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Consommation engagée : Action individuelle et action publique.


Capt-Volte

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Nouveau, 32ans Posté(e)
Capt-Volte Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
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Récemment je discutais avec une amie qui travaille dans la finance, elle affirmait que en tant que citoyen, la seule marge d'action qui nous restait était de boycotter certains produits au profit d'autres. Cette action aurait pour effet de réorienter le système de production et ainsi, de façon corrélative, de créer des emplois dans des domaines écoresponsables. A son sens, changer nos habitudes de consommation obligerait les entreprises à produire autrement, et par conséquent à organiser l'entreprise autrement. Cette nouvelle organisation serait automatiquement porteuse de vertus éthiques et réglerait les injustices sociales.
Je suis un peu désarmé face à ce raisonnement, puisqu'il suppose que la production dépend principalement de la consommation, or il me semble que c'est l'inverse. De plus, le greenwashing et autres méthodes de voilement de la réalité des conditions de production, montrent qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire de débouchés pour les produits, mais d'une logique entrepreneuriale qui même si elle se dirige vers une production plus écolo, peut toutefois s'accommoder des rapports de subordination et d'exploitation du salariat. Quelqu'un peut-il m'aider à éclairer cette question ? A en réfuter les présupposés ?

Elle avançait en dernier lieu, - argument le plus limite que je laisse à vos soins - que les gilets jaunes par exemple, au lieu de demander à l'état et de le rendre responsable de leur malheur, devraient plutôt imaginer des solutions eux-mêmes et s'organiser en coopératives, le rôle de l'état - je cite - n'est pas de s'occuper de tout. Il faut que la société civile se mobilise elle-même.

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
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Il y a 3 heures, Capt-Volte a dit :

Récemment je discutais avec une amie qui travaille dans la finance, elle affirmait que en tant que citoyen, la seule marge d'action qui nous restait était de boycotter certains produits au profit d'autres. Cette action aurait pour effet de réorienter le système de production et ainsi, de façon corrélative, de créer des emplois dans des domaines écoresponsables. A son sens, changer nos habitudes de consommation obligerait les entreprises à produire autrement, et par conséquent à organiser l'entreprise autrement. Cette nouvelle organisation serait automatiquement porteuse de vertus éthiques et réglerait les injustices sociales.
Je suis un peu désarmé face à ce raisonnement, puisqu'il suppose que la production dépend principalement de la consommation, or il me semble que c'est l'inverse. De plus, le greenwashing et autres méthodes de voilement de la réalité des conditions de production, montrent qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire de débouchés pour les produits, mais d'une logique entrepreneuriale qui même si elle se dirige vers une production plus écolo, peut toutefois s'accommoder des rapports de subordination et d'exploitation du salariat. Quelqu'un peut-il m'aider à éclairer cette question ? A en réfuter les présupposés ?

Elle avançait en dernier lieu, - argument le plus limite que je laisse à vos soins - que les gilets jaunes par exemple, au lieu de demander à l'état et de le rendre responsable de leur malheur, devraient plutôt imaginer des solutions eux-mêmes et s'organiser en coopératives, le rôle de l'état - je cite - n'est pas de s'occuper de tout. Il faut que la société civile se mobilise elle-même.

Bonjour,

La productivité d'une entreprise est liée non-seulement à la consommation finale effective des consommateurs et des non-professionnels quant-à  son  offre sur le marché de produits de biens en vente  et de prestations de service (d'où l'importance d'une autogestion inclusive de l'organisation de la chaine de production et de distribution de cette entreprise pour qu'elle est  plus de réactivité sur le plan de sa stratégie d'entreprise sur ses  marchés) mais aussi de son capital humain (d'où l'importance de l'apprentissage en alternance de fidélisation de l'entreprise et de la multiplicité des formes d'employabilité sur le marché du travail)   

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, mig72 a dit :

Bonjour,

La productivité d'une entreprise est liée non-seulement à la consommation finale effective des consommateurs et des non-professionnels quant-à  son  offre sur le marché de produits de biens en vente  et de prestations de service (d'où l'importance d'une autogestion inclusive de l'organisation de la chaine de production et de distribution de cette entreprise pour qu'elle est  plus de réactivité sur le plan de sa stratégie d'entreprise sur ses  marchés) mais aussi de son capital humain (d'où l'importance de l'apprentissage en alternance de fidélisation de l'entreprise et de la multiplicité des formes d'employabilité sur le marché du travail)   

réactivité ayan pour objectif de réduire ses coûts d'exploitation de revient dans un contexte collaboratif et durable (logistique de transports de marchandises durable à circuits-courts ayant pour finalité de développer le marché du transport durable et d'augmenter le capital-risque des plus petites entreprises locales en plus d'une éventuelle mutualisation des moyens de production)  (voir de la constitution de société d'établissement financiers de franchises coopératives d'entreprenariat d'engagement citoyen comme par exemple de la production en agrochimie de conditionnement  et la mécanisation de l'exploitation agricole durable) (les idées sont-là)  

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)

C'est-à-dire en soit   dune agrochimie de conditionnement décarbonée de synthèse

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 3 heures, Capt-Volte a dit :

Récemment je discutais avec une amie qui travaille dans la finance, elle affirmait que en tant que citoyen, la seule marge d'action qui nous restait était de boycotter certains produits au profit d'autres. Cette action aurait pour effet de réorienter le système de production et ainsi, de façon corrélative, de créer des emplois dans des domaines écoresponsables. A son sens, changer nos habitudes de consommation obligerait les entreprises à produire autrement, et par conséquent à organiser l'entreprise autrement. Cette nouvelle organisation serait automatiquement porteuse de vertus éthiques et réglerait les injustices sociales.
Je suis un peu désarmé face à ce raisonnement, puisqu'il suppose que la production dépend principalement de la consommation, or il me semble que c'est l'inverse. De plus, le greenwashing et autres méthodes de voilement de la réalité des conditions de production, montrent qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire de débouchés pour les produits, mais d'une logique entrepreneuriale qui même si elle se dirige vers une production plus écolo, peut toutefois s'accommoder des rapports de subordination et d'exploitation du salariat. Quelqu'un peut-il m'aider à éclairer cette question ? A en réfuter les présupposés ?

Elle avançait en dernier lieu, - argument le plus limite que je laisse à vos soins - que les gilets jaunes par exemple, au lieu de demander à l'état et de le rendre responsable de leur malheur, devraient plutôt imaginer des solutions eux-mêmes et s'organiser en coopératives, le rôle de l'état - je cite - n'est pas de s'occuper de tout. Il faut que la société civile se mobilise elle-même. 

 

je suis d'accord que le boycott est une arme excellente. Il est malheureusment interdit d'appeler au boycott en France il me semble ?

Les français ne doivent pas tout attendre de l'Etat Français, et d'ailleurs surtout pas qu'il lui donne les armes pour se défendre. En l'occurence lorsque le mouvement GJ appellera au boycott on en entendra encore se pleindre certains que les GJ pronnent des actions illégales (ton amie financière en fra-t-elle partie ?). Mais il me semble que le boycott est une arme qui dit être utilisée.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, Capt-Volte a dit :

Récemment je discutais avec une amie qui travaille dans la finance, elle affirmait que en tant que citoyen, la seule marge d'action qui nous restait était de boycotter certains produits au profit d'autres. Cette action aurait pour effet de réorienter le système de production et ainsi, de façon corrélative, de créer des emplois dans des domaines écoresponsables. A son sens, changer nos habitudes de consommation obligerait les entreprises à produire autrement, et par conséquent à organiser l'entreprise autrement. Cette nouvelle organisation serait automatiquement porteuse de vertus éthiques et réglerait les injustices sociales.
Je suis un peu désarmé face à ce raisonnement, puisqu'il suppose que la production dépend principalement de la consommation, or il me semble que c'est l'inverse. De plus, le greenwashing et autres méthodes de voilement de la réalité des conditions de production, montrent qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire de débouchés pour les produits, mais d'une logique entrepreneuriale qui même si elle se dirige vers une production plus écolo, peut toutefois s'accommoder des rapports de subordination et d'exploitation du salariat. Quelqu'un peut-il m'aider à éclairer cette question ? A en réfuter les présupposés ?

Elle avançait en dernier lieu, - argument le plus limite que je laisse à vos soins - que les gilets jaunes par exemple, au lieu de demander à l'état et de le rendre responsable de leur malheur, devraient plutôt imaginer des solutions eux-mêmes et s'organiser en coopératives, le rôle de l'état - je cite - n'est pas de s'occuper de tout. Il faut que la société civile se mobilise elle-même.

Le but d’une entreprise, c’est de vendre ses produits, de faire des profits. Si le mouvement de boycott est significatif, ses ventes baisseront, et par là même, ses bénéfices aussi. Elle sera donc dans l’obligation de modifier sa production pour être en adéquation avec la demande de produits éco-responsable, et retrouver à nouveau ses bénéfices, voire les augmenter. 

Je ne suis pas plus étonnée que ça, que Ferrero n’ait pas encore abandonné l’huile de palme dans son Nutella pour utiliser un produit plus écologique. De plus en plus de pâtes à tartiner sont mises sur le marché exemptes de cette huile décriée. Mais elles sont souvent plus chères, ( ceci me rappelle d’ailleurs ces promotions chez Intermarché pour le Nutella qui avaient provoqué des émeutes ).

La difficulté pour un changement d’habitudes de consommation, vient aussi du prix des produits, en effet le poulet élevé en batterie qui ne voit jamais le jour, sera toujours vendu moins cher qu’un poulet label rouge élevé en plein air. Idem pour les oeufs et tous autres produits. Le frein à un mouvement de boycott de grand ampleur propre à faire changer les méthodes de production est avant une question de pouvoir d’achat.

Par contre je ne vois pas en quoi les injustices sociales seraient réglées. 

Bien sûr que la consommation dépend pour beaucoup de l’offre. Mais il ne tient  qu’à nous d’être des clients responsables, et ainsi d’inverser la tendance vers une consommation qui modifiera la production. Quand un produit ne trouve pas acheteur, soit sa production est modifiée, afin qu’il corresponde à la demande, soit il n’est plus produit. 

 

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 44 minutes, zebusoif a dit :

je suis d'accord que le boycott est une arme excellente. Il est malheureusment interdit d'appeler au boycott en France il me semble ?

Même s'il est interdit, la "résistance passive" elle, ne l'est pas. Personne ne peut t'obliger à acheter un produit que tu veux "boycotter"... C'est en effet à chacun de se positionner. C'est aussi une question de prix, cela amène à faire des choix. Ca finit par devenir un choix moral: est ce que je mange moins souvent du poulet pour ne consommer que des betes qui n'ont pas connu l'enfer ou est ce que je cautionne ces usines à poulets ? chacun doit se déterminer en fonction de son éthique. 

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
à l’instant, BELUGA a dit :

Même s'il est interdit, la "résistance passive" elle, ne l'est pas. Personne ne peut t'obliger à acheter un produit que tu veux "boycotter"... C'est en effet à chacun de se positionner. C'est aussi une question de prix, cela amène à faire des choix. Ca finit par devenir un choix moral: est ce que je mange moins souvent du poulet pour ne consommer que des betes qui n'ont pas connu l'enfer ou est ce que je cautionne ces usines à poulets ? chacun doit se déterminer en fonction de son éthique.  

certes, mais une action efficace et forte sera presque toujours issue d'une action concertée.

Si le boycott est massif mais dispersé sur nombre de produits, il est inefficace. Il faut se concentrer sur un produit et un seul et pour cela il faut une concertation qui pour l'instant est interdite en France à ce qu'il me semble.

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 713 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
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Il y a 1 heure, zebusoif a dit :

 

je suis d'accord que le boycott est une arme excellente. Il est malheureusment interdit d'appeler au boycott en France il me semble ?

 

Hein? Vous avez lu ça où??

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, chanou 34 a dit :

Hein? Vous avez lu ça où??

le code pénal (article 225-2) qui précise qu’«entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque» peut-il être utilisé contre une personne appelant au boycott d'un produit ?

Apparemment non puisque ce texte de loi s'applique à la discrimination, mais bon...

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 713 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, zebusoif a dit :

Franchement je ne crois pas...on ne refuse pas de fournir le bien ou le service, on refuse de l'utiliser/de l'acheter! C'est pas pareil, c'est même l'inverse. On n'entrave pas non plus l'activité économique, on le laisse proposer à la vente ce qu'il veut, on dit juste qu'on ne l'achètera pas, c'est tout.

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

Franchement je ne crois pas...on ne refuse pas de fournir le bien ou le service, on refuse de l'utiliser/de l'acheter! C'est pas pareil, c'est même l'inverse. On n'entrave pas non plus l'activité économique, on le laisse proposer à la vente ce qu'il veut, on dit juste qu'on ne l'achètera pas, c'est tout.

si ce n'est pas interdit c'est une arme à utiliser. Et d'ailleurs meme si ça l'est dans le cas de l'Afrique du Sud à l'époque ou d'Israël aujourd'hui

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 713 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, zebusoif a dit :

si ce n'est pas interdit c'est une arme à utiliser. Et d'ailleurs meme si ça l'est dans le cas de l'Afrique du Sud à l'époque ou d'Israël aujourd'hui

Bien sûr que c’est une arme à utiliser! Ca fait longtemps que je le fais pour plusieurs produits et services, mais c'est vrai qu'à titre individuel ça n'a pas d'impact.

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 17 050 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, chanou 34 a dit :

Bien sûr que c’est une arme à utiliser! Ca fait longtemps que je le fais pour plusieurs produits et services, mais c'est vrai qu'à titre individuel ça n'a pas d'impact.

évidemment il faut que cela soit coordonné

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ines Presso a dit :

Le but d’une entreprise, c’est de vendre ses produits, de faire des profits. Si le mouvement de boycott est significatif, ses ventes baisseront, et par là même, ses bénéfices aussi. Elle sera donc dans l’obligation de modifier sa production pour être en adéquation avec la demande de produits éco-responsable, et retrouver à nouveau ses bénéfices, voire les augmenter. 

Je ne suis pas plus étonnée que ça, que Ferrero n’ait pas encore abandonné l’huile de palme dans son Nutella pour utiliser un produit plus écologique. De plus en plus de pâtes à tartiner sont mises sur le marché exemptes de cette huile décriée. Mais elles sont souvent plus chères, ( ceci me rappelle d’ailleurs ces promotions chez Intermarché pour le Nutella qui avaient provoqué des émeutes ).

La difficulté pour un changement d’habitudes de consommation, vient aussi du prix des produits, en effet le poulet élevé en batterie qui ne voit jamais le jour, sera toujours vendu moins cher qu’un poulet label rouge élevé en plein air. Idem pour les oeufs et tous autres produits. Le frein à un mouvement de boycott de grand ampleur propre à faire changer les méthodes de production est avant une question de pouvoir d’achat.

Par contre je ne vois pas en quoi les injustices sociales seraient réglées. 

Bien sûr que la consommation dépend pour beaucoup de l’offre. Mais il ne tient  qu’à nous d’être des clients responsables, et ainsi d’inverser la tendance vers une consommation qui modifiera la production. Quand un produit ne trouve pas acheteur, soit sa production est modifiée, afin qu’il corresponde à la demande, soit il n’est plus produit. 

 

Bonjour,

Je vois pour ma part plusieurs conditions pour corriger les inégalités sociales par les firmes de production et de distribution ayant le statut  d'autogestion d' éco-responsabilité en entreprise   

1) Faire de l'entreprenariat sociale dans l''engagement citoyen un enjeux de forte capitalisation boursière

2) diversifier les investissements  solidaires  de l'épargne salariale  

3) redistribuer les capitaux entre le salariat sociétaire et l'actionnariat

4) mutualiser les coûts de production de transfert de technologie

5) développer les plus petites entreprises de franchises sociétaires en sein d'un écosystème non-saturés dans les marchés locaux à réseaux d'économie circulaire à circuits-courts

6) développer les modes alternatifs de transports comme le covoiturage en réseaux numériques

7) attribuer des licences d'exploitation financière dans l'économie sociale et solidaire

8) développer le partage en ligne

9) créer des sociétés de conseil en réseaux de coopératives de mutualisation régionales

10) favoriser le sous-traitement de la logistique durable fonctionnant en réseaux à circuits-courts

11) créer des circuits de développement parallèle

12) avoir une politique keynésienne d'investissement durable de relance de l'activité économique du marché de la consommation intérieure

13)   Sortir du chômage de masse par une politique de précarisation de l'emploi par son  auto-gestion paritaire des partenaires sociaux

14) développer les contrats de travail par convention d'apprentissage en alternance permettant ascension sociale tout au long de la vie

 

Bref,  ça reste en débat

 

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Membre, 53ans Posté(e)
kilitout Membre 2 278 messages
Forumeur expérimenté‚ 53ans‚
Posté(e)
Le 20/04/2019 à 03:25, Capt-Volte a dit :

Récemment je discutais avec une amie qui travaille dans la finance, elle affirmait que en tant que citoyen, la seule marge d'action qui nous restait était de boycotter certains produits au profit d'autres. Cette action aurait pour effet de réorienter le système de production et ainsi, de façon corrélative, de créer des emplois dans des domaines écoresponsables. A son sens, changer nos habitudes de consommation obligerait les entreprises à produire autrement, et par conséquent à organiser l'entreprise autrement. Cette nouvelle organisation serait automatiquement porteuse de vertus éthiques et réglerait les injustices sociales.
Je suis un peu désarmé face à ce raisonnement, puisqu'il suppose que la production dépend principalement de la consommation, or il me semble que c'est l'inverse. De plus, le greenwashing et autres méthodes de voilement de la réalité des conditions de production, montrent qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire de débouchés pour les produits, mais d'une logique entrepreneuriale qui même si elle se dirige vers une production plus écolo, peut toutefois s'accommoder des rapports de subordination et d'exploitation du salariat. Quelqu'un peut-il m'aider à éclairer cette question ? A en réfuter les présupposés ?

Elle avançait en dernier lieu, - argument le plus limite que je laisse à vos soins - que les gilets jaunes par exemple, au lieu de demander à l'état et de le rendre responsable de leur malheur, devraient plutôt imaginer des solutions eux-mêmes et s'organiser en coopératives, le rôle de l'état - je cite - n'est pas de s'occuper de tout. Il faut que la société civile se mobilise elle-même.

Au stade de développement du pays et de la planète...Tout n'est pas faux.

Euuuhhh...Dès le début (nov 208) des actions Gilets jaunes, je proposais :

- SILENCE , partout et S'ASTREINDRE chacun/ chacune là où il/elle vit de TOUTE CONSO hormis celle/s qui permet/tent de subsister et se rendre à son travail et tenir, au minimum, tout au long de cette période de "pré-fêtes-de-fin-d'année" croulant sous les "dégueulis" de produits en tout genre comestibles et non-comestibles.

L'action ne générait aucun dérapage, aucun blessé; juste une détermination froide, distanciée , celle qui permet l'émergence d'autres solutions, associations voire rebonds....rebonds!

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