La détresse du présent

Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Quelle question débile ? 

les hommes posent des questions et les animaux, non ? même stupide une question reste une question ? qu'est-ce que les hommes questionnent sans cesse ?

à l’instant, g.champion a dit :

les hommes posent des questions et les animaux, non ?

C'est tout ce que tu es capable de distinguer comme différence ? Tu n'en vois pas d'autres ? 

Il y a 17 heures, g.champion a dit :

pourquoi choisir un projet difficile lorsqu'on peut obtenir du plaisir facilement ?

Car la réalisation de ce projet peut être nécessaire, prioritaire à d'autres réussites, voire vitale par exemple. D'ailleurs s'il est question de "pire", celui-ci peut être éventuellement une cause de souffrance évolutive. Et aussi parce qu'un plaisir facile d'accès a dans certains cas plus ou moins de vices cachés dont il vaut mieux s'épargner. (Les paradis artificiels et le conformisme social par exemple ne sont pas la solution à tous les problèmes sur lesquels il faille se pencher, loin de là parfois.) Mais l'un n'empêche pas forcément l'autre, au contraire même, car

Citation

"Qui veut voyager loin ménage sa monture." Jean Racine

Du moment que le(s) but(s) essentiel(s) à atteindre (le "meilleur" que l'on puisse souhaiter) est assez (prudemment) suivi. Et ce malgré la souffrance, morale ou autre, que peut générer le fait de s'intéresser et se consacrer assez à la situation telle qu'elle est sur le moment plutôt que l'occulter et la négliger au risque d'en souffrir davantage à long terme. 

Il est entendu que la détresse est la face cachée de l'angoisse qui est la source de touts sentiments et de toutes connaissances.

L'angoisse détermine notre humanité".

La détresse ne "s''invente" ou ne "s'impose" pas simplement par réflexion mais elle est le fruit de la réaction émotionnelle vis à vis de notre condition humaine.

Le 30/07/2019 à 06:35, InstantEternité a dit :

"Il y aurait bien une recette contre les philosophies pessimistes et la sensibilité hypertrophiée, qui me semble être la véritable « détresse du présent » : mais peut-être la recette fait-elle déjà entendre trop de cruauté et la compterait-on au nombre des indices sur la base desquels on établit maintenant ce jugement : « L’existence est quelque chose de mauvais. » Eh bien ! La recette contre « la détresse », la voici : c’est la détresse." (Nietzsche - La Gai Savoir)

-> Comment la « détresse » peut-elle être une remède à elle-même ?

Peut-être, mais il a dit aussi : "il n'y a pas de fait, il n'y a que des interprétations".

Dans ce cas, une interprétation serait la recette d'une autre interprétation.

Le serpent se mord la queue, et ça fait mal, mais je ne connais pas de serpent assez idiot pour cela.

La recette, à mon sens serait de cesser d'interpréter, ce qui n'est possible que lorsqu'on a fait le grand saut dans le vide.

Ainsi parlait Rastaploumpim.