est pas très originale, arrive-t-on à s'en contenter ?

Est-il plus important de se distinguer des autres que de suivre une "route droite" ?

Mais il y a aussi des routes parallèles ?

Les deux ne sont pas toujours compatibles. (C'est un peu dommage) Ça a son côté bien sympathique de se penser différent, pour soi, mais c'est aussi délirant parfois pour les autres. Là c'est les autres qui sont moins sympathiques ! (s'ils rejettent la différence)... Encore faut-il que la différence ne soit pas feinte, téléphonée.

C'est une question de personnalité, de... SENTIMENTS ! Où se forgent nos sentiments si ce n'est au cours de notre vécu ? Et comme leur conséquences ?  C'est le même problème que la raison pure qui se pose à un autre niveau plus complexe/ Plus complexe mais pas d'avantage irrationnel : Les choses en soi sont nos expériences oubliées et nos sentiments sont les phénomènes qui s'en sont dégagés... L'ego, le sujet lui-même; la... raison pure ? C'est bien lui en tout cas qui ordonne (classe) ces sentiments, les fait, leur permet d'agir ou pas...

J'imagine une autre image. Les sentiments comme un brouillard qui se condense parfois en gouttelettes, un ... crachin, la pluie, un déluge, et c'est l'inondation, et parfois des grêlons comme des balles de tennis qui hachent tout sur place !...

Je me souviens d'une grêle terrible au moment des vendanges... Toute la plaine sentait la fermentation... l'aigre...

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 168 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Il y a 7 heures, zenalpha a dit :

La nouveauté avec la pensée d' @Annalevine, c'est d'aimer l'irrationnel.

Et il le dit en toute rationalité.

Aimer l'irrationnel, non pas parce que ça s'oppose au rationnel, mais parce que ça complète le rationnel.

Il y a 5 heures, Blaquière a dit :

Il faut peut-être qu'il crève l'abcès ?

Je me pose le problème : l'important est-il de se démarquer à tout prix ou de chercher la/une... "Vérité". Si une vérité n'est pas très originale, arrive-t-on à s'en contenter ?

L'individu voudra toujours se démarquer d'une façon ou d'une autre il me semble, non?

Citation

Est-il plus important de se distinguer des autres que de suivre une "route droite" ?

Pourquoi y aurait-il quelque chose de plus important qu'une autre chose? C'est forcément une question de point de vue et de jugement.

Citation

Mais il y a aussi des routes parallèles ?

Les deux ne sont pas toujours compatibles. (C'est un peu dommage) Ça a son côté bien sympathique de se penser différent, pour soi, mais c'est aussi délirant parfois pour les autres. Là c'est les autres qui sont moins sympathiques ! (s'ils rejettent la différence)... Encore faut-il que la différence ne soit pas feinte, téléphonée.

Qui en a à foutre des autres? Celui qui assume une autre voie, celui-là n'a que faire d'être rejeté. Les autres c'est leur problème s'ils ne sont pas contents, pas le problème de celui qui marche.

Citation

C'est une question de personnalité, de... SENTIMENTS ! Où se forgent nos sentiments si ce n'est au cours de notre vécu ? Et comme leur conséquences ?  C'est le même problème que la raison pure qui se pose à un autre niveau plus complexe/ Plus complexe mais pas d'avantage irrationnel : Les choses en soi sont nos expériences oubliées et nos sentiments sont les phénomènes qui s'en sont dégagés... L'ego, le sujet lui-même; la... raison pure ? C'est bien lui en tout cas qui ordonne (classe) ces sentiments, les fait, leur permet d'agir ou pas...

Non, ce n'est pas une question de personnalité, parce que tout le monde réagit de la même façon: on accumule des pressions, on se fabrique des sentiments, on est toujours entre le rationnel et l'irrationnel, et on s'énerve de constater les désordres et dégâts que ça cause.

Citation

J'imagine une autre image. Les sentiments comme un brouillard qui se condense parfois en gouttelettes, un ... crachin, la pluie, un déluge, et c'est l'inondation, et parfois des grêlons comme des balles de tennis qui hachent tout sur place !...

Je me souviens d'une grêle terrible au moment des vendanges... Toute la plaine sentait la fermentation... l'aigre...

Ca mène à quoi ton image? J'ai pas bien compris le lien.

C'est quand même fou que dès qu'on parle, soit on est rationnel, soit on ne l'est pas.

Je conçois bien que la rationalité peut paraître très rassurante, parce qu'elle semble ne rien laisser au hasard, est très agréable dans la discussion, et flatte celui qui s'en sort le mieux...toujours par rapport aux autres et non par rapport à la "raison parfaite". Et que par conséquent, l'irrationnel met mal à l'aise et répugne. C'est mal, parce que ça met mal à l'aise et qu'on ne gère plus, qu'on n'a plus d'emprise, plus de possibilité de discussions.

Ce que je trouve de marrant, c'est que vous ne puissiez concevoir qu'un individu soit tantôt rationnel, tantôt irrationnel. Qu'il y ait des sujets qu'on ne peut aborder de façon rationnelle, et que par conséquent, parler (qui recourt à la rationalité) d'irrationnel déconcerte celui qui se base sur la raison.

Le fait d'être et de se comporter de façon irrationnelle n'a rien de dégradant quand même! En plus vous lui jetez la pierre alors qu'il ne fait que dire ...la réalité! Mais bien sûre, ça fait mal d'entendre qu'on est tous irrationnels et que ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

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landbourg Membre 2 526 messages
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Le 04/07/2020 à 00:26, Annalevine a dit :

Il me semble que j’en sais désormais assez pour me lancer dans d’ultimes engagements.
 

C’est surtout, grâce aux travaux anglo saxons, la réhabilitation, dans mon esprit, de l’inconscient, comme pensée, autre que la pensée logique, qui m’est utile. Je cerne désormais assez bien cette pensée « spatiale ».

Bien sûr il y a d’énormes zones d’ombre, mais ces obscurités ne m’empêchent pas d’agir.
 

Il reste toutefois cette question de la « présence ». Est-ce que « quelque chose » est présent ? Cette présence Heidegger l’appelle Être, et cette présence ne se révèle que dans certaines circonstances selon lui, que dans certains sentiments (la pensée spatiale donc). 
 

Là où je diffère de Heidegger c’est que pour moi, s’il y a présence, alors ce qui est présent ne peut pas être nommé.  Heidegger nomme : l’Etre. Puis il délire dans ses cahiers noirs ou carnets noirs pour affirmer que l’Etre est inaccessible aux Juifs ce qui justifie leur extermination. Les Juifs ne peuvent pas accéder à l’Etre, selon lui, car ils sont déracinés ( sans terre). Bref Heidegger sombre en emportant l’Etre dans son abime.

Si j’en reviens à moi même, et non plus à Heidegger, cette question : y a t il une présence au monde ? m’a toujours interrogé, et m’interroge encore. Si je me pose cette question c’est que, parfois, j’ai le sentiment vif de cette présence. Quelque chose, parfois, me signifie sa présence. J’éprouve alors un sentiment vif et intense d’une présence. Et cela ressemble aux descriptions de Heidegger, sauf, qu’au contraire de lui, je ne nomme pas. Il me semble que nommer, c’est vouloir posséder ce que l’on nomme. Or « ce » qui est présent ne doit pas être possédé. Posséder ce qui est présent en le nommant c’est faire disparaître la réalité de cette présence et c’est croire s’emparer, par le truchement du mot qui nomme, de la puissance de ce qui est présent.

Cependant parfois toute présence disparaît et se révèle alors l’absence. Il y a absence et cette absence est douloureuse, très. 
 

Je ne pourrais sans doute jamais être sûr qu’il y a présence, et peut être même que le sentiment de présence est tout simplement le sentiment de la présence des êtres aimés.
 

Pourtant non, parfois au delà de la présence des êtres aimés, surgit le sentiment d’une autre présence. C’est même parfois intense.
 

 

Cette présence fuyante et pourtant prèsente moi je la nomme DIEU sans hésitation. 

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landbourg Membre 2 526 messages
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il y a 22 minutes, Ambre Agorn a dit :

Aimer l'irrationnel, non pas parce que ça s'oppose au rationnel, mais parce que ça complète le rationnel

Nouveau? Et Kierkegaard alors , il compte pour du beurre?

Il faut revenir à  Kierkegaard. Le siecle d après n' osait plus nommer le nom de dieu ( bordel!)

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