Aller au contenu

Que peut-on s'approprier ?


lyshar

Messages recommandés

Membre, 24ans Posté(e)
lyshar Membre 8 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

Sujet de dissertation sur lequel j'aimerais avoir vos avis:

Que peut-on s'approprier ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 131ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
131ans‚
Posté(e)

le bien du voisin ? les bonnes idées des autres ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
JJLaSandale Membre 491 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

on peut, à minima, s'approprier le choix de ce que l'on s'approprie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Colybris
Invités, Posté(e)
Invité Colybris
Invité Colybris Invités 0 message
Posté(e)

Un savoir , une connaissance,  sans que cela appauvrisse nos semblables.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 221 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, lyshar a dit :

Sujet de dissertation sur lequel j'aimerais avoir vos avis:

Que peut-on s'approprier ?

Si je m'en tiens au dico , " faire sien , considérer que quelque chose nous appartiens "

Dans ce sens , un choix , une décision ..une création 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 504 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
il y a 51 minutes, lyshar a dit :

Sujet de dissertation sur lequel j'aimerais avoir vos avis:

Que peut-on s'approprier ?

Tu n'as que deux choses à toi et tu n'as besoin que de ces deux choses, c'est avec elles que tu construiras tout ce que tu auras dans ta vie .

L'une des deux est le  temps, ton temps est à toi, il t'appartient , prends le, ou approprie le toi, si tu préfères .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Tu t'appropries au mieux ce que tu manges, puisque tu le fais tien au moins temporairement :D

Mais si tout s'abîme, s'use et se casse, et que nous pouvons tout perdre dans un accident, un incendie, ou même mourir, alors quelle loi pourrait bien garantir la propriété ?

La propriété n'est qu'un concept juridique humain qui n'a aucun sens en regard de l'absolu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Colybris a dit :

Un savoir , une connaissance,  sans que cela appauvrisse nos semblables.

Je pense que s'approprier une connaissance ou un savoir ne s'emploie pas tout à fait dans le même sens. Il s'agit de comprendre et de maîtriser les rouages d'un ou plusieurs phénomènes, mais pas d'en être titulaire ou dépositaire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 221 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, bouddean a dit :

Tu n'as que deux choses à toi et tu n'as besoin que de ces deux choses, c'est avec elles que tu construiras tout ce que tu auras dans ta vie .

L'une des deux est le  temps, ton temps est à toi, il t'appartient , prends le, ou approprie le toi, si tu préfères .

Ah ! le temps :) 

Je n'ai pas eu le temps alors que très souvent ce serait je n'ai pas pris le temps ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 24ans Posté(e)
lyshar Membre 8 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

L'idée qu'on s'approprie ce que l'on mange est très intéressante: la possession matériel n'ayant effectivement aucun sens dans l'absolu, on peut néanmoins dire que l'on s'approprie ce que l'on mange parce que cela devient irrémédiablement une partie intégrante de notre corps.

Mais cela part du postulat que notre corps nous appartient (bonsoir les féministes), ce qui est discutable. Je pense donc que le problème que soulève cette question de dissertation réside en cette question: qu'est ce que je peux considérer comme mien, qu'est ce que je possède réellement.

Personnellement je suis tenté de dire qu'il y a deux sorte d'appropriation:

- la première est temporaire et consiste en une utilisation spécifique, en vue de la réalisation d'un but, d'un objet (l'objet en question pouvant être notre propre corps; son utilisation n'est que temporaire étant donnée qu'elle s'arrête lors de notre mort)

- la seconde est absolue, c'est à dire qu'elle ne connait pas de limite de temps, et elle est plus complexe à cerner: quand j'écris avec un stylo, on peut dire que tant que je l'utilise je me l'approprie et en fait usage avec un objectif clair, mais dire une fois cet usage terminé dire qu'il est toujours ma possession n'a pas réellement de sens, dire qu'un objet nous appartient dans l'absolu est un non-sens car si quelqu'un d'autre en fait usage il peut prétendre se l'être approprier tout autant que moi; ainsi on ne peut parler d'appropriation absolu que pour ce qui n'est pas de l'ordre du monde matériel et ainsi plusieurs idées peuvent être émises:

      -    on peut penser qu'il est possible de s'approprier une connaissance ou un savoir, cette idée semble défendable à première vue car lorsque que l'on apprend quelque chose cette chose devient notre dans la mesure où elle se grave dans notre mémoire et joue un rôle dans la constitution de notre être; mais un détail rend pour moi cette idée quelque peu dérangeante: dire que nos connaissance, qui sont stockées dans notre mémoire, sont notre propriétés reviens à dire que notre mémoire elle même est notre propriété, or il est globalement accepter que la mémoire se situe dans le cerveau, et le cerveau est dans le corps: je pense que vous avez vu où je voulais en venir, si nos connaissances sont dans notre cerveau elles sont donc partie intégrante de notre corps, et notre corps ne nous appartenant que pour un laps de temps définis on peut difficilement dire que ces connaissances nous appartiennent elles dans l'absolu (navré si j'en ai perdu certains)

    -     il est aussi possible de se dire que l'on peut néanmoins s'approprier une idée, une oeuvre, que ce que nous créons nous-même est bien notre propriété dans le sens où cela se transmettra dans le temps après notre mort comme étant notre idée ou notre oeuvre; cela me semble la position la plus défendable mais elle présente toutefois des failles: imaginons que l'idée que nous avions eu soit perdue et oubliée de tous, maintenant imaginons que des années plus tard un autre homme ait exactement la même idée que nous avions eu: peut on toujours considérer que cette idée nous appartient ? Peut on réellement considérer que nous nous la somme approprier ? 

Tout cela me semble assez flou je vous avoue, j'aimerais que vous me donniez vos avis, vos arguments et contre-arguments, pour les rares motivés qui auront lu jusqu'au bout.

Désolé pour les fautes d’orthographe aussi haha, j'écris vite et je n'ai franchement pas la motivation de tout relire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 504 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)

 

 

Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Je pense que s'approprier une connaissance ou un savoir ne s'emploie pas tout à fait dans le même sens. Il s'agit de comprendre et de maîtriser les rouages d'un ou plusieurs phénomènes, mais pas d'en être titulaire ou dépositaire.

C'est a dire que ce qui définie une propriété, ce sont ses limites, c'est pourquoi j'aime autant considérer que la pensée ne m'appartient pas, ça m'évite d'avoir une pensée limitée :D 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

La liberté de penser (sans limites *) et la liberté d'expression (sans abuser de cette liberté selon les cas déterminés par la loi)

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789).

* sans limites car on est pas obligé de diffuser ce qu'on pense intérieurement, on peut le garder pour soi ou pour un cercle de ses connaissances de confiance.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, lyshar a dit :

Tout cela me semble assez flou je vous avoue, j'aimerais que vous me donniez vos avis, vos arguments et contre-arguments, pour les rares motivés qui auront lu jusqu'au bout.

Bonsoir, ce fut bien agréable de te lire. Je n'aurais pas pu mieux présenter que tu ne l'as fais mais, par esprit de contradiction, on peut tourner la question autrement, er voir ou ca peut mener en partant du sens d' "être approprié", disons aux conventions ou aux circonstances. Il n'est pas approprié de se trouver en slip à un enterrement où il neige, par exemple. Alors une chose est appropriée ou non selon son degré d'intégration, son inscription harmonieuse ou non dans un certain ordre (un canon ou une visée, instrumentale par exemple, tu l'as évoqué. Un lecteur de DVD n'est pas approprié pour faire griller une tartine.) 

De ce point de vue ne peut s'approprier que ce qui n'est pas déjà "approprié". De toute façon la question fait entrer dans cette contradiction. "Que" peut-on s'approprier : "ce" qu'on ne possède pas déjà, dans tous les cas, forcément. Mais aussi : ce qui s'offre à une possession. Quelque chose qui peut donc être alternativement autre, altier, puis approprié, intégré à un certain ordre. De l'altérité à l'identité. 

Alors vraiment je crois que je ne peux m'approprier que ce qui peut me changer. Que ce qui n'est pas déjà bien intégré, habituel ou automatique. Quelque chose qui n'étant pas moi vient exercer une influence sur moi le faisant passer avec elle de l'identité à l'altérité puis de l'altérité à l'identité. C'est une co-naissance. 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 24ans Posté(e)
lyshar Membre 8 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, ArLeKiN a dit :

De ce point de vue ne peut s'approprier que ce qui n'est pas déjà "approprié". De toute façon la question fait entrer dans cette contradiction. "Que" peut-on s'approprier : "ce" qu'on ne possède pas déjà, dans tous les cas, forcément. Mais aussi : ce qui s'offre à une possession. Quelque chose qui peut donc être alternativement autre, altier, puis approprié, intégré à un certain ordre. De l'altérité à l'identité. 

Alors vraiment je crois que je ne peux m'approprier que ce qui peut me changer. Que ce qui n'est pas déjà bien intégré, habituel ou automatique. Quelque chose qui n'étant pas moi vient exercer une influence sur moi le faisant passer avec elle de l'identité à l'altérité puis de l'altérité à l'identité. C'est une co-naissance. 

 

Bonsoir à toi, et merci d'avoir partagé un avis aussi riche et constructif.

J'admets humblement que je n'avais pas le moins du monde envisagé la question sous cet angle, cette déviation sémantique qui de prime abord peut sembler étrange permet en fait de mettre le doigt sur ce mécanisme que tu décris excellemment et permet de découvrir le sujet sous un jour entièrement nouveau, plus accès sur l'individu et son rapport à l'altérité; bref c'est vraiment extrêmement intéressant et je te remercie encore de ton intervention qui me convainc que c'était une bonne idée d'exposer ce sujet ici.

J'en profite d'ailleurs, puisque cela me semble adapté, pour aborder brièvement un autre aspect du sujet que j'avais remarqué mais que je n'avais pas traité car celui-ci me semblait moins riche (c'est pourquoi je ne ferais ici que le mentionner et laisserai le soin à d'autres, si cela les intéresse, de développer une réponse argumentée sur cet autre angle de vue): 

Dans la question "Que peut-on s'approprier ?" il est tout à fait naturel d’interpréter le "peut-on" comme l'expression d'une possibilité (soit "qu'est-il possible de s'approprier ?") dans son sens le plus courant à savoir celui d'une faculté, d'une capacité; autrement dis la question se traduit alors comme ceci: "que sommes-nous en mesure de nous approprier ?" 

Mais une autre analyse de la question est également envisageable, le "peut-on" pouvant être prit non pas comme l'expression d'une possibilité au sens conventionnel mais d'une possibilité morale, d'une permission morale: ainsi l'idée transmise par la question se retrouverait plus dans une formulation ressemblant à "que sommes-nous en droit de nous approprier (moralement) ?", le terme de "droit" n'étant, de manière générale dans les sujets de dissertation mais plus particulièrement ici, pas à prendre (ou en tout cas pas exclusivement) au sens juridique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

D'ailleurs les quelques considérations de @ArLeKiN me font penser qu'on pourrait bien considérer qu'un élément autre devienne soi, partie intégrante de son identité, si on parle de greffe d'organe par exemple. Toutefois naturellement nous resterons dans un usage temporaire de l'organe en question, tout comme les cellules de notre corps qui auront été produites à l'aide de la nourriture ingurgitée ont également une durée de vie inférieure à la durée de vie de notre organisme en général.

Si le corps nous appartient, force est de constater que matériellement notre corps n'est pas un ensemble déterminé d'atomes, mais qu'il se renouvelle, à l'image de notre épiderme qui pèle, s'use, dont les cellules meurent pour être irrémédiablement remplacées par de nouvelles. Si bien que si ça se trouve, aucune cellule actuellement partie de mon corps n'appartenait à mon corps d'enfant ou de nouveau né.

Cela m'évoque l'histoire du bateau de Thésée : peut-on considérer qu'un bateau dont on a changé toutes les planches une à une soit toujours le même bateau ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 23 969 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Nous tenons en propre ce qui nous manquerait si on nous l'enlevait. Un savoir est commun, pas un bien propre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 640 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Ce que l'on s'approprie est notre propriété pendant les jours que constituent notre vie, (et encore!) si le temps, l'usure, les mites, la pourriture, la guerre, le feu, le vol, une catastrophe et la casse ne l'ont pas détérioré avant. Tu arrives nu, tu repars en poussière. Tu n'emmènes rien. La vie est une grande arnaque! Le jeu de la possession , comme tous les jeux, n'est qu'un jeu éphémère où tout est perdu d'avance!

Je me suis amusée dans l'un de mes haïkus  à mettre en mots le rêve d'un homme matérialiste et la  référence que j'ai trouvée est celle des pharaons qui se faisaient enterrer avec mobilier, armes animaux et bagages pour "vivre" dans l'au- delà alors qu'ils étaient revenus à la poussière. 

 

Tel que pharaon

Parti avec ses objets:

L'homme matérialiste.

 

Rêve de poussière qui tente de s'approprier d'autres choses qui tomberont  à leur tour en poussière.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Comme dirait un bon vieux groupe fétiche (interlude musical qui plaira à @querida si elle apprécie le rock), "there's no money, there's no possessions, only obsessions" traduit par "Il n'y a pas d'argent, il n'y a pas de possessions, seulement des obsessions."

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

On peut s'approprier tout ce qui n'a pas d'ame, ce qui revient a ne rien s'approprier, ou a s'approprier du rien.

Réponse synthétique et qui va a l'essentiel.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×