etat interventionnisme

N'est-t'il pas contre-productive de privatiser l'économie domestique dans un contexte où l'Etat-providentielle français  perd de son influence keynésienne sur son économie structurelle et où la représentativité de masse  du dialogue social décentralisé en entreprise  reste à parfaire ?

Il y a 1 heure, mig72 a dit :

N'est-t'il pas contre-productif de privatiser l'économie domestique dans un contexte où l'Etat-providentielle français  perd de son influence keynésienne sur son économie structurelle et où la représentativité de masse du dialogue social décentralisé en entreprise reste à parfaire ?

Se serait intéressant de définir les termes employés : privatisation, économie domestique, État-Providence, Keynes (et par extension le keynésianisme), économie structurelle, représentativité des masses, dialogue social en entreprise, décentralisation.

Je comprends ces mots, les idées, mais ta phrase fait un peu "empilement de termes économico-techniques". Ce qui peut nuire à l'échange.

Il y a 6 heures, mig72 a dit :

 

N'est-t'il pas contre-productive de privatiser l'économie domestique dans un contexte où l'Etat-providentielle français  perd de son influence keynésienne sur son économie structurelle et où la représentativité de masse  du dialogue social décentralisé en entreprise  reste à parfaire ?

La phrase n'est pas précise mais je l'interpréterais en demandant quelle place est laissée aujourd'hui à l'Etat pour l'intérêt général? Peut-on confier à des entreprises privées une part importante de cet intérêt général alors que leur vision à court ou moyen terme bien plus qu'à  long terme ne se préoccupe pas assez ni du temps de développement des êtres ni du respect de l'écosystème ?

Il y a 8 heures, CAL26 a dit :

La phrase n'est pas précise mais je l'interpréterais en demandant quelle place est laissée aujourd'hui à l'Etat pour l'intérêt général? Peut-on confier à des entreprises privées une part importante de cet intérêt général alors que leur vision à court ou moyen terme bien plus qu'à  long terme ne se préoccupe pas assez ni du temps de développement des êtres ni du respect de l'écosystème ?

Bonjour,

Ou alors, comment faire de l'économie de l'innovation  sociale  de proximité un enjeux de forte valorisation  boursière au sein du marché unique de manière plus large  ?   

Il y a 10 heures, mig72 a dit :

Bonjour,

 

Ou alors, comment faire de l'économie de l'innovation  sociale  de proximité un enjeux de forte valorisation  boursière au sein du marché unique de manière plus large  ?   

J'espère qu'on ne va pas compter sur la bourse pour s'occuper de l'intérêt général, de l'économie sociale.

il y a 33 minutes, CAL26 a dit :

J'espère qu'on ne va pas compter sur la bourse pour s'occuper de l'intérêt général, de l'économie sociale.

Pourtant cela peut-être un excellent levier de croissance, non ?

il y a 23 minutes, mig72 a dit :

Pourtant cela peut-être un excellent levier de croissance, non ?

Déjà il faudrait définir ce que tu entends précisément par "économie d'innovation sociale". S'il s'agit du "dialogue social" qui reste à parfaire, je ne vois pas comment s'en remettre  à la finance qui projette de supprimer tout être humain dans les entreprises (heureusement la catastrophe environnementale qu'engendre la course à la croissance permettra la disparition de tout être humain).

Il y a 3 heures, CAL26 a dit :

je ne vois pas comment s'en remettre  à la finance qui projette de supprimer tout être humain dans les entreprises (heureusement la catastrophe environnementale qu'engendre la course à la croissance permettra la disparition de tout être humain).

on te propose de prendre ta retrait à 18 ans et tu n'es toujours pas content ...

les machines vont travailler pour nous , elles nous reverseront un revenu tous les mois , revenu qui sera égal pour tous... pas de jalousie ... 

Le 16/05/2019 à 17:51, mig72 a dit :

 

N'est-t'il pas contre-productive de privatiser l'économie domestique dans un contexte où l'Etat-providentielle français  perd de son influence keynésienne sur son économie structurelle et où la représentativité de masse  du dialogue social décentralisé en entreprise  reste à parfaire ?

Bonjour,

N'est-il pas providentiel que l'économie structurelle privatise le dialogue social décentralisé sur l'économie domestique sous influence keynésienne d'une représentativité de masse ? 

Cordialement, Fraction

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

N'est-il pas providentiel que l'économie structurelle privatise le dialogue social décentralisé sur l'économie domestique sous influence keynésienne d'une représentativité de masse ? 

Cordialement, Fraction

Bonjour,

C'est-à-dire expliquez-vous ?

Très cordialement

il y a 1 minute, mig72 a dit :

Bonjour,

 

C'est-à-dire expliquez-vous ?

Très cordialement

Bonsoir,

Vous êtes cultivé et intelligent, mais un peu d'humour ne vous ferait aucun mal.

J'ai juste mis les mots de votre intervention dans le désordre. 

Cordialement, Fraction

Le ‎17‎/‎05‎/‎2019 à 20:15, CAL26 a dit :

Déjà il faudrait définir ce que tu entends précisément par "économie d'innovation sociale". S'il s'agit du "dialogue social" qui reste à parfaire, je ne vois pas comment s'en remettre  à la finance qui projette de supprimer tout être humain dans les entreprises (heureusement la catastrophe environnementale qu'engendre la course à la croissance permettra la disparition de tout être humain).

Bonjour,

L'économie de l'innovation sociale "constitue  la dimension qui apporte des réponses nouvelles à des besoins sociaux peu ou mal satisfaits (plus d'informations sur la notion de besoin social au sein du Mode d’emploi : l'innovation sociale).

Selon le Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire (CSESS) :

"L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales, en impliquant la participation et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs et usagers. Ces innovations concernent aussi bien le produit ou service, que le mode d’organisation, de distribution, (…). Elles passent par un processus en plusieurs démarches : émergence, expérimentation, diffusion, évaluation."

Trois catégories d'acteurs portent l'innovation sociale

Les entrepreneurs
On parle alors d'innovation sociale entrepreneuriale. En France, le secteur de l'économie sociale et solidaire possède une longue pratique d’innovation sociale.
Le secteur associatif est historiquement le premier laboratoire d’innovations sociales. Par sa proximité et sa connaissance approfondie des populations et des territoires, il est en capacité de détecter les besoins sociaux existants peu ou mal satisfaits ainsi que les nouveaux, et d’y apporter des réponses à travers une démarche d’expérimentation et de modélisation des solutions créées.
Les nouvelles générations d’entrepreneurs sociaux développent eux aussi des innovations sociales afin d’apporter des solutions aux grands défis sociétaux.
Enfin, les entreprises classiques peuvent également développer ce type de projets.

Les citoyens
On parle d'innovation citoyenne, portée par un ou plusieurs citoyens bénévoles s’engageant pour agir et répondre, à leur échelle, aux grands défis sociaux d’aujourd’hui.

Les pouvoirs publics
Il s'agit ici d'innovation sociale dans les politiques publiques, portée par des acteurs publics, notamment des Conseils régionaux qui cherchent à réinterroger la façon dont sont conçues et mises en œuvre leurs politiques publiques, en lançant des expérimentations avec un regard pluridisciplinaire (citoyens, designers de services, urbanistes…).

L'innovation sociale concerne tous les secteurs

Face aux grands enjeux sociétaux qui touchent tous les secteurs, de nombreux projets d'innovation sociale apportent des solutions, à leur échelle.

Le ‎18‎/‎05‎/‎2019 à 11:39, Fraction a dit :

Bonjour,

N'est-il pas providentiel que l'économie structurelle privatise le dialogue social décentralisé sur l'économie domestique sous influence keynésienne d'une représentativité de masse ? 

Cordialement, Fraction

Une organisation autonome et  décentralisée des partenaires sociaux à l'image d'une puissante industrie régionale multisectorielle  visant à  l'excellence de la production française du made in France ? Et pourquoi ce ne serait pas aussi le cas du made in Europa    ?  

il y a 5 minutes, mig72 a dit :

Une organisation autonome et  décentralisée des partenaires sociaux à l'image d'une puissante industrie régionale multisectorielle  visant à  l'excellence de la production française du made in France ? Et pourquoi ce ne serait pas aussi le cas du made in Europa    ?  

Bonjour,

Allez, va pour la régionalisation industrielle, mais personnellement, ce que je demande à mes partenaires sociaux, c'est plutôt l'excellence de mon salaire que celui de ma VA. 

En toute franchise, si j'ai le choix entre deux produits de même type, l'un indiquant "made in France", et l'autre "made in UE", mon choix se portera sans appel sur le premier. 

Cordialement, Fraction.

il y a 27 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Allez, va pour la régionalisation industrielle, mais personnellement, ce que je demande à mes partenaires sociaux, c'est plutôt l'excellence de mon salaire que celui de ma VA. 

En toute franchise, si j'ai le choix entre deux produits de même type, l'un indiquant "made in France", et l'autre "made in UE", mon choix se portera sans appel sur le premier. 

Cordialement, Fraction.

La décentralisation a été créée par François Mitterrand  pour pouvoir gérer les bassins d'emploi régionaux, non ?  

il y a 1 minute, mig72 a dit :

La décentralisation a été créée par François Mitterrand  pour pouvoir gérer les bassins d'emploi régionaux, non ?  

Si vous le dites.

Je ne connais que l'exemple de Toulouse, pour y être allé, mais je ne me souviens plus du mandat.

Cordialement, Fraction

Je pense que pour "l'innovation sociale" ce n'est pas pour aujourd'hui ...

Peu importe comment va virer l'Europe, chez nous le Château continue en douce son labourage  (ou laminage comme vous voulez) : "on continue, on ne change rien y'a un programme de détricotage a continuer"

"Boursier.com, publié le lundi 27 mai 2019 à 07h59

Le Groupe Renault a confirmé ce lundi matin "avoir reçu une proposition de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) concernant une potentielle fusion à 50/50". Le Conseil d'administration de Renault se réunira ce matin pour discuter de cette proposition. Un communiqué de presse sera diffusé après cette réunion...

Selon "Les Echos", l'Etat français, principal actionnaire de Renault avec 15% du capital, a donné son feu vert à ce projet "d'Airbus de l'automobile" qui lui a été présenté vendredi par Jean-Dominique Senard, lequel a succédé à Carlos Ghosn à la présidence de Renault. Le plan envisagé pourrait comprendre une composante de transfert capitalistique.

FCA pèse aujourd'hui 17,75 milliards d'euros, contre 14,75 milliards pour Renault en bourse. Selon le quotidien économique, le projet inclurait des garanties sur la gouvernance et l'emploi en France et en Italie. Les ventes mondiales cumulées de Fiat Chrysler et de Renault représenteraient quelque 8,7 millions de véhicules par an. En incluant Nissan, le nouvel ensemble pèserait 13,8 millions de ventes annuelles, loin devant les actuels numéro deux et trois Volkswagen et Toyota...

Nissan en question

Ce rapprochement pourrait cependant susciter l'hostilité de certains responsables politiques et syndicaux, notamment en Italie. Côté Renault, cette alliance, intervient alors que le groupe peine à consolider son partenariat avec Nissan qui voit d'un mauvais oeil ces projets européens. L'alliance franco-japonaise est en crise depuis la chute spectaculaire de Carlos Ghosn, l'homme fort de Renault-Nissan qui attend toujours au Japon son procès pour des accusations de malversations financières.

Les spéculations sur l'avenir de Fiat Chrysler avaient été relancées après le décès, il y a près d'un an, de l'administrateur délégué du groupe Sergio Marchionne, alors que la course à l'électrification, le durcissement des normes de pollution et les investissements requis par les voitures autonomes sont autant de challenges coûteux à relever rapidement pour le secteur automobile en pleine transition technologique..."

https://finance.orange.fr/bourse/article/renault-a-recu-une-proposition-de-fiat-chrysler-automobiles-concernant-une-potentielle-fusion-a-50-50-CNT000001g0La7.html

Tonton Charles va se retourner dans sa tombe et faire tinter les cloches de Colombey !

L'état n'est pas interventionniste ... il se débarrasse des bijoux de familles : Starup France voulue, Star up France en Marche !

Au fait elle sera où la République ?

Je persiste à penser que l'accès libre à Internet en HP n'est pas une bonne idée.