Sachons passer avec succès le repas de Noël

Chaque année le repas de Noël est un évènement à haut risque où les familles se retrouvent autour d’une table avec autant de sujets de désaccord potentiel que de boules sur le sapin et de verres dans le nez. Voici quelques recettes pour vous éviter d’énucléer votre beauf avec le couteau à huîtres ou de coller un marron à cette dinde de belle-mère.

Premier sujet : la politique. Si l’un des convives aborde ce sujet explosif en évoquant le mouvement des gilets jaunes, détournez immédiatement la conversation vers le réchauffement climatique et la fonte des glaces dont la masse diminue au point qu’il y en aura bientôt moins que de Ricard dans les placards.

Deuxième sujet : la religion. Si une crèche est sous le sapin, la probabilité que Jésus fasse son apparition sur le devant de la scène est aussi élevée que celle de se coltiner une bûche au dessert. Pour éviter de multiplier les pains, faites diversion en assénant que la crise de foie touche toutes les religions, y compris les sans foi, et débordez vers la Coupe du Monde et l’équipe de France multi-confessions ou à défaut sur la fabrication des religieuses au café à Beyrouth.

Troisième sujet : le racisme. Il est rare d’échapper au raciste de service qui n’hésitera pas à déclarer qu’on n’est plus chez nous, qu’il n’a rien contre les bronzés quand ils font du ski mais qu’ils sont trop nombreux en équipe de France (revers de la médaille de l’échappatoire précédent) et que Marine est la seule qui peut éviter que le pays ne sombre. Dans ce cas, laissez un blanc quelques secondes et proposez-lui un petit noir.

Quatrième sujet : le véganisme. Moins répandu que le raciste, le végan peut tout aussi bien casser l’ambiance en insistant sur le génocide des huîtres dévorées vivantes et en vous gavant avec le processus détaillé de fabrication du foie gras. Avec lui mieux vaut marcher sur des œufs, pour éviter les salades je vous conseille donc de lancer la conversation autour du reportage sur la culture du quinoa sur les hauts plateaux boliviens, vu sur Arte deux jours plus tôt en sortant du MacDo.

D’autres sujets peuvent évidemment être source de discorde mais c’est à vous d’être diplomate pour ne pas l’avoir dans le baba. Bon appétit !

il y a 18 minutes, Pierre-de-Jade a dit :

Sachons passer avec succès le repas de Noël

 

Chaque année le repas de Noël est un évènement à haut risque où les familles se retrouvent autour d’une table avec autant de sujets de désaccord potentiel que de boules sur le sapin et de verres dans le nez. Voici quelques recettes pour vous éviter d’énucléer votre beauf avec le couteau à huîtres ou de coller un marron à cette dinde de belle-mère.

 

Premier sujet : la politique. Si l’un des convives aborde ce sujet explosif en évoquant le mouvement des gilets jaunes, détournez immédiatement la conversation vers le réchauffement climatique et la fonte des glaces dont la masse diminue au point qu’il y en aura bientôt moins que de Ricard dans les placards.

 

Deuxième sujet : la religion. Si une crèche est sous le sapin, la probabilité que Jésus fasse son apparition sur le devant de la scène est aussi élevée que celle de se coltiner une bûche au dessert. Pour éviter de multiplier les pains, faites diversion en assénant que la crise de foie touche toutes les religions, y compris les sans foi, et débordez vers la Coupe du Monde et l’équipe de France multi-confessions ou à défaut sur la fabrication des religieuses au café à Beyrouth.

 

Troisième sujet : le racisme. Il est rare d’échapper au raciste de service qui n’hésitera pas à déclarer qu’on n’est plus chez nous, qu’il n’a rien contre les bronzés quand ils font du ski mais qu’ils sont trop nombreux en équipe de France (revers de la médaille de l’échappatoire précédent) et que Marine est la seule qui peut éviter que le pays ne sombre. Dans ce cas, laissez un blanc quelques secondes et proposez-lui un petit noir.

 

Quatrième sujet : le véganisme. Moins répandu que le raciste, le végan peut tout aussi bien casser l’ambiance en insistant sur le génocide des huîtres dévorées vivantes et en vous gavant avec le processus détaillé de fabrication du foie gras. Avec lui mieux vaut marcher sur des œufs, pour éviter les salades je vous conseille donc de lancer la conversation autour du reportage sur la culture du quinoa sur les hauts plateaux boliviens, vu sur Arte deux jours plus tôt en sortant du MacDo.

 

D’autres sujets peuvent évidemment être source de discorde mais c’est à vous d’être diplomate pour ne pas l’avoir dans le baba. Bon appétit !

 

J'applaudis des deux mains ! On peut rajouter comme sujets à éviter : l'antisémitisme, l'homosexualité et l'éducation des enfants !... (d'expérience !)

Le repas de Noël, c'est souvent l'occasion d'inviter (ou d'être invité par) des gens qu'on ne voit pas le restant de l'année (qu'ils soient de la famille ou pas), parce qu'en fait, on ne peut pas les sentir (et réciproquement). Donc, finalement, l'alcool aidant, toute discussion peut déraper.

En fait, bien loin du fameux "esprit de Noël" vanté par les séries américaines, cette période est vue par beaucoup de gens comme une corvée redoutable, les uns parce qu'ils sont seuls, les autres… parce qu'ils ont de la famille. Noël ne signifie vraiment quelque chose que pour deux sortes de gens : les croyants (chrétiens de préférence), et ceux qui ont des enfants encore assez jeunes pour croire au père Noël ou tout au moins apprécier les jouets et autres cadeaux.

il y a 17 minutes, Gouderien a dit :

Noël ne signifie vraiment quelque chose que pour deux sortes de gens : les croyants (chrétiens de préférence), et ceux qui ont des enfants encore assez jeunes pour croire au père Noël ou tout au moins apprécier les jouets et autres cadeaux.

Et le dieu du commerce ? Il semblerait qu'on ne peut aimer qu'en achetant et en faisant présent. L'amour vénal.

Mais non !!! Parlons de tout, de toute manière il faudra bien régler vos comptes un jour ou l'autre ! Et ça ne sert à rien de garder une boule sur le ventre encore des années, osez cracher le morceau ! (Même si c'est du foie gras). 

« Ce kit de survie » à l’usage des festoyeurs est bien plus digeste et bien mieux tourné que l’usuelle propagande LREM pour les fêtes (bravo !).

Pour référence :

https://www.bfmtv.com/politique/larem-publie-un-guide-pour-defendre-le-gouvernement-au-repas-de-noel-1595087.html

A 20h00, le 24, je serai au lit ! L' "équipe" sera chez mon fils ainé. Ma belle-mère dira le contraire de tout pendant la soirée. Mon beau-père sera largué vers 22h00 (il vieillit vite en ce moment). Ma femme et sa soeur feront l'animation. Et la jeune génération une dizaine de personnes) sera bourrée. A part la mère de famille et ses quatre marmots (elle en voulait trois; elle a eu deux pour le prix d'une).

Films extraits repas de Noël

MONSIEUR & MADAME ADELMAN

QU'EST CE QU'ON A FAIT AU BON DIEU ?

https://www.youtube.com/watch?v=QerOPic11Tk

CA SE SOIGNE ?

https://www.youtube.com/watch?v=jqE0IWaN7IQ

A LA MAISON POUR NOËL

https://www.youtube.com/watch?v=kMT5hEJyj8w

SHEITAN

LE PERE NOEL EST UNE ORDURE

https://www.youtube.com/watch?v=U612oLbu-HE

LA BUCHE

https://www.youtube.com/watch?v=AOkfqv5zk2w

NOËL CHEZ LES COOPER

https://www.youtube.com/watch?v=va2ViDwPeTk

LE VIAGER

BAD MOMS 2

https://www.youtube.com/watch?v=GTS0jYQ8KKY

HECTOR

https://www.youtube.com/watch?v=XxWupzdtVp4

NOËL CHEZ LES PARENTS

https://www.youtube.com/watch?v=rXl06gIvYAc

il y a un talent certain mais il y a une contradiction : tu incites à faire mention de l'équipe de football pour esquiver le sujet de la religion, puis tu incites à esquiver le sujet de l'équipe de football pour s'échapper des débats racistes.